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« Rudeau-Ladosse » : différence entre les versions

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=== Milieux naturels et biodiversité ===
==== Parc naturel ====
La commune fait partie du [[parc naturel régional Périgord-Limousin]]<ref>[http://www.donnees.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/DREAL/ficheinfo/?Code=PNR0000002&Rubrique=PNR Parc Naturel Régional Périgord - Limousin], ''[[Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement|DREAL]] Aquitaine'', consultée le 16 octobre 2019.</ref> depuis la création de celui-ci en 1998<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000187337 Décret 98-150 du 9 mars 1998] sur [[Légifrance]], consulté le 16 octobre 2019.</ref>, adhésion renouvelée en 2011<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024501739 Décret 2011-998 du 24 août 2011] sur [[Légifrance]], consulté le 16 octobre 2019.</ref>.

==== ZNIEFF ====
[[Fichier:Nizonne Saint-Sulpice-de-Mareuil Lavergne aval.jpg|vignette|La Nizonne au pont de Lavergne.]]
[[Fichier:Nizonne Rudeau-Ladosse pont RD 708 aval.jpg|vignette|La Nizonne au pont de la RD 708.]]

Les vallées de la [[Lizonne (affluent de la Dronne)|Nizonne]] et de son affluent le ruisseau de Beaussac sont protégées dans leur traversée de la commune au titre de la [[zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] (ZNIEFF) de type II « [[Vallée de la Nizonne]] »<ref>{{pdf}} [https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/720008181.pdf Vallée de la Nizonne], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 16 octobre 2019.</ref>{{,}}<ref>[https://inpn.mnhn.fr/viewer-carto/espaces/I032G2720008181 Carte de localisation de la ZNIEFF 7720008181], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 16 octobre 2019. ''Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».</ref>.

Sa faune est constituée d'environ {{nombre|250|espèces}} dont trente sont considérées comme [[espèce déterminante|déterminantes]] :
* vingt mammifères, dont la [[Loutre d'Europe]] (''Lutra lutra''), le [[Vison d'Europe]] (''Mustela lutreola'') et dix-huit espèces de [[Chiroptera|chauves-souris]] : la [[Barbastelle d'Europe]] (''Barbastella barbastellus''), le Grand murin (''[[Myotis myotis]]''), le Grand rhinolophe (''[[Rhinolophus ferrumequinum]]''), le Minioptère de Schreibers (''[[Miniopterus schreibersii]]''), le Murin à moustaches (''[[Myotis mystacinus]]''), le Murin à oreilles échancrées (''[[Myotis emarginatus]]''), le Murin de Bechstein (''[[Myotis bechsteinii]]''), le Murin de Daubenton (''[[Myotis daubentonii]]''), le Murin de Natterer (''[[Myotis nattereri]]''), la Noctule commune (''[[Nyctalus noctula]]''), la [[Noctule de Leisler]] (''Nyctalus leisleri''), l'[[Oreillard gris]] (''Plecotus austriacus''), l'Oreillard roux (''[[Plecotus auritus]]''), le [[Petit murin]] (''Myotis blythii''), le Petit rhinolophe (''[[Rhinolophus hipposideros]]''), la Pipistrelle de Kuhl (''[[Pipistrellus kuhlii]]''), la [[Pipistrelle de Nathusius]] (''Pipistrellus nathusii'') et la Sérotine commune (''[[Eptesicus serotinus]]'') ;
* sept insectes dont quatre papillons : l'[[Azuré de la croisette]] (''Phengaris rebeli''), l'[[Azuré de la sanguisorbe]] (''Phengaris teleius''), le [[Cuivré des marais]] (''Lycaena dispar''), le [[Fadet des laîches]] (''Coenonympha oedippus''), et trois libellules : l'[[Agrion de Mercure]] (''Coenagrion mercuriale''), la Cordulie à corps fin (''[[Oxygastra curtisii]]'') et le Gomphe de Graslin (''[[Gomphus graslinii]]'') ;
* deux amphibiens, la [[Rainette verte]] (''Hyla arborea'') et le [[Triton marbré]] (''Triturus marmoratus'') ;
* un reptile : la [[Cistude|Cistude d'Europe]] (''Emys orbicularis'').

