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Version du 19 janvier 2022 à 13:31

Éruption du Hunga Tonga en 2022
Image illustrative de l’article Éruption du Hunga Tonga en 2022
Animation sur une période d'une heure et quarante minutes de l'onde de choc et du panache volcanique de la phase paroxysmale du 15 janvier vus par satellite géostationnaire ; le panache fait presque 500 km de diamètre à son paroxysme, les bords de l'image mesurant presque 1 000 km.
Localisation
Pays Drapeau des Tonga Tonga
Volcan Hunga Tonga
Zone d'activité Cratère principal
Dates depuis le
Caractéristiques
Type d'éruption Sub-plinienne de type surtseyen
Phénomènes panache volcanique, tsunami
Conséquences
Régions affectées Drapeau des Tonga Tonga
Drapeau des Fidji Fidji
Drapeau du Vanuatu Vanuatu
Drapeau du Pérou Pérou
Nombre de morts 5 morts confirmés
Nombre de blessés 4 blessés confirmés
Géolocalisation sur la carte : Océanie
(Voir situation sur carte : Océanie)
Éruption du Hunga Tonga en 2022
Géolocalisation sur la carte : Tonga
(Voir situation sur carte : Tonga)
Éruption du Hunga Tonga en 2022

Une grande éruption du volcan Hunga Tonga, situé sur une île volcanique dans l'archipel des Tonga dans l'océan Pacifique, s'est produite le 14 et surtout le 15 janvier 2022. L'éruption a provoqué des tsunamis aux Tonga, aux Fidji et aux Samoa américaines ; des alertes au tsunami ont été émises aux Fidji, aux Samoa, à Wallis-et-Futuna, au Vanuatu, en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Japon, en Russie, aux États-Unis, au Canada, au Mexique, au Chili et en Équateur.

Contexte

Le volcan Hunga Tonga, quasiment inactif depuis 2014[1], est entré en éruption le , envoyant des particules dans la stratosphère. Le panache de cendres était visible depuis Nukuʻalofa, la capitale des Tonga, située à environ 70 kilomètres du volcan[2]. Le Volcanic Ash Advisory Center (VAAC) de Wellington, en Nouvelle-Zélande, a émis un avis aux compagnies aériennes[3]. Des explosions ont été entendues jusqu'à 170 kilomètres du volcan[4]. Cette éruption initiale s'est terminée le vers h[2]. L'activité volcanique a recommencé et le , la taille de l'île avait augmenté d'après les images satellite[5]. Alors que l'activité sur l'île diminuait, elle a été déclarée inactive le [6].

Éruption

Observation de l'éruption de au-dessus de l'océan Pacifique sud depuis le satellite GOES-West.

Une nouvelle éruption commence le , envoyant des nuages de cendres à plus de 20 km dans l'atmosphère[7]. Le gouvernement des Tonga a lancé une alerte au tsunami pour prévenir les habitants[8]. Des géologues tongiens situés près du volcan y observent des explosions et une colonne de cendres de 5 kilomètre de large[9]. Le lendemain, une phase éruptive beaucoup plus importante s'est produite vers 17 h 15 heure locale (h 14 min 45 s UTC)[10]. Le VAAC émet de nouveau un avertissement à l'adresse des compagnies aériennes[11]. Les cendres de l'éruption touchent terre sur l'île principale de Tongatapu, masquant le soleil, tandis que les habitants des Tonga sont bloqués dans les bouchons en tentant de rejoindre des zones plus élevés. De fortes explosions sont entendues à 65 km dans Nukuʻalofa et des petites pierres, des cendres retombaient du ciel[12],[13]. L'explosion est entendue jusqu'aux Samoa, situées à plus de 840 km du lieu de l'éruption[14],[15]. Les habitants des Fidji décrivent des sons s'apparentant à ceux du tonnerre. Des détonations sont aussi entendues à travers la Nouvelle-Zélande, ainsi que jusqu'au Yukon, dans le Grand Nord Canadien[16],[17]. La puissance de l'éruption est estimée équivalente à celle d'un séisme de magnitude 5,8 par le United States Geological Survey[10]. L'émission et la propagation du panache volcanique sont observées depuis l'espace par des satellites, et des ondes de choc se propagent à travers le Pacifique[16] : l'onde de pression est mesurée par des stations météorologiques dans toute la Nouvelle-Zélande à une amplitude maximale d'environ 7 hPa[18]. Elle est également enregistrée par des stations météorologiques en Australie[19],[20],[21]. Une fluctuation de pression de 2,5 hPa est également mesuré en Suisse[22].

