Aller au contenu

« André Dunoyer de Segonzac » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Xavierd80 (discuter | contributions)
Xavierd80 (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 46 : Ligne 46 :
=== Le jeune peintre ===
=== Le jeune peintre ===
En 1908, il commence à exposer au [[Salon d'automne]] et au [[Salon des indépendants]], avec [[Paul Signac]] et [[Maximilien Luce]]. Son installation d'alors avenue Sainte-Marie à [[Chaville]] (alors en [[Seine-et-Oise]], aujourd'hui dans les [[Hauts-de-Seine]]), ville qu'il habitera jusqu'à sa mort<ref>François Murez. Tribune : Sauvegardons la maison et le jardin du peintre Dunoyer de Segonzac à Chaville. [[Connaissance des Arts]], 28 mai 2020. [https://www.connaissancedesarts.com/monuments-patrimoine/tribune-sauvegardons-la-maison-et-le-jardin-du-peintre-dunoyer-de-segonzac-a-chaville-11139580/ Lire en ligne]</ref>{{,}}<ref>https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/chaville-bientot-une-residence-dans-le-jardin-du-peintre-andre-dunoyer-de-segonzac-les-riverains-excedes-26-08-2020-8373633.php</ref>, est liée à son attachement à la cité voisine de Versailles dont il évoque lui-même l'ancienneté : {{citation|Dès mon enfance, j'ai connu Versailles, ce merveilleux témoignage de l'esprit de France}} écrit-il pour souligner que, depuis l'âge de sept ans, il s'y rend chez un oncle conseiller d'État. C'est ainsi qu'il sera considéré que {{citation|les artistes formant l'École de Versailles resteront les héritiers de Dunoyer de Segonzac}}<ref name="LAM">[https://lambinet.versailles.fr/ws/musee-lambinet/app/file/forcedownload/Journal-d-exposition----Versailles-au-XXe-siecle--muse-des-artistes.pdf?key=36adcdn15ekpzoy94qij71b00khg4uod9 Musée Lambinet, ''Versailles au XX{{e}} siècle, muse des artistes'', journal d'exposition'', 2020]</ref> qui, cependant, continue de travailler dans son atelier parisien, au n°13 de la [[rue Bonaparte]]<ref>[[Guillaume Gillet (architecte)|Guillaume Gillet]]. Mon voisin Dunoyer de Ségonzac. [[Revue des Deux Mondes]], novembre 2016, pp. 342-352. [https://www.revuedesdeuxmondes.fr/wp-content/uploads/2016/11/b6d094e305a77d5b154a0ce98a3d0ac6.pdf Lire en ligne]</ref>.
En 1908, il commence à exposer au [[Salon d'automne]] et au [[Salon des indépendants]], avec [[Paul Signac]] et [[Maximilien Luce]]. Son installation d'alors avenue Sainte-Marie à [[Chaville]] (alors en [[Seine-et-Oise]], aujourd'hui dans les [[Hauts-de-Seine]]), ville qu'il habitera jusqu'à sa mort<ref>François Murez. Tribune : Sauvegardons la maison et le jardin du peintre Dunoyer de Segonzac à Chaville. [[Connaissance des Arts]], 28 mai 2020. [https://www.connaissancedesarts.com/monuments-patrimoine/tribune-sauvegardons-la-maison-et-le-jardin-du-peintre-dunoyer-de-segonzac-a-chaville-11139580/ Lire en ligne]</ref>{{,}}<ref>https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/chaville-bientot-une-residence-dans-le-jardin-du-peintre-andre-dunoyer-de-segonzac-les-riverains-excedes-26-08-2020-8373633.php</ref>, est liée à son attachement à la cité voisine de Versailles dont il évoque lui-même l'ancienneté : {{citation|Dès mon enfance, j'ai connu Versailles, ce merveilleux témoignage de l'esprit de France}} écrit-il pour souligner que, depuis l'âge de sept ans, il s'y rend chez un oncle conseiller d'État. C'est ainsi qu'il sera considéré que {{citation|les artistes formant l'École de Versailles resteront les héritiers de Dunoyer de Segonzac}}<ref name="LAM">[https://lambinet.versailles.fr/ws/musee-lambinet/app/file/forcedownload/Journal-d-exposition----Versailles-au-XXe-siecle--muse-des-artistes.pdf?key=36adcdn15ekpzoy94qij71b00khg4uod9 Musée Lambinet, ''Versailles au XX{{e}} siècle, muse des artistes'', journal d'exposition'', 2020]</ref> qui, cependant, continue de travailler dans son atelier parisien, au n°13 de la [[rue Bonaparte]]<ref>[[Guillaume Gillet (architecte)|Guillaume Gillet]]. Mon voisin Dunoyer de Ségonzac. [[Revue des Deux Mondes]], novembre 2016, pp. 342-352. [https://www.revuedesdeuxmondes.fr/wp-content/uploads/2016/11/b6d094e305a77d5b154a0ce98a3d0ac6.pdf Lire en ligne]</ref>.
[[File:Saint-Tropez - panoramio - Javier Branas (7).jpg|thumb|180px|[[Saint-Tropez]]]]