Sa flore est également constituée de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la [[Fritillaire pintade]] (''Fritillaria meleagris''), la [[Gentiane des marais]] (''Gentiana pneumonanthe''), l'Hélianthème blanc (''[[Helianthemum canum]]''), l'Orchis à fleurs lâches (''[[Anacamptis laxiflora]]''), l'[[Orpin de Nice]] (''Sedum sediforme''), le Pigamon jaune (''[[Thalictrum flavum]]''), la Sabline des chaumes (''[[Arenaria controversa]]''), le Scirpe des bois (''[[Scirpus sylvaticus]]'') et l'Utriculaire citrine (''[[Utricularia australis]]'').

Bien que le bois de Beaussac soit uniquement partagé entre les trois communes ou anciennes communes de [[Beaussac]], [[Connezac]] et [[Hautefaye]], la ZNIEFF de type II nommée « Bois de Beaussac » concerne également une petite partie d'environ sept [[hectare]]s dans le sud-ouest de Rudeau-Ladosse, au lieu-dit ''Milauvieux'', sur le [[coteau]] nord de la Nizonne, où pousse la Sabline des chaumes<ref>{{pdf}} [https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/720012864.pdf Bois de Beaussac], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 18 octobre 2019.</ref>{{,}}<ref>[https://inpn.mnhn.fr/viewer-carto/espaces/I032G2720012864 Carte de localisation de la ZNIEFF 720012864], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 18 octobre 2019. ''Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».</ref>.

La ZNIEFF de type I « [[Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle]] » présente des [[pelouse calcaire|pelouses calcaires]]<ref>{{pdf}} [https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/720020065.pdf Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 18 octobre 2019.</ref>{{,}}<ref>[https://inpn.mnhn.fr/viewer-carto/espaces/I032G2720020065 Carte de localisation de la ZNIEFF 720020065], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 18 octobre 2019. ''Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».</ref> où s'épanouissent plus de {{nombre|160|espèces de plantes}} dont plusieurs sont considérées comme déterminantes : la [[Cardoncelle]] (''Carduncellus mitissimus''), l'Euphorbe de Séguier (''[[Euphorbia seguieriana]]''), le Fumana à tiges retombantes (''[[Fumana procumbens]]''), l'Hélianthème blanc (''[[Helianthemum canum]]''), la [[Laîche humble]] (''Carex humilis''), l'[[Orpin de Nice]] (''[[Sedum sediforme]]''), la Sabline des chaumes (''[[Arenaria controversa]]'') et le [[Thésium couché]] (''Thesium humifusum''), et dix-huit espèces d'orchidées terrestres : la [[Céphalanthère rouge]] ''Cephalanthera rubra'', l'[[Homme-pendu]] (''Orchis anthropophora''), le [[Limodore à feuilles avortées]] (''Limodorum abortivum''), la [[Listère à feuilles ovales]] (''Neottia ovata''), l'[[Orchis bouc]] (''Himantoglossum hircinum''), l'[[Orchis bouffon]] (''Anacamptis morio''), l'[[Orchis brûlé]] (''Neotinea ustulata''), l'[[Orchis guerrier]] (''Orchis militaris''), l'[[Orchis mâle]] (Orchis mascula), l'[[Orchis moucheron]] (''Gymnadenia conopsea''), l'[[Orchis pyramidal]] (''Anacamptis pyramidalis''), l'[[Orchis pourpre]] (''Orchis purpurea''), l'[[Ophrys abeille]] (''Ophrys apifera''), l'[[Ophrys araignée]] (''Ophrys sphegodes''), l'[[Ophrys bourdon]] (''Ophrys fuciflora''), l'[[Ophrys brun]] (''Ophrys fusca''), l'[[Ophrys mouche]] (''Ophrys insectifera'') et la Platanthère à fleurs verdâtres (''[[Platanthera chlorantha]]''). Sur Rudeau-Ladosse, l'ensemble des coteaux de la Nizonne et du ruisseau de Beaussac concernés par cette ZNIEFF représente moins d'un kilomètre carré.