Le réseau national de détection de la foudre de Vaisala mesure sous forme d'ondes radio l'intense activité de foudre pendant la phase d'éruption. Plusieurs centaines de milliers d'éclairs sont ainsi enregistrés par le système au cours des deux semaines précédant l'éruption. Du 14 au , des dizaines de milliers d'éclairs se déclenchent et, entre h et h UTC le , plus de 200 000 flashs sont enregistrés[23].

Les premières observations montrent que la colonne d'éruption a éjecté une grande quantité de matériel volcanique dans la stratosphère. L'éruption a le potentiel de provoquer un effet climatique temporaire[24][source insuffisante]. Un scientifique de l'université d'Auckland la décrit comme un événement unique depuis 1 000 ans[25],[26].

Impact

L'étendue des dégâts et des victimes des Tonga reste incertaine au en raison de problèmes de communication[27]. La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern déclare qu'en raison de coupures de courant, un câble sous-marin desservant les Tonga est peut-être touché, et que les autorités tentent de toute urgence de rétablir les communications[28]. Des séquences vidéo montrant des vagues frappant les zones côtières des Tonga sont rapportées par Sky News[29]. Des missions de sauvetage sont envoyées sur Atata, une petite île au large de la capitale qui aurait été submergée. Il y a des rapports d'habitants de Tonga qui ont du mal à respirer à cause des cendres[30]. Au , le gouvernement tongan ne confirme aucune victime liée à l'éruption ou au tsunami[31].

Le tsunami aurait touché un homme et deux femmes dans un camion au Pérou lorsqu'une vague de 2 m les a frappés sur la plage de Naylamp, à Lambayeque. Le chauffeur a pu se sauver mais la vague coûté la vie aux deux femmes dont les corps ont été emmenés à la morgue[32],[33].

Il a été rapporté qu'à San Gregorio, dans le comté de San Mateo en Californie, quatre pêcheurs auraient été emportés par le tsunami et que deux d'entre eux ont été blessés. Ils ont reçu des soins médicaux tandis que les deux autres ont été secourus indemnes[34]. Les pompiers de San Francisco et la Garde côtière ont secouru au moins trois surfeurs[35].

Tsunami

Océanie

À la suite de l'éruption du , un séisme de magnitude 5,8[10] et un tsunami de 1,2 m[36] frappent la capitale tongane, Nukuʻalofa[6],[37]. Les marégraphes de la ville enregistrent des vagues de 1,5 à 2 m de hauteur[38]. Des vidéos diffusées sur Internet montrent une série de vagues frappant le rivage et les maisons[39]. D'autres vidéos montrent des chutes de cendres et un nuage de cendres masquant le soleil[6]. Selon un habitant de la capitale tongienne, une série d'explosions initiales plus petites ont été entendues. L'éruption est suivie d'un tsunami environ 15 minutes plus tard. Une longue vague blanche est observée en mer à l'approche de la côte et ce serait trois vagues qui auraient frappé la côte, la première étant la plus importante[40]. À la suite du tsunami, le roi Tupou VI est évacué et des embouteillages se forment alors que les habitants fuient vers les hauteurs[41]. Jacinda Ardern précise que le tsunami aurait principalement frappé le littoral nord de Nukuʻalofa avec des bateaux et de gros rochers rejetés sur le rivage[33].

Aux Fidji, un marégraphe à Suva enregistre une vague de 20 cm à 17 h 40 heure locale. Le tsunami est également signalé dans les îles Lau[38] et dans les îles de Moce, Moala, Kadavu et Taveuni avec une faible intensité provoquant tout de même des inondations[42].

