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[[File:A cart laden with casualties of the French Revolution of 184 Wellcome V0041818.jpg|thumb|Charette promenant les corps des victimes de la fusillade du boulevard des Capucines à travers Paris, dans la nuit du 23 au {{date-|24 février 1848}}.]]


* {{numéro avec majuscule|35}} : Les [[frères Bisson]] y ont leur magasin sous l'enseigne sous l'enseigne « Dépôt général de photographie ». En 1867, siège de la succursale de la Société générale de [[photosculpture]] de France. [[Auguste Clésinger]] dirige les ateliers de sculpture de la société. À cette adresse aussi, atelier du photographe [[Gustave Le Gray]] et maison habitée par [[Nadar]] qui y crée la Société Générale de Photographie avec Hérald de Pages, auteur dramatique, l'un de ses huit actionnaires. En avril 1874, un groupe de jeunes peintres, dont [[Auguste Renoir|Renoir]], [[Édouard Manet|Manet]], [[Camille Pissarro|Pissarro]] et [[Claude Monet]] y firent la première exposition de leurs toiles. Celle de [[Claude Monet]], ''[[Impression, soleil levant]]'', devait donner à ces exposants le nom d'[[Impressionnisme|impressionnistes]]<ref>{{Lien web|url=https://www.lefigaro.fr/arts-expositions/impression-soleil-levant-part-en-chine-20200820|titre="Impression, soleil levant", tableau le plus célèbre de Monet, part en Chine |date=20 août 2020|auteur=Éric Biétry-Rivierre |consulté le=21 août 2020|site=[[Le Figaro]]}}.</ref>. Durant l'été 1874, exposition ''[[Photosculpture#Pompéi à Paris en photosculptures en 1874|Pompéi à Paris]]'' avec les maquettes en [[photosculpture]]s des principaux monuments [[Pompéi|pompéiens]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55134350/f16.image.r.langFR ''Argus'', chronique], ''La Semaine des familles'', {{1er août}} 1874, {{p.|288}}, {{2e|colonne}}.</ref>.
* {{numéro avec majuscule|35}} : Les [[frères Bisson]] y ont leur magasin sous l'enseigne sous l'enseigne « Dépôt général de photographie ». En 1867, siège de la succursale de la Société générale de [[photosculpture]] de France. [[Auguste Clésinger]] dirige les ateliers de sculpture de la société. À cette adresse aussi, atelier du photographe [[Gustave Le Gray]] et maison habitée par [[Nadar]] qui y crée la Société Générale de Photographie avec Hérald de Pages, auteur dramatique, l'un de ses huit actionnaires. En avril 1874, un groupe de jeunes peintres, dont [[Auguste Renoir|Renoir]], [[Édouard Manet|Manet]], [[Camille Pissarro|Pissarro]] et [[Claude Monet]] y firent la première exposition de leurs toiles. Celle de [[Claude Monet]], ''[[Impression, soleil levant]]'', devait donner à ces exposants le nom d'[[Impressionnisme|impressionnistes]]<ref>{{Lien web|url=https://www.lefigaro.fr/arts-expositions/impression-soleil-levant-part-en-chine-20200820|titre="Impression, soleil levant", tableau le plus célèbre de Monet, part en Chine |date=20 août 2020|auteur=Éric Biétry-Rivierre |consulté le=21 août 2020|site=[[Le Figaro]]}}.</ref>. Durant l'été 1874, exposition ''[[Photosculpture#Pompéi à Paris en photosculptures en 1874|Pompéi à Paris]]'' avec les maquettes en [[photosculpture]]s des principaux monuments [[Pompéi|pompéiens]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55134350/f16.image.r.langFR ''Argus'', chronique], ''La Semaine des familles'', {{1er août}} 1874, {{p.|288}}, {{2e|colonne}}.</ref>.
* {{numéros avec majuscule}}37 à 43 (impairs) et {{numéros}}22 et 24 [[rue des Capucines (Paris)|rue des Capucines]] (précédemment rue Neuve-des-Capucines) : l'actuel immeuble d'angle (milieu du {{s-|XIX}}) couvre en partie l'emplacement d'un ancien hôtel particulier connu sous divers noms.
