« Ghosts of Mars » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Paqpaq94 (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Pie31416 (discuter | contributions)
→‎Critique : Pourquoi aller chercher que des critiques négatives, et en plus issue de site confidentiels
Ligne 121 : Ligne 121 :
== Sortie ==
== Sortie ==
=== Critique ===
=== Critique ===
Le film reçoit des critiques globalement mitigées. Sur [[Rotten Tomatoes]], il n'obtient que 21 % d'opinions favorables<ref>{{Lien web |langue=en|titre= John Carpenter's ''Ghosts of Mars'' (2001)|url=http://www.rottentomatoes.com/m/john_carpenters_ghosts_of_mars/|site=[[Rotten Tomatoes]]|consulté le=6 septembre 2015}}</ref>. Sur le site français [[Allociné]], ''Ghosts of Mars'' obtient une moyenne de 3,4/5 pour 16 titres de presse recensés<ref name="allopresse">{{Lien web |langue=fr|titre=Critiques presse de ''Ghosts of Mars''|url= http://www.allocine.fr/film/fichefilm-27050/critiques/presse/|site=[[Allociné]]|consulté le=6 septembre 2015}}</ref>. Du côté des avis positifs, Bertrand Loutte des ''[[Les Inrockuptibles|Inrockuptibles]]'' écrit notamment {{citation|avec ce western primitif transposé sur Mars, Carpenter signe un réjouissant film hybride : du [[Howard Hawks|Hawks]] mâtiné de [[heavy metal]]}}<ref name="allopresse" />. Dans la revue ''Urbuz'', Vincent Malausa écrit quant à lui {{citation|Ce qui rend si beau et si triste ''Ghosts of Mars'', c'est la profonde égalité qui gouverne chacune de ses luttes (...) Le cinéma guerrier de Carpenter est humaniste en ce qu'il donne à voir deux choses : la solitude et la tristesse d'un monde où seule est heureuse la lutte pour la liberté}}<ref name="allopresse" />. Frédéric Bas de ''[[Chronic'art]]'' écrit {{citation|Rien de raffiné dans ce ''Ghosts of Mars'' donc, mais une castagne à débat où l'échange des coups (tous permis faut-il le préciser) se veut échange d'arguments sans chi-chi}}<ref name="allopresse" />. Dans ''[[Télérama]]'', [[Aurélien Ferenczi]] décrit le film comme {{citation|une quintessence de série B par un maître malicieux, John Carpenter}}<ref name="allopresse" />.
Le film reçoit des critiques globalement mitigées. Sur [[Rotten Tomatoes]], il n'obtient que 21 % d'opinions favorables<ref>{{Lien web |langue=en|titre= John Carpenter's ''Ghosts of Mars'' (2001)|url=http://www.rottentomatoes.com/m/john_carpenters_ghosts_of_mars/|site=[[Rotten Tomatoes]]|consulté le=6 septembre 2015}}</ref>. Sur le site français [[Allociné]], ''Ghosts of Mars'' obtient une moyenne de 3,4/5 pour 16 titres de presse recensés<ref name="allopresse">{{Lien web |langue=fr|titre=Critiques presse de ''Ghosts of Mars''|url= http://www.allocine.fr/film/fichefilm-27050/critiques/presse/|site=[[Allociné]]|consulté le=6 septembre 2015}}</ref>. Du côté des avis positifs, Bertrand Loutte des ''[[Les Inrockuptibles|Inrockuptibles]]'' écrit notamment {{citation|avec ce western primitif transposé sur Mars, Carpenter signe un réjouissant film hybride : du [[Howard Hawks|Hawks]] mâtiné de [[heavy metal]]}}<ref name="allopresse" />. Dans la revue ''Urbuz'', Vincent Malausa écrit quant à lui {{citation|Ce qui rend si beau et si triste ''Ghosts of Mars'', c'est la profonde égalité qui gouverne chacune de ses luttes (...) Le cinéma guerrier de Carpenter est humaniste en ce qu'il donne à voir deux choses : la solitude et la tristesse d'un monde où seule est heureuse la lutte pour la liberté}}<ref name="allopresse" />. Frédéric Bas de ''[[Chronic'art]]'' écrit {{citation|Rien de raffiné dans ce ''Ghosts of Mars'' donc, mais une castagne à débat où l'échange des coups (tous permis faut-il le préciser) se veut échange d'arguments sans chi-chi}}<ref name="allopresse" />. Dans ''[[Télérama]]'', [[Aurélien Ferenczi]] décrit le film comme {{citation|une quintessence de série B par un maître malicieux, John Carpenter}}<ref name="allopresse" />. Vincent Ostria de ''[[L'Humanité]]'' décrit le film comme {{citation|Assourdissant et routinier}} et qui {{citation|ressemble la plupart du temps à un clip de hard rock grand-guignolesque (style [[Marilyn Manson]])}}<ref name="allopresse" />.

