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{{mort récente|date=10 juillet 2020}}
[[Fichier:Milous Jakes.jpg|300px|thumb|Milouš Jakeš, en [[2006]], à la [[fête du travail]] du [[1er mai]].]]

'''Miloš Jakeš''' (né le {{date de naissance|12 août 1922}}, à [[Nová Ves (district de Český Krumlov)|České Chalupy]] en [[République tchèque]] et mort le [[10 juillet]] [[2020]]<ref>[https://www.e15.cz/domaci/milos-jakes-zemrel-byvalemu-nejmocnejsimu-muzi-ve-state-bylo-97-let-1371443]</ref>) est un homme politique [[Tchécoslovaquie|tchécoslovaque]].

== Biographie ==

Né dans une famille pauvre, il travaille comme ouvrier à partir de [[1937]] dans l'entreprise de chaussures [[Bata (entreprise)|Bata]] et adhère au [[Parti communiste tchécoslovaque|Parti communiste]] en [[1950]], où il est recruté comme permanent. Il part étudier à Moscou entre [[1955]] et [[1958]], comme nombre de futurs dirigeants des pays socialistes. Après l'[[Printemps de Prague|invasion soviétique de 1968]], il se rallie à la faction la plus dure du PC et devient un artisan zélé de la « [[Normalisation en Tchécoslovaquie|normalisation]] ». Élu président de la commission de contrôle et membre du bureau politique, il devient l'arbitre entre différentes factions et remplace [[Gustav Husak]] comme Secrétaire général du PC en décembre [[1987]]. Il se montre alors -officiellement- un partisan de la ''[[perestroïka]]'' soviétique, mais reste hostile à tout dialogue avec les opposants au régime : sous son mandat, le futur président [[Václav Havel]] sera emprisonné et les églises chrétiennes, notamment l'Église catholique, feront l'objet de persécutions continues. Ayant reçu une instruction assez élémentaire, il devient célèbre pour ses gaffes et ses confusions entre le mots : des humoristes tchèques le surnommaient « ''jakeshita, parce que, comme un ordinateur il a {{formatnum:10000}} fonctions, mais, celui-là, n'a aucune mémoire'' ».

En novembre [[1989]], il est tenté par une politique de répression aveugle, mais il est révoqué de son poste pour être remplacé par [[Karel Urbánek]], ancien [[chef de gare]], dont la seule décision notable sera de faire abolir le rôle dirigeant du PC par l'Assemblée fédérale.

Après la [[Révolution de velours]], il fera l'objet de poursuites judiciaires pour trahison, pour avoir envisagé avec les Soviétiques la formation d'un gouvernement « ouvrier-paysan » à l'image de celui de [[Janos Kadar]] en Hongrie en [[1956]] ; les Soviétiques abandonneront ces démarches quand ils obtiendront de la direction du PCT, transportée de force à Moscou, sa soumission. L'action judiciaire du gouvernement tchèque restera sans succès.

Il a publié des mémoires, ''Deux ans comme secrétaire général'', dans lesquels il compare la période communiste en Tchécoslovaquie à la période [[Église hussite|hussite]].
== Références ==
{{Références}}
{{Portail|politique|République tchèque|communisme}}

{{DEFAULTSORT:Jakes, Milous}}

[[Catégorie:Personnalité politique tchécoslovaque]]
[[Catégorie:Naissance en août 1922]]
[[Catégorie:Naissance à Český Krumlov]]
[[Catégorie:Décès en juillet 2020]]
[[Catégorie:Décès à 97 ans]]

Version du 15 juillet 2020 à 08:54