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=== Époque romaine ===
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Les [[Romains]] établissent un campement sur la rive gauche de la Loire, sur un emplacement propice à être entouré d'eau en cas de fortes pluies ou de crues. En effet, Vienne est construite sur ce qui constituait autrefois une île fluviale, mais faute de débit suffisant, il ne s'agit que d'une sorte de presqu'île, entourée d'espaces marécageux, devenant une véritable île seulement en temps de crues.<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Louis|nom1=Catherine-Bergevin|prénom2=Alexandre|nom2=Dupre|directeur1=oui|titre=Histoire De Blois V1 (1846)|éditeur=Kessinger Publishing|lieu=Toulouse|année=2010|pages totales=608|isbn10=1167720598|isbn13=978-1167720598|partie=2}}.</ref> D'autres historiens estiment que Vienne constituait une île fluviale à part entière depuis l'Antiquité.<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Georges|nom1=TOUCHARD-LAFOSSE|directeur1=oui|titre=Histoire De Blois Et De Son Territoire, Depuis Les Temps Les Plus Reculés Jusqua̕ Nos Jours|éditeur=Ulan Press|lieu=France|année=2011|pages totales=480}}.</ref>
Les [[Romains]] établissent un campement sur la rive gauche de la Loire, sur un emplacement propice à être entouré d'eau en cas de fortes pluies ou de crues. En effet, Vienne est construite sur ce qui constituait autrefois une île fluviale, mais faute de débit suffisant, il ne s'agit que d'une sorte de presqu'île, entourée d'espaces marécageux, devenant une véritable île seulement en temps de crues.<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Louis|nom1=Catherine-Bergevin|prénom2=Alexandre|nom2=Dupre|directeur1=oui|titre=Histoire De Blois V1 (1846)|éditeur=Kessinger Publishing|lieu=Toulouse|année=2010|pages totales=608|isbn10=1167720598|isbn13=978-1167720598|partie=2}}.</ref> D'autres historiens estiment que Vienne constituait une île fluviale à part entière depuis l'Antiquité<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Georges|nom1=TOUCHARD-LAFOSSE|directeur1=oui|titre=Histoire De Blois Et De Son Territoire, Depuis Les Temps Les Plus Reculés Jusqua̕ Nos Jours|éditeur=Ulan Press|lieu=France|année=2011|pages totales=480}}.</ref>.


Le campement fut baptisé ''Vienna'', et l'île fut nommée ''Insula Evenna'' (littéralement « île de Vienne », où ''Vienna'' signifierait « rivière » dans un ancien dialecte local).<ref>[https://sites.google.com/site/viennelezblois/home] Le nom de Vienne-lez-Blois serait du Moyen-Âge, Vienne signifiant "Rivière" serait d'origine gauloise.</ref>
Le campement fut baptisé ''Vienna'', et l'île fut nommée ''Insula Evenna'' (littéralement « île de Vienne », où ''Vienna'' signifierait « rivière » dans un ancien dialecte local)<ref>[https://sites.google.com/site/viennelezblois/home] Le nom de Vienne-lez-Blois serait du Moyen-Âge, Vienne signifiant "Rivière" serait d'origine gauloise.</ref>.