Allociné recense également plusieurs critiques négatives : sur le site Ouirock.com, Nicole Saint-Bois ironise {{citation|Quand série B rime avec navet interplanétaire, c'est le retour de John Carpenter}}<ref name="allopresse" />. Jean-Christophe Derrien de MCinéma.co pointe du doigt {{citation|la construction sans aucun intérêt en flash-backs imbriqués}} et que le film {{citation|ne parvient pas à être à la hauteur d'un ''[[Vampires (film, 1998)|Vampires]]'' tout aussi classique mais infiniment plus excitant}}<ref name="allopresse" />. Vincent Ostria de ''[[L'Humanité]]'' décrit le film comme {{citation|Assourdissant et routinier}} et qui {{citation|ressemble la plupart du temps à un clip de hard rock grand-guignolesque (style [[Marilyn Manson]])}}<ref name="allopresse" />.


=== Box-office ===
=== Box-office ===

Version du 14 novembre 2020 à 00:15

Ghosts of Mars
Description de cette image, également commentée ci-après
Mars
Titre québécois Fantômes sur Mars
Titre original John Carpenter's Ghosts of Mars
Réalisation John Carpenter
Acteurs principaux
Sociétés de production Screen Gems
Animationwerks
Storm King Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Science-fiction
Durée 98 minutes
Sortie 2001

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Ghosts of Mars est un film américain de science-fiction réalisé par John Carpenter, sorti en 2001.

Synopsis

En 2176, Mars est devenue une colonie où vivent quelques milliers de colons qui tentent difficilement de terraformer la planète.

Le commandant Helena Braddock (Pam Grier) et le lieutenant Melanie Ballard (Natasha Henstridge) sont envoyées avec leur brigade vers la cité minière de Shining Canyon avec pour mission de mettre la main sur un dangereux criminel, Desolation Williams (Ice Cube), afin de le ramener à la capitale pour y être jugé.

Mais la ville où ils débarquent semble étrangement vide de ses habitants. Pénétrant plus avant dans les locaux de la prison, ils découvrent une poignée de prisonniers et « Desolation » Williams enfermés dans les cellules. L'un d'entre eux se comporte étrangement, se mutilant et se lacérant la peau. Les couloirs des autres habitations sont jonchés de morceaux de cadavres et décorés de sculptures métalliques à l'aspect barbare et inquiétant.

Fiche technique

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Drapeau des États-Unis États-Unis :
Drapeau de la France France :
Drapeau de la Belgique Belgique :
  • Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France

Distribution

Production

Genèse et développement

Distribution des rôles

Le rôle de Melanie Ballard devait à l'origine être tenu par Courtney Love, mais cette dernière se blesse à la cheville quelques semaines avant le début du tournage. Elle sera remplacée par Natasha Henstridge[3].

Avant de pouvoir finalement incarner le personnage de Jericho Butler, Jason Statham devait incarner James « Desolation » Williams qui fut finalement attribué à Ice Cube.

Tournage

Le tournage a débuté le dans une mine de gypse louée à des indiens Zia Pueblo aux environs d'Albuquerque, au Nouveau-Mexique. La veille, le réalisateur John Carpenter a organisé une prière avec un sorcier indien et toute l'équipe du film[3]. Le tournage a lieu la nuit. Le gypse étant de couleur blanche, il fallait le repeindre tous les jours avec un colorant rouge biodégradable en raison des intempéries. Le reste du tournage s'est déroulé dans d'autres ville de l’État (Rio Rancho, San Ysidro) ainsi qu'à Los Angeles[4].

