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« Jean-Claude Carrière » : différence entre les versions

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Il participe aussi au scénario de deux des films les plus célèbres de [[Jacques Deray]], le drame psychologique ''[[La Piscine (film)|La Piscine]]'', présenté en 1969 et qui met en vedette [[Alain Delon]] et [[Romy Schneider]], puis le film de gangster ''[[Borsalino (film)|Borsalino]]'', lancé l'année suivante, immense succès commercial dans lequel on retrouve les deux plus grandes vedettes du cinéma français de l’époque, [[Alain Delon]] et [[Jean-Paul Belmondo]]. Il scénarise plusieurs autres films de Deray, comme le drame ''[[Un peu de soleil dans l'eau froide]]'', adaptation du roman de [[Françoise Sagan]], ou le film noir ''[[Un homme est mort (film, 1972)|Un homme est mort]]'', entièrement tourné aux États-Unis, ainsi que, en 1966, le film tiré du roman de [[Georges Darien]], ''Le Voleur'', réalisé par [[Louis Malle]] avec Belmondo.
Il participe aussi au scénario de deux des films les plus célèbres de [[Jacques Deray]], le drame psychologique ''[[La Piscine (film)|La Piscine]]'', présenté en 1969 et qui met en vedette [[Alain Delon]] et [[Romy Schneider]], puis le film de gangster ''[[Borsalino (film)|Borsalino]]'', lancé l'année suivante, immense succès commercial dans lequel on retrouve les deux plus grandes vedettes du cinéma français de l’époque, [[Alain Delon]] et [[Jean-Paul Belmondo]]. Il scénarise plusieurs autres films de Deray, comme le drame ''[[Un peu de soleil dans l'eau froide]]'', adaptation du roman de [[Françoise Sagan]], ou le film noir ''[[Un homme est mort (film, 1972)|Un homme est mort]]'', entièrement tourné aux États-Unis, ainsi que, en 1966, le film tiré du roman de [[Georges Darien]], ''Le Voleur'', réalisé par [[Louis Malle]] avec Belmondo.


Parallèlement, il poursuit sa carrière de dramaturge et adaptateur en particulier avec [[André Barsacq]], [[Jean-Louis Barrault]]<nowiki/>et [[Peter Brook]].
Parallèlement, il poursuit sa carrière de dramaturge et adaptateur en particulier avec [[André Barsacq]], [[Jean-Louis Barrault]]<nowiki/>et [[Peter Brook]].


Parmi les nombreux scénarios<ref name="1vo2" /> écrits par Jean-Claude Carrière, notons ''[[Le Tambour (film)|Le Tambour]]'', ''[[Un papillon sur l'épaule]]'' ou encore ''[[Le Retour de Martin Guerre]]'' qui lui vaut le César du meilleur scénario en 1983. Il s'attaque également à l'adaptation d'œuvres littéraires comme ''[[Cyrano de Bergerac (film, 1990)|Cyrano de Bergerac]]'', ''[[Le Roi des aulnes (film, 1996)|Le Roi des aulnes]]'' ou encore ''[[L'Insoutenable Légèreté de l'être (film)|L'Insoutenable Légèreté de l'être]]''. En 2007, il co-signe avec le réalisateur le scénario du film de [[Volker Schlöndorff]], ''[[Ulzhan]]'' qui est présenté au [[festival de Cannes]].
Parmi les nombreux scénarios<ref name="1vo2" /> écrits par Jean-Claude Carrière, notons ''[[Le Tambour (film)|Le Tambour]]'', ''[[Un papillon sur l'épaule]]'' ou encore ''[[Le Retour de Martin Guerre]]'' qui lui vaut le César du meilleur scénario en 1983. Il s'attaque également à l'adaptation d'œuvres littéraires comme ''[[Cyrano de Bergerac (film, 1990)|Cyrano de Bergerac]]'', ''[[Le Roi des aulnes (film, 1996)|Le Roi des aulnes]]'' ou encore ''[[L'Insoutenable Légèreté de l'être (film)|L'Insoutenable Légèreté de l'être]]''. En 2007, il co-signe avec le réalisateur le scénario du film de [[Volker Schlöndorff]], ''[[Ulzhan]]'' qui est présenté au [[festival de Cannes]].
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Jean-Claude Carrière meurt à 89 ans à Paris, le {{Date de naissance|8|février|2021}}<ref>{{Article |langue=fr |titre=Jean-Claude Carrière, scénariste et écrivain, est mort à l’âge de 89 ans |périodique=Le Monde.fr |date=2021-02-08 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2021/02/08/jean-claude-carriere-scenariste-et-ecrivain-est-mort-a-l-age-de-89-ans_6069243_3382.html |consulté le=2021-02-08 }}</ref>.
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=== Vie ====== Vie privée ===
=== Vie privée ===
Il a épousé la peintre Augusta Bouy avec qui il a eu une fille, Iris.
Il a épousé la peintre Augusta Bouy avec qui il a eu une fille, Iris.