Une autre ZNIEFF de type I concerne les marais alcalins de la vallée de la Nizonne<ref>{{pdf}} [https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/720020064.pdf Marais alcalins de la vallée de la Nizonne], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 18 octobre 2019.</ref>{{,}}<ref>[https://inpn.mnhn.fr/viewer-carto/espaces/I032G2720020064 Carte de localisation de la ZNIEFF 720020064], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 18 octobre 2019. ''Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».</ref>. On y retrouve les mêmes espèces déterminantes animales que la ZNIEFF de type II « [[Vallée de la Nizonne]] », à l'exception des chauves-souris ; pour la flore, quatre espèces déterminantes précitées y sont présentes : la Fritillaire pintade, la Gentiane des marais, le Pigamon jaune et l'Utriculaire citrine, avec en plus la [[Sagittaire à feuilles en flèche]] (''Sagittaria sagittifolia'').

==== Natura 2000 ====
La vallée de la Nizonne est aussi une zone [[Natura 2000]] avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la [[directive habitats]] de l'Union européenne<ref>{{pdf}} [https://inpn.mnhn.fr/docs/natura2000/fsdpdf/FR7200663.pdf FR7200663 Vallée de la Nizonne], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], 31 mai 2019, consulté le 25 octobre 2019.</ref>{{,}}<ref>[https://inpn.mnhn.fr/viewer-carto/espaces/I098FR7200663 Carte de localisation de la zone Natura 2000 FR7200663], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 25 octobre 2019. ''Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».</ref> :
* dix espèces de mammifères dont huit chauves-souris (Barbastelle d'Europe, Grand murin, Grand rhinolophe, Minioptère de Schreibers, Murin à oreilles échancrées, Murin de Bechstein, Petit murin et Petit rhinolophe), ainsi que la Loutre d'Europe et le [[Vison d'Europe]] (''Mustela lutreola'') ;
* parmi les insectes, le Damier de la succise (''[[Euphydryas aurinia]]''), plus six espèces déjà protégées dans la ZNIEFF du même nom, hormis l'Azuré de la croisette ;
* la tortue Cistude d'Europe ;
* le Chabot fluviatile (''[[Cottus perifretum]]'') et la [[Lamproie de Planer]] (''Lampetra planeri'').


== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
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=== Patrimoine naturel ===
==== Parc naturel ====
La commune fait partie du [[parc naturel régional Périgord-Limousin]]<ref>[http://www.donnees.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/DREAL/ficheinfo/?Code=PNR0000002&Rubrique=PNR Parc Naturel Régional Périgord - Limousin], ''[[Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement|DREAL]] Aquitaine'', consultée le 16 octobre 2019.</ref> depuis la création de celui-ci en 1998<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000187337 Décret 98-150 du 9 mars 1998] sur [[Légifrance]], consulté le 16 octobre 2019.</ref>, adhésion renouvelée en 2011<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024501739 Décret 2011-998 du 24 août 2011] sur [[Légifrance]], consulté le 16 octobre 2019.</ref>.

==== ZNIEFF ====
[[Fichier:Nizonne Saint-Sulpice-de-Mareuil Lavergne aval.jpg|vignette|La Nizonne au pont de Lavergne.]]
[[Fichier:Nizonne Rudeau-Ladosse pont RD 708 aval.jpg|vignette|La Nizonne au pont de la RD 708.]]

Les vallées de la [[Lizonne (affluent de la Dronne)|Nizonne]] et de son affluent le ruisseau de Beaussac sont protégées dans leur traversée de la commune au titre de la [[zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] (ZNIEFF) de type II « [[Vallée de la Nizonne]] »<ref>{{pdf}} [https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/720008181.pdf Vallée de la Nizonne], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 16 octobre 2019.</ref>{{,}}<ref>[https://inpn.mnhn.fr/viewer-carto/espaces/I032G2720008181 Carte de localisation de la ZNIEFF 7720008181], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 16 octobre 2019. ''Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».</ref>.

