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Depuis le {{date-|14 janvier 2013}}, les journaux du pôle Champagne-Ardenne-Picardie (CAP), sont désormais officiellement contrôlés par le [[groupe Rossel|groupe de presse belge Rossel]]<ref name="RosselTelerama">{{Lien web|url=http://www.telerama.fr/medias/rossel-prend-les-renes-des-journaux-du-pole-champagne-ardenne-picardie,92159.php|titre=Rossel prend le contrôle des journaux du pôle Champagne-Ardenne-Picardie|date=15 janvier 2013|éditeur=''[[Télérama]]''|consulté le=15 janvier 2013}}.</ref>. |
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L'ensemble de la production est désormais imprimé sur le site de production de Reims. |
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Version du 18 mars 2022 à 23:56
Historique
Le journal L'Union a été fondé par les résistants Michel Sicre et Henri Kinet, assistés d'Edmond Forboteaux et de Robert Duterque du groupe Libération-Nord. Ces deux derniers furent déportés en 1944 au camp de concentration de Neuengamme en Allemagne et assassinés le . À l'instar du Monde qui bénéficiait des presses du Temps, le quotidien put démarrer sa carrière avec les presses du ci-devant Éclaireur de l'Est, du député-maire radical Paul Marchandeau, quotidien dissous en 1944 pour avoir paru après le . Le premier numéro du journal L'union s'appelait "L'union champenoise" et est paru le . Le journal a pour secrétaire général le leader des résistants dans la Marne Léon Borgniet, ami proche du scientifique Marcel Prenant[1], ex-dirigeant national des FTP et député de la Marne[2], qui dirige aussi l’hebdomadaire communiste de la Marne, La Champagne et qui en est écarté en 1950[1],[2].
Le journal a été dirigé jusqu'au début des années 1980 par un conseil de gérance composé de six membres nommés par les associations d'anciens résistants ou d'anciens combattants ayant présidé à sa création. Le quotidien régional était présent sur six départements : l'Aube, la Marne, l'Aisne, les Ardennes, la Haute-Marne et la Seine et Marne, et publiait douze éditions différentes. Il possédait des agences à Provins, Romilly-sur-Seine, Troyes, Saint-Dizier, Chaumont, Vitry-le-François, Château-Thierry, Laon, Saint-Quentin, Hirson, Epernay, Châlons en Champagne, Reims, Charleville-Mézières, Sedan et Carignan. Jusqu’à sa prise de contrôle par le groupe Hersant Media (alors France-Antilles) de Philippe Hersant, son bandeau le définissait comme un « Grand quotidien d'information issu de la Résistance ». Après avoir réduit sa zone de diffusion (fermeture des éditions et agences de Provins, Romilly-sur-Seine, Saint-Dizier, Chaumont et Troyes), il la redéploya à partir des années 1990, alors que la concurrence de L’Est républicain, qui avait implanté une agence à Châlons-sur-Marne (actuellement Châlons-en-Champagne) au début des années 1980, avait échoué à le supplanter.
Le journal est dirigé actuellement par Daniel Picault[3], qui travaille au siège du journal à Reims.
La société
Le journal emploie 352 personnes — dont 132 femmes —, parmi lesquelles 40 cadres, 63 employés (comptabilité, archives, entretien), 115 ouvriers, (ceux qui impriment, notamment) et 134 journalistes (photographes, reporters, et secrétaires de rédaction)[4].
Depuis le , les journaux du pôle Champagne-Ardenne-Picardie (CAP), sont désormais officiellement contrôlés par le groupe de presse belge Rossel[5].
L'ensemble de la production est désormais imprimé sur le site de production de Reims.
En 2006, L'Union tenta de s'implanter à Amiens (Somme), d'abord sous le nom de Planète Amiens, puis L'Union édition d'Amiens, arrêtée à l'été 2008.
En 2017, l'Association des journalistes LGBT lui décerne le Out d'Or de la rédaction engagée pour le travail réalisé par celle de Châlons-en-Champagne.
Les rédacteurs en chef
- Aldo Ferrini (1945-1982) Secrétaire Général de la rédaction
- Pascal Sellier (1982-1986)
- Jacques Richard (1986-1991)
- Michel Grenouilloux (1991-2000)
- Thierry de Cabarrus (2000-2006) Directeur de la rédaction
- Guilhem Beauquier (2006-2013) Directeur de la rédaction
- Didier Louis (2013-2020)
- Géraldine Baehr & Carole Lardot (2021-)
Les directeurs
- Arnaud de beauregard (1986-1987)
- Pierre-Jean Bozo (1987-1992)
- Daniel Hutier (1992-2004)
- Christian Hervé + Bernard Pruvost (2004-2005)
- Bruno Franceschi (2005-2008)
- Jacques Tillier (2008-2012)
- Daniel Hutier (2012-2013)
- Pascal Dejean (2013-2017)
- Daniel Picault (2017-actuel)
Audience web (sites + application)
Année | Audience totale |
---|---|
2019 | 120 818 |
2018 | 107 740 |
2017 | 99 363 |
2016 | 87 757 |
2015 | 65 181 |
2014 | 60 976 |
En parallèle de l'audience web, la diffusion papier est passée de 83 147 exemplaires en moyenne en 2015 à 73 125 en 2019[6].
Diffusion
- L'Union - L'Ardennais[7]
2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | |
---|---|---|---|---|---|
Totale | 84 740 | 81 706 | 78 867 | 77 641 | 74 626 |
Payée | 83 147 | 80 155 | 77 276 | 75 884 | 73 125 |
Les éditions locales
- 02 Aisne
- Château-Thierry
- Chauny - La Fère et Tergnier
- Hirson
- Laon
- Saint-Quentin
- Soissons
- 08 Ardennes sous les titres « L'Union » et « L'Ardennais »
- 10 Aube
- 51 Marne
- 77 Ile de France
- . Provins
- 80 Somme
- Amiens de 2006 à l'été 2008.
Notes et références
- "L'affaire Tito - Borgniet dans la Marne", par Anette Merle-Borgniet[1].
- Biographie Le Maitron de Léon Borgniet [2].
- http://www.lunion.presse.fr/Mentions-legales.
- « Société du journal L'Union », Societe.Com.
- « Rossel prend le contrôle des journaux du pôle Champagne-Ardenne-Picardie », Télérama, (consulté le ).
- « L'Union - L'Ardennais - ACPM », sur www.acpm.fr (consulté le )
- « L'Union - L'Ardennais - ACPM », sur www.acpm.fr (consulté le )