Version du 9 février 2021 à 01:06

Jean-Claude Carrière
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean-Claude Carrière en 2008.
Naissance
Colombières-sur-Orb, Hérault (France)
Décès (à 89 ans)
Paris, France
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français
Genres


Jean-Claude Carrière, est un écrivain, scénariste, parolier et metteur en scène et acteur français, né le à Colombières-sur-Orb, dans l'Hérault, et mort le à Paris.

Il se définit comme un « conteur ». Se partageant entre le cinéma, le théâtre et la littérature, travaillant souvent sur des adaptations, tant pour le théâtre que pour le cinéma ou la télévision, il rencontre très fréquemment un succès critique et public.

Biographie

Né dans une famille de viticulteurs à Colombières-sur-Orb, Jean-Claude Carrière passe son enfance dans ce village. Alors qu'il a quatorze ans, sa famille s'installe à Montreuil-sous-Bois, où ses parents prennent la gérance d'un café[1].

Ancien élève du lycée Voltaire puis du lycée Lakanal à Sceaux et de l'École normale supérieure de Saint-Cloud, après une licence de lettres et une maîtrise d'histoire, il abandonne rapidement sa vocation d'historien pour le dessin et l'écriture[2].

En 1957 il publie son premier roman, Lézard, et rencontre Jacques Tati et Pierre Étaix[2] avec qui il co-signe des courts et des longs métrages. À ses débuts, il publie également plusieurs romans d'épouvante chez Fleuve noir, sous le nom de Benoît Becker (pseudonyme collectif utilisé par divers auteurs travaillant pour cet éditeur) et écrit des articles sur le cinéma dans Carrefour[3].

Bien qu'il soit l'auteur d'un très grand nombre de scénarios, Jean-Claude Carrière doit une partie de sa renommée à sa collaboration avec le cinéaste Luis Buñuel. Celle-ci s'amorce en 1964 et durera dix-neuf ans, jusqu'à la mort du réalisateur. Les deux hommes travaillent ensemble une première fois en adaptant le roman d'Octave Mirbeau Le Journal d'une femme de chambre. Le film, qui met en vedette Jeanne Moreau, est le premier que Buñuel réalise en France depuis le classique surréaliste L'Âge d'or.

Carrière et Buñuel retravaillent ensemble sur cinq autres films, dont deux des plus célèbres du réalisateur : Belle de jour, une adaptation d'un roman de Joseph Kessel qui sera un grand succès commercial, et Le Charme discret de la bourgeoisie, une satire d'esprit surréaliste qui permet à Buñuel et Carrière d'obtenir une nomination à l'Oscar du meilleur scénario original, fait assez rare pour un film français.

Carrière travaillera aussi occasionnellement avec le réalisateur d'origine tchèque Miloš Forman, une première fois à la fin des années 1960 avec Taking Off, comédie de mœurs sur le conflit des générations, une seconde fois à la fin des années 1980 avec Valmont, adaptation du roman Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, et une dernière fois en 2005 avec Les Fantômes de Goya.

Il participe aussi au scénario de deux des films les plus célèbres de Jacques Deray, le drame psychologique La Piscine, présenté en 1969 et qui met en vedette Alain Delon et Romy Schneider, puis le film de gangster Borsalino, lancé l'année suivante, immense succès commercial dans lequel on retrouve les deux plus grandes vedettes du cinéma français de l’époque, Alain Delon et Jean-Paul Belmondo. Il scénarise plusieurs autres films de Deray, comme le drame Un peu de soleil dans l'eau froide, adaptation du roman de Françoise Sagan, ou le film noir Un homme est mort, entièrement tourné aux États-Unis, ainsi que, en 1966, le film tiré du roman de Georges Darien, Le Voleur, réalisé par Louis Malle avec Belmondo.

Parallèlement, il poursuit sa carrière de dramaturge et adaptateur en particulier avec André Barsacq, Jean-Louis Barraultet Peter Brook.