Sa faune est constituée d'environ {{nombre|250|espèces}} dont trente sont considérées comme [[espèce déterminante|déterminantes]] :
* vingt mammifères, dont la [[Loutre d'Europe]] (''Lutra lutra''), le [[Vison d'Europe]] (''Mustela lutreola'') et dix-huit espèces de [[Chiroptera|chauves-souris]] : la [[Barbastelle d'Europe]] (''Barbastella barbastellus''), le Grand murin (''[[Myotis myotis]]''), le Grand rhinolophe (''[[Rhinolophus ferrumequinum]]''), le Minioptère de Schreibers (''[[Miniopterus schreibersii]]''), le Murin à moustaches (''[[Myotis mystacinus]]''), le Murin à oreilles échancrées (''[[Myotis emarginatus]]''), le Murin de Bechstein (''[[Myotis bechsteinii]]''), le Murin de Daubenton (''[[Myotis daubentonii]]''), le Murin de Natterer (''[[Myotis nattereri]]''), la Noctule commune (''[[Nyctalus noctula]]''), la [[Noctule de Leisler]] (''Nyctalus leisleri''), l'[[Oreillard gris]] (''Plecotus austriacus''), l'Oreillard roux (''[[Plecotus auritus]]''), le [[Petit murin]] (''Myotis blythii''), le Petit rhinolophe (''[[Rhinolophus hipposideros]]''), la Pipistrelle de Kuhl (''[[Pipistrellus kuhlii]]''), la [[Pipistrelle de Nathusius]] (''Pipistrellus nathusii'') et la Sérotine commune (''[[Eptesicus serotinus]]'') ;
* sept insectes dont quatre papillons : l'[[Azuré de la croisette]] (''Phengaris rebeli''), l'[[Azuré de la sanguisorbe]] (''Phengaris teleius''), le [[Cuivré des marais]] (''Lycaena dispar''), le [[Fadet des laîches]] (''Coenonympha oedippus''), et trois libellules : l'[[Agrion de Mercure]] (''Coenagrion mercuriale''), la Cordulie à corps fin (''[[Oxygastra curtisii]]'') et le Gomphe de Graslin (''[[Gomphus graslinii]]'') ;
* deux amphibiens, la [[Rainette verte]] (''Hyla arborea'') et le [[Triton marbré]] (''Triturus marmoratus'') ;
* un reptile : la [[Cistude|Cistude d'Europe]] (''Emys orbicularis'').

Sa flore est également constituée de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la [[Fritillaire pintade]] (''Fritillaria meleagris''), la [[Gentiane des marais]] (''Gentiana pneumonanthe''), l'Hélianthème blanc (''[[Helianthemum canum]]''), l'Orchis à fleurs lâches (''[[Anacamptis laxiflora]]''), l'[[Orpin de Nice]] (''Sedum sediforme''), le Pigamon jaune (''[[Thalictrum flavum]]''), la Sabline des chaumes (''[[Arenaria controversa]]''), le Scirpe des bois (''[[Scirpus sylvaticus]]'') et l'Utriculaire citrine (''[[Utricularia australis]]'').

Bien que le bois de Beaussac soit uniquement partagé entre les trois communes ou anciennes communes de [[Beaussac]], [[Connezac]] et [[Hautefaye]], la ZNIEFF de type II nommée « Bois de Beaussac » concerne également une petite partie d'environ sept [[hectare]]s dans le sud-ouest de Rudeau-Ladosse, au lieu-dit ''Milauvieux'', sur le [[coteau]] nord de la Nizonne, où pousse la Sabline des chaumes<ref>{{pdf}} [https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/720012864.pdf Bois de Beaussac], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 18 octobre 2019.</ref>{{,}}<ref>[https://inpn.mnhn.fr/viewer-carto/espaces/I032G2720012864 Carte de localisation de la ZNIEFF 720012864], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 18 octobre 2019. ''Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».</ref>.