Durant leur occupation, les Romains construisirent un premier pont de bois (dit ''pont antique''), dont les fondations sont visibles de nos jours, lorsque la Loire est à l'[[étiage]]. Auparavant, il est probable que les locaux utilisèrent les duits, encore visibles à Blois au niveau de l'[[Église Saint-Nicolas de Blois|église Saint-Nicolas]], sur la rive droite, pour traverser le fleuve.
Durant leur occupation, les Romains construisirent un premier pont de bois (dit ''pont antique''), dont les fondations sont visibles de nos jours, lorsque la Loire est à l'[[étiage]]. Auparavant, il est probable que les locaux utilisèrent les duits, encore visibles à Blois au niveau de l'[[Église Saint-Nicolas de Blois|église Saint-Nicolas]], sur la rive droite, pour traverser le fleuve.
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Le bourg de Vienne s'articule principalement autour de '''deux axes partant du pont médiéval''', construit sous le comte [[Eudes II de Blois]] : l'un longeant la Loire jusqu'au port de la Creusille, avant de rallier les '''ponts Chartrains''' menant à [[Vineuil (Loir-et-Cher)|Vineuil]] ; l'autre rejoignant l'[[Église Saint-Saturnin de Blois|église]] puis la croix dite ''Boissée'' et le quartier des Métairies pour rejoindre les '''ponts Saint-Michel''' menant à [[Saint-Gervais-la-Forêt]]. Ces axes existent toujours au travers –respectivement– du quai Amédée Contant - rue des Ponts Chartrains, et des quais Villebois-Mareuil - rue Croix Boissée - rue de la Croix Rouge - rue des Métairies. Les hameaux de Béjun et Bas-Rivière, situés en aval sur l'île, sont quant à eux peuplés de quelques fermes et [[Métairie (colonat paritaire)|métairies]] (odonyme).
Le bourg de Vienne s'articule principalement autour de '''deux axes partant du pont médiéval''', construit sous le comte [[Eudes II de Blois]] : l'un longeant la Loire jusqu'au port de la Creusille, avant de rallier les '''ponts Chartrains''' menant à [[Vineuil (Loir-et-Cher)|Vineuil]] ; l'autre rejoignant l'[[Église Saint-Saturnin de Blois|église]] puis la croix dite ''Boissée'' et le quartier des Métairies pour rejoindre les '''ponts Saint-Michel''' menant à [[Saint-Gervais-la-Forêt]]. Ces axes existent toujours au travers –respectivement– du quai Amédée Contant - rue des Ponts Chartrains, et des quais Villebois-Mareuil - rue Croix Boissée - rue de la Croix Rouge - rue des Métairies. Les hameaux de Béjun et Bas-Rivière, situés en aval sur l'île, sont quant à eux peuplés de quelques fermes et [[Métairie (colonat paritaire)|métairies]] (odonyme).


Le bourg est '''rattaché à [[Blois]] en [[1606]]''', sous le règne d'[[Henri IV (roi de France)|Henri IV]], lorsque [[Philippe de Béthune]], dernier possesseur de Vienne, l'échangea avec le [[Domaine de la Couronne|domaine royal]] contre quelques terres en [[Sologne]].<ref>[https://sites.google.com/site/viennelezblois/home] Philippe de Béthune fut le dernier possesseur du fief de Vienne qu'il échangea avec le domaine royal contre les terres de Gy, de Billy et de Soings (y compris le lac), anciennes dépendances de la châtellenie de Romorantin et du comté de Blois.</ref>
Le bourg est '''rattaché à [[Blois]] en [[1606]]''', sous le règne d'[[Henri IV (roi de France)|Henri IV]], lorsque [[Philippe de Béthune]], dernier possesseur de Vienne, l'échangea avec le [[Domaine de la Couronne|domaine royal]] contre quelques terres en [[Sologne]]<ref>[https://sites.google.com/site/viennelezblois/home] Philippe de Béthune fut le dernier possesseur du fief de Vienne qu'il échangea avec le domaine royal contre les terres de Gy, de Billy et de Soings (y compris le lac), anciennes dépendances de la châtellenie de Romorantin et du comté de Blois.</ref>.


En [[1657]], le duc [[Gaston d'Orléans (1608-1660)|Gaston d'Orléans]] s'établit en bord de Loire près de l'[[Église Saint-Saturnin de Blois|église]]. Sa résidence est convertie en hospice à sa mort en [[1660]].
En [[1657]], le duc [[Gaston d'Orléans (1608-1660)|Gaston d'Orléans]] s'établit en bord de Loire près de l'[[Église Saint-Saturnin de Blois|église]]. Sa résidence est convertie en hospice à sa mort en [[1660]].
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L'arrivée du chemin de fer à Blois en [[1847 en France|1847]] amorce le délaissement du port de la Creusille. De [[1886 en France|1886]] à [[1934 en France|1934]], Vienne est desservie par plusieurs '''lignes de [[Compagnie des tramways de Loir-et-Cher|tramway]]''' [[Compagnie des tramways de Loir-et-Cher|à vapeur]] et de [[Tramways électriques de Loir-et-Cher|tramway électrique]]. Aujourd'hui encore, une gare subsiste presque telle quelle dans la rue Dupré, mais celle de la rue Ronceraie a été réhabilitée en logements.
L'arrivée du chemin de fer à Blois en [[1847 en France|1847]] amorce le délaissement du port de la Creusille. De [[1886 en France|1886]] à [[1934 en France|1934]], Vienne est desservie par plusieurs lignes de [[Compagnie des tramways de Loir-et-Cher|tramway à vapeur]] et de [[Tramways électriques de Loir-et-Cher|tramway électrique]]. Aujourd'hui encore, une gare subsiste presque telle quelle dans la rue Dupré, mais celle de la rue Ronceraie a été réhabilitée en logements.


