« Cocoricocoboy » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Croquemort Nestor (discuter | contributions)
m ajout section Notes et références
YoupiLa5 (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 41 : Ligne 41 :
|date = 21 septembre 1985
|date = 21 septembre 1985
|consulté le =
|consulté le =
}} Le montant de la participation du partenaire privé à " Cocoricocoboy " s'élève à 30 % (environ 80 000 francs) du coût de chaque émission.</ref>
}} Le montant de la participation du partenaire privé à " Cocoricocoboy " s'élève à 30 % (environ 80 000 francs) du coût de chaque émission.</ref>. Cependant, les contraintes imposées encourageront la marque à mettre vite fin à cette collaboration<ref name="Sénat - première session ordinaire de 1986-1987">{{Lien web
|auteur =
|titre = Sénat - première session ordinaire de 1986-1987
|url = https://www.senat.fr/rap/1986-1987/i1986_1987_0067_03_08.pdf
|site = senat.fr
|date = 17 novembre 1986
|consulté le =
}} 2.2.2. Le développement de la « parapublicité » - page 142
A la suite de l'étude réalisée en février 1985, l'essor des coproductions fut rapide, essentiellement sur TF 1 et FR 3 régions. Elles associaient des partenaires extérieurs dans des programmes de divertissements (jeux - variétés) et dans des magazines.
L'examen des conventions permit à la Haute Autorité de constater que l'évolution qui se dessinait pouvait nspirer de sérieuses inquiétudes quant au respect des principes énoncés dans les documents de février et mai 1985 et, à terme, pour l'indépendance des sociétés de programme.
Compte tenu de l'importance des sommes engagées par les entreprises dans ces productions, ces dernières posaient des conditions de citation allant bien au-delà de la simple mention au générique, leur intervention se rapprochant davantage d'une stratégie publicitaire que d'une démarche de notoriété. Tel était bien le cas de la coproduction Orangina-Cocoricocoboy. puisque le co-producteur mit très vite fin à sa participation, compte tenu du cadre rigide fixé par la Haute Autorité.
</ref>


Au [[Québec]], l'émission est diffusée à partir du {{Date|22 octobre 1984|à la télévision}}, sur [[TVFQ 99]].
Au [[Québec]], l'émission est diffusée à partir du {{Date|22 octobre 1984|à la télévision}}, sur [[TVFQ 99]].

Version du 29 août 2022 à 23:17

Cocoricocoboy
Genre Divertissement
Périodicité Hebdomadaire
Création Catherine Corbineau et Stéphane Collaro
Présentation Stéphane Collaro
Pays France
Diffusion
Diffusion TF1
Date de première diffusion Mars 1984
Date de dernière diffusion Juin 1987
Chronologie

Cocoricocoboy est une émission de télévision humoristique française, créée par Catherine Corbineau et de Stéphane Collaro, diffusée du lundi au samedi à 19 h 40 sur TF1 juste avant le journal de 20 h, de à . A partir du , l'émission est sponsorisée par Orangina, la marque prenant en charge 30% du budget (environ 80 000 francs par émission), une première en France[1]. Cependant, les contraintes imposées encourageront la marque à mettre vite fin à cette collaboration[2]

Au Québec, l'émission est diffusée à partir du , sur TVFQ 99.

Principe de l'émission

Cette émission, qui succède à Co-Co Boy (1982-1984), est présentée par Stéphane Collaro avec ses Coco-girls (dont Sophie Favier), Philippe Bruneau, Jean Roucas, Alain Scoff, Claire Nadeau, Jacques Brière, Pit et Rik, Baaron, Bernard Hommel, Carole Jacquinot, Rita Brantalou, Henry Blondin, Marie-Pierre Casey.

L'émission est structurée autour de quelques trames récurrentes qui installaient son caractère familier :

  • Vidéo-flic, avec Alain Scoff dans le rôle de l'agent Ménardeau. Exemple de situation : celui-ci, chargé de porter en agent une plainte au Parquet, portait en nageant une plinthe au parquet ;
  • Séquences « Pub » et « Gag » ;
  • La playmate, une jeune et jolie femme se défaisant de ses vêtements sous un nouveau prétexte loufoque chaque semaine ;
  • La recette de cuisine, de Marie-Pierre Casey, fondée en général sur un calembour (exemple : l'homme, les taulards) ;
  • Coup de poignard : l'équipe assassine verbalement l'invité de la semaine ;
  • L'invité surprise : une personnalité exceptionnelle de la chanson est annoncée chaque semaine et ne vient jamais, remplacée in extremis par l'imitateur Jean Roucas se dévouant d'un « Ce n'est pas grave, moi, je vais vous le faire ! » ;
  • Les Coco-girl : quatre jeunes femmes au physique avantageux dansent dans des tenues sexy et dévêtues ;
  • Les brèves de l'actualité, par Guy Montagné ;
  • Le Bébête show : spectacle satirique de marionnettes, inspiré du Muppet Show et caricaturant les personnalités politiques françaises : la grenouille Kermit devenait Kermitterrand, Henri Krasucki le crabe Zuki, Jacques Chirac déployait des ailes et un bec d'aigle, etc.

Chaque jour de la semaine un invité participait au sketch. Parmi ces sketches, certains sont devenus « culte », comme La vie des sectes.

L'émission s'est arrêtée à la suite du départ de toute l'équipe sur La Cinq en pour le Collaricocoshow, qui est très inspiré du Benny Hill's Show.

Liens externes

  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :

Notes et références

  1. « Orangina dans Cocoricocoboy », Le Monde, Le montant de la participation du partenaire privé à " Cocoricocoboy " s'élève à 30 % (environ 80 000 francs) du coût de chaque émission.
  2. « Sénat - première session ordinaire de 1986-1987 », sur senat.fr, 2.2.2. Le développement de la « parapublicité » - page 142 A la suite de l'étude réalisée en février 1985, l'essor des coproductions fut rapide, essentiellement sur TF 1 et FR 3 régions. Elles associaient des partenaires extérieurs dans des programmes de divertissements (jeux - variétés) et dans des magazines. L'examen des conventions permit à la Haute Autorité de constater que l'évolution qui se dessinait pouvait nspirer de sérieuses inquiétudes quant au respect des principes énoncés dans les documents de février et mai 1985 et, à terme, pour l'indépendance des sociétés de programme. Compte tenu de l'importance des sommes engagées par les entreprises dans ces productions, ces dernières posaient des conditions de citation allant bien au-delà de la simple mention au générique, leur intervention se rapprochant davantage d'une stratégie publicitaire que d'une démarche de notoriété. Tel était bien le cas de la coproduction Orangina-Cocoricocoboy. puisque le co-producteur mit très vite fin à sa participation, compte tenu du cadre rigide fixé par la Haute Autorité.