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« Manifestations de 2020-2021 en Biélorussie » : différence entre les versions

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Version du 26 août 2020 à 17:14

Manifestations de 2020 en Biélorussie
Description de l'image 2020 Belarusian protests — Minsk, 16 August p0041.jpg.
Informations
Date Depuis
(4 ans)
Localisation Drapeau de la Biélorussie Biélorussie
Caractéristiques
Organisateurs Opposition démocratique
(Siarhieï Tsikhanouski, Svetlana Tikhanovskaïa, Viktar Babaryka)
Participants 500 000
Revendications Élection présidentielle libre
Types de manifestations manifestations, occupations de places publiques
Bilan humain
Morts au moins 3
Blessés au moins 200 (et 103 policiers)
Arrestations 6 700

Les manifestations de 2020 en Biélorussie, surnommées la révolution des pantoufles[1],[2] et la révolution anti-cafard[3], sont une série de manifestations de rue contre le président biélorusse Alexandre Loukachenko[4]. Les manifestations, qui font partie du mouvement démocratique biélorusse, se déroulent avant et pendant l'élection présidentielle biélorusse de 2020, au cours de laquelle Loukachenko est candidat à un sixième mandat. Sa victoire avec un score de 80 % face à la candidate de l'opposition Svetlana Tikhanovskaïa apparait entachée de fraudes massives et provoque la colère de la population biélorusse.

Contexte

L'ancien drapeau de la Biélorussie (utilisé en 1918 et de 1991 à 1995) est un symbole du mouvement démocratique.

Loukachenko est généralement qualifié par les médias occidentaux de « dernier dictateur » d'Europe et est au pouvoir depuis 26 ans, ce qui fait de lui le chef d'État le plus ancien des pays de l'ex-Union soviétique[5] ayant dirigé le pays depuis 1994[6]. Sous son régime autoritaire le gouvernement a fréquemment réprimé l'opposition. Loukachenko fait face à une opposition grandissante en raison de sa gestion de la pandémie de coronavirus, qu'il a nié être une menace sérieuse[7] alors que les personnes âgées qui étaient ses principaux soutiens étaient les plus exposés au virus[8]. Sur les cinq élections remportées par Loukachenko, seule la première a été jugée vraisemblablement libre et juste par les observateurs internationaux[9].

Selon le chercheur David Teurtrie, du Centre de recherche Europe-Eurasie de l’Inalco, « il y a encore quelques années, Loukachenko disposait d’une réelle base populaire. La crise économique a fragilisé ses soutiens. Mais la majorité des élites qui composent le régime sont issues des forces de sécurité. Elles n’apparaissent guère sensibles ni à l’impact économique, ni à l’image que peut renvoyer le pays. Il n’y a pas non plus d’oligarques qui jouent sur les divisions. La Biélorussie demeure un pays extrêmement fermé à l’influence occidentale »[10].

Avant l'élection

Rassemblement de soutien à Tikhanovskaïa à Minsk ().
Vidéo d'un meeting de Tikhanovskaïa.

L'homme d'affaires et blogueur Siarhieï Tsikhanouski, qui a qualifié Loukachenko de « cafard », comme dans le poème pour enfants Le puissant cafard (avec la pantoufle écrasant symboliquement le cafard) est arrêté fin mai 2020 par les autorités biélorusses, qui l'accusent d'être un agent étranger[11]. En juin 2020, des manifestations de rue contre Loukachenko ont lieu[7]. Un certain nombre de candidats de l'opposition se sont portés candidats à l'élection à la suite du mouvement, mais beaucoup d'entre eux sont arrêtés. Le 19 juin, Loukachenko annonce qu'il a « déjoué une tentative de coup d'État », et annonce l'arrestation de son principal rival, Viktar Babaryka[12]. Babaryka déclare que les accusations de pot-de-vin et de corruption ont été falsifiées et que l'arrestation était motivée politiquement pour l'empêcher de gagner les élections[13]. L'épouse de Tsikhanouski, Svetlana Tikhanovskaïa, s'inscrit comme candidate après l'arrestation de Babaryka[11]. Des militants de l'opposition, des journalistes et des blogueurs sont également arrêtés dans le cadre de la répression[14]. Le groupe de défense des droits humains Viasna a estimé qu'entre début mai et début août, environ 1 300 personnes ont été arrêtées pour avoir manifesté.