À partir de cette même année 1908, louant une maison appartenant à [[Paul Signac]], Dunoyer découvre les paysages de [[Saint-Tropez]], auxquels il restera fidèle et il vécut jusqu'à la fin de sa vie. Pierre Cabanne restitue : {{citation|[[Luc-Albert Moreau]] et [[André Villeboeuf]] viennent l'y rejoindre. Il ne la quitte maintenant que devant l'invasion bruyante et colorée de l'été. [[Léon-Paul Fargue]] l'y voit vivre dans cette maison du "Maquis" que, de fait, avec Luc-Albert-Moreau et André Villeboeuf, il a acheté à [[Charles Camoin]] (il y aura pour voisine [[Colette]] qui, dans ses livres, l'appellera « le grand Dédé » et chez qui il gravera les planches de ''La Treille musicale''<ref name="JVR"/>), sous les oliviers ou le long des vignes dont il fera les paysages gravés de ses ''Géorgiques'', sur les plages où des multitudes de corps se rôtissent au soleil et qu'il contemple "de son œil d'oiseau endormi"}}<ref> Pierre Cabanne, ''Le Midi des peintres'', collection « Tout par l'image », Hachette, 1964, {{pp.|79-80}}.</ref>. Pour le reste, il mène une véritable vie de nomade, à la recherche du motif surtout à travers l’[[Île-de-France]], la vallée du [[Grand Morin]], [[Feucherolles]], [[Chennevières-sur-Marne]], [[Guyancourt]], etc.
À partir de cette même année 1908, louant une maison appartenant à [[Paul Signac]], Dunoyer découvre les paysages de [[Saint-Tropez]], auxquels il restera fidèle en y séjournant jusqu'à la fin de sa vie. Pierre Cabanne restitue : {{citation|[[Luc-Albert Moreau]] et [[André Villeboeuf]] viennent l'y rejoindre. Il ne la quitte maintenant que devant l'invasion bruyante et colorée de l'été. [[Léon-Paul Fargue]] l'y voit vivre dans cette maison du "Maquis" que, de fait, avec Luc-Albert-Moreau et André Villeboeuf, il a acheté à [[Charles Camoin]] (il y aura pour voisine [[Colette]] qui, dans ses livres, l'appellera « le grand Dédé » et chez qui il gravera les planches de ''La Treille musicale''<ref name="JVR"/>), sous les oliviers ou le long des vignes dont il fera les paysages gravés de ses ''Géorgiques'', sur les plages où des multitudes de corps se rôtissent au soleil et qu'il contemple "de son œil d'oiseau endormi"}}<ref> Pierre Cabanne, ''Le Midi des peintres'', collection « Tout par l'image », Hachette, 1964, {{pp.|79-80}}.</ref>. Pour le reste, il mène une véritable vie de nomade, à la recherche du motif surtout à travers l’[[Île-de-France]], la vallée du [[Grand Morin]], [[Feucherolles]], [[Chennevières-sur-Marne]], [[Guyancourt]], etc.
[[File:Paulpoiret.jpg|thumb|100px|left|[[Paul Poiret]]]]
[[File:Paulpoiret.jpg|thumb|100px|left|[[Paul Poiret]]]]
[[File:Isadora Duncan2.jpg|thumb|150px|[[Isadora Duncan]]]]
[[File:Isadora Duncan2.jpg|thumb|150px|[[Isadora Duncan]]]]
Ligne 93 : Ligne 93 :


=== Dessin et gravure de portraits ===
=== Dessin et gravure de portraits ===
On doit à André Dunoyer de Segonzac les portraits de [[Paul Signac]]<ref name="SIG"/>, [[Francis Carco]]<ref name="KYR"> Jean Melas Kyriazi, ''André Dunoyer de Segonzac, sa vie, son œuvre'', Harmonies et couleurs, Lausanne, 1976, {{pp.|76-78}}.</ref>[[André Gide]], [[Jules Romains]], [[Marcel Proust]] sur son lit de mort, [[Colette], [[Paul Léautaud]], [[André Dignimont]], [[Léon-Paul Fargue]], [[Mateo Hernandez]], [[Henri Mondor]]<ref name="ROB"/>{{,}}<ref name="SOI">[https://lessoireesdeparis.com/2021/06/24/dunoyer-de-segonzac-is-back Yves Brocard, « Dunoyer de Segonzac is back », ''Les soirées de Paris'', 24 juin 1921]</ref>.
On doit à André Dunoyer de Segonzac les portraits de [[Paul Signac]]<ref name="SIG"/>, [[Francis Carco]]<ref name="KYR"> Jean Melas Kyriazi, ''André Dunoyer de Segonzac, sa vie, son œuvre'', Harmonies et couleurs, Lausanne, 1976, {{pp.|76-78}}.</ref>[[André Gide]], [[Jules Romains]], [[Marcel Proust]] sur son lit de mort, [[Colette], [[Paul Léautaud]], [[André Dignimont]], [[Léon-Paul Fargue]], [[Henri Mondor]]<ref name="ROB"/>{{,}}<ref name="SOI">[https://lessoireesdeparis.com/2021/06/24/dunoyer-de-segonzac-is-back Yves Brocard, « Dunoyer de Segonzac is back », ''Les soirées de Paris'', 24 juin 1921]</ref>.


On ne connaît de l'artiste, ce dont il s'est justifié en disant que son physique ne l'intéressait pas, qu'un seul autoportrait, daté 1925<ref name="KYR"/>.
On ne connaît de l'artiste, ce dont il s'est justifié en disant que son physique ne l'intéressait pas, qu'un seul autoportrait, daté 1925<ref name="KYR"/>.
Ligne 322 : Ligne 322 :
* 1978 : ''Donation André Dunoyer de Segonzac'', musée de l'Île-de-France, [[château de Sceaux]].
* 1978 : ''Donation André Dunoyer de Segonzac'', musée de l'Île-de-France, [[château de Sceaux]].
* Mars-avril 1979 : ''Dunoyer de Segonzac - Chefs-d'œuvre gravés - Aquarelles, dessins, peinture'', galerie Nouvel essor, Paris.
* Mars-avril 1979 : ''Dunoyer de Segonzac - Chefs-d'œuvre gravés - Aquarelles, dessins, peinture'', galerie Nouvel essor, Paris.
* Octobre-novembre 1982 : ''André Dunoyer de Segonzac - Water-colours, drawings, engravings'', [[Royal Academy|Royal Academy of Arts]], [[Londres]].
* Août-septembre 1984 : ''André Dunoyer de Segonzac - 210 gravures de la collection de sa famille'', maison Pullierane, [[Pully]].
* Août-septembre 1984 : ''André Dunoyer de Segonzac - 210 gravures de la collection de sa famille'', maison Pullierane, [[Pully]].
* Octobre-décembre 1984 : ''La Provence vue par André Dunoyer de Segonzac - Aquarelles, dessins, gravures'', chapelle de la Charité, [[Marseille]].
* Octobre-décembre 1984 : ''La Provence vue par André Dunoyer de Segonzac - Aquarelles, dessins, gravures'', chapelle de la Charité, [[Marseille]].

Version du 10 septembre 2022 à 03:39

André Dunoyer de Segonzac
Naissance
Décès
(à 90 ans)
Paris (France)
Sépulture
Nom de naissance
André Albert Marie Dunoyer de Segonzac
Nationalité
Française
Activité
Formation
Maître
Représenté par
Mouvement
Famille
Père
Louis Dunoyer de Segonzac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Amélie Persil (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 10001-10003, 3 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

André Albert Marie Dunoyer de Segonzac, né le à Boussy-Saint-Antoine (Seine-et-Oise, aujourd'hui Essonne) et mort le à Paris, est un peintre, dessinateur, graveur et illustrateur français.

On retient qu'« il apparut, dès 1918, comme le principal représentant du réalisme traditionnel »[2].

Biographie

André Dunoyer de Segonzac naît le à Boussy-Saint-Antoine[3],[4], du mariage de Louis Dunoyer de Segonzac (1843-1937), officier de marine, et Clémence Persil (1854-1918). Il est issu d'une famille de la noblesse française d'extraction (1558), originaire du Quercy.

