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« Good Vibrations » : différence entre les versions

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'''''Good Vibrations''''' est une [[chanson]] des [[The Beach Boys|Beach Boys]] publiée en format [[45 tours]] en [[1966 en musique|1966]]. L'année suivante, elle parut sur l'album ''[[Smiley Smile]]''.
'''''Good Vibrations''''' est une [[chanson]] des [[The Beach Boys|Beach Boys]] publiée en format [[45 tours]] en [[1966 en musique|1966]]. L'année suivante, elle parut sur l'album ''[[Smiley Smile]]''.


Pour ce titre, dont l'enregistrement nécessitera 22 sessions réparties dans quatre studios différents et s'étalera sur plusieurs mois (de février à octobre 1966), Brian Wilson procède à un montage astucieux et génial en assemblant différentes parties instrumentales (il utilisera le même procédé pour ''[[Heroes and Villains]]'' et pour la suite ''Rio Grande'' sur son premier album solo en 1988). Cette complexité (qui lui a fait dire qu'il s'agissait d'une « petite symphonie de poche ») s'appuie néanmoins sur un rythme immédiatement accrocheur qui captive l'auditeur, même s'il ne perçoit pas d'emblée toute la richesse de l’œuvre. À cela s'ajoutent des harmonies vocales parmi les plus belles enregistrées par les Beach Boys et l'utilisation du Tannerin (sorte de [[Thérémine|Theremin]], inventé par [[Paul Tanner]]), dans la dernière partie (instrument que Brian Wilson avait déjà ajouté à l'enregistrement de ''{{lien|I Just Wasn't Made for These Times}}'' pour l'album ''[[Pet Sounds]]'').
Pour ce titre, dont l'enregistrement nécessitera 22 sessions réparties dans quatre studios différents et s'étalera sur plusieurs mois (de février à {{date-|octobre 1966}}), Brian Wilson procède à un montage astucieux et génial en assemblant différentes parties instrumentales (il utilisera le même procédé pour ''[[Heroes and Villains]]'' et pour la suite ''Rio Grande'' sur son premier album solo en 1988). Cette complexité (qui lui a fait dire qu'il s'agissait d'une « petite symphonie de poche ») s'appuie néanmoins sur un rythme immédiatement accrocheur qui captive l'auditeur, même s'il ne perçoit pas d'emblée toute la richesse de l’œuvre. À cela s'ajoutent des harmonies vocales parmi les plus belles enregistrées par les Beach Boys et l'utilisation du Tannerin (sorte de [[Thérémine|Theremin]], inventé par [[Paul Tanner]]), dans la dernière partie (instrument que Brian Wilson avait déjà ajouté à l'enregistrement de ''{{lien|I Just Wasn't Made for These Times}}'' pour l'album ''[[Pet Sounds]]'').


Il existe plusieurs versions de cette chanson :
Il existe plusieurs versions de cette chanson :
* La première, réalisée avec les Beach Boys sur des paroles de Mike Love remplaçant celles de [[Tony Asher]], achevée au cours des dernières sessions entre septembre et {{date-|octobre 1966}}, se trouve sur le single sorti en 1966 et sur l'album [[Smiley Smile]] (1967).
* La première, réalisée avec les Beach Boys sur des paroles de [[Mike Love]] remplaçant celles de [[Tony Asher]], achevée au cours des dernières sessions entre septembre et {{date-|octobre 1966}}, se trouve sur le single sorti en 1966 et sur l'album ''[[Smiley Smile]]'' (1967).
* Une version se trouve en bonus sur le twofer ''Smiley Smile'' / ''Wild Honey'' (2001).
* Une version se trouve en bonus sur le « twofer » ''Smiley Smile'' / ''Wild Honey'' (2001).
* Brian Wilson a réenregistré la chanson pour son album ''Smile'' sorti en 2004.
* Brian Wilson a réenregistré la chanson pour son album ''Smile'' sorti en 2004.
* En 2011, un CD entier du coffret ''[[The Smile Sessions]]'' est consacré aux multiples sessions de ce titre.
* En 2011, un CD entier du coffret ''[[The Smile Sessions]]'' est consacré aux multiples sessions de ce titre.


''Good Vibrations'' est alors le ''single'' ayant le coût de production le plus élevé de l'histoire de la musique enregistrée, avec un montant estimé à plus de {{Unité|50000}} dollars<ref>« Progressif avant tout ! Lorsque le rock devint symphonique ». Documentaire réalisé par Michael Denk et János Kereszti, 2016 ; diffusé sur [[Arte]] le 21 octobre 2016 ([http://www.arte.tv/guide/fr/061707-000-A/progressif-avant-tout?country=FR voir en ligne]). À partir de 21:20, voix off : {{citation|Le ''single'' sort en 1966. Le coût de production, estimé à plus de {{Unité|50000}} dollars, est alors le plus élevé de l'histoire de la musique.}}</ref>.
''Good Vibrations'' est alors le ''single'' ayant le coût de production le plus élevé de l'histoire de la musique enregistrée, avec un montant estimé à plus de {{Unité|50000|dollars}}<ref>''Progressif avant tout ! Lorsque le rock devint symphonique''. Documentaire réalisé par Michael Denk et János Kereszti, 2016 ; diffusé sur [[Arte]] le {{date-|21 octobre 2016}} ([http://www.arte.tv/guide/fr/061707-000-A/progressif-avant-tout?country=FR voir en ligne]). À partir de 21:20, voix off : {{citation|Le ''single'' sort en 1966. Le coût de production, estimé à plus de {{Unité|50000|dollars}}, est alors le plus élevé de l'histoire de la musique.}}</ref>.