Dans les années 1860, le peintre blésois Ulysse Besnard quitte son poste de directeur du musée municipal pour se consacrer à la '''céramique''' dans un atelier en Vienne. Le suivirent ses disciples, dont : Émile Balon, [[Alexandre Bigot (céramiste)|Alexandre Bigot]], Gaston Bruneau, [[Josaphat Tortat]], [[Adrien Thibault]].
Dans les années 1860, le peintre blésois Ulysse Besnard quitte son poste de directeur du musée municipal pour se consacrer à la '''céramique''' dans un atelier en Vienne. Le suivirent ses disciples, dont : Émile Balon, [[Alexandre Bigot (céramiste)|Alexandre Bigot]], Gaston Bruneau, [[Josaphat Tortat]], [[Adrien Thibault]].

Version du 19 février 2022 à 14:14

Blois-Vienne
Blois-Vienne
L'église Saint-Saturnin, en Vienne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Ville Blois
Code postal 41000
Démographie
Gentilé Viennois
Population env. 10 000 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 47° 34′ 55″ nord, 1° 20′ 16″ est
Superficie 650 ha = 6,5 km2
Transport
Bus 3 lignes régulières (A, D, N1)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Voir sur la carte administrative de Loir-et-Cher
Blois-Vienne
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Blois-Vienne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Blois-Vienne

Blois-Vienne, ou le quartier Vienne, désigne communément la partie-sud de Blois, séparée du reste de la ville par la frontière naturelle qu'est la Loire, en incluant les quartiers Saint-Saturnin, de la Creusille, des Métairies (collège et cimetière), de la Vaquerie, de Bas-Rivière et de Béjun.

Ce quartier d'environ 10 000 habitants constitue l'héritage matériel du bourg de Vienne-lez-Blois, resté indépendant du comté de Blois et du domaine royal jusqu'au début du XVIIe siècle, durant lequel il a été rattaché à Blois, relayé au statut de faubourg, puis de quartier.

Histoire

Époque romaine

Les Romains établissent un campement sur la rive gauche de la Loire, sur un emplacement propice à être entouré d'eau en cas de fortes pluies ou de crues. En effet, Vienne est construite sur ce qui constituait autrefois une île fluviale, mais faute de débit suffisant, il ne s'agit que d'une sorte de presqu'île, entourée d'espaces marécageux, devenant une véritable île seulement en temps de crues.[1] D'autres historiens estiment que Vienne constituait une île fluviale à part entière depuis l'Antiquité[2].

Le campement fut baptisé Vienna, et l'île fut nommée Insula Evenna (littéralement « île de Vienne », où Vienna signifierait « rivière » dans un ancien dialecte local)[3].

Durant leur occupation, les Romains construisirent un premier pont de bois (dit pont antique), dont les fondations sont visibles de nos jours, lorsque la Loire est à l'étiage. Auparavant, il est probable que les locaux utilisèrent les duits, encore visibles à Blois au niveau de l'église Saint-Nicolas, sur la rive droite, pour traverser le fleuve.

