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== Biographie ==
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Jalloul « Chico » Bouchikhi, né à [[Arles]] d'un père marocain (de la ville d'Oujda<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'HISTOIRE |url=https://www.laprovence.com/article/papier/3370841/lhistoire.html |site=LaProvence.com |date=2015-04-21 |consulté le=2021-08-01}}</ref>) et d'une mère algérienne (de la ville de Tlemsen).
Jalloul « Chico » Bouchikhi, né à [[Arles]] d'un père marocain (de la ville d'[[Oujda]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'HISTOIRE |url=https://www.laprovence.com/article/papier/3370841/lhistoire.html |site=LaProvence.com |date=2015-04-21 |consulté le=2021-08-01}}</ref>) et d'une mère algérienne (de la ville de [[Tlemcen|Tlemsen]]).


Son frère, [[Affaire de Lillehammer|Ahmed Bouchikhi, est assassiné par erreur en juin 1973 à Lillehammer]] par le [[Mossad]], qui l'a confondu avec [[Ali Hassan Salameh]], suspecté d'être l'un des responsables du [[massacre de Munich]]<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |prénom=Alexandra |nom=Schwartzbrod |titre=Chico Bouchikhi, le Mossad et la Légion d’honneur |url=https://www.liberation.fr/musique/2019/07/12/chico-bouchikhi-le-mossad-et-la-legion-d-honneur_1739685/ |site=Libération |consulté le=2021-08-01}}</ref>.
Son frère, [[Affaire de Lillehammer|Ahmed Bouchikhi, est assassiné par erreur en juin 1973 à Lillehammer]] par le [[Mossad]], qui l'a confondu avec [[Ali Hassan Salameh]], suspecté d'être l'un des responsables du [[massacre de Munich]]<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |prénom=Alexandra |nom=Schwartzbrod |titre=Chico Bouchikhi, le Mossad et la Légion d’honneur |url=https://www.liberation.fr/musique/2019/07/12/chico-bouchikhi-le-mossad-et-la-legion-d-honneur_1739685/ |site=Libération |consulté le=2021-08-01}}</ref>.

Version du 1 août 2021 à 17:10

Chico Bouchikhi
Description de cette image, également commentée ci-après
Chico des Gypsies en juillet 2012 aux Saintes-Maries-de-la-Mer
Informations générales
Naissance (69 ans)
Arles, (Bouches-du-Rhône).
Activité principale guitariste, musicien de jazz

Chico Bouchikhi (de son vrai nom Jaloul Bouchikhi), né le à Arles, est un guitariste français et l'un des cofondateurs des Gipsy Kings qui firent une percée internationale en 1987. Co-compositeur et co-auteur des titres qui ont assuré la gloire des Gipsy Kings[réf. souhaitée], il les quitte et fonde son propre groupe en 1992, Chico and the Gypsies[1].

Biographie

Jalloul « Chico » Bouchikhi, né à Arles d'un père marocain (de la ville d'Oujda[2]) et d'une mère algérienne (de la ville de Tlemsen).

Son frère, Ahmed Bouchikhi, est assassiné par erreur en juin 1973 à Lillehammer par le Mossad, qui l'a confondu avec Ali Hassan Salameh, suspecté d'être l'un des responsables du massacre de Munich[3].

Carrière musicale

Dès la fin des années 1970, Chico rejoint le groupe « Los Reyes » qui devient ensuite les Gipsy Kings[1]. À partir de 1978, Brigitte Bardot fait du groupe un symbole de la fête[4]. Ils sont ses musiciens fétiches, les animateurs de ses anniversaires et ceux avec qui elle aime danser sur les plages ou chez des amis[4].

Les invitations pour animer des soirées privées dans plusieurs pays affluent. Les Gypsies dépassent ainsi les limites de Saint-Tropez.

Les Gipsy Kings gagnent les Victoires de la musique du groupe de l’année en 1990. En 1991, ils découvrent que celui qui fait figure de leader du groupe, Jalloul Chico Bouchikhi, a déposé la marque qu’il a inventée à son nom. Ils le congédient et récupèrent leur nom devant la justice[réf. nécessaire].

Ce dernier n'aura de cesse de regretter publiquement cette éviction. En , Chico crée son groupe, Chico and the Gypsies ; reprenant les succès du groupe d'origine, bénéficiant d'un contact et d'une audience privilégiés auprès des médias français, il s'assure une suite de carrière tout aussi honorable[5].

En , à Oslo, les Nations unies invitent les Gipsy Kings, qui déclinent à la dernière minute ce concert pour la paix[réf. souhaitée]. Finalement, l’UNESCO fait appel à « Chico and The Gypsies », avec Harry Belafonte et Montserrat Caballé, pour jouer et célébrer le premier anniversaire du traité de paix en présence de Shimon Peres et Yasser Arafat[3],[6].

Le directeur général de l’UNESCO, touché par l’attitude de Chico, son histoire, ses démarches fédératrices et par sa musique universelle, décide de le nommer le « envoyé spécial de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) pour la paix » avec pour parrain le Commandant Cousteau. Pendant 25 ans, il sera « Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO pour la paix », la confiance accordée par cette prestigieuse institution étant sans cesse renouvelée[réf. souhaitée].

Depuis 1992, le groupe « Chico and the Gypsies » se produit dans le monde entier et participe à des soirées (Paris, New-York, Tokyo, Moscou, Beyrouth, Dubaï…)[réf. souhaitée]. À l'occasion de leurs trente ans de carrière et, suite à une dizaine d’albums, certifiés disques d'or ou de platines pour certains, Chico and the Gypsies invitent la chanteuse marocaine Hasna en duo sur leur prochain album, Unidos, qui sortira le 24 septembre 2021 chez Universal Music[réf. nécessaire].

Vie privée

Chico Bouchikhi, père de cinq enfants (Réda, Tonino, Myriam, Sonia, Mario), a été marié à Marthe Reyes[1], la fille de José Reyes, le père des fils Reyes, membres du groupe Gipsy Kings. Il vit actuellement à Arles.

Distinctions

Notes et références

  1. a b et c Sarah Finger, « Gipsy Kings, le temps des Gitans », sur Libération (consulté le )
  2. « L'HISTOIRE », sur LaProvence.com, (consulté le )
  3. a et b Alexandra Schwartzbrod, « Chico Bouchikhi, le Mossad et la Légion d’honneur », sur Libération (consulté le )
  4. a et b Par Le 28 septembre 2014 à 07h00, « Elle dansait avec nous », sur leparisien.fr, (consulté le )
  5. Chico Bouchikhi : « on remplissait des salles et des stades et on en avait jamais les revenus qui correspondaient »,Chico ose alors demander des comptes au producteur pour le groupe , ce qui lui vaudra son éviction des Gipsy Kings sur LaProvence.com.
  6. « Israël : le grand pardon de Chico », sur L'Humanité, (consulté le )
  7. Par Le 1 janvier 2015 à 15h15, « L'économiste Thomas Piketty refuse la Légion d'honneur », sur leparisien.fr, (consulté le )
  8. « Des figures locales distinguées par la Légion d'honneur », sur LaProvence.com, (consulté le )
  9. « Chico des Gipsy fait chevalier de la Légion d'Honneur », sur LaProvence.com, (consulté le )

Liens externes

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