Cette chanson est classée [[Les 500 plus grandes chansons de tous les temps selon Rolling Stone|{{6e|meilleure}} chanson de tous les temps]] selon le magazine [[Rolling Stone]], et {{4e|meilleure}} chanson de tous les temps selon le site [[Acclaimed Music]]. Elle a aussi reçu le [[Grammy Hall of Fame Award]] en 1994. L'émission radiophonique ''Good Vibrations'' présentée par [[Félicien Bogaerts]] et diffusée sur la chaîne de service public belge [[Classic 21]] tirait son nom de cette chanson<ref>{{Lien web|langue = |titre = Good Vibrations - Classic 21|url = https://www.rtbf.be/classic21/emissions_good-vibrations?programId=8421|site = |date = |consulté le = }}</ref>.
Cette chanson est classée [[Les 500 plus grandes chansons de tous les temps selon Rolling Stone|{{6e|meilleure}} chanson de tous les temps]] selon le magazine américain ''[[Rolling Stone]]'', et {{4e|meilleure}} chanson de tous les temps selon le site [[Acclaimed Music]]. Elle a aussi reçu le [[Grammy Hall of Fame Award]] en 1994. L'émission radiophonique ''Good Vibrations'' présentée par [[Félicien Bogaerts]] et diffusée sur la chaîne de service public belge [[Classic 21]] tirait son nom de cette chanson<ref>{{Lien web|langue = |titre = Good Vibrations - Classic 21|url = https://www.rtbf.be/classic21/emissions_good-vibrations?programId=8421|site = |date = |consulté le = }}</ref>.

''Good Vibrations'' a été [[reprise]] par [[Charlie McCoy]], [[Kenny Rogers]], [[The Chambers Brothers]], [[The Troggs]], [[Todd Rundgren]], [[Nina Hagen]]{{etc}} Un extrait figure dans la chanson ''[[Rockollection|Rockollection 008]]'' de [[Laurent Voulzy]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Cover versions of Good Vibrations by The Beach Boys |url=https://secondhandsongs.com/performance/25030 |site=[[SecondHandSongs]] |consulté le=2021-10-28}}</ref>.


== Notes et références ==
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== Liens externes ==
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{{Portail|Chanson}}
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Version du 28 octobre 2021 à 10:49

Good Vibrations

Single de The Beach Boys
extrait de l'album Smiley Smile
Face B Let's Go Away for Awhile
Sortie
Enregistré à
Durée 3 : 39
Genre Pop psychédélique
Format 45 tours
Auteur Mike Love
Compositeur Brian Wilson
Producteur Brian Wilson
Label Capitol Records

Singles de The Beach Boys

Good Vibrations est une chanson des Beach Boys publiée en format 45 tours en 1966. L'année suivante, elle parut sur l'album Smiley Smile.

Pour ce titre, dont l'enregistrement nécessitera 22 sessions réparties dans quatre studios différents et s'étalera sur plusieurs mois (de février à ), Brian Wilson procède à un montage astucieux et génial en assemblant différentes parties instrumentales (il utilisera le même procédé pour Heroes and Villains et pour la suite Rio Grande sur son premier album solo en 1988). Cette complexité (qui lui a fait dire qu'il s'agissait d'une « petite symphonie de poche ») s'appuie néanmoins sur un rythme immédiatement accrocheur qui captive l'auditeur, même s'il ne perçoit pas d'emblée toute la richesse de l’œuvre. À cela s'ajoutent des harmonies vocales parmi les plus belles enregistrées par les Beach Boys et l'utilisation du Tannerin (sorte de Theremin, inventé par Paul Tanner), dans la dernière partie (instrument que Brian Wilson avait déjà ajouté à l'enregistrement de I Just Wasn't Made for These Times (en) pour l'album Pet Sounds).

Il existe plusieurs versions de cette chanson :

  • La première, réalisée avec les Beach Boys sur des paroles de Mike Love remplaçant celles de Tony Asher, achevée au cours des dernières sessions entre septembre et , se trouve sur le single sorti en 1966 et sur l'album Smiley Smile (1967).
  • Une version se trouve en bonus sur le « twofer » Smiley Smile / Wild Honey (2001).
  • Brian Wilson a réenregistré la chanson pour son album Smile sorti en 2004.
  • En 2011, un CD entier du coffret The Smile Sessions est consacré aux multiples sessions de ce titre.

Good Vibrations est alors le single ayant le coût de production le plus élevé de l'histoire de la musique enregistrée, avec un montant estimé à plus de 50 000 dollars[1].

Cette chanson est classée 6e meilleure chanson de tous les temps selon le magazine américain Rolling Stone, et 4e meilleure chanson de tous les temps selon le site Acclaimed Music. Elle a aussi reçu le Grammy Hall of Fame Award en 1994. L'émission radiophonique Good Vibrations présentée par Félicien Bogaerts et diffusée sur la chaîne de service public belge Classic 21 tirait son nom de cette chanson[2].

Good Vibrations a été reprise par Charlie McCoy, Kenny Rogers, The Chambers Brothers, The Troggs, Todd Rundgren, Nina Hagenetc. Un extrait figure dans la chanson Rockollection 008 de Laurent Voulzy[3].

Notes et références

  1. Progressif avant tout ! Lorsque le rock devint symphonique. Documentaire réalisé par Michael Denk et János Kereszti, 2016 ; diffusé sur Arte le (voir en ligne). À partir de 21:20, voix off : « Le single sort en 1966. Le coût de production, estimé à plus de 50 000 dollars, est alors le plus élevé de l'histoire de la musique. »
  2. « Good Vibrations - Classic 21 »
  3. (en) « Cover versions of Good Vibrations by The Beach Boys », sur SecondHandSongs (consulté le )

Liens externes