* Du {{numéro|37}} au {{numéro|43}} : ancien emplacement de l'« hôtel Legendre Armini » construit en 1726 pour Legendre Armini [[Compagnies européennes fondées au XVIIe siècle|directeur]] de la [[compagnie de Saint-Domingue]] et beau-frère d'[[Antoine Crozat]]. Saisi pour dettes, cet [[hôtel particulier]] est vendu en 1748 au gouverneur de [[Pondichéry]] et commandant général des [[établissements français de l'Inde]], [[Joseph François Dupleix]]. Rebaptisé « hôtel Bertin » il est rénové et embelli par le [[fermier général]] Reuilly qui lui donne le nom d'« hôtel de la Colonnade ». Le [[Général de la Révolution et du Premier Empire|général]] [[Napoléon Bonaparte]] y habite quelque temps, du [[Insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV|13 vendémiaire an IV]] à son mariage avec [[Joséphine de Beauharnais]] en 1796. En 1807, cet [[hôtel particulier]] est la propriété du [[Maréchal de France|maréchal]] [[Louis-Alexandre Berthier|Berthier]] et prend le nom d'« hôtel Berthier ». L'[[empereur d'Autriche]] [[François Ier (empereur d'Autriche)|François {{Ier}}]] y loge en 1814-1815, puis la propriété est affectée au [[Ministère des Affaires étrangères (France)|ministère des Affaires étrangères]] de 1816 à 1853<ref>[https://books.google.fr/books?id=3kPRAAAAMAAJ&pg=PA6&lpg=PA6&dq=reuilly+fermier+g%C3%A9n%C3%A9ral&source=bl&ots=YA7CEq9xga&sig=ACfU3U0U3XLqvPNRdo7pyESBTExmyb4EEw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjenKymvafkAhUo-YUKHXg3Ad8Q6AEwAnoECAkQAQ#v=onepage&q=reuilly%20fermier%20g%C3%A9n%C3%A9ral&f=false Félix Lazare : Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments page 6]</ref>. C'est en sortant du ministère que [[Stendhal]] (1783-1842) fut frappé de l'attaque qui devait l'emporter quelques heures plus tard.
** « hôtel Legendre Armini » construit en 1726 pour Legendre Armini [[Compagnies européennes fondées au XVIIe siècle|directeur]] de la [[compagnie de Saint-Domingue]] et beau-frère d'[[Antoine Crozat]]. Saisi pour dettes, cet [[hôtel particulier]] est vendu en 1748 au gouverneur de [[Pondichéry]] et commandant général des [[établissements français de l'Inde]], [[Joseph François Dupleix]]. Rebaptisé « hôtel Bertin ».
:À cette hauteur, [[Révolution française de 1848|le {{date-|23|février|1848}}]], un bataillon du [[14e régiment d'infanterie de ligne|{{14e|régiment}} d'infanterie de ligne]] barrait le boulevard pour protéger le chef du gouvernement [[François Guizot]]. Vers 22 h 30, des manifestants essaient de rompre le barrage. La troupe tire faisant 35 morts et 50 blessés. La foule charge les cadavres dans un tombereau et appelle Paris aux armes. C'est le début de la [[Révolution française de 1848|Révolution de 1848]], qui mit fin au règne de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]] le lendemain<ref>''Paris pittoresque'', {{3e|numéro}}, ''[[Le Crapouillot]]'' {{n°|57}} (dans la numérotation de la première série d'après-guerre), juillet 1962, {{p.|13-14}}.</ref>.
** « hôtel Bertin », acquis par le [[fermier général]] Reuilly qui le fait restaurer, l'embellit et lui attribue le nom qui suit.
* {{numéro avec majuscule|39}} : un restaurant [[Alexandre Duval (restaurateur)|Bouillon Duval]] s'y trouvait au XIX{{e}} siècle.<br>Entre 1866 et 1867, [[Jules Talrich]] exploite un [[musée de cire]] à cette adresse<ref>[http://paris-projet-vandalisme.blogspot.com/2021/05/histoire-des-musees-de-cire-paris.html Histoire des musées de cire à Paris].</ref>.
