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La volonté d'[[Ariane Carletti|Ariane Gil]] était de créer un programme « ridicule et rigolo »<ref>[http://www.uneidole.fr/ariane-gil-recre-a2-jai-eu-un-coup-de-foudre-pour-dorothee/] interview d'Ariane Gil: C’était une idée de Claude Berda, qui signait sous le pseudonyme de Claude Abbé ! Il avait très envie de faire de la production. À l’époque, je divorçais… pour la troisième fois ! Cas de divorce m’a permis d’exorciser mon propre divorce. Je voulais vraiment que ce soit ridicule et rigolo ! J’inventais plein de situations folles, avec tous ces témoins qui arrivent à la dernière minute… Il ne faut pas prendre Cas de divorce au premier degré ! C’est loufoque ! Je voulais que les gens se disent : « On ne peut quand même pas en arriver là ! » (Rires.)</ref>.
La volonté d'[[Ariane Carletti|Ariane Gil]] était de créer un programme « ridicule et rigolo »<ref>[http://www.uneidole.fr/ariane-gil-recre-a2-jai-eu-un-coup-de-foudre-pour-dorothee/] interview d'Ariane Gil: C’était une idée de Claude Berda, qui signait sous le pseudonyme de Claude Abbé ! Il avait très envie de faire de la production. À l’époque, je divorçais… pour la troisième fois ! Cas de divorce m’a permis d’exorciser mon propre divorce. Je voulais vraiment que ce soit ridicule et rigolo ! J’inventais plein de situations folles, avec tous ces témoins qui arrivent à la dernière minute… Il ne faut pas prendre Cas de divorce au premier degré ! C’est loufoque ! Je voulais que les gens se disent : « On ne peut quand même pas en arriver là ! » (Rires.)</ref>.


En France, les tribunaux spécifiquement réservés aux divorces n'existent pas, d'ailleurs les audiences réservées à ce type d'affaires n'y sont pas publiques. En réalité, même si l'audience est censée se dérouler en France, elle est néanmoins une copie presque conforme de la configuration et du cérémonial des tribunaux américains. En effet, il s'agit de l'adaptation de la plus ancienne série judiciaire américaine {{Lien|fr=Cour de Divorce|lang=en|trad=Divorce Court|texte=Divorce Court}}. Aux [[États-Unis]], la série a été diffusée en [[syndication]], en trois temps : de 1957 à 1969, de 1985 à 1992 et depuis 1999. La version française est l'adaptation de la version de 1985-1992. Elle est produite par [[AB Groupe|AB Productions]] avec la participation des sociétés [[Blair Entertainment]] et [[Fremantle]].
En France, les tribunaux spécifiquement réservés aux divorces n'existent pas, d'ailleurs les audiences réservées à ce type d'affaires n'y sont pas publiques. En réalité, même si l'audience est censée se dérouler en France, elle est une copie presque conforme de la configuration et du cérémonial des tribunaux américains. En effet, il s'agit de l'adaptation de la plus ancienne série judiciaire américaine {{Lien|fr=Cour de Divorce|lang=en|trad=Divorce Court|texte=Divorce Court}}. Aux [[États-Unis]], la série a été diffusée en [[syndication]], en trois temps : de 1957 à 1969, de 1985 à 1992 et depuis 1999. La version française est l'adaptation de la version de 1985-1992. Elle est produite par [[AB Groupe|AB Productions]] avec la participation des sociétés [[Blair Entertainment]] et [[Fremantle]].


== Déroulement ==
== Déroulement ==

Version du 6 octobre 2020 à 09:10

Cas de divorce
Logo original de la série
Titre original Cas de divorce
Genre Série judiciaire
Création Claude Abbé
Ariane Gil
Production AB Productions
avec la participation de
Blair Entertainment et Fremantle
Acteurs principaux Denis Savignat
Jean-Yves Gautier
Michel Barbey
Emmanuelle Clove
Manuel Bonnet
Pays d'origine Drapeau de la France France
Chaîne d'origine La Cinq
Nb. de saisons 1
Nb. d'épisodes 132
Durée 26 minutes
Diff. originale

Cas de divorce est une série télévisée française en 132 épisodes de 26 minutes écrite par Ariane Gil, réalisée par Gérard Espinasse, produite par Claude Abbé (alias Claude Berda) pour AB Productions. Il s'agit de l'adaptation française de la série américaine Divorce Court (en).

Elle a été diffusée du au [1] sur La Cinq, sur la case quotidienne de 10 h 30[2], puis aux alentours de minuit. La série a été rediffusée à partir du [3] sur TF1, puis dès 1993 sur Monté-Carlo TMC, puis aussi sur RTL9, NT1, AB1, AB3 et AB4.

Synopsis

Cette série met en scène un tribunal spécialisé dans des affaires de divorce.

Origines de la série

La volonté d'Ariane Gil était de créer un programme « ridicule et rigolo »[4].

En France, les tribunaux spécifiquement réservés aux divorces n'existent pas, d'ailleurs les audiences réservées à ce type d'affaires n'y sont pas publiques. En réalité, même si l'audience est censée se dérouler en France, elle est une copie presque conforme de la configuration et du cérémonial des tribunaux américains. En effet, il s'agit de l'adaptation de la plus ancienne série judiciaire américaine Divorce Court (en). Aux États-Unis, la série a été diffusée en syndication, en trois temps : de 1957 à 1969, de 1985 à 1992 et depuis 1999. La version française est l'adaptation de la version de 1985-1992. Elle est produite par AB Productions avec la participation des sociétés Blair Entertainment et Fremantle.