La ZNIEFF de type I « [[Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle]] » présente des [[pelouse calcaire|pelouses calcaires]]<ref>{{pdf}} [https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/720020065.pdf Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 18 octobre 2019.</ref>{{,}}<ref>[https://inpn.mnhn.fr/viewer-carto/espaces/I032G2720020065 Carte de localisation de la ZNIEFF 720020065], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 18 octobre 2019. ''Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».</ref> où s'épanouissent plus de {{nombre|160|espèces de plantes}} dont plusieurs sont considérées comme déterminantes : la [[Cardoncelle]] (''Carduncellus mitissimus''), l'Euphorbe de Séguier (''[[Euphorbia seguieriana]]''), le Fumana à tiges retombantes (''[[Fumana procumbens]]''), l'Hélianthème blanc (''[[Helianthemum canum]]''), la [[Laîche humble]] (''Carex humilis''), l'[[Orpin de Nice]] (''[[Sedum sediforme]]''), la Sabline des chaumes (''[[Arenaria controversa]]'') et le [[Thésium couché]] (''Thesium humifusum''), et dix-huit espèces d'orchidées terrestres : la [[Céphalanthère rouge]] ''Cephalanthera rubra'', l'[[Homme-pendu]] (''Orchis anthropophora''), le [[Limodore à feuilles avortées]] (''Limodorum abortivum''), la [[Listère à feuilles ovales]] (''Neottia ovata''), l'[[Orchis bouc]] (''Himantoglossum hircinum''), l'[[Orchis bouffon]] (''Anacamptis morio''), l'[[Orchis brûlé]] (''Neotinea ustulata''), l'[[Orchis guerrier]] (''Orchis militaris''), l'[[Orchis mâle]] (Orchis mascula), l'[[Orchis moucheron]] (''Gymnadenia conopsea''), l'[[Orchis pyramidal]] (''Anacamptis pyramidalis''), l'[[Orchis pourpre]] (''Orchis purpurea''), l'[[Ophrys abeille]] (''Ophrys apifera''), l'[[Ophrys araignée]] (''Ophrys sphegodes''), l'[[Ophrys bourdon]] (''Ophrys fuciflora''), l'[[Ophrys brun]] (''Ophrys fusca''), l'[[Ophrys mouche]] (''Ophrys insectifera'') et la Platanthère à fleurs verdâtres (''[[Platanthera chlorantha]]''). Sur Rudeau-Ladosse, l'ensemble des coteaux de la Nizonne et du ruisseau de Beaussac concernés par cette ZNIEFF représente moins d'un kilomètre carré.

Une autre ZNIEFF de type I concerne les marais alcalins de la vallée de la Nizonne<ref>{{pdf}} [https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/720020064.pdf Marais alcalins de la vallée de la Nizonne], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 18 octobre 2019.</ref>{{,}}<ref>[https://inpn.mnhn.fr/viewer-carto/espaces/I032G2720020064 Carte de localisation de la ZNIEFF 720020064], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 18 octobre 2019. ''Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».</ref>. On y retrouve les mêmes espèces déterminantes animales que la ZNIEFF de type II « [[Vallée de la Nizonne]] », à l'exception des chauves-souris ; pour la flore, quatre espèces déterminantes précitées y sont présentes : la Fritillaire pintade, la Gentiane des marais, le Pigamon jaune et l'Utriculaire citrine, avec en plus la [[Sagittaire à feuilles en flèche]] (''Sagittaria sagittifolia'').

==== Natura 2000 ====
La vallée de la Nizonne est aussi une zone [[Natura 2000]] avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la [[directive habitats]] de l'Union européenne<ref>{{pdf}} [https://inpn.mnhn.fr/docs/natura2000/fsdpdf/FR7200663.pdf FR7200663 Vallée de la Nizonne], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], 31 mai 2019, consulté le 25 octobre 2019.</ref>{{,}}<ref>[https://inpn.mnhn.fr/viewer-carto/espaces/I098FR7200663 Carte de localisation de la zone Natura 2000 FR7200663], [[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]], consulté le 25 octobre 2019. ''Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».</ref> :
* dix espèces de mammifères dont huit chauves-souris (Barbastelle d'Europe, Grand murin, Grand rhinolophe, Minioptère de Schreibers, Murin à oreilles échancrées, Murin de Bechstein, Petit murin et Petit rhinolophe), ainsi que la Loutre d'Europe et le [[Vison d'Europe]] (''Mustela lutreola'') ;
* parmi les insectes, le Damier de la succise (''[[Euphydryas aurinia]]''), plus six espèces déjà protégées dans la ZNIEFF du même nom, hormis l'Azuré de la croisette ;
* la tortue Cistude d'Europe ;
* le Chabot fluviatile (''[[Cottus perifretum]]'') et la [[Lamproie de Planer]] (''Lampetra planeri'').


=== Personnalités liées à la commune ===
=== Personnalités liées à la commune ===

Version du 20 mai 2021 à 16:03

Rudeau-Ladosse
Rudeau-Ladosse
La chapelle Notre-Dame-des-Champs (ou l'église Saint-Jean ?) de Rudeau.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Dronne et Belle
Maire
Mandat
Martine Desjardins
2020-2026
Code postal 24340
Code commune 24221
Démographie
Gentilé Rudeaussois
Population
municipale
156 hab. (2021 en diminution de 3,11 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 59″ nord, 0° 33′ 00″ est
Altitude Min. 115 m
Max. 203 m
Superficie 13,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brantôme en Périgord
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Rudeau-Ladosse
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Rudeau-Ladosse
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Rudeau-Ladosse
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Rudeau-Ladosse

Rudeau-Ladosse est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

Géographie

Généralités

Retenue de la Nizonne au lieu-dit Lavergne, entre Rudeau-Ladosse et Saint-Sulpice-de-Mareuil.