Aux Samoa américaines, la hauteur des vagues du tsunami est estimée à 61 cm par des marégraphes[16]. Une alerte tsunami est décrétée à Wallis-et-Futuna, et levée à 23 h[43].

Des vagues de tsunami qualifiées de « destructrices » de 1 à 2,5 m sont observées dans plusieurs îles du Vanuatu. Le département de météorologie et des risques géologiques de Vanuatu déclare que l'activité du tsunami devrait persister dans la nuit du [44]. Des vagues jusqu'à 80 cm de hauteur sont enregistrées à Hanalei, à Hawaï[27].

Il a été signalé que le tsunami aurait coulé plusieurs bateaux et arraché d'autres de leurs amarres dans une marina de Tutukaka en Nouvelle-Zélande[45]. Les vagues ont emporté des bateaux dans la baie et en ont brisé quelques-uns ensemble. Des débris de bateaux et de polystyrène ont été signalés. La défense civile Northland a déclaré que les dommages à la marina étaient graves. Selon Hauraki Gulf Weather, le tsunami a frappé le entre h 5 et h 10 heure locale sur l'Île de la Grande Barrière avec une hauteur de 1,33 m[46]. Le tsunami a provoqué des inondations dans la baie de Mahinepua où se trouvait un camping sans victime puisque les 50 personnes présentes sur le site avaient été évacuées. Un groupe de pêcheurs du port de Hokianga a pû s'échapper en traversant plus d'1 mètre d'eau[47]. Aucune victime n'a été signalée en Nouvelle-Zélande[48].

En Australie, le Bureau of Meteorology déclare que des vagues de tsunami ont été observées au cours de la nuit de samedi sur les côtes le long de la côte est de l'Australie[49]. Les hauteurs maximales enregistrées sont de 1,27 m à l'île Norfolk, 1,10 m à l'île Lord Howe, 82 cm à la Gold Coast, au Queensland, 77 cm sur la baie Twofold, en Nouvelle-Galles du Sud et 50 cm à Hobart, en Tasmanie[50],[51].

Asie

À Kominato, Amami, Kagoshima, Japon, un tsunami de 1,2 m est signalé à 23 h 55 le . À Tosashimizu, le tsunami est de 90 cm[52],[53] de même qu'à Chichijima Futami[54]. Sur la côte du Tohoku, une vague de 70 cm a frappé à h 38 heure locale, le . Dans le port de Sendai, la hauteur du tsunami est de 90 cm à h 8[55]. Dans la préfecture d'Iwate, un tsunami de 1,1 m est enregistré à h 26 le . Des vagues de tsunami de moins d'un mètre sont signalées le long de la côte pacifique d'Hokkaidō. Il s'agit de la première alerte au tsunami du pays depuis le séisme de 2016 à Fukushima[56].

Les îles Kouriles de Russie, à l'extrême est du pays, sont touchées par des vagues de tsunami d'environ 20 cm[57].

Amériques

Des vagues de tsunami touchent le port de Santa Cruz en Californie samedi matin. De forts courants à Half Moon Bay sont signalés par le service d'incendie de San Mateo-Santa Cruz[58]. Les plus hautes vagues sont mesurées à 1,31 m à Port San Luis et à 1,13 m à Arena Cove et Crescent City, en Californie[57],[35]. Le parking du port de Santa Cruz est submergé sous 91 cm d'eau[35]. Des vagues jusqu'à 37 cm de hauteur sont enregistrées à Nikolski, en Alaska[59]. De petites vagues ont été observées à Seal Beach[60].

Sur les côtes mexicaines, les États de Guerrero, de Colima et de la péninsule de Basse-Californie, voient une élévation du niveau de la mer de 30 à 60 cm[61]. Un niveau de marée maximum de 2,05 mètres à Manzanillo, Colima selon le Service Maréographique de l'Institut de Géophysique de l'Université nationale autonome du Mexique. Le tsunami a eu une amplitude de 1,19 mètre à Zihuatanejo. Des vagues d'un peu moins d'un mètre ont été enregistrées à Acapulco, Huatulco et Salina Cruz[62].