Déroulement

Trame générale

La trame générale est identique à tous les épisodes :

  • un journaliste présent dans la salle annonce l'affaire qui va être jugée et le juge désigné ;
  • le juge entre dans la salle et demande à tous de s'asseoir ;
  • les avocats des plaignants exposent chacun la version des faits de leur client (exposé parfois absent, comme dans Rambeaux contre Rambeaux - épisode 22) ;
  • tour à tour, chaque plaignant, puis ses témoins, est interrogé par son avocat, puis par l'avocat adverse ;
  • les avocats des deux parties font part de leur conclusion (souvent assez proche de l'exposé du départ - cet exposé final est absent de quelques épisodes) ;
  • suspension de séance, le juge se retire (verdict dans quelques instants) - écran noir ;
  • le journaliste annonce la reprise de séance ;
  • le juge prononce son verdict.

Comme dans la version américaine, il y a parfois une scène d'exposition précédant le générique (épisode André contre André par exemple).

Bouleversements possibles

Dans certains épisodes, des bouleversements inattendus modifient l'agencement général, notamment :

  • réconciliation des époux rendant la procédure caduque ;
  • le juge sursoit à statuer, donnant rendez-vous aux plaignants dans 6 mois ;
  • irruption d'un témoin inattendu de dernière minute ;
  • demande d'entrevue du juge dans son bureau (non filmée), pour interroger les enfants du couple ;
  • huis clos (filmé) pour interroger un mineur (dans 1 seul épisode - Nouveau contre Nouveau), ou un personnage imaginaire (Alquist contre Alquist); l'huissier fait évacuer la salle d'audience ;
  • suspension de séance non prévue dans l'audience (malaise, ramener le calme...).
  • des animaux sont parfois présents au sein du Tribunal, soit afin d'y être interrogés (un perroquet - épisode 38), soit en tant que simple spectateurs (un cochon - épisode 3).

Distribution

Personnages récurrents

Juges

Avocats

  • Blanche Ravalec : Maître Camille Girard (plaignante dans l'épisode 125) : blonde débordante d'énergie, sa voix part dans les aigus lorsqu'elle est sur le point de perdre une affaire. Mariée à un avocat véreux, elle divorce finalement de ce dernier. Elle possède un grain de beauté sur l'épaule droite.
  • Bruno Pradal : Maître Dumond. Il se retrouve souvent affublé de clients à la moralité douteuse et doit tenter contre vents et marées de les défendre, y compris contre eux-mêmes. De fait, il gagne très peu d'affaires. Il se distingue surtout par les remerciements qu'il adresse au juge avant et après chaque plaidoirie.
  • Bruno Devoldère : Maître Picard (épisodes 3,4)
  • François-Régis Marchasson : Maître Perrot (épisodes 7,8,13,14,25,26,31,32,55,56,65,66)
  • Daniel Briquet : Maître Marchal. Il devient souvent hystérique et pousse de véritable "bouélées" au sein du Tribunal.
  • Marie Collins : Maître Kessler (épisodes 5,6,15,16,27,28)
  • Chrystelle Labaude : Maître Bardin (épisodes 3,4,23,24,55,56,85,86,99,100,111,112)
  • Laure Sabardin : Maître Roux
  • Gérard Pinteau : Maître Leclerc
  • Jean-Christophe Brégignière : Maître Beller (épisodes 33,34,41,42)
  • Xavier Clément : Maître Durieux
  • Bernard Allouf : Maître Rivière / Henry Charpentier (épisode 90)
  • François Siener : Maître Meyer (épisodes 35,36,49,50)
  • Patrick Palmero : Maître Laval
  • Louise Boisvert : Maître Vaneau (épisodes 91,92,97,98,105,106) / Lorette Jeanot (épisode 19)
  • Christian François : Maître Cayeux (épisodes 11,12,27,28)
  • Maud Rayer : Maître Roy (épisodes 9, 10)
  • Jean-Marie Fonbonne : Maître Dupuy (épisodes 111,112)
  • Valérie Rojan : Maître Chabert (épisodes 11,12)
  • Annie Jouzier : Maître Raymond
  • Catherine Eckerle : Maître Forestier
  • François Bourcier : Maître Villiers
  • Philippe Roullier : Maître Auriol (épisodes 9,10,19,20,63,64)
  • Mireille Audibert : Maître Monceau (épisodes 17,18,41,42)
  • Cécile Mazan : Maître Lefèvre (épisodes 71,72)
  • Carol Brenner : Maître Larrieu (épisodes 43,44) / Mme Morel (épisode 124)

Journalistes au micro

Personnages épisodiques

Épisodes

Commentaires

Voir aussi

Liens externes

Références

  1. La 5, 11.25 Cas de divorce (série) sur humanite.fr,
  2. « Cas de divorce- L'Encyclopédie des séries TV », sur Toutelatele.com (consulté le )
  3. « Fiche Ina.fr », sur ina.fr, consultée le 12 novembre 2013
  4. [1] interview d'Ariane Gil: C’était une idée de Claude Berda, qui signait sous le pseudonyme de Claude Abbé ! Il avait très envie de faire de la production. À l’époque, je divorçais… pour la troisième fois ! Cas de divorce m’a permis d’exorciser mon propre divorce. Je voulais vraiment que ce soit ridicule et rigolo ! J’inventais plein de situations folles, avec tous ces témoins qui arrivent à la dernière minute… Il ne faut pas prendre Cas de divorce au premier degré ! C’est loufoque ! Je voulais que les gens se disent : « On ne peut quand même pas en arriver là ! » (Rires.)