Ancien Régime

Carte montrant Vienne en tant qu'île fluviale de la Loire
Carte de l'île de Vienne et de Blois, avec les ponts Chartrains et Saint-Michel

Depuis le début du Moyen-Âge, c'est un bourg indépendant de la ville et du comté de Blois, ayant adopté le nom de Vienne-lez-Blois[4], et administré par la paroisse Saint-Saturnin, établie en face du Bourg-Moyen blésois (actuel centre-ville), sur l'île ligérienne de Vienne. Néanmoins, la présence de ponts à duits sur la Loire démontre que les deux rives ont toujours cohabité l'une avec l'autre. Le développement du commerce ligérien et du port de la Creusille permettent une prospérité constante au bourg viennois. Les chalands, tanneurs, bateliers et pêcheurs y prospèrent. Des pèlerins empruntant le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle par la voie de Paris et de Tours y font régulièrement escale. La construction de la nouvelle église Saint-Saturnin débute sur ordre de la reine Anne de Bretagne, mais restera inachevée à sa mort en 1514.[5]

Le bourg de Vienne s'articule principalement autour de deux axes partant du pont médiéval, construit sous le comte Eudes II de Blois : l'un longeant la Loire jusqu'au port de la Creusille, avant de rallier les ponts Chartrains menant à Vineuil ; l'autre rejoignant l'église puis la croix dite Boissée et le quartier des Métairies pour rejoindre les ponts Saint-Michel menant à Saint-Gervais-la-Forêt. Ces axes existent toujours au travers –respectivement– du quai Amédée Contant - rue des Ponts Chartrains, et des quais Villebois-Mareuil - rue Croix Boissée - rue de la Croix Rouge - rue des Métairies. Les hameaux de Béjun et Bas-Rivière, situés en aval sur l'île, sont quant à eux peuplés de quelques fermes et métairies (odonyme).

Le bourg est rattaché à Blois en 1606, sous le règne d'Henri IV, lorsque Philippe de Béthune, dernier possesseur de Vienne, l'échangea avec le domaine royal contre quelques terres en Sologne[6].

En 1657, le duc Gaston d'Orléans s'établit en bord de Loire près de l'église. Sa résidence est convertie en hospice à sa mort en 1660.

Pendant l'hiver 1716, le pont médiéval s'effondre sous la pression d'une violente débâcle de la Loire. Jacques Gabriel, l'architecte du roi Louis XIV, est alors chargé de la construction d'un nouveau pont, achevé en 1724, qui portera son nom.[7] Il en profita pour consolider les levées déjà existantes tout autour du faubourg.[8] En 1717, le chenal de la Bouillie est aussi asséché par une digue, ralliant ainsi Vienne à la rive gauche du fleuve. Est ainsi créé le déversoir de la Bouillie, essentiellement inondable en cas de crue afin de protéger les zones habitées. Les ponts Saint-Michel ainsi que les ponts Chartrains (odonymes) sont progressivement abandonnés selon le développement de routes praticables dans les marais asséchés.

La construction d'un pont à 70 mètres en aval du précédent mène Vienne à reconsidérer son artère. La route de Saint-Gervais, renommée avenue du Président Wilson au XXe siècle, est ainsi percée dans l'axe du pont Jacques-Gabriel.

Après la Révolution de 1789

Vitrail de l'invocation faite à Notre-Dame-des-Aydes pour sauver le faubourg de Vienne des crues en 1866

Au XIXe siècle, le faubourg affronte difficilement les crues centennales de la Loire qui se succèdent, d'abord en 1846, puis la pire de toutes les inondations enregistrées à Blois depuis la Révolution française, celle du 3 juin 1856, où près de 90% de Vienne est alors submergée, puis encore en 1866.

Plan des réseaux de tramway de Loir-et-Cher en 1928

L'arrivée du chemin de fer à Blois en 1847 amorce le délaissement du port de la Creusille. De 1886 à 1934, Vienne est desservie par plusieurs lignes de tramway à vapeur et de tramway électrique. Aujourd'hui encore, une gare subsiste presque telle quelle dans la rue Dupré, mais celle de la rue Ronceraie a été réhabilitée en logements.

Dans les années 1860, le peintre blésois Ulysse Besnard quitte son poste de directeur du musée municipal pour se consacrer à la céramique dans un atelier en Vienne. Le suivirent ses disciples, dont : Émile Balon, Alexandre Bigot, Gaston Bruneau, Josaphat Tortat, Adrien Thibault.

À la fin de la guerre franco-prussienne, la ville est occupée mais le faubourg est le théâtre de l'assaut des généraux Pourcet et Chabron (odonyme) depuis Cheverny. Leur victoire du 28 janvier 1871, soit quelques jours avant l'entrée en vigueur de l'armistice, permit la libération de Blois, malgré le pont et la passerelle provisoire impraticables.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, seuls les abords ouest du pont ont été frappés par les bombardements. En 1944, le quartier sert de refuge aux soldats allemands après le soulèvement de Résistants de la rive droite le 16 août. Vienne fut libérée deux semaines plus tard, le 1er Septembre (odonyme).