Le long des côtes du Pérou, le tsunami a fait des dégâts. Les restaurants et les bateaux de la plage de Lagunillas et du quartier de San Andrés ont été endommagés par les vagues. Des dommages aux quais et à certaines maisons se sont produits dans la capitale Lima. Des mesures d'évacuations ont permis d'évacuer les baigneurs de mettre en protection les bateaux amarrés[63],[64]. Quelques dégâts matériels ont été confirmés sur les plages. Une vague de 68 cm a été enregistrée dans le port de Callao, 72 cm dans le district de Marcona et 65 cm à Paita[65]. Le tsunami a mesuré 2 mètres à Lambayeque, tuant deux personnes[32].

Dans le nord du Chili, des vagues atteignant jusqu'à 2 mètres ont frappé le littoral et des vidéos et images ont été diffusées sur les réseaux sociaux de la région de Los Ríos montrant des dégâts sur les jetées, transportant des bateaux et frappant les plages. Des avis d'évacuation côtière ont été émis dans 14 des 16 régions du Chili. Un niveau "alerte rouge" a été émis sur plus de 6 400 km de côtes. L'Office national chilien des urgences (ONEMI) a déclaré que l'activité du tsunami pouvait persister jusqu'au lendemain[66].

Les conséquences de ces tsunamis liés à l'éruption ont pu être mesuré aussi loin que le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes, la NOAA signalant une augmentation maximale de 12 cm à Porto Rico[67].

Alertes lancées

Une alerte au tsunami a été émise dès le aux Tonga après l'observation de l'éruption. La baisse de l'activité volcanique a permis de lever l'alerte au matin du . Une vague de 30 centimètres a été observée lors de la première alerte au tsunami[68]. Un autre avertissement a été lancé à l'ensemble des Tonga dans la soirée du à la suite d'une autre grande éruption[68]. Des sirènes d'avertissement ont retenti à Nukuʻalofa tandis que les autorités exhortaient les habitants à évacuer vers les hauteurs[69].

Le département des ressources minérales de Fidji a émis une alerte au Tsunami aux personnes vivant autour des zones côtières pour qu'elles restent à l'écart des côtes[70]. Des évacuations ont été effectuées sur les îles Lau après l'observation de l'activité des vagues dans la mer en demandant aux habitants de rester hors de l'eau à cause des forts courant et des vagues dangereuses[38]. Le Premier ministre par intérim des Fidji, Aiyaz Sayed-Khaiyum, a exhorté le public à se protéger, rester à l'intérieur et à couvrir les réservoirs d'eau en cas de pluie en raison du risque d'acide sulfurique généré par l'éruption[71].

Des alertes aux tsunamis ont été émises aux Samoa américaines par le Pacific Tsunami Warning Center (PTWC)[72],[73]. Le PTWC a considéré le tsunami comme "dangereux" et a prévenu que les changements du niveau de la mer, ainsi que les courants forts pourraient constituer un risque le long de la côte[74]. Les Samoa ont ensuite émis un avis de tsunami[75]. Le PTWC a par la suite levé l'alerte au tsunami pour les Samoa américaines[76].

L'Agence nationale de gestion des urgences de Nouvelle-Zélande a dit aux habitants de s'attendre à "des courants forts et inhabituels et des surtensions imprévisibles" le long des côtes nord et est de l'île du Nord, ainsi que des îles Chatham[77] et que ces courants présentaient un danger potentiel de blessures et de noyades[78].

Le Bureau of Meteorology australien a émis une alerte au tsunami, avec une alerte terrestre émise pour l'île Norfolk et l'île Lord Howe, et une alerte marine pour la côte est australienne, la Tasmanie et l'île Macquarie[50]. Le , à h 55 heure locale, des alertes de tsunami maritime ont été émises dans les états de Nouvelle-Galles du Sud, Queensland, Victoria et Tasmanie pour des courants forts et dangereux[79].

