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''Un été 42'' est une chronique réaliste sans dramatisation superflue, sans dialogues superficiels qui de toute façon paraîtraient faux, dans le contexte. Les moments les plus intenses ont pour décor sonore, non la musique— celle de Legrand, pourtant très adaptée, qui aurait pu être utilisée plus, comme du sirop sur une tartine de sentiments— …non la musique, mais les sons vrais de l'environnement et des mouvements et des touchers. Et la musique de Legrand, si parcimonieusement distillée, n'en surgit, à ses rares moments, que plus belle et vraie.
''Un été 42'' est une chronique réaliste sans dramatisation superflue, sans dialogues superficiels qui de toute façon paraîtraient faux, dans le contexte. Les moments les plus intenses ont pour décor sonore, non la musique— celle de Legrand, pourtant très adaptée, qui aurait pu être utilisée plus, comme du sirop sur une tartine de sentiments— …non la musique, mais les sons vrais de l'environnement et des mouvements et des touchers. Et la musique de Legrand, si parcimonieusement distillée, n'en surgit, à ses rares moments, que plus belle et vraie.
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== Du film au roman ==
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== Sources ==
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== Notes et références ==
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Version du 30 juin 2020 à 15:22

Un été 42

Titre original Summer of '42
Réalisation Robert Mulligan
Scénario Herman Raucher
Musique Michel Legrand
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie dramatique
Durée 103 minutes
Sortie 1971

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Un été 42 (titre original : Summer of '42) est un film américain réalisé par Robert Mulligan, sorti en 1971. Pour la composition de sa musique originale, Michel Legrand reçoit un Oscar en 1972[1].

Synopsis

C'est l'été de l'année 1942, le premier été depuis l'entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale. La plupart des jeunes hommes sont partis à l'armée. Herbert (15 ans) vit sur l'île américaine de Nantucket avec ses parents. Il passe ses journées avec deux amis, Oscar et Bernard. Tous trois ne se soucient en rien de la guerre qui fait rage. Les trois compères n'ont qu'une idée en tête : perdre leur virginité. Avec ses deux amis, Herbert consulte un manuel médical que l'un d'eux a dérobé à ses parents, et qui décrit un rapport sexuel complet. Ils n'ont comme idée fixe que de passer de la théorie à la pratique.

Parallèlement, Herbert fait la connaissance d'une femme d'à peu près deux fois son âge, Dorothée. Herbert tombe amoureux d'elle, mais il sait dès le début qu'elle en aime un autre : son mari parti à la guerre. Dorothée le considère comme un garçon serviable et attirant. Avec ses deux amis, Herbert rencontre Aggie, une jeune fille un peu plus âgée que lui, qu'il essaie maladroitement de séduire, plus par orgueil vis-à-vis de ses camarades qu'à cause d'une réelle attirance pour elle. Oscar se montre plus entreprenant et parvient à ses fins avec Miriam, sa propre conquête. Herbert se rend ensuite régulièrement chez Dorothée. Une fois, il trouve la maison silencieuse et comprend pourquoi en découvrant un télégramme de l'armée, annonçant la mort du mari de Dorothée au front. Herbert console celle-ci comme un homme, rien qu'une nuit. À l'aube, elle a disparu, ne lui laissant qu'un message d'adieu. Ils ne se reverront jamais plus, mais cette femme l'aura marqué pour toujours.

Fiche technique

Distribution

Scènes marquantes

  • La scène plutôt comique de l'achat de préservatifs au drugstore.
  • La scène d'amour, dépourvue de dialogues: Dorothée et Herbert font l'amour, mais, en même temps, c'est avec son mari défunt qu'elle a cette relation charnelle, pour une dernière fois. La scène signifie également la mort de l'enfance d'Herbert.

Du film au roman

Le récit autobiographique dont Herman Raucher a tiré le scénario, a été développé et publié, à l'instigation des producteurs souhaitant amplifier la publicité le , moins d'un mois et demi après la sortie du film, sous le même titre anglais, Summer of '42 (en). Le roman est plus fidèle à ce qu'adolescent « Hermie » avait vécu sur l'île de Nantucket, renommée Patchett par l'écrivain, plus sordide aussi. L'alcoolisme de l'héroïne, Dorothée, n'y est pas caché. Le disque qui avait servi de fond musical à cette idylle entre un jeune homme de seize ans et la veuve d'un simple soldat, remplacé dans le film par la désormais célèbre mélodie de Michel Legrand, était celui d'un succès de Shep Fields, That Old Feeling (en), qui avait été popularisé par le film Vogues 1938, une comédie musicale cinématographique sur l'adultère.

Sources

  1. Olivia Cohen, « Michel Legrand en 10 chansons méconnues ou potentiellement gênante », France Inter,‎ (lire en ligne)
  2. (fr) RSdoublage.com (onglet doublage)

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