Jeunesse et formation

Boussy-Saint-Antoine

Il passe majoritairement dans son village natal à propos duquel Jean Vallery-Radot restitue des réminiscences durables : « L'Yerres traversait la propriété de sa grand-mère. Cette charmante petite rivière qu'ombragent des saules et des aulnes demeurera liée à ses souvenirs d'enfance. Il n'oubliera pas les reflets du ciel éclairant de manière intermittente l'eau qui courait sous les arbres. Plus tard, il saura rendre ces délicats effets, car l'eau et l'arbre demeureront à jamais ses thèmes de prédilection »[5]. Il est « médiocre élève » du lycée Henri-IV à Paris« il croque déjà les professeurs sur les copies de version latine »[6] - cette vocation précoce décevra l'ambition parentale de le destiner à Saint-Cyr[7] - et où il rencontre Gus Bofa qui restera un de ses proches.

En 1900, il est élève libre de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. En 1903, il entre dans l’atelier privé de Luc-Olivier Merson qu'il quitte après son service militaire pour, en 1907, devenir à l'Académie Julian l'élève de Jean-Paul Laurens puis dispose d'un atelier ensuite à l'Académie de la Palette à Montparnasse, où il reçoit les conseils de Georges Desvallières et Charles Guérin[8] et où lui-même enseignera[7]. Il fait la connaissance de Luc-Albert Moreau et de Jean-Louis Boussingault avec lequel il partage un atelier au 37, rue Saint-André-des-Arts[7]. C'est aux côtés de ces deux derniers qu'il va « participer à un mouvement que Bernard Dorival va qualifier de néo-réaliste, s'opposant aussi bien à la tradition académique qu'aux courants d'avant-garde, sans toutefois posséder "une doctrine explicitement formulée »[9]. Ses premiers dessins sont publiés en 1908 dans La Grande revue et Le Témoin, hebdomadaire créé par son ami Paul Iribe.[2].

Le jeune peintre

En 1908, il commence à exposer au Salon d'automne et au Salon des indépendants, avec Paul Signac et Maximilien Luce. Son installation d'alors avenue Sainte-Marie à Chaville (alors en Seine-et-Oise, aujourd'hui dans les Hauts-de-Seine), ville qu'il habitera jusqu'à sa mort[10],[11], est liée à son attachement à la cité voisine de Versailles dont il évoque lui-même l'ancienneté : « Dès mon enfance, j'ai connu Versailles, ce merveilleux témoignage de l'esprit de France » écrit-il pour souligner que, depuis l'âge de sept ans, il s'y rend chez un oncle conseiller d'État. C'est ainsi qu'il sera considéré que « les artistes formant l'École de Versailles resteront les héritiers de Dunoyer de Segonzac »[12] qui, cependant, continue de travailler dans son atelier parisien, au n°13 de la rue Bonaparte[13].

Saint-Tropez

À partir de cette même année 1908, louant une maison appartenant à Paul Signac, Dunoyer découvre les paysages de Saint-Tropez, auxquels il restera fidèle en y séjournant jusqu'à la fin de sa vie. Pierre Cabanne restitue : « Luc-Albert Moreau et André Villeboeuf viennent l'y rejoindre. Il ne la quitte maintenant que devant l'invasion bruyante et colorée de l'été. Léon-Paul Fargue l'y voit vivre dans cette maison du "Maquis" que, de fait, avec Luc-Albert-Moreau et André Villeboeuf, il a acheté à Charles Camoin (il y aura pour voisine Colette qui, dans ses livres, l'appellera «  le grand Dédé » et chez qui il gravera les planches de La Treille musicale[5]), sous les oliviers ou le long des vignes dont il fera les paysages gravés de ses Géorgiques, sur les plages où des multitudes de corps se rôtissent au soleil et qu'il contemple "de son œil d'oiseau endormi" »[14]. Pour le reste, il mène une véritable vie de nomade, à la recherche du motif surtout à travers l’Île-de-France, la vallée du Grand Morin, Feucherolles, Chennevières-sur-Marne, Guyancourt, etc.

Paul Poiret
Isadora Duncan

En 1910, il se lie d'amitié avec le couturier Paul Poiret et rencontre Max Jacob, Raoul Dufy et Maurice de Vlaminck. Il brosse les décors des fêtes données par Paul Poiret comme, avec Raoul Dufy, ceux de la « Mille et deuxième nuit » dans les jardins du Faubourg Saint-Honoré, ou ceux de la « soirée des Butard » où, dans les bois de Vaucresson, dansa Isadora Duncan[5].

De 1910 à 1914, il voyage en Italie, en Espagne, en Afrique du Nord, et s’intéresse au sport et à la danse (dessins des Ballets russes d’Isadora Duncan, 1911, Les Boxeurs 1910) à propos desquels Dunoyer de Segonzac restitue lui-même que, de tous les sports, c'est de fait la boxe qui l'a le plus passionné : « j'allais aux grands combats, salle Wagram, à l'Hippodrome et à la Grande Roue, mais j'affectionnais particulièrement une salle modeste : Les Arènes de Boxe où paraissaient les débutants dans de petits matches à quatre à six rounds maximum »[15]. Il est alors, avec Roger de La Fresnaye et Luc-Albert Moreau, bel et bien situé dans la mouvance cubiste dont il se désolidarisera rapidement[16]. De fait, dans sa visite du Salon des indépendants de 1914, André Salmon observe « une tentative de renouveau du cubisme » qu'il évoque sous l'appellation de « naturalisme organisé » et qu'il situe, proche de Roger de La Fresnaye, autour d'André Lhote, André Dunoyer de Segonzac et Luc-Albert Moreau[17].

Première Guerre mondiale

Charles Despiau

De 1914 à 1918, mobilisé en tant que sergent au 353e régiment d'infanterie, il fait la guerre durement, avant d’être affecté dans une section camouflage ddu Groupe d'armées du Nord, puis de commander celle de la 3e armée[5] : il dirige l'atelier de camouflage d'Amiens, puis celui de Noyon, se spécialisant dans la pose des faux arbres[18],[19] et ayant sous ses ordres le sculpteur Charles Despiau (le buste de Dunoyer de Segonzac que celui-ci exécutera en 1943-1944 témoignera de leur amitié pérenne[20]), les peintres Charles Dufresne, Charles Camoin, Jean Puy et Jean-Louis Boussingault qui, avec lui, Jean Marchand et Luc-Albert Moreau qui, dans une revendication commune de l'héritage de Gustave Courbet, forment le groupe de « la bande noire »[7].

Il exécute de nombreux dessins de guerre, précieux par leur valeur artistique et documentaire, qui sont largement publiés dans Le Crapouillot et dans L'Élan, revue fondée par Amédée Ozenfant[5] et où celui-ci ajoute son propre commentaire : « devant la lucidité de ces lignes, comment imaginer que l'auteur est lui-même un soldat, qu'il se bat, et que la même main, en des instants consécutifs. a commandé l'attaque et construit ce contour ? Admirons cette force qui est la force française »[21].