Dans la moitié nord du département de la Dordogne, dans le nord-est du Ribéracois, la commune de Rudeau-Ladosse s'étend sur 13,74 km2. Elle est bordée au sud sur environ sept kilomètres par la Lizonne, ici appelée Nizonne, qui marque la limite avec la commune nouvelle de Mareuil en Périgord (anciennes communes de Puyrenier et de Saint-Sulpice-de-Mareuil), tandis qu'au nord-ouest le ruisseau de Beaussac marque la limite avec l'ancienne commune de Beaussac.

L'altitude minimale avec 115 mètres se trouve localisée à l'extrême ouest, là où la Nizonne quitte la commune et entre sur celle de Mareuil en Périgord. L'altitude maximale avec 203 mètres est située à l'est, au nord du cimetière de Rudeau[1]. Au niveau géologique, le sol se compose principalement de calcaires du Crétacé, avec des sables, argiles ou graviers pléistocènes au nord-est et à l'est, ainsi que d'alluvions holocènes dans les vallées de la Nizonne et du ruisseau de Beaussac[2].

En bordure de la route départementale (RD) 708, le bourg de Rudeau est situé, en distances orthodromiques, huit kilomètres au nord-est du bourg de Mareuil et onze kilomètres au sud-ouest de Nontron.

Le territoire communal est également desservi par la RD 87.

Communes limitrophes

Carte de Rudeau-Ladosse et des communes avoisinantes en 2016, avant la création de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.

Rudeau-Ladosse est limitrophe de trois autres communes, Connezac au nord, Lussas-et-Nontronneau au nord-est et Mareuil en Périgord à l'est, au sud-est, au sud, au sud-ouest, à l'ouest et au nord-ouest.

Communes limitrophes de Rudeau-Ladosse
Connezac Lussas-et-Nontronneau
Rudeau-Ladosse
Mareuil en Périgord

Milieux naturels et biodiversité

Parc naturel

La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[3] depuis la création de celui-ci en 1998[4], adhésion renouvelée en 2011[5].

ZNIEFF

La Nizonne au pont de Lavergne.
La Nizonne au pont de la RD 708.

Les vallées de la Nizonne et de son affluent le ruisseau de Beaussac sont protégées dans leur traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « Vallée de la Nizonne »[6],[7].

Sa faune est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes :

Sa flore est également constituée de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).

Bien que le bois de Beaussac soit uniquement partagé entre les trois communes ou anciennes communes de Beaussac, Connezac et Hautefaye, la ZNIEFF de type II nommée « Bois de Beaussac » concerne également une petite partie d'environ sept hectares dans le sud-ouest de Rudeau-Ladosse, au lieu-dit Milauvieux, sur le coteau nord de la Nizonne, où pousse la Sabline des chaumes[8],[9].

La ZNIEFF de type I « Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle » présente des pelouses calcaires[10],[11] où s'épanouissent plus de 160 espèces de plantes dont plusieurs sont considérées comme déterminantes : la Cardoncelle (Carduncellus mitissimus), l'Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana), le Fumana à tiges retombantes (Fumana procumbens), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), la Laîche humble (Carex humilis), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa) et le Thésium couché (Thesium humifusum), et dix-huit espèces d'orchidées terrestres : la Céphalanthère rouge Cephalanthera rubra, l'Homme-pendu (Orchis anthropophora), le Limodore à feuilles avortées (Limodorum abortivum), la Listère à feuilles ovales (Neottia ovata), l'Orchis bouc (Himantoglossum hircinum), l'Orchis bouffon (Anacamptis morio), l'Orchis brûlé (Neotinea ustulata), l'Orchis guerrier (Orchis militaris), l'Orchis mâle (Orchis mascula), l'Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), l'Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), l'Orchis pourpre (Orchis purpurea), l'Ophrys abeille (Ophrys apifera), l'Ophrys araignée (Ophrys sphegodes), l'Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora), l'Ophrys brun (Ophrys fusca), l'Ophrys mouche (Ophrys insectifera) et la Platanthère à fleurs verdâtres (Platanthera chlorantha). Sur Rudeau-Ladosse, l'ensemble des coteaux de la Nizonne et du ruisseau de Beaussac concernés par cette ZNIEFF représente moins d'un kilomètre carré.

