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La branche armée du FLN, l'[[Armée de libération nationale (Algérie)|Armée de libération nationale]] (ALN), tenta très vite de détruire les capacités du MNA à la [[guérilla]] en Algérie. L'ALN tiendra tête à l'armée nationale du peuple algérien (ANPA) bras armé du MNA.
La branche armée du FLN, l'[[Armée de libération nationale (Algérie)|Armée de libération nationale]] (ALN), tenta très vite de détruire les capacités du MNA à la [[guérilla]] en Algérie. L'ALN tiendra tête à l'armée nationale du peuple algérien (ANPA) bras armé du MNA.


Le MNA et le FLN s'affrontèrent pour prendre le contrôle en [[France]] des nationalistes algériens, dans les « guerres de cafés ». Elles causèrent, selon les chiffres officiels des autorités françaises, entre le {{date|1|janvier|1956}} et le {{date|23|janvier|1962}}, {{formatnum:10223}} victimes (dont {{formatnum:3957}} tués) <ref>[http://www.creac.org/publinew.htm#3 « Un tournant de la "bataille de Paris" »], Rémy Valat, Revue d'histoire : ''Outre-Mers'', {{1er|semestre}} 2004, {{n°|342-343}}.</ref>{{,}}<ref>Omar Carlier, « Violence(s) », dans [[Mohammed Harbi]] et [[Benjamin Stora]] (dir.), ''La Guerre d'Algérie'', éd. Hachette, 2005, {{p.}} 511.</ref>. Le FLN réussit à prendre progressivement le contrôle de la population algérienne en France, le MNA perdant notamment le contrôle des étudiants et des intellectuels algériens vivant en France<ref name="Bouche">Denise Bouche, [https://www.persee.fr/doc/rhmc_0048-8003_1991_num_38_3_1604_t1_0515_0000_2 Jean-Pierre Rioux (sous la direction de), La Guerre d'Algérie et les Français, Colloque de l'Institut d'histoire du temps présent (compte-rendu)], ''Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine'', Année 1991, 38-3, pp. 515-517</ref>. Le MNA perd également la bataille des médias<ref name="Bouche"/>.
Le MNA et le FLN s'affrontèrent pour prendre le contrôle en [[France]] des nationalistes algériens, dans les « guerres de cafés ». Elles causèrent, selon les chiffres officiels des autorités françaises, entre le {{date|1|janvier|1956}} et le {{date|23|janvier|1962}}, {{formatnum:10223}} victimes (dont {{formatnum:3957}} tués)<ref>[http://www.creac.org/publinew.htm#3 « Un tournant de la "bataille de Paris" »], Rémy Valat, Revue d'histoire : ''Outre-Mers'', {{1er|semestre}} 2004, {{n°|342-343}}.</ref>{{,}}<ref>Omar Carlier, « Violence(s) », dans [[Mohammed Harbi]] et [[Benjamin Stora]] (dir.), ''La Guerre d'Algérie'', éd. Hachette, 2005, {{p.}} 511.</ref>. Le FLN réussit à prendre progressivement le contrôle de la population algérienne en France, le MNA perdant notamment le contrôle des étudiants et des intellectuels algériens vivant en France<ref name="Bouche">Denise Bouche, [https://www.persee.fr/doc/rhmc_0048-8003_1991_num_38_3_1604_t1_0515_0000_2 Jean-Pierre Rioux (sous la direction de), La Guerre d'Algérie et les Français, Colloque de l'Institut d'histoire du temps présent (compte-rendu)], ''Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine'', Année 1991, 38-3, pp. 515-517</ref>. Le MNA perd également la bataille des médias<ref name="Bouche"/>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 24 janvier 2022 à 17:02

Le Mouvement national algérien (MNA) (arabe : الحركة الوطنية الجزائرية) est un parti politique créé par Messali Hadj à la suite du déclenchement de la guerre d'Algérie le 1er novembre 1954.

Histoire

Concernant la date exacte de la création, les avis divergent. En effet, Mohamed Teguia, dans son ouvrage "L'Algérie en guerre", la situe vers le alors que la fille de Messali Hadj et aussi sa secrétaire Djanina Messali Benkelfat parle plutôt du 9 ou du 10 novembre sans plus de précision. La rivalité avec le FLN est immédiate et ce dernier n'aura le dessus, selon Benjamin Stora, dans "Le mystère de Gaulle", qu'en 1959.

Le MNA condamne l'insurrection armée du menée par le FLN[1].

En France métropolitaine

Le mouvement eut le plus de soutien parmi les Algériens vivant en France métropolitaine, où Messali résidait, et exerça une influence considérable sur les syndicats algériens dans le pays.

Lutte d'influence avec le FLN

La branche armée du FLN, l'Armée de libération nationale (ALN), tenta très vite de détruire les capacités du MNA à la guérilla en Algérie. L'ALN tiendra tête à l'armée nationale du peuple algérien (ANPA) bras armé du MNA.

Le MNA et le FLN s'affrontèrent pour prendre le contrôle en France des nationalistes algériens, dans les « guerres de cafés ». Elles causèrent, selon les chiffres officiels des autorités françaises, entre le et le , 10 223 victimes (dont 3 957 tués)[2],[3]. Le FLN réussit à prendre progressivement le contrôle de la population algérienne en France, le MNA perdant notamment le contrôle des étudiants et des intellectuels algériens vivant en France[4]. Le MNA perd également la bataille des médias[4].

Notes et références

  1. https://www.persee.fr/doc/camed_0395-9317_1983_num_26_1_937
  2. « Un tournant de la "bataille de Paris" », Rémy Valat, Revue d'histoire : Outre-Mers, 1er semestre 2004, no 342-343.
  3. Omar Carlier, « Violence(s) », dans Mohammed Harbi et Benjamin Stora (dir.), La Guerre d'Algérie, éd. Hachette, 2005, p.  511.
  4. a et b Denise Bouche, Jean-Pierre Rioux (sous la direction de), La Guerre d'Algérie et les Français, Colloque de l'Institut d'histoire du temps présent (compte-rendu), Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, Année 1991, 38-3, pp. 515-517

Annexes

Bibliographie

Article connexe