André Dunoyer de Segonzac, perçoit Hadrien Viraben un siècle plus tard dans l'étude qu'il consacre à ce second périodique, « prisonnier d'une nouvelle manière de combattre, donne à la réalité du front un aspect qui, sans être sanglant, n'en est pas moins pesant et anxiogène ». Ses dessins ne sont pas la dénégation de massacres que d'autres saisissent par la photographie, mais « proposent une lecture plus humaine et plus calme du front, sans être pourtant parfaitement sereine. Face au reportage et à l'anonymat des photographes, Segonzac témoigne de l'identité des hommes avec lesquels il partage l'expérience du front »[16].

L'après-guerre

Dès 1919, année où il s'initie à leau-forte afin d'illustrer Les Croix de bois de Roland Dorgelès[8], il figure de nouveau dans de très nombreuses expositions, dont les principaux salons parisiens. Ses premiers paysages à l'aquarelle datent de 1920[8].

En 1921, il rencontre Paul Valéry, Léon-Paul Fargue, Valéry Larbaud et Jean Cocteau[8]. En 1928, il fait un voyage aux États-Unis où il rencontre un vif succès. En 1930, il se lie d’amitié avec André Derain.

Il est membre du comité d'honneur de l'Association du foyer de l’abbaye de Royaumont et président de la Société des peintres-graveurs français.

Sous l'Occupation, il participe, en novembre 1941 à un « voyage d’études » en Allemagne, organisé par Arno Breker, acceptant, comme d'autres artistes parmi les plus renommés, de partir visiter les hauts lieux de la culture allemande ainsi que des ateliers d’artistes[22],[23].

En 1947, il est élu membre de la Royal Academy de Londres. À partir de 1951, ses œuvres peintes et gravées font l'objet d'expositions multiples en France, en Europe et aux États-Unis. De nombreuses études lui sont consacrées.

Mort et postérité

Thérèse Dorny (1891-1976)

Quittant ce monde dans une mort douce le 17 septembre 1974 - « Dunoyer de Segonzac est mort ce matin dans l'ignorance qu'il trépassait. La fin que lâchement je me souhaite » note ce jour-là son ami Michel Ciry[24] -, l'artiste est inhumé au cimetière de Saint-Tropez auprès de l'actrice Thérèse Dorny (1891-1976) qu'il avait épousé le 19 décembre 1964[25].

On peut être surpris de voir André Dunoyer de Segonzac, après sa mort, situé par certains historiens de l'art dans le courant expressionniste. Ainsi en va-t-il en 1980 de Hans L.C. Jaffé qui retient rétrospectivement que « l'expressionnisme » des années qui suivirent la Première Guerre mondiale eut peu d'influence en France. En dehors de Marcel Gromaire, avec ses compositions solidement construites, aux couleurs sombres, le principal représentant de cette tendance en France fut Dunoyer de Segonzac. Le paysage fut son thème de prédilection, mais, au lieu des touches extatiques de couleur qui caractérisaient les Fauves, au lieu de la véhémence passionnée de Chaïm Soutine, on remarque dans ses tableaux une atmosphère opprimante et lourde qui les rattache aux écoles nordiques. Segonzac s'efforça de faire revivre un style classique fondé sur le retour à Paul Cézanne, mais son tempérament romantique et nordique imprima à son œuvre le sceau de sa propre personnalité[26].

En 1985, [Georges Charensol préfère retenir que l'œuvre d'André Dunoyer de Segonzac se situe tout simplement « hors du temps », s'en justifiant par le constat que, pour l'artiste, il n'était pas « question de remettre en cause l'impressionnisme, le divisionnisme, le symbolisme, le fauvisme, le cubisme, les multiples formes d'art abstrait. Segonzac les a connus, comme tous les peintres de sa génération, mais, seul ou presque, il a refusé l'influence du cubisme. C'est ce refus qui fait de lui une des personnalités majeures de l'histoire de notre temps »[27].

Michel Charzat, constatant pour sa part en 2021 que le nom d'André Dunoyer de Segonzac, qui « était sans doute l'un des peintres français les plus connus et les plus admirés du XXe siècle », n'est plus, un demi-siècle après sa mort, « retenu que par une génération de collectionneurs de gravures et de livres illustrés », retient cependant que, « célèbre dans les années 1920-1025, Dunoyer de Segonzac reste une figure incontournable de la peinture française. Associé à André Derain et Henri Matisse avec lesquels il forme le trio des maîtres de la peinture française contemporaine, figure "contraire" de Pablo Picasso, comme se plaisait à le définir Claude Roger-Marx, il en a été le parfait contemporain et ami. Son art ne s'est intéressé que furtivement au cubisme et à l'abstraction et reste marqué par le goût de la figuration commun à toute une génération d'artistes européens de l'entre-deux-guerres. Sa peinture s'impose comme l'une des plus représentatives du XXe siècle, par la somme des éloges reçus et par sa diffusion dans le monde entier, même si l'homme reste peu connu »[28].

Œuvre

À peu près indifférent aux révolutions esthétiques contemporaines, Dunoyer de Segonzac entreprend, avec ses amis Jean-Louis Boussingault et Luc-Albert Moreau, de ressusciter le réalisme de Gustave Courbet en exécutant, par la peinture à l'huile qu'il ne pratiquera plus qu'épisodiquement, au bénéfice de l'aquarelle à partir de 1925, des natures mortes, des nus, des paysages, « à partir de compositions de l'ensemble plastiquement structurées et d'un dessin des parties synthétique et énergiquement cerné. Il s'élaboré là une technique personnelle par épaisses couches pigmentaires superposées, maçonnées au couteau… Il utilise alors une gamme sobre et chaude d'ocres, de terres et de bruns généralisée, valorisée de bleus et de verts sombres et froids, aux forts contrastes entre clairs et ombres, pour après 1919 éclaircir notablement l'austérité de sa palette » [8].

Il donne sa définition de l'art dans l'une de ses lettres au peintre Maurice Boitel où il écrit, dans les années 1950 : « Je n'ai pas oublié la période héroïque des indépendants — quand nous étions groupés autour de Paul Signac, du charmant et vaillant Maximilien Luce — dans ces baraques où l'Art vivant et authentique se groupait en dehors des formules académiques — ou des tendances littéraires et systématiques — qui devaient aboutir à cette esthétique abstraite dont crève la peinture. »[réf. nécessaire]

Initié à la gravure par Jean Émile Laboureur, il réalisa près de 1 600 cuivres de 1919 à 1970[29].