Époque moderne

Au XXe siècle, des membres du Cirque Amar s'installent dans le quartier des Métairies et laissent un odonyme. L'École Blésoise du Cirque opère toujours dans ce secteur.

En 1970, un deuxième pont est construit sur la Loire pour relier Vienne et Blois par l'est, le pont Charles-de-Gaulle, puis par l'ouest en 1994 par le pont François-Mitterrand, des noms des présidents français en place lors de leur inauguration.

Dans les années 1980, des constructions voient le jour sur le secteur de la Bouillie. Y sont aménagés un parc des expositions, un hippodrome, des terrains de football, des jardins associatifs, ainsi que des habitations. La mairie remporta non sans mal gain de cause contre les nouvellement propriétaires ou occupants de ces logements, invités à ne pas investir cette zone inondable. Depuis, d'autres équipements ont été construits dans l'enceinte des levées, comme la piscine Aggl'eau ou les cours de tennis municipaux.

Depuis 2016, Vienne a pu bénéficier du programme d'Aménagement du Cœur de Ville-Loire (ACVL) de la mairie pour réaménager l'intégralité de l'avenue Wilson. Le quartier est également desservi par l'une des deux lignes de navettes gratuites mises en place par la société de transports Azalys.

D'autres projets sont en cours de réalisation à l'heure actuelle, dont la réhabilitation de la résidence Gaston d'Orléans ou celle du déversoir de la Bouillie.

Culture

Inscrite dans le patrimoine ligérien plus qu'aucune autre partie de Blois, Vienne fait naturellement partie du programme de La Loire à vélo et de la 6e Route européenne à vélo. Ainsi, les bords de Loire sont praticables à vélo, sauf en cas de crues.

Pour les promeneurs à pied, la mairie a installé des clous en bronze qui retracent l'histoire du quartier au travers des rues de l'ancien centre-bourg.

Chaque été, une guinguette ouvre ses portes au port de la Creusille, réaménagé en port de plaisance et parc citadin.

En avril, le parc des expositions a l'habitude d'accueillir une fête foraine.

Culte

L'église Saint-Saturnin n'est pas l'unique lieu de culte présent en Vienne. Existent aussi deux églises évangéliques (rue Sainte-Anne et rue de Bas-Rivière) et une église portugaise (rue Jean de Morvilliers), notamment.

Enseignement

Quant aux établissements d'enseignement, le quartier compte :

  • 3 écoles maternelles (Clérancerie, Bas-Rivière), dont 1 privée (Monsabré) ;
  • 3 écoles élémentaires (Marcel Bühler, Bas-Rivière), dont 1 privée (Monsabré) ;
  • 1 collège (Blois-Vienne).

Personnalités originaires de Blois-Vienne

Articles connexes

Références

  1. Louis Catherine-Bergevin (dir.) et Alexandre Dupre, Histoire De Blois V1 (1846), Toulouse, Kessinger Publishing, , 608 p., partie 2.
  2. Georges TOUCHARD-LAFOSSE (dir.), Histoire De Blois Et De Son Territoire, Depuis Les Temps Les Plus Reculés Jusqua̕ Nos Jours, France, Ulan Press, , 480 p..
  3. [1] Le nom de Vienne-lez-Blois serait du Moyen-Âge, Vienne signifiant "Rivière" serait d'origine gauloise.
  4. [2] Sur la rive gauche, le quartier Vienne, ancien faubourg et surtout ancienne commune nommée Vienne-Lez-Blois durant des siècles.
  5. Cosperec 1994, p. 242.
  6. [3] Philippe de Béthune fut le dernier possesseur du fief de Vienne qu'il échangea avec le domaine royal contre les terres de Gy, de Billy et de Soings (y compris le lac), anciennes dépendances de la châtellenie de Romorantin et du comté de Blois.
  7. Nourrisson et Sauvage 2013, p. 63.
  8. Cosperec 1994, p. 284.