Une autre ZNIEFF de type I concerne les marais alcalins de la vallée de la Nizonne[12],[13]. On y retrouve les mêmes espèces déterminantes animales que la ZNIEFF de type II « Vallée de la Nizonne », à l'exception des chauves-souris ; pour la flore, quatre espèces déterminantes précitées y sont présentes : la Fritillaire pintade, la Gentiane des marais, le Pigamon jaune et l'Utriculaire citrine, avec en plus la Sagittaire à feuilles en flèche (Sagittaria sagittifolia).

Natura 2000

La vallée de la Nizonne est aussi une zone Natura 2000 avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive habitats de l'Union européenne[14],[15] :

  • dix espèces de mammifères dont huit chauves-souris (Barbastelle d'Europe, Grand murin, Grand rhinolophe, Minioptère de Schreibers, Murin à oreilles échancrées, Murin de Bechstein, Petit murin et Petit rhinolophe), ainsi que la Loutre d'Europe et le Vison d'Europe (Mustela lutreola) ;
  • parmi les insectes, le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), plus six espèces déjà protégées dans la ZNIEFF du même nom, hormis l'Azuré de la croisette ;
  • la tortue Cistude d'Europe ;
  • le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri).

Urbanisme

Typologie

Rudeau-Ladosse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,1 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), prairies (17,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %), terres arables (2,7 %)[21].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Villages, hameaux et lieux-dits

Outre le bourg de Rudeau proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[22] :

  • Bélussière
  • Bois des Combes
  • Bois de Rudeau
  • les Brandichous
  • la Brousse
  • les Chazeaux
  • les Combes
  • le Communal
  • les Fayes
  • Geriac
  • le Goupillou
  • la Grande Métairie
  • la Grande Pièce
  • Grands Bois
  • la Grange de Cacal
  • Ladosse
  • Leycoussaudie
  • Milauvieux
  • les Plagnes
  • le Planchou
  • le Pouzet
  • Puy Choisi
  • la Rousselière
  • Roussiaud
  • Teignac
  • Terre des Perriers
  • Terre des Rocs
  • la Vigne des Combes.

Toponymie

La première mention écrite en français connue du territoire date du XVIe siècle et concerne Ladosse, dont le village est identifié à l'époque sous le nom de Ladousse[23]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, ce même village est nommé sous le nom de la Dosse. On trouve également Ladausse en 1793[24].

On trouve cependant dans un acensement de 1406 d'Aimeri de Fayard, seigneur du lieu, la mention in territorio de Daussa parochia de Bossaco et plus loin maynamento vocato de Bellucieris quod maynamentum tenet Petrus Forcaut[réf. nécessaire] qui amène à reconsidérer l'étymologie ci-dessus.

L'origine des toponymes Ladosse et Rudeau reste incertaine. Ladosse pourrait dériver d'un personnage d'origine gauloise, Lato ou °Latus, alors que Rudeau pourrait se rapporter à rudèlo, terme de l'ancien occitan signifiant « rondelle », en allusion possible à la forme du lieu[23].

En 1950, la commune de Ladosse prend le nom de Rudeau-Ladosse[24] car la mairie se situe au village de Rudeau[23].

En occitan, la commune porte le nom de Rudeu e Ladaussa[25].

Histoire

Bien que dans les écrits, le territoire ne soit mentionné qu'à partir du XVIe siècle[23], l'habitat sur le territoire communal est plus ancien comme le prouve le donjon du château de Bellussière qui pourrait remonter au XIe siècle[26].

Vers 1666, les paysans tenanciers de la Dosse étaient redevables des droits féodaux suivants envers le seigneur des Combes : 20 boisseaux de froment, 12 boisseaux d'avoine, 3 gélines (poules), 2 livres de cire et 32 sous 6 deniers.

