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Version du 29 décembre 2020 à 17:25

Claude Brasseur
Claude Brasseur en 2011.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
Paris (France)
Sépulture
Nom de naissance
Claude Pierre EspinasseVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Claude BrasseurVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Père
Mère
Conjoint
Peggy Roche (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Taille
1,75 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Sport
Distinctions
Films notables
Vue de la sépulture.

Claude Pierre Espinasse, dit Claude Brasseur, est un acteur français né le à Neuilly-sur-Seine et mort le [1]à Paris.

Il joue dans plus de trente-cinq pièces, tourne dans plus de cent dix films et obtient deux César.

Biographie

Claude Brasseur est le fils de Pierre Brasseur et d'Odette Joyeux, et le père d'Alexandre Brasseur. Il est issu d'une dynastie de comédiens remontant à 1820.

Carrière

Ses parents s'occupent peu de lui, se séparent et le placent en pension, où il côtoie Philippe Noiret, Jean-Jacques Debout, et Jacques Mesrine. Il arrête sa scolarité en seconde. Par l'entregent de son père, il est engagé à Paris Match comme assistant du photographe Walter Carone. Un jour ils partent aller interviewer la vedette du comédie de boulevard Elvire Popesco. Au vu de son illustre patronyme, elle lui conseille de se lancer dans le théâtre. Ayant acheté le Théâtre de Paris et montant la pièce Judas de Marcel Pagnol, elle engage Claude Brasseur en 1955, lui offrant ainsi son premier contrat, où il interprète trois rôles. Sa performance lui vaut d'entrer au Conservatoire, où il côtoie entre autre Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort. L'année suivante il débute au cinéma dans Rencontre à Paris de Georges Lampin. Il tourne avec les plus grands réalisateurs de l'époque, notamment Georges Franju, Marcel Carné et Jean Renoir, mais c'est la télévision qui lui offre ses premiers grands rôles : Rouletabille dans Le Mystère de la chambre jaune de Jean Kerchbron et Sganarelle dans Dom Juan ou le Festin de pierre de Marcel Bluwal en 1965, et surtout François Vidocq dans Les Nouvelles Aventures de Vidocq de 1971 à 1973, où il remplace Bernard Noël, qui était dans les années 1960 le protagoniste de la première série.

Claude Brasseur (à droite) et Rod Taylor dans Les Enfants de chœur en 1973.

Ce n'est qu'en 1974 avec Les Seins de glace de Georges Lautner qu'il se fait véritablement remarquer au cinéma, obtenant la consécration avec Un éléphant ça trompe énormément d'Yves Robert en 1976 qui lui vaut un César du meilleur acteur dans un second rôle en 1977. Le succès du film entraîne une suite en 1977, Nous irons tous au paradis.

Claude Brasseur et Philippe Noiret au festival de Cannes 1989.
Claude Brasseur au centre de l'équipe de À torts et à raisons en 1999.

En 1980, il se voit décerner le César du meilleur acteur pour son rôle dans La Guerre des polices.

Durant toute sa vie, il a tourné dans plus de cent dix films[2] dont La Boum de Claude Pinoteau, où il interprète le père de Vic (Sophie Marceau), Les Loups entre eux de José Giovanni, ou Camping et Le Héros de la famille, tous deux sortis en 2006.

De 2003 à 2007, il joue le policier Franck Keller dans la série télévisée du même nom, diffusée sur TF1.

De à , il apparaît tous les soirs de la semaine sur France 2 dans un programme court : Y'a pas d'âge.

Sa dernière apparition au cinéma figure dans Tout le monde debout en 2018, de et avec Franck Dubosc.

Au théâtre sa carrière commence en 1955 avec Judas de Marcel Pagnol dans la mise en scène de Pierre Valde au théâtre de Paris et se déroule pendant plus de soixante ans jusqu'en 2017 où il joue dans L'Indigent philosophe de Marivaux mis en scène par Christophe Lidon au Théâtre de l'Atelier. Au cours de ces années il travaille fréquemment avec Roger Planchon et Marcel Bluwal. Il incarne notamment en 1999, au Théâtre Montparnasse, le commandant américain Steve Arnold, agent d'assurance et amateur de Dixieland dans le privé, chargé de conduire l'enquête en vue du procès en dénazification du chef d'orchestre de la Philharmonie de Berlin Wilhelm Furtwängler, interprété par Michel Bouquet, dans la pièce de Ronald Harwood traduite par Dominique Hollier, À torts et à raisons, mise en scène par Marcel Bluwal[3],[4],[5].

Sports

Claude Brasseur s'adonne à la compétition automobile, remportant comme copilote de Jacky Ickx le rallye Paris-Dakar en 1983[6]. Il a également participé à plusieurs reprises, au volant de Simca 1000 Rallye, à des courses automobiles avec le Star Racing Team dans le cadre d'épreuves en circuits du Simca Racing Team.