Loukachenko affirme que les manifestations de l'opposition font partie d'un complot étranger[15] potentiellement orchestré, selon lui, par des Américains, l'OTAN, des Russes ou des Ukrainiens[5]. Il annonce également l'arrestation de 33 personnes, présentées comme des mercenaires présumés du groupe Wagner, une société militaire privée russe.

Les médias spéculent sur le devenir des manifestations, qui pourrait durer et dégénérer[16], voire évoluer vers une révolution à part entière, semblable à la façon dont les manifestations d'Euromaïdan se sont transformées en une révolution en Ukraine en 2014[17]. Le German Marshall Fund, un think tank américain, note que les manifestations sont plus répandues et sont plus brutalement réprimées que les manifestations précédentes en Biélorussie[18].

L'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) indique ne pas suivre l'élection 2020, n'ayant pas été invitée à le faire[19]. C'est la première fois depuis 2001 que le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE ne surveille pas les élections en Biélorussie[9]. L'OSCE n'a reconnu aucune élection en Biélorussie comme étant libre et équitable depuis 1995 et les précédentes missions d'observation des élections de l'OSCE dans le pays ont été entravées par le gouvernement.

Le 23 juillet, Loukachenko affirme que la BBC et Radio Free Europe ont encouragé les émeutes et menace d'expulser ces médias et de leur interdire de rendre compte de l'élection. Le 6 août, environ 5 000 manifestants descendent dans les rues de Minsk en agitant des rubans blancs, appelant à des élections libres et régulières[20]. Au cours de la première semaine d'août, des dizaines de milliers de Biélorusses manifestent contre Loukachenko dans les villes du pays dont 60 000 dans la capitale Minsk, ce qui en fait la plus grande manifestation de rue de la Biélorussie post-soviétique.

Après l'élection

Minsk, .
Minsk, .
Minsk, .

À la cloture du scrutin, de nombreux fournisseurs de services Internet sont mis hors service, tandis que la police et l'armée verrouillent la majeure partie de Minsk[21]. La télévision d'État révèle les résultats d'un sondage sortie des urnes montrant une victoire écrasante de Loukachenko et des affrontements entre manifestants et policiers anti-émeute éclatent à Minsk. Des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc sont utilisées faisant des blessés parmi les manifestants[22]. La principale candidate de l'opposition, Sviatlana Tsikhanouskaïa, déclare lors d'une conférence de presse qu'elle ne fait pas confiance au sondage sortie des urnes : « Je crois mes yeux et je vois que la majorité est avec nous »[22].

La deuxième nuit après l'annonce des résultats (victoire de Loukachenko avec un score de 80 %), les manifestants barricadent la zone autour du marché de Riga. Les forces du régime réagissent en tirant des gaz lacrymogènes sur les manifestants et en utilisant des grenades assourdissantes[23]. Un manifestant décède après une explosion. Selon le ministère de l'Intérieur biélorusse, il s’apprêtait à lancer un engin explosif qui a détonné entre ses mains[24].

Les affrontements se poursuivent dans la nuit du 11 au dans des quartiers plus périphériques de la ville (Kamennaïa gorka, Serebrianka et Ouroutchie). Les forces de l'ordre s'attaquent également aux représentants de la presse, cassant leur matériel et confisquant les cartes mémoire[25]. La quatrième journée de manifestation se déroule plus calmement, sans arrestations de masse, et est marquée par des marches de femmes avançant bras dessus, bras dessous en signe de protestation pacifique[26]. Alors que des soldats font de discrets signes de soutien aux protestataires, des policiers jettent leurs uniformes tandis que des fonctionnaires démissionnent[27].

Le vendredi 14 août, des centaines de protestataires sont libérés après avoir été détenus. Ils affirment avoir été torturés (privation d'eau, de nourriture et de sommeil, tortures à l'électricité et brûlures de cigarettes). Ils étaient détenus par dizaines dans des cellules prévues pour 4 ou 6 personnes. Un contestataire témoigne à l'AFP : « On m'a frappé très fort sur la tête (...), mon dos est couvert de bleus après des coups de matraque »[28]. Le jour même, des paramilitaires russes du groupe Wagner, sont libérés et expulsés vers la Russie[29].

