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Dans la même année, il démissionne de son poste de premier ministre<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=|champ libre=page 16|titre=La Liberté: journal catholique quotidien|passage=|lieu=|éditeur=Oeuvre de St-Paul|date=4 juin 1956|pages totales=|isbn=|wikisource=|lire en ligne=http://doc.rero.ch/record/273054|consulté le=2020-07-06|référence simplifiée=}}</ref>.
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Politique et franc-maçon comme une part importante de l'élite syrienne au pouvoir au 20e siècle<ref>{{Article |langue=fr |auteur1= |prénom1=Thierry |nom1=Millet |titre=La Franc-maçonnerie en Syrie sous l’administration française (1920-1946). Attraits et rejets du modèle français |périodique=Cahiers de la Méditerranée |numéro=72 |date=2006-06-15 |issn=0395-9317 |lire en ligne=http://journals.openedition.org/cdlm/1178 |consulté le=2020-07-06 |pages=377–402 |paragraphe=43 }}</ref>, Il est initié au sein de la loge {{Citation|Syrie}} à Damas, sous juridiction du [[Grand Orient de France]], dans laquelle il participe à partir de 1923 au collège des officiers<ref>G.L.D.F, carton N°1001, divers résultats des éléctions des officiers</ref>. Puis il en devient [[Vénérable Maître|vénérable maître]] en 1927<ref name=":0">{{Chapitre|langue=fr|auteur1=Thierry Millet|titre chapitre=l'émancipation de la maçonnerie syrienne|auteurs ouvrage=|titre ouvrage=Le Tablier et le Tarbouche. Francs-maçons et nationalisme en Syrie mandataire|lieu=|éditeur=Classiques Garnier|collection=Franc-maçonneries|année=|date=2014-07-02|pages totales=|isbn=978-2-8124-2562-2|lire en ligne=https://classiques-garnier.com/le-tablier-et-le-tarbouche-francs-macons-et-nationalisme-en-syrie-mandataire-index-des-noms-de-personnes.html|consulté le=2020-07-06|passage=351–351}}</ref>. Il évolue également dans les [[hauts grades maçonniques]], : élevé [[Chevalier Kadosh]] au <abbr>30<sup>e</sup></abbr> degré du [[Rite écossais ancien et accepté]]<ref name=":0" />, et grand maitre adjoint de la Grande Loge provinciale de Syrie sous juridiction du Grand Orient d’Égypte en 1938<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Jean Marc Aractingi|titre=Dictionnaire des Francs maçons arabes et musulmans|passage=|lieu=|éditeur=Amazon editions|date=2018|pages totales=|isbn=9781985235090|lire en ligne=}}</ref>.
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== Références ==
== Références ==

Version du 29 juillet 2020 à 13:54

Saïd Al-Ghazzi
Fonctions
Premier Ministre de Syrie
Biographie
Naissance

Damas
Décès
(à 74 ans)
Damas
Nom dans la langue maternelle
سعيد الغزي
Nationalité
Syrien
Formation
Activités
Enfant
Nadia al-Ghazzi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Said Al-Ghazzi (en arabe : سعيد الغزي) né le à Damas et mort dans la même ville le est un avocat et homme politique, deux fois premier ministre[1],[2] et ministre des affaires étrangères de Syrie[3]. Il fait partie des élites ottomanes.

Biographie

Ses débuts

Said Al-Ghazz, de la famille du leader nationaliste Fawzi Al-Ghazi[4], est né dans le quartier à Damas où il étudie à l'école pour garçon Maktab Anbar, Il poursuit ensuite ses études à l'Institut ottoman de droit d'Istanbul, puis à la Faculté de droit de l'Université syrienne. Après avoir obtenu son diplôme, il ouvre un cabinet d'avocat avant d'entrer en politique.

Sa carrière politique

En 1928, il rejoint les rangs du Bloc national. Peu de temps après, il est nommé à l'assemblée constitutionnelle et rédige la même année la première constitution Syrienne.

A l'arrivée des nationalistes au pouvoir en 1936, le Premier ministre Jamil Mardam Bey le nomme ministre de la Justice, un poste qu'il occupera à deux autres reprises, en 1945 et en 1948.

Pendant les premières années du régime de Kouatli, Al-Ghazzi assure la vice-présidence du Parlement.

Au début des années 40, il perd l'appui des nationalistes après avoir affiché son soutien pour le président désigné par la France, Taj al-Dinn al-Hasani. Mais il est présent sur la liste électorale de Shukri al-Kuwatly en 1943 ; Al-Ghazzi est si populaire lors de ces élections qu'il obtient un score plus élevé que Kouatli lui-même.

Reconnu comme libéral et indépendant, cela en fait un favori par temps de crise et il est nommé à la tête du gouvernement en 1954, portefeuille qu'il prendra en charge ainsi que celui des Affaires Etrangères[5].

En 1956, il participe à la ligue arabe au Caire et intervient sur la politique de la France en Algérie[6].

Dans la même année, il démissionne de son poste de premier ministre[7].

Politicien et membre de la franc-maçonnerie comme une part importante de l'élite syrienne au pouvoir au XXe siècle[8], Il est initié au sein de la loge « Syrie » à Damas, sous juridiction du Grand Orient de France, dans laquelle il participe à partir de 1923 au collège des officiers[9]. Puis il en devient vénérable maître en 1927[10]. Il évolue également dans les hauts grades maçonniques, : élevé Chevalier Kadosh au 30e degré du Rite écossais ancien et accepté[10], et grand maitre adjoint de la Grande Loge provinciale de Syrie sous juridiction du Grand Orient d’Égypte en 1938[11].

Références

  1. (en) Sami M. Moubayed, Damas, entre démocratie et dictature [« Damascus Between Democracy and Dictatorship »], University Press of America, (ISBN 978-0-7618-1744-4, lire en ligne)
  2. « Les trois "grands" arabes offrent une aide financière à la Jordanie », L'impartial,‎ , p. 16 (lire en ligne)
  3. www.turndigital.net, « Saïd Al-Ghazzi », sur www.presidency.eg (consulté le )
  4. « L'Homme libre : journal quotidien du matin / rédacteur en chef, Georges Clemenceau ; directeur, Fr. Albert », sur Gallica, (consulté le )
  5. « La Syrie lance un appel à cinq puissances pour la fin des hostilités en Algérie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Journal et feuille d'avis du Valais, s.n., (lire en ligne), p. 12
  7. La Liberté: journal catholique quotidien (page 16), Oeuvre de St-Paul, (lire en ligne)
  8. Thierry Millet, « La Franc-maçonnerie en Syrie sous l’administration française (1920-1946). Attraits et rejets du modèle français », Cahiers de la Méditerranée, no 72,‎ , p. 377–402 (ISSN 0395-9317, lire en ligne, consulté le )
  9. G.L.D.F, carton N°1001, divers résultats des éléctions des officiers
  10. a et b Thierry Millet, « l'émancipation de la maçonnerie syrienne », dans Le Tablier et le Tarbouche. Francs-maçons et nationalisme en Syrie mandataire, Classiques Garnier, coll. « Franc-maçonneries », (ISBN 978-2-8124-2562-2, lire en ligne), p. 351–351
  11. Jean Marc Aractingi, Dictionnaire des Francs maçons arabes et musulmans, Amazon editions, (ISBN 9781985235090)