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Comme pour plusieurs chansons de la période ''Aftermath'', ''Under My Thumb'' emploie une instrumentation novatrice : la basse fuzz, mais surtout le marimba qui donne toute son identité au morceau. La similitude a été relevée entre le motif joué par Jones et l'ouverture de la chanson soul ''It's the Same Old Song'' des [[Four Tops]]. Marimba, ligne de basse, jeu de la batterie, la chanson dans son ensemble produit d'ailleurs un son digne de la [[Motown]] et la plupart des commentateurs soulignent son ''groove'' parfait.

Comme pour plusieurs chansons de la période ''Aftermath'', ''Under My Thumb'' emploie une instrumentation novatrice : la basse fuzz, mais surtout le marimba joué par Jones qui donne toute son indentité au morceau.

Des riffs de marimba, joués par Brian Jones, créent vraiment l'atmosphère si spéciale de la chanson. Ils sont inspirés du riff d'ouverture de It's the Same Old Song des Four Tops, quartet de rhythm and blues américain.


Le pianiste (Stewart, Jones ou Wyman, il est impossible d'assurer avec certitude son identité) utilise un piano tout le long de la chanson mis à part pour la toute fin (la coda) où il utilise un orgue. Enfin, Charlie Watts reprend dans certaines parties la même partition de batterie que sur (I Can't Get No) Satisfaction.
Le pianiste (Stewart, Jones ou Wyman, il est impossible d'assurer avec certitude son identité) utilise un piano tout le long de la chanson mis à part pour la toute fin (la coda) où il utilise un orgue. Enfin, Charlie Watts reprend dans certaines parties la même partition de batterie que sur (I Can't Get No) Satisfaction.
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Du point de vue de la mélodie, la chanson — comme l'ensemble de l'album Aftermath — incorpore quelques sonorités et des influences des débuts du psychédélisme tandis que la majeure partie de l'air reste fondé sur un Rhythm and blues sombre et morose.
Du point de vue de la mélodie, la chanson — comme l'ensemble de l'album Aftermath — incorpore quelques sonorités et des influences des débuts du psychédélisme tandis que la majeure partie de l'air reste fondé sur un Rhythm and blues sombre et morose.


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Version du 15 juin 2022 à 23:03

Enregistrée entre le 6 et le 9 mars 1966 aux studios de RCA Records à Hollywood, lors des sessions consacrées à Aftermath, Under My Thumb est marquée par le son du marimba loué pour l’occasion et dont joue Brian Jones. À cette époque, Jones commençait à se désintéresser de la guitare et s’essayait à une série d’instruments atypiques (le marimba, le dulcimer, le sitar) qui, sous ses doigts, s'inviteront sur plusieurs morceaux de l’album. Aux côtés de Jones, on retrouve les autres membres du groupe : Keith Richards aux guitares (guitare acoustique et lead guitare électrique), Bill Wyman à la basse, Charlie Watts à la batterie et Mick Jagger au micro et aux claquements de doigts. Auxquels s'ajoutent Ian Steward au piano et peut-être Jack Nitzsche pour les hand claps tout au long du morceaux.[1] La ligne de basse fuzz surajoutée prête, semble-t-il, à discussion : certains auteurs l'attribuent à Wyman[2], d'autres à Richards.[3].

La chanson existe sous deux formats tirés de la même prise : un format court, d'une durée de min 20 s, et un format plus long d'une vingtaine de secondes, restituant les « Take it ea-a-asy baby » égrenés par Jagger en fin d'enregistrement. Selon les éditions, celui-ci varie de min 39 s à min 44 s. À l'exception du marché japonais qui commercialisa la chanson dans son format long (min 43 s) dès 1966, le format court a longtemps été la norme. À partir des années 1980, le format long s'est progressivement répandu et apparaît aujourd'hui sur une majorité de rééditions, même si le format court n'a pas totalement disparu. Cette évolution, d'un format vers l'autre, est observable aussi bien sur Aftermath que sur la compilation Hot Rocks 1964-1971.[4]


Comme pour plusieurs chansons de la période Aftermath, Under My Thumb emploie une instrumentation novatrice : la basse fuzz, mais surtout le marimba qui donne toute son identité au morceau. La similitude a été relevée entre le motif joué par Jones et l'ouverture de la chanson soul It's the Same Old Song des Four Tops. Marimba, ligne de basse, jeu de la batterie, la chanson dans son ensemble produit d'ailleurs un son digne de la Motown et la plupart des commentateurs soulignent son groove parfait.

Le pianiste (Stewart, Jones ou Wyman, il est impossible d'assurer avec certitude son identité) utilise un piano tout le long de la chanson mis à part pour la toute fin (la coda) où il utilise un orgue. Enfin, Charlie Watts reprend dans certaines parties la même partition de batterie que sur (I Can't Get No) Satisfaction.

Du point de vue de la mélodie, la chanson — comme l'ensemble de l'album Aftermath — incorpore quelques sonorités et des influences des débuts du psychédélisme tandis que la majeure partie de l'air reste fondé sur un Rhythm and blues sombre et morose.

  • (en) Gary J. Jucha, Rolling Stones: All That's Left to Know About the Bad Boys of Rock, Backbeat Books, coll. « FAQ »,
  1. Margotin et Gueson 2020, p. 149.
  2. « La chanson se distingue par la basse fuzz de Wyman et les paroles de politique sexuelle chantées par Jagger » (Jucha 2019, p. 101).
  3. « Conséquence, c'est Keith Richards qui se charge de toutes les guitares du morceaux : guitare lead, guitare acoustique et même une fuzz-basse [..] qu'il joue avec la Vox Wyman de Bill » (Margotin et Gueson 2020, p. 149).
  4. On peut se reporter aux 383 versions d'« Aftermath » et aux 197 de « Hot Rocks 1964-1971 » répertoriées sur le site Discogs.