L'Union européenne tente de pousser le pouvoir biélorusse à accepter un plan élaboré par la Pologne, la Lettonie et la Lituanie, qui prévoit la fin de la répression, la libération des manifestants arrêtés, la mise en place d'un Conseil national composé de membres du gouvernement et de l'opposition, ainsi que de nouvelles élections[30]. Alors que les manifestations se poursuivent, Loukachenko rejette la médiation et l'UE décide de mettre en place des sanctions[31].

Le 15 août, des ouvriers manifestent contre le pouvoir[32]. Des chercheurs, des intellectuels, des journalistes, et des hommes d'affaires, ainsi que l'ancien ministre de la Culture Pavel Latouchko ont également rejoint la contestation. L'ambassadeur de Biélorussie en Slovaquie, se dit « choqué » par les images de torture[33] et fait défection[34]. Tandis que le ministère de l'Intérieur présente ses excuses aux manifestants, un entrepreneur étatique annonce la défaite du président sortant[35].

Le dimanche 16 août, à l'appel de Svetlana Tikhanovskaïa[36], se déroulent d'importantes manifestations d'opposition dans tout le pays, notamment 200 000 personnes dans les rues de Minsk[37], faisant suite à un meeting de Loukachenko devant quelques milliers de partisans acheminés par bus[38]. Loukachenko cherche par ailleurs à obtenir le soutien de Vladimir Poutine pour conserver son autorité[39]. Plus de 2 000 manifestants interpellés par la police sont libérés[40].

Le 17 août, alors que les grèves se multiplient dans le pays[41], Loukachenko s'adresse aux ouvriers de usine des tracteurs à roue de Minsk (MKZT) qui l’accueillent aux cris de « démission »[42]. Après avoir défié les manifestants en leur préconisant de continuer à « crier », il affirme qu'il n'y aura pas de nouvelles élections tant qu'il n'aura pas été « tué », puis propose de transmettre le pouvoir après l'adoption d'une nouvelle Constitution[43]. Le même jour, l'OSCE fait une proposition de médiation[44].

La télévision publique se met en grève le 18 août et cesse de transmettre[45]. Plusieurs milliers de manifestants se rassemblent[46] devant la prison où est détenu Siarhieï Tsikhanouski pour fêter son anniversaire[47].

Environ 1 000 policiers démissionnent sur les 40 000 que compte le pays[48]. Par ailleurs, les journalistes grévistes sont licenciés et remplacés par des Russes[49].

De nouvelles manifestations ont lieu les 22 et 23 août, à Minsk et dans une cinquantaine d'autres villes[50].

Morts

La première victime des manifestations est Alexandre Taraikovsky, 34 ans, décédé le à 23 heures près de la station de métro Pouchkinskaïa. Selon le ministère de l'Intérieur, le manifestant a tenté de lancer un engin explosif sur les soldats du gouvernement et celui-ci a explosé dans ses bras. Cependant, une vidéo publiée le 15 août le montre les mains vides et se faire tirer dessus par les policiers[51].

Le à Homiel, Alexandre Vikhor, 25 ans, probablement atteint d'une maladie cardiaque, meurt alors qu'il est retenu depuis plusieurs heures dans une camionnette des forces de sécurité alors que les températures sont élevées.[52],[53]

Le , Guennadi Choutov, 43 ans, touché d'une balle dans la tête lors des manifestations du , décède à l'hôpital militaire de Minsk, des suites de ses blessures[54].

Revendication des manifestants

Les manifestants s'opposent au régime en place mais ne semblent pas remettre en cause les liens de leur pays avec la Russie[29]. Cette dernière bénéficie d'une image positive auprès de la population biélorusse. Les médias russes ont pour leur part généralement adopté un point de vue favorable aux manifestations contre le gouvernement biélorusse[55].

Les femmes sont très présentes dans les manifestations. Elles revendiquent la libération de leurs fils et de leurs maris en étant vétues de blanc avec des fleurs à la main[56]. Le mouvement se caractérise par sa diversité générationnelle, géographique (citadin et rural) et social (des ouvriers et des membres de l'élite y participent)[57].