En 1782, pour payer ses dettes, Alexis de Fayard, gouverneur de Château-Poncien, seigneur des Combes et de Ladosse, loue pour trois ans le château des Combes à Claude du Souchet, seigneur de Narbonne, et lui vend son mobilier, dont les livres de la bibliothèque, les objets de la chapelle et 37 orangers ou citronniers dans l'orangerie, pour 4 000 livres[27].

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, la commune de Rudeau-Ladosse (appelée dans un premier temps Ladausse, puis Ladosse) est rattachée au canton de Larochebeaucourt qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Mareuil dépendant de l'arrondissement de Nontron[24].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[28]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme qui prend le nom de canton de Brantôme en Périgord en 2020.

Intercommunalité

Fin 1995, Rudeau-Ladosse intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Mareuil-en-Périgord. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Dronne et Belle.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[29],[30].

Liste des maires

La mairie et l'ancienne école.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1995 avril 2014 Jean-Claude Rougier SE[31] Retraité agricole
avril 2014[32]
(réélue an mai 2020)
En cours Martine Desjardins    

Juridictions

Dans le domaine judiciaire, Rudeau-Ladosse relève[33] :

Démographie

Les habitants de Rudeau-Ladosse se nomment les Rudeaussois[34].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 156 habitants[Note 2], en diminution de 3,11 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
443384386414407494433456484
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
459446455411416417416433358
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
376376379294329312292307389
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
348268262245216157167167178
2015 2020 2021 - - - - - -
161157156------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Emploi

En 2016[38], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent quarante-huit personnes, soit 29,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (onze) a fortement augmenté par rapport à 2011 (quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 22,9 %.

Établissements

Au , la commune compte treize établissements[39], dont sept au niveau des commerces, transports ou services, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans la construction[40].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

  1. « 203 » sur Géoportail (consulté le 12 octobre 2019)..
  2. Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 19.
  3. Parc Naturel Régional Périgord - Limousin, DREAL Aquitaine, consultée le 16 octobre 2019.
  4. Décret 98-150 du 9 mars 1998 sur Légifrance, consulté le 16 octobre 2019.
  5. Décret 2011-998 du 24 août 2011 sur Légifrance, consulté le 16 octobre 2019.
  6. [PDF] Vallée de la Nizonne, INPN, consulté le 16 octobre 2019.
  7. Carte de localisation de la ZNIEFF 7720008181, INPN, consulté le 16 octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».
  8. [PDF] Bois de Beaussac, INPN, consulté le 18 octobre 2019.
  9. Carte de localisation de la ZNIEFF 720012864, INPN, consulté le 18 octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».
  10. [PDF] Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle, INPN, consulté le 18 octobre 2019.
  11. Carte de localisation de la ZNIEFF 720020065, INPN, consulté le 18 octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».
  12. [PDF] Marais alcalins de la vallée de la Nizonne, INPN, consulté le 18 octobre 2019.
  13. Carte de localisation de la ZNIEFF 720020064, INPN, consulté le 18 octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».
  14. [PDF] FR7200663 Vallée de la Nizonne, INPN, 31 mai 2019, consulté le 25 octobre 2019.
  15. Carte de localisation de la zone Natura 2000 FR7200663, INPN, consulté le 25 octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».
  16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statitiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  22. « Rudeau-Ladosse » sur Géoportail (consulté le 10 octobre 2019)..
  23. a b c et d Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 290-291.
  24. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 4 mars 2014.
  26. a et b « Château de Bellussière », notice no PA00082789, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. Acte retenu par le notaire Laugère.
  28. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
  29. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 4 septembre 2020.
  30. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 29 octobre 2020.
  31. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 13.
  32. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 25 août 2014.
  33. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  34. Fiche commune Rudeau-Ladosse, Union des maires de la Dordogne, consultée le 22 novembre 2016.
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. Dossier complet - Commune de Rudeau-Ladosse (24221) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 10 octobre 2019.
  39. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  40. Dossier complet - Commune de Rudeau-Ladosse (24221) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 25 novembre 2018.
  41. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 31.
  42. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 87.
  43. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 248.
  44. Panneau extérieur situé à gauche du portail, vu le 20 septembre 2019.
  45. Église Saint-Jean, Clocher de France, consulté le 18 octobre 2019.
  46. Voir Discussion:Rudeau-Ladosse#Chapelle ou église de Rudeau.