Dessin et gravure de portraits

On doit à André Dunoyer de Segonzac les portraits de Paul Signac[30], Francis Carco[31]André Gide, Jules Romains, Marcel Proust sur son lit de mort, [[Colette], Paul Léautaud, André Dignimont, Léon-Paul Fargue, Henri Mondor[32],[33].

On ne connaît de l'artiste, ce dont il s'est justifié en disant que son physique ne l'intéressait pas, qu'un seul autoportrait, daté 1925[31].

Contributions bibliophiliques

Roland Dorgelès
Tristan Bernard
Charles-Louis Philippe
Colette
Jean Giraudoux

Décors de théâtre

Écrits

  • André Dunoyer de Segonzac a préfacé des catalogues d'expositions de ses amis artistes : Michel Ciry, galerie Le Griffon, Lyon, 1965 (co-préfacé avec François Mauriac).

Collections publiques

Drapeau de l'Australie Australie

Drapeau du Canada Canada

  • Ottawa, Musée des beaux-arts du Canada[38] :
    • Fernande, les mains croisées, estampe.
    • La moissonneuse debout, estampe.
    • La ferme à l'Aire l'après-midi, estampe, 1926.
    • Paysage près de Saint-Tropez, dessin, vers 1947.

Drapeau du Danemark Danemark

États-Unis

France

Drapeau du Japon Japon

Royaume-Uni

Drapeau de l'Uruguay Uruguay

Collections privées

Drapeau de la Belgique Bejgique

États-Unis

France

Expositions

Expositions personnelles

Expositions collectives

Armory Show, New York, affiche, 1913

Citations

Dits d'André Dunoyer de Segonzac

  • « Ma conception de la gravure est assez proche de celle que j'ai du dessin. C'est une réaction spontanée et directe devant la vie, le paysage, le mouvement, la lumière. L'eau-forte a été pour moi un complément du dessin, elle en est la sœur. » - André Dunoyer de Segonzac[87]
  • « Le graveur doit se pénétrer de l'esprit du livre et, avant tout, en créer l'atmosphère. C'est pour retrouver celle-ci que j'ai toujours vécu les livres que j'ai illustrés. » - André Dunoyer de Segonzac[9]
  • « Même dans l'obscurité d'une salle de spectacle, j'ai gravé directement sur cuivre - guidé par la seule luminosité du brillant de la taille sur la planche noircie - des scènes de music-hall, ou des spectateurs dans les loges ou dans la salle. » - André Dunoyer de Segonzac[5]

Réception critique

  • « Une probité insolite par ces temps de tricherie. Personne, au zénith de la création contemporaine, ne témoigne actuellement d'une aussi totale loyauté. Très noble artiste que ce seigneur terrien rompu aux salons mais aimant ses galoches. Œuvre dionysiaque où l'amour de la vie supplante la pensée. Hymne païen que l'intensité de sa ferveur rapproche d'une adoration religieuse. » - Michel Ciry[80]
  • « Ce qu'il y a d'abord de saisissant chez lui, c'est l'unité d'une carrière où pourtant les moyens d'expression sont particulièrement nombreux. Tous les thèmes l'intéressent, et aussi toutes les techniques, celles de l'aquarelle, de l'huile, de la gravure ; au surplus il restera toujours le plus éblouissant des dessinateurs. Celui qui débite par Isadora Duncan illustrera bientôt L'Éducation sentimentale, puis, continuant cette passionnante enquête à travers un pays de France qui fait de son œuvre d'aquarelliste une des plus admirables de notre temps, il réfléchira pendant de longues années à un des ensembles les plus mûris, les plus riches de pensée : les planches qui illustrent les Géorgiques de Virgile. Il mène ainsi de front les travaux les plus variés, et on peut affirmer que l'œuvre du dessinateur soutient celle de l'aquarelliste, qui, à son tour, épaule celle du graveur et du peintre… En suivant la tradition de Gustave Courbet autant que celle de Paul Cézanne, il donne aux divers éléments d'un paysage les solides assises qui dont sa grandeur. » - Jean Alazard[88]
  • « Qu'il ait peint le réel en réaliste, soucieux de respecter la vérité tangible, sans la déformer, sans en proposer même une interprétation subjective à l'excès, on ne saurait s'en étonner… Mais voici qu'à être animées par cette intention réaliste, les œuvres de Segonzac en finissent par présenter un aspect éloigné des apparences extérieures. Ses empâtements uniformes donnent à tout - eau, terre, arbres, chair humaine - ce même grain pulpeux et lourd qu'il recherche pour d'autres motifs encore : amour de l'artisanat, sans doute, et du tableau beau en soi, mais goût de la construction aussi, amour du permanent et de l'universel, besoin, enfin, du style et de la tenue… Son goût du style, d'un style un peu crispé à force d'être voulu, au moins dans ses peintures, et auquel il accède avec plus d'aisance dans ses lavis et dans ses aquarelles qui ne sont, à la vérité, que des lavis rehaussés de quelques tons, tous très sobres. C'est là que s'affirment le mieux ses qualités les meilleures : largeur et autorité d'un dessin qui n'en demeure pas moins léger et laisse frémir dans la lumière d'argent les formes cependant robustes et définies ; fougue réfléchie d'une facture assez élaborée pour sembler spontanée ; vérité d'une vision qui se veut objective, mais n'en parvient pas moins à la poésie, une poésie faite d'accord avec les choses de la nature, les forces de la nature, élémentaires et éternelles, la permanence de la vie universelle et toujours singulière. » - Bernard Dorival[7]