Réactions internationales

Un Conseil européen est organisé le 19 août[58]. L'Union européenne annonce ne pas reconnaitre la réélection d'Alexandre Loukachenko et promet d’« imposer bientôt des sanctions contre un nombre substantiel d’individus responsables des violences, de la répression et de la falsification des résultats électoraux ». Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, annonce avoir mobilisé deux millions d'euros pour le soutien aux « victimes de la répression et de la violence étatique » et un million d'euros pour financer « les médias indépendants de la société civile »[59].

Le président français Emmanuel Macron a apporté son soutien aux manifestants dans un tweet : « L'Union européenne doit continuer de se mobiliser aux côtés des centaines de milliers de Biélorusses qui manifestent pacifiquement pour le respect de leurs droits, de leur liberté et de leur souveraineté »[60].

Dans un tweet, le candidat démocrate à la présidence des États-Unis Joe Biden déclare : « Les courageux citoyens du Bélarus montrent que leurs voix ne seront pas réduites au silence par la terreur ou la torture. Les États-Unis devraient soutenir l'appel de Sviatlana Tsikhanouskaïa à des élections justes. Il faut dire à la Russie de ne pas intervenir - il ne s'agit pas de géopolitique mais du droit de choisir ses dirigeants. »[61].

Références

  1. « Belarus: Could slippers topple a president who has been in power for 26 years? », Sky News
  2. « 'Slipper Revolution' Shakes Belarus », Voice of America
  3. Shkliarov, « Belarus Is Having an Anti-'Cockroach' Revolution », Foreign Policy,
  4. Uladz Hrydzin, « Belarusians Protest Against Lukashenka's Run For Sixth Term As President », Radio Free Europe/Radio Liberty,
  5. a et b Ivan Nechepurenko, Europe's 'Last Dictator,' Facing Re-Election, Is Increasingly in Peril, New York Times (August 7, 2020).
  6. Vladimir Dorokhov & Roman Goncharenko, Belarus elections: Lukashenko's authoritarian grip faces test, Deutsche Welle (August 6, 2020).
  7. a et b « Belarus' Lukashenko outlaws protests, arrests opponents », Deutsche Welle
  8. Manifestations en Biélorussie : «Loukachenko va finir par tomber» via leparisien, 17 aout 2020
  9. a et b Tony Wesolowsky, Five Factors That Ensure Lukashenka Wins Every Election In Belarus, Radio Free Europe/Radio Liberty (August 6, 2020).
  10. « Biélorussie. La « révolution blanche » n’est jamais sûre », sur L'Humanité,
  11. a et b (en) « 'Slipper Revolution' Shakes Belarus », Voice of America (consulté le )
  12. (en) AFP, « Belarus Leader's Election Rival Detained as Crackdown Intensifies », The Moscow Times, (consulté le )
  13. Ilyushina, « Belarus strongman faces mass protests after jailing of his main rivals », CNN,
  14. « Belarus opposition protests end in arrests », BBC News,
  15. « Belarus arrests journalists and protesters as president says he has foiled 'foreign plot' »,
  16. « How poor handling of Covid-19 has caused uproar in Belarus »
  17. James Shotter & Max Seddon, « Belarus’s middle class begins to turn on Lukashenko »,
  18. « Jak nie opozycja, to może koronawirus i tonąca gospodarka pokona wreszcie Łukaszenkę », onet.pl,
  19. Nataliya Vasilyeva, « Authorities in Belarus to charge anti-government protesters with rioting for clashing with police », The Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « Thousands protest in Belarus calling for a fair election », Euronews,‎ (lire en ligne)
  21. « Belarus election: Protesters clash with police after disputed presidential vote », Euronews,‎ (lire en ligne)
  22. a et b « Belarus election: Clashes after poll predicts Lukashenko re-election », BBC News,
  23. (be) « Менск: да «Рыгі» дабраліся сілавікі, пачалася зачыстка, чуваць шумавыя гранаты, будуюцца барыкады », Радыё Свабода
  24. « Présidentielle en Biélorussie : la candidate de l’opposition, Svetlana Tikhanovskaïa, s’est réfugiée en Lituanie », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  25. (ru) « Протестующие переместились на окраины Минска, спецназ их снова жестко разогнал », sur meduza.io,‎ (consulté le ).
  26. (ru) « Как прошли четвертые сутки протеста в Беларуси », sur meduza.io,‎ (consulté le ).
