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Très actif au [[République démocratique du Congo|Congo]], où il soutient le mouvement [[marxisme|marxiste]], il est un proche de [[Laurent-Désiré Kabila]] et écrit de nombreux livres sur la situation de l'[[Afrique]], sur l'ancienne dictature mobutiste en particulier, mais aussi sur le renouveau nationaliste apporté par [[Patrice Lumumba|Lumumba]], [[Pierre Mulele|Mulele]], [[Thomas Sankara|Sankara]] puis Kabila. Il a également écrit nombres d'essais et d'articles sur la situation du Burkina Faso.
Très actif au [[République démocratique du Congo|Congo]], où il soutient le mouvement [[marxisme|marxiste]], il est un proche de [[Laurent-Désiré Kabila]] et écrit de nombreux livres sur la situation de l'[[Afrique]], sur l'ancienne dictature mobutiste en particulier, mais aussi sur le renouveau nationaliste apporté par [[Patrice Lumumba|Lumumba]], [[Pierre Mulele|Mulele]], [[Thomas Sankara|Sankara]] puis Kabila. Il a également écrit nombres d'essais et d'articles sur la situation du Burkina Faso.


Il est aussi l'auteur d'un ouvrage visant à {{citation|remettre en contexte}} l'[[histoire de l'URSS sous Staline]] et à réhabiliter le [[stalinisme]]<ref>''Un autre regard sur Staline''.</ref>. Il remet par exemple en cause le caractère intentionné de l'[[Holodomor]] et dit que le nombre réel de victimes est compris entre un et deux millions (les estimations actuelles allant de 2,5 à 5 millions), arguant que le caractère génocidaire de cette famine et son ampleur prétendue sont des inventions de la [[propagande nazie]] récupérée par les Américains<ref>Chapitre 5 – La collectivisation et « l'holocauste ukrainien »</ref>. {{refnec|En octobre 1993 suite à la publication le mois précédent d'un article de l'historien [[Nicolas Werth]] dans ''L'Histoire'' révisant drastiquement à la baisse le chiffrage des victimes de la répression stalinienne (''Goulag, les vrais chiffres''), Ludo Martens en écrit un dans ''Solidaire'' intitulé « Les millions de morts du stalinisme : de l'intox » : non pas selon lui des millions ou des dizaines de millions de victimes mais des centaines de milliers voire seulement des dizaines de milliers pendant les années de grandes répressions. Ainsi pendant les deux années de la Grande Terreur, 1937-1938, 115 922 personnes moururent au goulag « pour des raisons diverses » (précision communiquée Nicolas Werth) et non 2 millions. 2 500 000 et non 12 millions se trouvaient au goulag en 1953 à la mort de Staline ; et la plupart étaient des prisonniers de droit commun ou des collaborateurs de la Seconde Guerre mondiale}}.
Il est aussi l'auteur d'un ouvrage visant à {{citation|remettre en contexte}} l'[[histoire de l'URSS sous Staline]] et à réhabiliter le [[stalinisme]]<ref>''Un autre regard sur Staline''.</ref>. Il remet par exemple en cause le caractère intentionné de l'[[Holodomor]] et dit que le nombre réel de victimes est compris entre un et deux millions (les estimations actuelles allant de 2,5 à 5 millions), arguant que le caractère génocidaire de cette famine et son ampleur prétendue sont des inventions de la [[propagande nazie]] récupérée par les Américains<ref>Chapitre 5 – La collectivisation et « l'holocauste ukrainien »</ref>. En octobre 1993 suite à la publication le mois précédent d'un article de l'historien [[Nicolas Werth]] dans ''L'Histoire'' révisant drastiquement à la baisse le chiffrage des victimes de la répression stalinienne (''Goulag, les vrais chiffres''), Ludo Martens en écrit un dans ''Solidaire'' intitulé « Les millions de morts du stalinisme : de l'intox » : non pas selon lui des millions ou des dizaines de millions de victimes mais des centaines de milliers voire seulement des dizaines de milliers pendant les années de grandes répressions. Ainsi pendant les deux années de la Grande Terreur, 1937-1938, 115 922 personnes moururent au goulag « pour des raisons diverses » (précision communiquée Nicolas Werth) et non 2 millions. 2 500 000 et non 12 millions se trouvaient au goulag en 1953 à la mort de Staline ; et la plupart étaient des prisonniers de droit commun ou des collaborateurs de la Seconde Guerre mondiale <ref> Ludo Martens, "les millions de morts du stalinisme : de L'intox" ''Solidaire'', octobre 1993 </ref>.


