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« Makhzen (Maroc) » : différence entre les versions

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Le terme {{citation|'''makhzen'''}} (en [[arabe]] : {{lang|rtl|ar|مخزن}} ; littéralement « magasin », en [[amazighe standard marocain|amazighe]] : ⵍⵎⴰⵅⵣⵏ) désigne, dans le langage courant et familier au [[Maroc]], à la fois le pouvoir marocain et par extension l'administration. Le Makhzen tire ses origines de l'organisation administrative instaurée par les [[Saadiens]] qui connut son apogée avec le Sultan [[Ahmed al-Mansour]].
Le terme {{citation|'''makhzen'''}} (en [[arabe]] : {{lang|rtl|ar|مخزن}} ; littéralement « magasin », en [[amazighe standard marocain|amazighe]] : ⵍⵎⴰⵅⵣⵏ) désigne, dans le langage courant et familier au [[Maroc]], à la fois le pouvoir marocain et par extension l'administration. Le Makhzen tire ses origines de l'organisation administrative instaurée par les [[Saadiens]] qui connut son apogée avec le Sultan [[Ahmed al-Mansour]].


A l'origine, le terme Makhzen désignait les lieux (abris) où étaient stockées les denrées de base (blé, orge etc ..) par le pouvoir [[Saadiens]] pour faire face aux grandes famines ou aux catastrophes. Par extension, la population a commencé a assimiler le Makhzen aux personnes dépositaires de ces lieux de stockage de ces denrées et les responsables de leur distribution.
À l'origine, le terme Makhzen désignait les lieux (abris) où étaient stockées les denrées de base (blé, orge etc ..) par le pouvoir [[Saadiens]] pour faire face aux grandes famines ou aux catastrophes. Par extension, la population a commencé a assimiler le Makhzen aux personnes dépositaires de ces lieux de stockage de ces denrées et les responsables de leur distribution.


Avant le [[Protectorat français au Maroc|protectorat]], le Makhzen était l'appellation du [[gouvernement]] du [[Dynastie alaouite|sultan du Maroc]] et reposait quasi-exclusivement sur les grandes familles arabo-andalouses ou de l'aristocratie religieuse (chorfas) des grandes villes du Maroc telles que Fès principalement, Rabat, Salé ou Marrakech.
Avant le [[Protectorat français au Maroc|protectorat]], le Makhzen était l'appellation du [[gouvernement]] du [[Dynastie alaouite|sultan du Maroc]] et reposait quasi-exclusivement sur les grandes familles arabo-andalouses ou de l'aristocratie religieuse (chorfas) des grandes villes du Maroc telles que Fès principalement, Rabat, Salé ou Marrakech.

Version du 15 juin 2022 à 15:48

Le terme « makhzen » (en arabe : مخزن ; littéralement « magasin », en amazighe : ⵍⵎⴰⵅⵣⵏ) désigne, dans le langage courant et familier au Maroc, à la fois le pouvoir marocain et par extension l'administration. Le Makhzen tire ses origines de l'organisation administrative instaurée par les Saadiens qui connut son apogée avec le Sultan Ahmed al-Mansour.

À l'origine, le terme Makhzen désignait les lieux (abris) où étaient stockées les denrées de base (blé, orge etc ..) par le pouvoir Saadiens pour faire face aux grandes famines ou aux catastrophes. Par extension, la population a commencé a assimiler le Makhzen aux personnes dépositaires de ces lieux de stockage de ces denrées et les responsables de leur distribution.

Avant le protectorat, le Makhzen était l'appellation du gouvernement du sultan du Maroc et reposait quasi-exclusivement sur les grandes familles arabo-andalouses ou de l'aristocratie religieuse (chorfas) des grandes villes du Maroc telles que Fès principalement, Rabat, Salé ou Marrakech.

Depuis l'indépendance retrouvée et la construction de l'État marocain avec des institutions modernes (justice, sûreté nationale, gendarmerie royale, Forces armées royales, protection civile, etc.), l'institution traditionnelle du makhzen a théoriquement cessé d'exister.

Les fonctionnaires de l'État étaient parfois surnommés mokhazni. Ce terme est actuellement employé pour désigner les membres des Forces auxiliaires, des paramilitaires polyvalents dépendant du ministère de l'Intérieur.

Notes et références

Voir aussi

Article connexe

Bibliographie

  • Elbaki Hermassi, Leadership and National development in North Africa, a comparative study, University of California Press, Berkeley, Los Angeles, Londres, 1972

Liens externes