L'Agence météorologique du Japon (JMA) a informé les habitants qu'une légère perturbation de la mer pourrait se produire sans aucun dommage[27] et que ce tsunami ne constituait pas une menace pour le littoral japonais. Les responsables de la JMA ont déclaré que l'élévation du niveau de la mer ne devrait pas dépasser les 20 centimètres pendant 24 heures à partir de 21[80]. Une alerte au tsunami a cependant été émise dans les îles Amami et les îles Tokara par le JMA avec des prévisions de vagues allant jusqu'à 3 m. Des alertes ont été émises sur la côte est et sud-est pour des vagues allant jusqu'à 1 m[81]. Une alerte et un ordre d'évacuation a été délivré à la préfecture d'Iwate, ainsi qu'à six autres préfectures. L'Agence de gestion des incendies et des catastrophes (FDMA) a indiqué que 210 000 habitants vivant dans les sept préfectures ont été évacués[82]. Le Japon a abaissé ses avertissements le lendemain matin. La Russie a émis un avis de tsunami pour les îles Kouriles[57].

Le Centre national d'alerte aux tsunamis (NTWC) a émis un avis de tsunami le long de la côte ouest des États-Unis et de la Colombie-Britannique, au Canada[83],[84]. L'avis de la NTWC concerne toute la côte ouest américaine, du sud de la Californie à l'Alaska[85]. Les plages ont été fermées[86], et les résidents côtiers ont été invités à se déplacer vers des zones plus élevés[87]. Des vagues mesurant 30 à 60 cm devaient toucher les côtes dès h 30 Heure normale du Pacifique (UTC−8) le long de la côte centrale[83]. San Francisco devait recevoir ses premières vagues à 8h10[88]. Les plus fortes vagues de tsunami étaient attendues une à deux heures après l'arrivée des premières[83]. Un avis de tsunami a été mis en place pour l'ensemble d'Hawaï[89]. Des avis au Canada ont été émis le long des côtes nord et centrale de la Colombie-Britannique, ainsi que de l'archipelHaïda Gwaïi et de l'île de Vancouver. Aucun ordre d'évacuation n'a été prononcé, mais les gens ont été invités à éviter les plages et les marinas. Le niveau d'alerte était faible en raison de la hauteur des vagues inférieures aux 91 cm du seuil nécessaire pour une mise à niveau[90]. Dans la soirée, les États-Unis ont levé les avis pour l'Alaska, Hawaï, Washington, l'Oregon et certaines parties de la Californie. Ils sont restés en vigueur en Californie dans certaines parties de la côte centrale et nord[57].

Le Chili a également émis un avertissement pour un probable "tsunami mineur" pour la majeure partie de sa zone côtière, y compris l'île de Rapa Nui, et une alerte pour l'évacuation a été déclarée pour ces 7 régions[91],[92].

Secours

Des opérations de sauvetage sont en cours sur l'île d'Atata, située au large de l'île principale des Tonga, près de Nukuʻalofa, après que la petite île aurait été submergée par le tsunami[30].

Assistance

La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a déclaré que des responsables du ministère des Affaires étrangères discutaient de ce qui était nécessaire à fournir comme aide aux Tonga[93]. Elle a décrit les événements aux Tonga comme extrêmement préoccupants[30]. Lors d'une conférence de presse à 15 h NZDST le , Ardern annonce que le gouvernement néo-zélandais fait un premier don de 500 000 dollars néo-zélandais comme point de départ. Les ressources de la Royal New Zealand Navy étaient en cours de préparation pendant le discours. Un Lockheed P-3 Orion de la RNZAF serait envoyé en vol de reconnaissance dès que possible. Le nuage de cendres, estimé à 63 000 pieds, est situé bien au-dessus du plafond opérationnel de cet avion de patrouille maritime[28].

Les Tonga ont autorisé le gouvernement australien à survoler leur territoire pour évaluer les dégâts. Un Boeing P-8 Poseidon des Forces de défense australiennes devrait partir le matin du pour les Tonga afin d'examiner les dommages des principales infrastructures (routes, ports et lignes électriques)[94].

Notes et références

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Annexes

Articles connexes

Lien externe