Alors qu'il est sélectionné pour les Jeux olympiques d'hiver de 1964 à Innsbruck dans l'équipe de France de bobsleigh, il est victime en 1963 d'un grave accident en compétition, son casque explosant sous la violence du choc contre la paroi de glace[6].

Prise de position

En 2013, Claude Brasseur a signé le très critiqué[7] « manifeste des 343 salauds » lancé par le magazine Causeur[8], qui proteste contre un projet gouvernemental de pénalisation des clients de prostituées.

Vie privée

Issu d'une lignée d'acteurs, Claude Brasseur est le fils de Pierre Brasseur (1905-1972) et d'Odette Joyeux (1914-2000). Son parrain est l'écrivain américain Ernest Hemingway.

Il effectue son service militaire en Algérie en 1957 dans les parachutistes.

Le , Claude Brasseur épouse Peggy Roche, mannequin et journaliste de mode (qui deviendra après leur divorce la compagne de Françoise Sagan ; elle meurt en 1991)[9], puis, en 1970, Michèle Cambon, sœur de Christian Cambon, avec qui il a un fils, Alexandre Brasseur[10].

Fin de vie et mort

Claude Brasseur meurt le à l'âge de 84 ans[11],[12] à Paris[13]. Il est inhumé le auprès de son père au cimetière du Père-Lachaise (59e division)[14].

Théâtre

Filmographie

Cinéma

Box-office

Titre Année Réalisateur Entrées
Camping 2006 Fabien Onteniente 5 490 482 entrées
La Boum 1980 Claude Pinoteau 4 378 430 entrées
La Boum 2 1982 Claude Pinoteau 4 071 585 entrées
Camping 2 2010 Fabien Onteniente 3 978 284 entrées
Chouchou 2003 Merzak Allouache 3 876 572 entrées
Camping 3 2016 Fabien Onteniente 3 229 621 entrées
Le Pays d'où je viens 1956 Marcel Carné 2 991 062 entrées
Un éléphant ça trompe énormément 1976 Yves Robert 2 925 868 entrées
La Bride sur le cou 1961 Roger Vadim 2 815 047 entrées
Tout le monde debout 2018 Franck Dubosc 2 417 045 entrées
La Banquière 1980 Francis Girod 2 394 073 entrées
Une histoire simple 1978 Claude Sautet 2 295 317 entrées
Le Caporal épinglé 1962 Jean Renoir 2 261 671 entrées
Le Viager 1972 Pierre Tchernia 2 191 183 entrées
Nous irons à Deauville 1962 Francis Rigaud 2 128 938 entrées
Nous irons tous au paradis 1977 Yves Robert 2 080 789 entrées
La Verte Moisson 1959 François Villiers 2 012 596 entrées

Télévision

Discographie

En 1968, on le voit aux côtés de Brigitte Bardot dans le scopitone de la chanson Bubble Gum[17].

Biographie

Distinctions

Rose 'Claude Brasseur'.

Décorations

Récompenses

Nominations

Notes et références

  1. Coïncidence, son père était né un 22 décembre
  2. « L'acteur Claude Brasseur s'éteint à 84 ans », sur La Presse, (consulté le )
  3. Alain Lompech, « Wilhelm Furtwängler au piège du nazisme », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. « Affiche de la pièce, théâtre Montparnasse », sur theatremontparnasse.com, (consulté le )
  5. Marie-Céline Nivière, « La dernière salve de Claude Brasseur », sur loeildolivier.fr,
  6. a et b « Claude Brasseur, vainqueur du Dakar 1983, est mort », sur www.lequipe.fr, (consulté le )
  7. Stanislas Kraland, « « Manifeste des 343 salauds : comment rater sa polémique, mode d'emploi » », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne)
  8. « Signez le Manifeste de 343 salauds », sur causeur.fr,
  9. Michaël Delmar, « Sans vous aimer », Lire, 1er février 2008
  10. Patricia Boutron-Chansou, Claude Brasseur, tf1.fr, 16 août 2010.
  11. Jean-Luc Douin, « Claude Brasseur est mort », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  12. « L'acteur Claude Brasseur s'est éteint à l'âge de 84 ans », sur midilibre.fr, (consulté le ).
  13. « Mort de Claude Brasseur : disparition d'un comédien aimé de tous », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  14. Jean Talabot et Bertrand Guyard, « Mort de Claude Brasseur, le comédien de tous les rôles », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  15. Voir sur unifrance.org.
  16. « Claude Brasseur », sur bide-et-musique.com (consulté le )
  17. https://www.francedimanche.fr/actualites/claude-brasseur-les-10-secrets-d-un-monstre-sacre
  18. Décret du 13 mai 2016 portant promotion et nomination
  19. Décret du 30 décembre 2016

Voir aussi

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Vidéographie

Liens externes