La plupart de ses livres sont disponibles aux éditions EPO.
La plupart de ses livres sont disponibles aux éditions EPO.

Version du 1 octobre 2020 à 12:32

Ludo Martens, né le à Torhout et mort le [1], est un homme politique communiste belge. Il est président du Parti du travail de Belgique jusqu'en 2008, date où il est remplacé par Peter Mertens dans le cadre d'une reconfiguration politique du PTB-PVDA[2].

Biographie

Venu des milieux nationalistes flamands, il participe au mouvement pour la flamandisation de l'université de Louvain en 1967[3]. À partir de 1968-69, il joue un rôle actif dans le développement du mouvement maoïste en Belgique, avec la création de l'organisation AMADA en 1970. AMADA s'aligne inconditionnellement sur la ligne politique du Parti communiste chinois et en assume tous les virages. Ludo Martens entreprend des attaques virulentes contre l'Union soviétique.

Très actif au Congo, où il soutient le mouvement marxiste, il est un proche de Laurent-Désiré Kabila et écrit de nombreux livres sur la situation de l'Afrique, sur l'ancienne dictature mobutiste en particulier, mais aussi sur le renouveau nationaliste apporté par Lumumba, Mulele, Sankara puis Kabila. Il a également écrit nombres d'essais et d'articles sur la situation du Burkina Faso.

Il est aussi l'auteur d'un ouvrage visant à « remettre en contexte » l'histoire de l'URSS sous Staline et à réhabiliter le stalinisme[4]. Il remet par exemple en cause le caractère intentionné de l'Holodomor et dit que le nombre réel de victimes est compris entre un et deux millions (les estimations actuelles allant de 2,5 à 5 millions), arguant que le caractère génocidaire de cette famine et son ampleur prétendue sont des inventions de la propagande nazie récupérée par les Américains[5]. En octobre 1993 suite à la publication le mois précédent d'un article de l'historien Nicolas Werth dans L'Histoire révisant drastiquement à la baisse le chiffrage des victimes de la répression stalinienne (Goulag, les vrais chiffres), Ludo Martens en écrit un dans Solidaire intitulé « Les millions de morts du stalinisme : de l'intox » : non pas selon lui des millions ou des dizaines de millions de victimes mais des centaines de milliers voire seulement des dizaines de milliers pendant les années de grandes répressions. Ainsi pendant les deux années de la Grande Terreur, 1937-1938, 115 922 personnes moururent au goulag « pour des raisons diverses » (précision communiquée Nicolas Werth) et non 2 millions. 2 500 000 et non 12 millions se trouvaient au goulag en 1953 à la mort de Staline ; et la plupart étaient des prisonniers de droit commun ou des collaborateurs de la Seconde Guerre mondiale [6].

La plupart de ses livres sont disponibles aux éditions EPO.

Voir aussi

Référence

  1. « L'ancien président du Parti du Travail de Belgique (PTB), Ludo Martens, est décédé », rtl.be
  2. Pascal Delwit, Giulia Sandri, « La gauche de la gauche », in Pascal Delwit, Jean-Benoit Pilet, Emilie van Haute (Eds), Les partis politiques en Belgique, Bruxelles, Éditions de l'Université de Bruxelles, 2011, p. 285
  3. Ludo Martens, le dernier communiste, par Paul Goossens, Politique, revue de débats, Bruxelles, no 71, septembre-octobre 2011
  4. Un autre regard sur Staline.
  5. Chapitre 5 – La collectivisation et « l'holocauste ukrainien »
  6. Ludo Martens, "les millions de morts du stalinisme : de L'intox" Solidaire, octobre 1993

Liens externes