  • « André Dunoyer de Segonzac, gentilhomme terrien de Boussy-Saint-Antoine, marque délibérément son retour à la nature où la terre, les feuillages drus et les corps nus, dans un même élan, se mêlent à la matière épaisse avec laquelle il triture, laboure et construit son univers. C'est le retour aux "vraies richesses" qui relève de Courbet, de Millet ou de Le Nain, au cours duquel Dunoyer de Segonzac n'a peut-être pas complètement oublié les leçons de Jean-Paul Laurens, son ancien professeur… Hostile à toute pression extérieure, à toute théorie, au risque de paraître inactuel, il n'a songé qu'à servir ses dons personnels qui furent évidents dès 1909 et conformés en 1933 par le prix Carnegie. Bien que marqué par un certain fauvisme fr la forme, il limite sa palette à des teintes spartiates, où l'on trouve, en particulier, des ocres, des terres qui représentaient son amour pour les réalités solides à côté de l'animation des cadmiums. Il fut - quels que soient le thème choisi et le lieu, picturalement transposé - soucieux de ne pas créer de dissonances, de ne pas disperser les formes essentielles qu'il entendait traduire dans sa toile. Pour lui, la qualité pictuale se trouve non dans l'éclat, mais dans la densité, non dans les contrastes et la violence, mais dans l'unité. » - René Huyghe de l'Académie française et Jean Rudel[89].
  • « Aussi peu soucieux de conformisme que d'anticonformisme, il s'est toujours tenu à l'écart des préoccupations des peintres de sa génération, restant fidèle aux spectacles de la vie quotidienne et de la nature, comme on peut le constater en étudiant son œuvre qui, selon Élie Faure, est "sensualité directe, totale, intelligente, éprise des arabesques expressives que chargent la sève et le sang, mouvement des fonds et des formes vers l'unité globale et remuante de l'objet"… Comparé à celui d'autres graveurs plus déformateurs techniquement et visuellement, écrira Jean Bouret, l'art de Dunoyer de Segonzac reste traditionnel ; il enclôt néanmoins un ton de modernité qui ne trompe pas. Il a aussi pour lui une grande qualité : sa jeunesse d'émotion et d'expression. » - Les Muses - Encyclopédie des arts[9]
  • « Sans abandonner complètement la peinture à l'huile, Dunoyer de Segonzac s'orientera de plus en plus vers l'aquarelle, le dessin et l'illustration. Maniant avec une science consommée l'aquarelle à laquelle il mêle volontiers le crayon, la plume et la gouache, il en fera son medium préféré, produisant des œuvres ayant une puissance et une ampleur digne de la peinture à l'huile. Le dessinateur n'est pas moins important, car dès 1909, Dunoyer de Segonac s'est intéressé au monde de la danse (Nijinsky, Isadora Duncan[53], Ida Rubinstein, à celui du cirque, celui de la boxe, semant tout au long e sa carrière d'innombrables croquis. Il convient aussi de faire état du graveur qui compte parmi les plus importants de notre époque… Dunoyer de Segonzac compte parmi le petit nombre des peintres qui ont voulu rester fidèles aux leçons du passé. Il y a apporté une robustesse, mais aussi un sens de l'harmonie et de la mesure où ses admirateurs ont voulu voir la persistance d'une certaine tradition française. » - Dictionnaire universel de la peinture - Le Robert[32]
  • « Son univers oscille entre le soleil de Provence et la vie parisienne, entre l'Afrique, l'Espagne et l'Italie. Autant de thèmes d'inspiration que l'on retrouve dans l'œuvre d'un peintre qui crie sa passion de la terre et le bien-être qu'il éprouve à s'en sentir le maître respectueux. Dunoyer de Segonzac érige ce qu'il appelle la "tenue" en principe essentiel de l'œuvre d'art. Il s'agit d'être capable de dominer son sujet, d'attribuer à chaque chose son importance. C'est de la "tenue" que viennent le rythme, l'harmonie, et cette satisfaction complète dont l'essentiel de ses œuvres témoigne. » - Patrick-F. Barrer[90]
  • « Il se situe dans l'histoire de l'art moderne comme le peintre le plus classique et le plus strictement indépendant au sens du terme de l'École de Paris entre les deux guerres : hors des modes, il a toujours accompli son œuvre et même sa carrière sans se soucier des différents mouvements qui s'échafaudaient autour de lui. Pas d'évolution non plus : on aurait tort de chercher à distinguer chez lui des périodes. Il s'épanouit au contact direct de la nature ("Segonzac ne peut rêver que face au motif et l'œil grand ouvert" disait Claude Roger-Marx), reprenant sans cesse ses thèmes favoris : la rivière, l'arbre, la ferme, l'oliveraie, le village et son église, dans des harmonies de verts de bleus et d'ocres. Ses tons sourds, aux valeurs rapprochées, exaltent les contours d'un paysage, d'un nu, d'une nature morte. Segonzac les fait vibrer avec plus de bonheur dans ses aquarelles que dans ses toiles, si l'on excepte ses huiles signées avant 1920, chefs-d'œuvre de robustesse paysanne et sensuelle. » - Gérald Schurr[91]