  27. « « Cela pourrait être la fin » : la Biélorussie se met en grève pour faire tomber Loukachenko », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  28. Le Figaro avec AFP, « Biélorussie : les protestataires libérés affirment avoir été torturés », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  29. a et b La-Croix.com, « Biélorussie : Vladimir Poutine pris dans l’engrenage de la contestation », sur La Croix, lacroix.journal, (consulté le ).
  30. « Biélorussie : l'Union européenne donne son feu vert à de nouvelles sanctions en raison de la violente répression », sur Franceinfo, (consulté le ).
  31. « Les manifestations se poursuivent en Biélorussie, Loukachenko rejette la médiation étrangère », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  32. « Au tour des ouvriers biélorusses d'exiger la fin de la répression dans la rue », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  33. « Biélorussie : immense marche de l’opposition à Minsk contre Loukachenko, qui refuse de céder », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  34. « En Biélorussie, une foule immense défie le pouvoir encore soutenu par Moscou », sur Les Echos, (consulté le ).
  35. « En Biélorussie, une foule immense défie le pouvoir encore soutenu par Moscou », sur Les Echos, (consulté le ).
  36. « Biélorussie : manifestation géante pour réclamer le départ de Loukachenko », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  37. (ru) « Лукашенко в меньшинстве », sur proekt.media,‎ (consulté le ).
  38. « Biélorussie : "La Russie s'agace depuis longtemps du jeu de balancier de Loukachenko" », sur LCI (consulté le ).
  39. (en) « Tens of thousands gather in Minsk for biggest protest in Belarus history », sur The Guardian, (consulté le ).
  40. « Deux manifestations anti et pro-pouvoir ce dimanche en Biélorussie », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  41. (ru) « На «Беларуськалии», БелАЗе и еще нескольких крупных белорусских заводах начались забастовки », sur meduza.io,‎ (consulté le ).
  42. (ru) « Рабочие завода в Минске встретили Лукашенко криком «Уходи» », sur meduza.io,‎ (consulté le ).
  43. « Alexandre Loukachenko ouvre la porte à de nouvelles élections », sur rts.ch, (consulté le ).
  44. « Biélorussie: l'OSCE propose une médiation à Loukachenko », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  45. « Au Bélarus, même la chaîne d'État se met en grève et filme son plateau vide », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  46. « Nouvelle manifestation de l’opposition, la pression monte sur Loukachenko ».
  47. « Biélorussie: l'opposition devant un centre de détention pour le 10e jour de protestation », sur Le Figaro.fr, lefigaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
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  49. « Loukachenko fait appel à des journalistes russes pour couvrir la situation en Biélorussie », sur RFI, RFI, (consulté le ).
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  51. « Опубликовано видео, как в Минске погиб Александр Тарайковский. У него ничего не было в руках — МВД утверждало, что он бросал бомбу », sur www.meduza.io (consulté le )
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  53. (ru) « «Мой сын не умер, он погиб ни за что». В Гомеле скончался 25-летний парень, которого задержали на улице » [archive du ], sur TUTBY.NEWS,‎ (consulté le )
  54. (ru) « В госпитале умер мужчина из Бреста, в которого силовики выстрелили на протестах. Ему было 43 года », sur TUT.BY,‎ (consulté le )
  55. Oscar Bockel, « La Biélorussie se dirige-t-elle vers un nouveau Maïdan ? », sur Le Vent Se Lève,
  56. Biélorussie : les femmes participent activement à la contestation via francetvinfo, 18 août 2020
  57. « Manifestations en Biélorussie : «Loukachenko va finir par tomber» », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  58. Reuters, « Discussions des Vingt-Sept sur la Biélorussie mercredi, dit Charles Michel », sur Challenges, (consulté le ).
  59. Thomas Lemahieu, « Biélorussie. L’UE menace Loukachenko de sanctions », sur L'Humanité,
  60. Par N. Be avec AFPLe 17 août 2020 à 07h36 et Modifié Le 17 Août 2020 À 13h04, « Biélorussie : les manifestants de retour, Macron appelle à «se mobiliser» à leurs côtés », sur leparisien.fr, (consulté le )
  61. « https://twitter.com/joebiden/status/1296107655723921415 », sur Twitter (consulté le )