** « hôtel de la Colonnade », habité par le [[Général de la Révolution et du Premier Empire|général]] [[Napoléon Bonaparte]] du [[Insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV|13 vendémiaire an IV]] à son mariage avec [[Joséphine de Beauharnais]] en 1796.
** « hôtel Berthier » aussi dénommé « hôtel de Wagram » sous le [[Premier Empire]], noms dues au [[Maréchal de France|maréchal]] [[Louis-Alexandre Berthier|Berthier]], prince de Wagram qui l'acquiert en [[1807]]. L'[[empereur d'Autriche]] [[François Ier (empereur d'Autriche)|François {{Ier}}]] y loge en 1814-1815. En 1820, l'hôtel est vendu à l'État<ref>Date et fait inscrits sur le panneau pelle historique placé à proximité</ref>.
** « hôtel des Affaires étrangères » de 1816 à 1853<ref>[https://books.google.fr/books?id=3kPRAAAAMAAJ&pg=PA6&lpg=PA6&dq=reuilly+fermier+g%C3%A9n%C3%A9ral&source=bl&ots=YA7CEq9xga&sig=ACfU3U0U3XLqvPNRdo7pyESBTExmyb4EEw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjenKymvafkAhUo-YUKHXg3Ad8Q6AEwAnoECAkQAQ#v=onepage&q=reuilly%20fermier%20g%C3%A9n%C3%A9ral&f=false Félix Lazare : ''Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments'' {{p.|6}}]</ref>. Le [[Liste des ministres français des Affaires étrangères#Seconde Restauration|ministère des Affaires étrangères]] auquel avait été affecté en 1795 l'[[hôtel de Gallifet]], bien d'émigré, quitte ainsi sous la [[Seconde Restauration]] ce dernier lieu en vue de sa restitution aux héritiers du marquis de Gallifet<ref>Emmanuel Pénicault, « Les lieux de la négociation : l'hôtel Gallifet », dans Yves Bruley et Thierry Lentz, ''Diplomaties au temps de Napoléon'', CNRS Éditions, Paris, 2014.</ref>.<br>C'est en sortant du ministère que l'homme de lettres [[Stendhal]] (1783-1842), consul de France pour l'ensemble des États pontificaux de 1831 à 1842, est frappé de l'attaque d'apoplexie qui devait l'emporter quelques heures plus tard, le {{date|22 mars 1842}}.<br>À cette hauteur du boulevard, [[Révolution française de 1848|le {{date-|23|février|1848}}]], un bataillon du [[14e régiment d'infanterie de ligne|{{14e|régiment}} d'infanterie de ligne]] barre la voie pour protéger le chef du gouvernement [[François Guizot]] qui réside alors au ministère. Vers 22 h 30, des manifestants essaient de rompre le barrage. La troupe tire, faisant 35 morts et 50 blessés. La foule charge les cadavres dans un tombereau et appelle Paris aux armes. C'est l'évènement déclencheur de la [[Révolution française de 1848|Révolution de 1848]], qui met fin au règne de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]] le lendemain<ref>''Paris pittoresque'', {{3e|numéro}}, ''[[Le Crapouillot]]'' {{n°|57}} (dans la numérotation de la première série d'après-guerre), juillet 1962, {{p.|13-14}}.</ref> et amène la [[Deuxième République]]. [[Théodore Muret]] (1808-1866), auteur, historien et journaliste [[Légitimisme|légitimiste]] est témoin direct de cet évènement tragique et en laissera un récit<ref>Théodore Muret, ''Souvenirs et causeries d'un journaliste'', {{t.|1}}, Garnier frères, Paris, 1862 ([https://books.google.fr/books?id=LA07AAAAcAAJ&newbks=1&newbks_redir=0&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false en ligne]), {{pp.|235 à 241}}.</ref>.
* {{numéro avec majuscule|39}} : un restaurant [[Alexandre Duval (restaurateur)|Bouillon Duval]] s'y trouvait dans la deuxième moitié du XIX{{e}} siècle<ref>Karl Baedeker, ''Paris et ses environs : manuel du voyageur'', Baedeker, 1900 {{pp.|15-18}}.</ref>.<br>Entre 1866 et 1867, [[Jules Talrich]] exploite un [[musée de cire]] à cette adresse<ref>[http://paris-projet-vandalisme.blogspot.com/2021/05/histoire-des-musees-de-cire-paris.html Histoire des musées de cire à Paris].</ref>.