Parmi les nombreux scénarios[2] écrits par Jean-Claude Carrière, notons Le Tambour, Un papillon sur l'épaule ou encore Le Retour de Martin Guerre qui lui vaut le César du meilleur scénario en 1983. Il s'attaque également à l'adaptation d'œuvres littéraires comme Cyrano de Bergerac, Le Roi des aulnes ou encore L'Insoutenable Légèreté de l'être. En 2007, il co-signe avec le réalisateur le scénario du film de Volker Schlöndorff, Ulzhan qui est présenté au festival de Cannes.

En 2000, il prend part à la fondation de la Société des amis de Victor Hugo.

En 2005, il crée, aux côtés de Carole Bouquet, Gérard Depardieu et Sophie Rigon, le festival Un réalisateur dans la ville qui a lieu chaque été à Nîmes[4].

Jean-Claude Carrière meurt à 89 ans à Paris, le [5].

Vie privée

Il a épousé la peintre Augusta Bouy avec qui il a eu une fille, Iris.

Il est veuf[6] de Nicole Janin, originaire de Marsillargues et proche amie de Jean Lafont — dont il prononce l'éloge de son vivant en 2004[7].

Il s'est remarié avec Nahal Tajadod, femme de lettres iranienne, avec qui il a une fille née en 2003, Kiara Carrière[8].

Décoration

Romans, essais, poèmes

Filmographie (sélection)

Réalisateur et scénariste

Courts métrages

Scénariste

Jean-Claude Carrière en 2006[21].

Au cinéma

À la télévision

2007 : Le temps des Secrets, Le temps des Amours ( Voix du Narrateur, Marcel Pagnol Agé )

Acteur

Théâtre

Auteur

Adaptateur

Prix et distinctions

Récompenses

Nominations

. 2016 : Intronisé à l'Académie Alphonse Allais

Participations événementielles

Notes et références

  1. Entretien sur Radio Classique, émission Passion Classique de Olivier Bellamy, du 9 mars 2017.
  2. a b et c « Jean-Claude Carrière », sur Ciné ressources (consulté le ).
  3. Carrefour, 5 février 1958, article sur Abel Gance signé Jean-Claude Carrière.
  4. « Nîmes : "Il faut défendre à tout prix notre liberté d’expression" », MidiLibre.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Jean-Claude Carrière, scénariste et écrivain, est mort à l’âge de 89 ans », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Hocine Rouagdia (dir.) (préf. Benoît Duteurtre, ill. Stéphane Barbier), Jean Lafont, Nîmes, Atelier baie, , 175 p. (ISBN 978-2-919208-51-7), p. 83.
  7. Jacky Siméon (préf. Carole Delga), Jean Lafont : le roi de Camargue, Vauvert, Au diable Vauvert, , p. 12.
  8. « Hollywood honore l'écrivain-scénariste Jean-Claude Carrière », Le Parisien, 8 novembre 2014.
  9. Décret du 14 avril 2017 portant promotion.
  10. a b c d e f g h et i Sous le nom de Benoît Becker.
  11. a et b Préface de l'édition revue et augmentée, p. VIII et p. XIV.
  12. Marianne Payot, « Jean-Claude Carrière lit un extrait du "Mahabharata" », L'Express,
  13. Catherine Portevin, « Umberto Eco : “Le Web, c'est le coma éthylique assuré !” », Télérama, .
  14. Robert Solé, « "N'espérez pas vous débarrasser des livres", de Jean-Claude Carrière et Umberto Eco : si les pages des "liseuses" s'envolaient... », Le Monde,
  15. Morgan Di Salvia, « Le Ciel au-dessus du Louvre – Par Yslaire & J.-C. Carrière – Futuropolis / Musée du Louvre Editions », Actua BD,
  16. Benjamin Roure, « Le Ciel au-dessus du Louvre », BoDoï,
  17. a et b « Croyance, 10e prix de l'essai Psychologies Magazine - Fnac », fiche de l'ouvrage, sur l'enseigne du Prix Psychologies-Fnac..
  18. David Peyrat, « Le Mahâbhârata adapté en BD : la mythologie hindoue enfin en images », Géo,
  19. Antoine Oury, « Le Mahâbhârata, monumentale épopée indienne, adapté en bande dessinée », ActuaLitté,
  20. Alexis Seny, « Le Mahâbhârata, les Hindous ont eu leur guerre de Troie, que Jean-Marie Michaud réensorcèle », Branchés Culture,
  21. Photo studio Harcourt.
  22. Macha Séry, « La Controverse de Valladolid », Le Monde,

Voir aussi

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Liens externes