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== Artistes ==
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Une des plus illustre représentante du genre musical est [[Martina Portocarrero]] qui mène de front des carrières de chanteuse folklorique et d'enseignante-chercheuse en pédagogie musicale et de culture andine<ref>{{Lien web |langue=es |titre=Biografía de Martina Portocarrero |url=https://www.last.fm/es/music/Martina+Portocarrero/+wiki |site=Last.fm |consulté le=2021-06-07}}</ref>. Elle apprend directement par sa mère le répertoires d'artiste du huayno telles que Pastorita Huaracina, Flor Pucarina. Elle a écrit plus de 100 chansons<ref>{{Lien web |langue=es |titre=Biografía de Martina Portocarrero |url=https://www.last.fm/es/music/Martina+Portocarrero/+wiki |site=Last.fm |consulté le=2021-06-07}}</ref>.

Parmi les instrumentistes, citons aussi le guitariste Raúl García Zárate<ref>{{Lien web |langue=es-PE |prénom=Redacción |nom=LR |titre=Falleció Raúl García Zárate, primera guitarra andina del Perú, a los 85 años |url=https://larepublica.pe/cultural/1137965-fallecio-raul-garcia-zarate-primera-guitarra-andina-del-peru-a-los-85-anos/ |site=larepublica.pe |date=2017-10-28 |consulté le=2021-06-07}}</ref> ou encore le spécialiste du [[charango]] Julio Benavente Diaz<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Julio Benavente Diaz |url=https://data.bnf.fr/fr/14014175/julio_benavente_diaz/ |site=data.bnf.fr |consulté le=2021-06-07}}</ref>.

* [[Los Errantes]]
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* [[Reales de Cajamarca]]
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*Yarita Lizeth Yanarico
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*Dayan Flor
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*Greyssi Noemi
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== Notes et références ==
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Version du 7 juin 2021 à 06:58

Spectacle de huayno dans le centre du Pérou en 1987.

Le huaynohuaino en espagnol ou huaiño en espagnol de Bolivie — est à la fois une musique et une danse traditionnelle du Pérou d'origine andine qui remonte à l'époque précolombienne qui incorpore de nos jours des éléments musicaux préhispaniques et européens et présente plusieurs variations régionales[1].

Elle est très présente dans la Sierra avec des variantes selon les régions. Les Huaynos Ayacuchanos sont parmi les plus connus. C'est une musique souvent jouée lors de fêtes, carnavals ou mariages. Un groupe de Huayno se compose de plusieurs musiciens avec accordéons, guitares, harpe, saxophone, cuivres ou violon, et aussi flûtes (kenas, sikus, etc.). Tant le rythme que la mélodie, comme le chant et la danse du huayno agissent comme des éléments de sensibilisation qui unissent les habitants dans tout événement social et familial, des espaces où ils affirment leur identité[2]. Son rythme est parfois "endiablé" avec des voix perçantes[3], à la différence du Yaraví, plus calme, doux et mélancolique. La danse des ciseaux a été déclarée patrimoine culturel du Pérou en 2005, pour être une expression traditionnelle de caractéristiques très uniques qui en font une danse unique dans le contexte andin. ressemble aussi à un affrontement entre les deux danseurs, similaire à un battle de breakdance[4].

Dans les années 1980, le genre musical a commencé à regagner en popularité et à accroître sa présence dans l'industrie du disque et à la radio, et a également subi quelques changements, tels que l'inclusion de timbales. Dans les années 1990, ses principaux représentants étaient des chanteuses telles que Dina Páucar, Sonia Morales, Abencia Meza, Alicia Delgado et Laurita Pacheco, entre autres. Le huayno continue d'attirer de nos jours une attention médiatique[5].

Étymologie

Le terme Huayno est un mot quechua. Selon les régions andines, il est parfois orthographié Wayno ou Waynu (régions de Cuzco, Ayacucho...), ou Wayño, Huaiño, Wuyñu (en Bolivie), ou encore Guaiño. Diverses hypothèses partagent les chercheurs sur son origine et sa famille lexicale : il pourrait provenir du vocable quechua générique huañuy, qui signifie "mourir", "mort", en lien avec le triste souvenir de l'effondrement de l'Empire inca (ou Tawantinsuyu). Il pourrait aussi provenir du mot quechua huayñunakunay qui signifie "danser main dans la main". Il pourrait même dériver du cri collectif proférés par les groupes de danseurs et de musiciens : « Wayǃ Way, wayǃ » pour manifester leur enthousiasme et s'encourager ; d'ailleurs, à la fin de la prestation, ils s'écrient : « waynurú nuqalla » ("ainsi donc, voilà, nous avons dansé" ou "eh bien, j'ai danséǃ").

Exemples fameux

La Ñusta, enregistrement de 1913 (durée 2'53).

Artistes

Une des plus illustre représentante du genre musical est Martina Portocarrero qui mène de front des carrières de chanteuse folklorique et d'enseignante-chercheuse en pédagogie musicale et de culture andine[7]. Elle apprend directement par sa mère le répertoires d'artiste du huayno telles que Pastorita Huaracina, Flor Pucarina. Elle a écrit plus de 100 chansons[8].

Parmi les instrumentistes, citons aussi le guitariste Raúl García Zárate[9] ou encore le spécialiste du charango Julio Benavente Diaz[10].

Notes et références

  1. (en-US) « Música huayno », sur Smithsonian Folklife Festival (consulté le )
  2. Giselle Escalante Rodrigo, « El huayno como expresión de la identidad cultural de los pobladores de Huamanga - Ayacucho, 2017 », sur alicia.concytec.gob.pe, (consulté le )
  3. CNM-IRMA, « CNM-IRMA HUAYNO / Documentation / Lexique / CNM-Irma : centre d’information et de ressources pour les (...) », sur IRMA CNM : Centre d'information et de ressources pour les musiques actuelles, (consulté le )
  4. Last Night in Orient- LNO ©, « La Danza de Tijeras », sur Last Night in Orient (consulté le )
  5. (es) Claude Ferrier, El Huayno con Arpa : Estilos globales en la nueva música popular andina, Institut français d’études andines, coll. « Travaux de l'IFEA », (ISBN 978-2-8218-4433-9, lire en ligne)
  6. Points de vue & documents, « Flor de retama. L'éternelle révolte des pauvres... », sur Points de vue & documents, (consulté le )
  7. (es) « Biografía de Martina Portocarrero », sur Last.fm (consulté le )
  8. (es) « Biografía de Martina Portocarrero », sur Last.fm (consulté le )
  9. (es) Redacción LR, « Falleció Raúl García Zárate, primera guitarra andina del Perú, a los 85 años », sur larepublica.pe, (consulté le )
  10. « Julio Benavente Diaz », sur data.bnf.fr (consulté le )