Prix et distinctions

Prix

Distinctions

Hommages

Notes et références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom DUNOYER DE SEGONZAC A. (consulté le )
  2. a b et c Sous la direction de Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin, Dictionnaire de la peinture, éditions Larousse, 2003, p. 278.
  3. Distel 1980, p. 8.
  4. (en) Eric Hild-Ziem, « Dunoyer de Segonzac, André », sur oxfordartonline.com, (consulté le ).
  5. a b c d e f g et h Jean Vallery-Radot et Jean Adhémar, Dunoyer de Segonzac - Gravures, dessins, aquarelles, éditions de la Bibliothèque nationale de France, 1958.
  6. André Brincourt, Noir sur blanc, Fayard, 1973.
  7. a b c d et e Bernard Dorival, Les peintres du vingtième siècle - Du cubisme à l'abstraction, 1914-1957, éditions Pierre Tisné, 1957, pp. 24-26, 156.
  8. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af et ag Jacques Busse, « André Dunoyer de Segonzac », Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.4, pp. 867-869}.
  9. a b et c « Dunoyer de Segonzac », Les Muses - Encyclopédie des arts, Grange Batelière, Paris, tome 6, pp. 1988_1989.
  10. François Murez. Tribune : Sauvegardons la maison et le jardin du peintre Dunoyer de Segonzac à Chaville. Connaissance des Arts, 28 mai 2020. Lire en ligne
  11. https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/chaville-bientot-une-residence-dans-le-jardin-du-peintre-andre-dunoyer-de-segonzac-les-riverains-excedes-26-08-2020-8373633.php
  12. a b c et d Musée Lambinet, Versailles au XXe siècle, muse des artistes, journal d'exposition, 2020
  13. Guillaume Gillet. Mon voisin Dunoyer de Ségonzac. Revue des Deux Mondes, novembre 2016, pp. 342-352. Lire en ligne
  14. Pierre Cabanne, Le Midi des peintres, collection « Tout par l'image », Hachette, 1964, pp. 79-80.
  15. a et b André Dunoyer de Segonzac, Le sport vu par un sympathisant, Académie des Beaux-Arts, novembre 1958
  16. a et b Hadrien Viraben, « L'image de la guerre dans L'Élan (1915-1916), un refoulement apparent », Les Cahiers de l'École du Louvre, 2013
  17. André Salmon, « Le Salon », Montjoie !, 1914, n°3, pp. 21-28.
  18. André Dunoyer de Segonzac, « L'art au service de la guerre - Souvenirs d'un camoufleur (1915-1918) », Le Figaro, 26 septembre 1939.
  19. Cécile Coutin, Tromper l'ennemi - L'invention du camouflage moderne en 1914-1918, éditions Pierre de Taillac, 2015.
  20. a et b Galerie d'art Albright-Knox, "André Dunoyer de Segonzac" par Charles Despiau dans les collections
  21. Amédée Ozenfant, « Les dessins de guerre d'André Dunoyer de Segonzac », L'Élan, 15 mai 1915.
  22. a et b Laurence Bertrand Dorléac, L'art de la défaite, 1940-1944, Seuil, 1993.
  23. Limore Yagil, Au nom de l'art, 1933-1945 - Exils, solidarités et engagements, Fayard, 2015.
  24. Michel Ciry, « 17 septembre - Dunoyer de Segonzac est mort ce matin… », Détruire la nuit - Journal 1974-1975, Plon, 1977, pp. 182-183.
  25. Cimetières de France et d’ailleurs – Saint-Tropez.
  26. Hans L.C. Jaffé, « Les dix-neuvième et vingtième siècles » dans, sous la direction de L.C. Jaffé, Le monde de la peinture des origines à nos jours, V.N.U. Books International, 1980, p. 346.
  27. a et b Georges Charensol, « Dunoyer de Segonzac au musée Marmottan », Revue des Deux Mondes, avril 1985, pp. 450-455
  28. Michel Charzat, André Dunoyer de Segonzac (1884-1974) - La force, la nature, l'amour de la vie, éditions Gourcuff Gradenigo, Montreuil, 2021.
  29. a et b Aimée Lioré et Pierre Cailler, Catalogue de l'œuvre gravé de Dunoyer de Segonzac, 8 volumes, 1.595 numéros décrits, éditions Pierre Cailler, Genève, 1959.
  30. a et b Fogg Art Museum, "Caricature de Paul Signac" dans les collections
  31. a et b Jean Melas Kyriazi, André Dunoyer de Segonzac, sa vie, son œuvre, Harmonies et couleurs, Lausanne, 1976, pp. 76-78.
  32. a b c d et e Dictionnaire universel de la peinture, Le Robert, 1975, vol.2, pp. 278-279.
  33. a et b Yves Brocard, « Dunoyer de Segonzac is back », Les soirées de Paris, 24 juin 1921
  34. a et b Robert Parenté, Dunoyer de Segonzac, témoin du sport; éditions Pedro Palaclos, 1995.
  35. « La semaine théâtrale », Le Monde artiste, 5 février 1911.
  36. National Gallery of Victoria, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  37. Galerie d'art de Nouvelle-Galles du Sud, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  38. Musée des beaux-arts du Canada, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  39. University of Michigan Museum of Art, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  40. a b c d e f g et h Julia May Boddewyn,« André Dunoyer de Segonzac at the Valentine Gallery », Valentine Gallery, 8 août 2021
  41. Musée d'art Nelson-Atkins, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  42. Musée Hammer, "Fernande" par André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  43. Musée Hammer, '"Chêne-liège en hiver" par André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  44. Metropolitan Museum of Art, "Le bouquet" dans les collections
  45. Metropolitan Museum of Art, "La bouteille de vin" dans les collections
  46. Museum of Modern Art, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  47. Fred Jones Jr. Museum of Art, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  48. Philadelphia Museum of Art, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  49. Mildred Lane Kemper Art Museum, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  50. Musée des Beaux-Arts de San Francisco, "Le gros chêne à Chaville" dans les collections
  51. Musée des Beaux-Arts de San Francisco, "Un puits ancien" dans les collections
  52. National Gallery of Art, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  53. a et b National Portrait Gallery, "Isadora Duncan" par André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  54. The Phillips Collection, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  55. « Antoinette Schulte à son chevalet », notice no 000DE012770, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  56. Musée de Grenoble, "Paysage de Saint-Tropez" dans les collections
  57. Musée d'art moderne de la ville de Paris, "Personnages" dans les collections
  58. Musée du Louvre, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  59. Centre Pompidou, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  60. Musée de l'abbaye de Saint-Claude, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  61. Musée des arts précieux Paul-Dupuy, "Le soldat blessé" dans les collections
  62. Musée des arts précieux Paul-Dupuy, "Dans les tranchées" dans les collections
  63. a b c d et e Hubert Landais (avant-propos) et Michel Hoog (introduction), Donation Pierre Jévy, éditions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1978, pp. 115-121.
  64. Musée d'Art de Hiroshima, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  65. Musée Artizon, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  66. Musée national de l'art occidental, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  67. Fitzwilliam Museum, "Nature morte" dans les collections
  68. Fitzwilliam Museum, "Paysage aux toits rouges" dans les collections
  69. a et b Royal Collection Trust, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  70. Institut Courtauld, "Nature morte aux œufs" dans les collections
  71. Tate Modern, "Nature morte au chou" dans les collections
  72. Tate Modern, "Nu au journal" dans les collections
  73. Tate Modern, "La ferme dans la terre" dans les collections
  74. Tate Modern, "La route de Grimaud" dans les collections
  75. Ashmolean Museum, "L'écluse" dans les collections
  76. Museo Nacional de Artes Visuales, André Dunoyer de Segonzac dans les collections
  77. Catalogue de la collection Paul Poiret, Hôtel Drouot, Paris, 18 novembre 1925.
  78. Claude Robert, commissaire-priseur, catalogue de l'atelier et de la collection André Villeboeuf, Hôtel Drouot, 17 mai 1982.
  79. « Critics evaluate Segonzac's art, which draws throngs in Paris », Art Digest II', 19 août 1928.
  80. a et b Michel Ciry, « 19 mai 1949 : vernissage de Segonzac à la galerie Charpentier », Le Temps des promesses - Journal 1942-1949, Plon, 1979, pp. 438-439.
  81. René-Jean, « Un magnifique ensemble résume l'œuvre d'André Dunoyer de Segonzac », Le Monde, 19 mai 1948
  82. « André Dunoyer de Segonzac à la Bibliothèque nationale », Les Nouvelles littéraires, n°1608, 26 juin 1958.
  83. Musée de l'Annonciade, André Dunoyer de Segonzac, un tropézien de cœur, présentation de l'exposition, 2021
  84. « Dans l'intimité du peintre André Dunoyer de Segonzac au musée de l'Annonciade à Saint-Tropez », Var-matin, 27 novembre 2021
  85. Collectif, Hommage de Villeneuve-sur-Lot à André Dunoyer de Segonzac et Charles Despiau, catalogue d'exposition, imprimerie Moulinié, 1972.
  86. Ville de Viroflay, Hommage aux artistes camoufleurs de 1914-1918, présentation de l'exposition (entretien avec Cécile Coutin), septembre 2018
  87. Cariss Beaune, « André Dunoyer de Segonzac », sur universalis.fr (consulté le )
  88. Jean Alazard, « André Dunoyer de Segonzac », La Revue des Deux Mondes, n°7, avril 1953, pp. 481-488
  89. a et b René Huyghe de l'Académie française et Jean Rudel, L'art et le monde moderne, Larousse, 1970, tome 2, p. 64
  90. Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Les éditions Arts et Images du Monde, 1992, pp. 112-113.
  91. Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993, p. 362.
  92. a et b Chilvers 2017.

