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== Histoire ==
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''Positif'' est fondée en [[1952]] par quatre étudiants du [[lycée du Parc]] à [[Lyon]]<ref name="Fré22">{{harvsp|Frémaux|1989|p=22}}.</ref>. Le premier rédacteur en chef est [[Bernard Chardère]]. Le magazine est alors tiré à trois mille exemplaires<ref name="Fré22"/>.
''Positif'' est fondée en [[1952]] par quatre étudiants du [[lycée du Parc]] à [[Lyon]]<ref name="Fré22">{{harvsp|Frémaux|1989|p=22}}.</ref>. Le premier rédacteur en chef est [[Bernard Chardère]]. Le magazine est alors tiré à trois mille exemplaires<ref name="Fré22"/>. Le caractère du magazine à ses début réside dans une systématisation de la révolte contre la [[bien-pensance]], le [[gaullisme]] et le [[stalinisme]]<ref name="Fré24"/>.


Après avoir publié un premier article sur [[Orson Welles]] en [[1963]], [[Michel Ciment]] intègre le comité de rédaction en [[1966]]<ref name="neuhoff" />. Il sera appelé, plus tard, à en assurer la direction.
Après avoir publié un premier article sur [[Orson Welles]] en [[1963]], [[Michel Ciment]] intègre le comité de rédaction en [[1966]]<ref name="neuhoff" />. Il sera appelé, plus tard, à en assurer la direction.


La revue, après avoir été éditée par [[Éditions Fasquelle|Fasquelle]], est reprise par [[Éric Losfeld]] (Le Terrain Vague) à partir de juillet [[1959]] jusqu'en 1973, puis, après un intermède, par [[Jean-Michel Place]] jusqu'en septembre [[2004]] ; ensuite l'éditeur devient [[Le Technicien du film]] pendant quelques numéros, puis, durant cinq ans c'est Scope Éditions et, enfin, [[Actes Sud]] en association avec l'[[Institut Lumière]] qui assurent aujourd'hui la publication.
[[File:Archive cinémathèque Grenoble abc4.jpg|thumb|Collection de la revue ''Positif'' de la cinémathèque de Grenoble.]]
[[File:Archive cinémathèque Grenoble abc4.jpg|thumb|Collection de la revue ''Positif'' de la cinémathèque de Grenoble.]]
''Positif'' a fêté son soixantième anniversaire en [[2012]]. Elle tire alors à {{formatnum:12000}} exemplaires et compte {{formatnum:4000}} abonnés<ref name="neuhoff">{{article|prénom1=Éric|nom1=Neuhoff|lien auteur1=Éric Neuhoff|titre=Michel Ciment : “La cinéphilie se porte bien”|périodique=Le Figaro|lien périodique=Le Figaro|jour=23|mois=mai|année=2012|url=http://www.lefigaro.fr/festival-de-cannes/2012/05/23/03011-20120523ARTFIG00697-michel-ciment-la-cinephilie-se-porte-bien.php|consulté le=24 mai 2012}}.</ref>.
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Version du 19 juin 2022 à 15:34

Positif
Image illustrative de l’article Positif (revue)

Pays Drapeau de la France France
Langue français
Périodicité mensuelle
Genre presse cinématographique
Prix au numéro 7,8  (numéro double : 10 )
Diffusion 12 000 ex. (2012)
Fondateur Bernard Chardère
Date de fondation 1952
Éditeur Institut Lumière - Actes Sud
Ville d’édition Lyon

Propriétaire comité de rédaction
Rédacteur en chef Michel Ciment
ISSN 0048-4911
Site web revue-positif.com

Positif est une revue mensuelle de cinéma française fondée à Lyon en 1952 par Bernard Chardère. C'est l'une des rares revues propriétaire de son propre titre[réf. nécessaire]. La revue jouit d'un certain prestige ; Martin Scorsese la présente même comme « la meilleure revue de cinéma au monde »[1].

Histoire

Positif est fondée en 1952 par quatre étudiants du lycée du Parc à Lyon[2]. Le premier rédacteur en chef est Bernard Chardère. Le magazine est alors tiré à trois mille exemplaires[2]. Le caractère du magazine à ses début réside dans une systématisation de la révolte contre la bien-pensance, le gaullisme et le stalinisme[3].

Après avoir publié un premier article sur Orson Welles en 1963, Michel Ciment intègre le comité de rédaction en 1966[4]. Il sera appelé, plus tard, à en assurer la direction.

Collection de la revue Positif de la cinémathèque de Grenoble.

Positif a fêté son soixantième anniversaire en 2012. Elle tire alors à 12 000 exemplaires et compte 4 000 abonnés[4].

Ligne éditoriale

Dans les années 1950, Positif est une revue se réclamant de la gauche non communiste, à l'opposé des Cahiers du cinéma, qui admirent de nombreux réalisateurs non engagés à gauche, voire traités de « fascistes » par Positif. Or, les Cahiers ont toujours été et restent attachés aux liens entre politique et esthétique, là où Positif affectionne tout particulièrement la fiction de gauche, où le scénario et les thématiques abordées priment au détriment de la forme.

Aujourd'hui, ce militantisme de la revue n'est pas forcément évident à retrouver.

La revue est entièrement rédigée par des bénévoles[4].

Notes et références

  1. Positif, numéro spécial Portfolio, « 80 cinéastes vus par Positif et Nicolas Guérin », p. 4.
  2. a et b Frémaux 1989, p. 22.
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Fré24
  4. a b et c Éric Neuhoff, « Michel Ciment : “La cinéphilie se porte bien” », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes

Bibliographie

Radio

  • « De vrais cinglés de cinéma. Les 40 ans de la revue Positif », France Culture, , documentaire à base d’entretiens et d’archives retraçant l’histoire et l’identité de la revue.

Articles connexes

Liens externes