Musique

John Carpenter's
Ghosts of Mars

Bande originale de John Carpenter
Sortie
Enregistré Cherokee Studios (Hollywood)
Durée 40:59
Genre Musique de film, heavy metal
Compositeur Anthrax, Buckethead, John Carpenter
Producteur Bruce Robb
Label Varèse Sarabande
Critique

Soundtrack.net 2,5/5 étoiles[5]
AllMusic 2,5/5 étoiles[6]

Albums de John Carpenter

John Carpenter a composé la bande originale avec ses morceaux habituels de synthétiseurs. Par ailleurs, il a aussi invité de nombreux guitaristes de metal célèbres comme Steve Vai, Buckethead et Robin Finck.

Listes des titres[7]
  1. Ghosts of Mars (3:42) - Steve Vai, Bucket Baker & John Carpenter
  2. Love Seige (4:37) - Buckethead, Robin Finck, John Carpenter & Anthrax
  3. Fight Train (3:16) - Robin Finck, John Carpenter & Anthrax
  4. Visions of Earth (4:08) - Elliot Easton & John Carpenter
  5. Slashing Void (2:46) - Elliot Easton & John Carpenter
  6. Kick Ass (6:06) - Buckethead, John Carpenter & Anthrax
  7. Power Station (4:37) - Robin Finck, John Carpenter & Anthrax
  8. Can't Let You Go (2:18) - Stone (J.J. Garcia, Brian James & Brad Wilson), John Carpenter, Bruce Robb & Joe Robb
  9. Dismemberment Blues (2:53) - Elliot Easton, John Carpenter & Stone
  10. Fightin' Mad (2:41) - Buckethead & John Carpenter
  11. Pam Grier's Head (2:35) - Elliot Easton, John Carpenter & Anthrax
  12. Ghost Poppin’ (3:20) - Steve Vai, Robin Finck, John Carpenter & Anthrax

Sortie

Critique

Le film reçoit des critiques globalement mitigées. Sur Rotten Tomatoes, il n'obtient que 21 % d'opinions favorables[8]. Sur le site français Allociné, Ghosts of Mars obtient une moyenne de 3,4/5 pour 16 titres de presse recensés[9]. Du côté des avis positifs, Bertrand Loutte des Inrockuptibles écrit notamment « avec ce western primitif transposé sur Mars, Carpenter signe un réjouissant film hybride : du Hawks mâtiné de heavy metal »[9]. Dans la revue Urbuz, Vincent Malausa écrit quant à lui « Ce qui rend si beau et si triste Ghosts of Mars, c'est la profonde égalité qui gouverne chacune de ses luttes (...) Le cinéma guerrier de Carpenter est humaniste en ce qu'il donne à voir deux choses : la solitude et la tristesse d'un monde où seule est heureuse la lutte pour la liberté »[9]. Frédéric Bas de Chronic'art écrit « Rien de raffiné dans ce Ghosts of Mars donc, mais une castagne à débat où l'échange des coups (tous permis faut-il le préciser) se veut échange d'arguments sans chi-chi »[9]. Dans Télérama, Aurélien Ferenczi décrit le film comme « une quintessence de série B par un maître malicieux, John Carpenter »[9]. Vincent Ostria de L'Humanité décrit le film comme « Assourdissant et routinier » et qui « ressemble la plupart du temps à un clip de hard rock grand-guignolesque (style Marilyn Manson) »[9].

Box-office

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
8 709 640 $[1] [10] 4[10]
Drapeau de la France France 409 296 entrées[11]
Alt=Image de la Terre Mondial 14 010 832 $[1] - -

Distinction

Clin d’œil

L'une des répliques de Pam Grier (« Who goes there? » en version originale), fait explicitement référence à une œuvre précédente de Carpenter puisqu'il s'agit du titre de la nouvelle de John W. Campbell dont est inspiré le film The Thing.

Notes et références

  1. a b et c (en) « John Carpenter's Ghosts of Mars », sur Box Office Mojo (consulté le )
  2. Dates de sortie - Internet Movie Database
  3. a et b Secrets de tournage - AlloCiné
  4. « Filming locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  5. (en) Bande originale - Soundtrack.net
  6. (en) « John Carpenter - Ghosts of Mars (Soundtrack) », sur AllMusic (consulté le )
  7. (en) Bande originale - site officiel de Carpenter
  8. (en) « John Carpenter's Ghosts of Mars (2001) », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  9. a b c d e et f « Critiques presse de Ghosts of Mars », sur Allociné (consulté le )
  10. a et b (en) « John Carpenter's Ghosts of Mars - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )
  11. « Ghosts of Mars », sur JP box-office.com (consulté le )
  12. (en) Award - Internet Movie Database

Liens externes