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • René-Jean, A. Dunoyer de Segonzac, Les Peintres français nouveaux, no 11, Paris, NRF, 1922.
  • Claude Roger-Marx, « Dunoyer de Segonzac », Cahier d'aujourd'hui, Paris, 1925.
  • Claude Roger-Marx, Dunoyer de Segonzac - L'œuvre gravé - Dessins - Aquarelles, imprimerie Dumoulin, 1937.
  • Paul Jamot, Dunoyer de Segonzac, Paris, 1941.
  • Maximilien Gauthier, Dunoyer de Segonzac, imprimerie Union, Paris, 1949.
  • Claude Roger-Marx, Dunoyer de Segonzac, 225 exemplaires numérotés enrichis de 4 eaux-fortes originales d'André Dunoyer de Segonzac, collection « Peintres et sculpteurs d'hier et d'aujourd'hui », éditions Pierre Cailler, Genève, 1951.
  • Waldemar-George, Dunoyer de Segonzac, éditions Laboratoire Chantereau, Arcueil, 1956.
  • Bernard Dorival, Les peintres du vingtième siècle - Du cubisme à l'abstraction, 1914-1957, éditions Pierre Tisné, Paris, 1957.
  • Jean Vallery-Radot et Jean Adhémar (préface de Julien Cain, Dunoyer de Segonzac - Gravures, dessins, aquarelles, éditions de la Bibliothèque nationale de France, 1958 (présentation en ligne) ; (consulter en ligne).
  • Aimée Lioré et Pierre Cailler, Catalogue de l'œuvre gravé de Dunoyer de Segonzac, 8 volumes, 1.595 numéros décrits, Genève, Pierre Cailler, 1958-1970.
  • René Huyghe de l'Académie française, L'Art et l'homme, vol.3, Librairie Larousse, 1961.
  • Pierre Cabanne, Le Midi des peintres, collection « Tout par l'image », Hachette, 1964 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Max-Pol Fouchet, Segonzac, Saint-Tropez et la Provence, Paris, 1965.
  • Georges Charensol, Dunoyer de Segonzac, in Les grands maîtres de la peinture moderne, Lausanne, 1967.
  • René Huyghe de l'Académie française et Jean Rudel, L'art et le monde moderne, tome 2, éditions Larousse, 1970 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Roger Passeron, Les gravures de Dunoyer de Segonzac, Bibliothèque des Arts, Paris, 1970.
  • Pierre Cailler, Dessins de Segonzac de 1910 à 1971, éditions Pierre Cailler, Genève, 1971.
  • Les Muses - Encyclopédie des arts, tome 6, Grange Batelière, Paris, 1971 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Grande Encyclopédie Larousse, éditions Larousse, 1971-1976 (Consulter en ligne).
  • Henri Hugault, Dunoyer de Segonzac, Bibliothèque des Arts, Paris, 1973.
  • André Brincourt, Noir sur Blanc, Fayard, 1973 (consulter en ligne).
  • Dictionnaire universel de la peinture, vol.2, Le Robert, Paris, 1975.
  • Jean Melas Kyriazi, André Dunoyer de Segonzac, sa vie, son œuvre, Harmonies et couleurs, Lausanne, 1976.
  • Roger Passeron, Aquarelles de Segonzac, Neuchâtel, 1976.
  • Georges Poisson et Maddy Ariès, Donation André Dunoyer de Segonzac, éditions Musée de l'Île-de-France, 1977.
  • Hubert Landais (avant-propos) et Michel Hoog (introduction), Donation Pierre Lévy, éditions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1978.
  • Claude Raphaël-Leygues, Voyage à contre-courant ou l'humour dans l'art, Albin Michel, 1978 (consulter en ligne).
  • [Distel 1980] Anne Distel, André Dunoyer de Segonzac, Paris, Flammarion, coll. « Les maîtres de la peinture moderne », , 96 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Sous la direction de Hans L.C. Jaffé, Le monde de la peinture des origines à nos jours, V.N.U. Books International, 1980 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Ronald Alley, Catalogue of the Tate Gallery's Collection of Modern Art other than works by British artists, Tate Gallery / Sotheby Parke-Bernet, Londres, 1981.
  • Sous la direction de Simone Bourland-Colin, La Provence vue par André Dunoyer de Segonzac, éditions Musées d'archéologie, Marseille, 1984.
  • Marianne Delafond, Dunoyer de Segonzac, éditions du Musée Marmottan / Bibliothèque des Arts, Paris, 1985.
  • Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Les éditions Arts et Images du Monde, Paris, 1992 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Laurence Bertrand Dorléac, L'art de la défaite, Seuil, 1993 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Robert Parenté, Dunoyer de Segonzac, témoin du sport, éditions Pedro Palaclos, 1995 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Emmanuel Bénézit (article de Jacques Busse), Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, vol.4, Gründ, 1999 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Sous la direction de Jean-Louis Ferrier (avec la collaboration de Yann Le Pichon - Préface de Pontus Hulten), L'aventure de l'art au XXe siècle, éditions du Chêne, 1999 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Noël Coret, Autour de l'impressionnisme - Les peintres de la vallée de la Marne, La Renaissance du livre, 2000 (consulter en ligne).
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Richard R. Brettell, Françoise Forster Hahn, Duncan Robinson et Janis A. Tomlinson, Nineteenth- en Twentieth-Century European Drawings in the Robert Lehman Collection, Metropolitan Museum of Art, New York/Princeton University Press, Princeton.
  • Sous la direction de Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin, Dictionnaire de la peinture, éditions Larousse, 2003 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Cécile Coutin, Tromper l'ennemi - L'invention du camouflage moderne en 1914-1918, éditions Pierre de Taillac, 2015.
  • Limore Yagil, Au nom de l'art, 1933-1945 - Exils, solidarités et engagements, Fayard, 2015.
  • [Chilvers 2017] (en) Ian Chilvers, « Dunoyer de Segonzac, André », dans The Oxford Dictionary of Art and Artists, , 5e éd. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Michel Charzat, André Dunoyer de Segonzac : la force de la nature, l'amour de la vie, Gourcuff Gradenigo éditeur, 2021 Document utilisé pour la rédaction de l’article.

Presse

  • Le Crapouillot, 16 mai 1921, dessin d'André Dunoyer de Segonzac (Nu) en couverture.

Radiophonie

  • Interview d'André Dunoyer de Segonzac, Radio-Nice, 1955, Fonds Archives départementales des Alpes-Maritimes, Documents sonores isolés, 1AV107, mis en ligne le 1er décembre 2014 (écouter en ligne).

Filmographie

Iconographie

Liens externes