== Le boulevard des Capucines dans les arts ==
== Le boulevard des Capucines dans les arts ==

Version du 18 novembre 2022 à 09:40

2e, 9e arrts
Boulevard des Capucines
Voir la photo.
Le boulevard des Capucines au début du XXe siècle.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissements 2e
9e
Quartiers Madeleine
Chaussée-d'Antin
Début 25, rue Louis-le-Grand et 1, rue de la Chaussée-d'Antin
Fin 24, rue des Capucines et 2, rue de Caumartin
Morphologie
Longueur 440 m
Largeur 35,40 m
Historique
Création À partir de 1685
Dénomination Des Capucines
Ancien nom Rue Neuve-des-Capucines
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Boulevard des Capucines

Le boulevard des Capucines forme la limite entre les 2e et 9e arrondissements de Paris.

Il fait partie de la chaîne des Grands Boulevards constituée, d'ouest en est, par les boulevards de la Madeleine, des Capucines, des Italiens, Montmartre, Poissonnière, Bonne-Nouvelle, Saint-Denis, Saint-Martin, du Temple, des Filles-du-Calvaire et Beaumarchais.

Situation et accès

Ce site est desservi par les lignes (M)(3)(7)(8) à la station de métro Opéra ainsi que par le (RER)(A) (Gare d’Auber) et par les lignes (M)(8)(12)(14) à la station Madeleine.

Origine du nom

Le boulevard doit son nom actuel au couvent des Capucines dont les jardins longeaient le côté sud.

Historique

Le boulevard a été créé après la suppression décidée en 1670 de l'enceinte de Louis XIII devenue obsolète, en avant du bastion 5 (« bastion Saint-Fiacre ») de ce rempart, à travers des jardins maraichers. Cette voie est ouverte par lettre patente de .

La rue Louis-le-Grand fut tracée en 1703 et les jardins du couvent des Capucines transféré de la rue Saint-Honoré au nord de la rue Neuve des Petits-Champs (actuelle rue des Capucines) se sont étendus dans l'espace entre le boulevard et le rempart et sur les terrains de l'ancienne fortification, soit approximativement l'emplacement de l'actuelle rue Daunou. Jusqu'à la Révolution française, elle s'appelle « rue Neuve-des-Capucines » avant d'être nommée boulevard. Pendant la Révolution française, c'est une partie du boulevard Cerutti.

La rue Basse-du-Rempart supprimée en 1858 pour l'aménagement du quartier de l'Opéra et intégrée au trottoir après comblement du fossé longeait le boulevard au nord (côté faubourgs).

Durant les Trois Glorieuses, la voie fut le théâtre d'affrontement entre les insurgés et la troupe.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Le Pathé Palace.
No 16, emplacement des premières séances de cinématographe.
Plaque commémorative au no 24.
Journal des débats, [1].
  • Au no 1, Le Café Napolitain, célèbre par les écrivains, journalistes, et acteurs qui le fréquentèrent : Catulle Mendès, Jean Moréas, Armand Silvestre, Laurent Tailhade
  • No 2 : emplacement de l'ancien hôtel de Montmorency, qui fit place au théâtre du Vaudeville en 1869, puis au cinéma Paramount Opéra en 1927. Sa grande salle correspond aux fondations du grand salon de l'hôtel du XVIIIe siècle, dont la façade en rotonde a été conservée.
  • No 3 : emplacement du premier magasin Starbucks parisien, ancien magasin londonien puis agence de voyages et enfin café-restaurant américain depuis 2004. C'est le premier de la chaine à ouvrir ses portes à Paris intra-muros.
  • No 5 : emplacement de l'atelier photographique de Pierre-Louis Pierson, associé plus tard aux frères Mayer, qui fut le photographe attitré de la comtesse de Castiglione.
  • No 7 : emplacement en 1825 du Géorama où l'on voyait « le globe terrestre entier » de l'intérieur d'une sphère de 14 mètres de diamètre.
  • No 8 : ancien siège parisien de la Gresham Life Assurance Limited. On peut d'ailleurs y voir deux macarons de part et d'autre de la porte en bois. Plus tard, Offenbach y habita en 1876 et y décéda en 1880.
  • No 11 : emplacement de l'atelier du photographe Adrien Tournachon ouvert en 1853.
  • No 12 : le Grand-Hôtel, construit sur un ancien marais potager.
  • No 14 : hôtel Scribe et emplacement du Grand Café où eurent lieu dans le Salon indien, en sous-sol, les premières projections publiques payantes du cinématographe d'Auguste et Louis Lumière, le [2]. On y expérimenta aussi les rayons X lumineux découverts par le docteur Wilhelm Röntgen.
  • Le 21 juin 1914, à h du matin, après avoir assisté au gala de l'Opéra avec le docteur Zadoc-Kahn, Henri de Rothschild est victime d'un attentat boulevard des Capucines, au niveau de la rue Édouard-VII. Le crémier Pierre Prudon, ruiné par l'Œuvre philanthropique du bon lait, tira plusieurs coups de revolver dont une atteint la hanche, mais le baron en réchappât[3].
  • Du no 16 au no 22 : emplacement du siège de L'Événement, journal fondé par Victor Hugo, ses deux fils et Auguste Vacquerie. Il parut de 1848 à 1851.
  • No 17 : ancienne boutique de chaussures Charles Jourdan[4].
  • No 24 : de 1905 à 1956, lieu d'habitation de Mistinguett.
  • No 25 : ancien emplacement du musée Cognacq-Jay, installé en 1931.
  • No 27 : ancienne Samaritaine de luxe (annexe de La Samaritaine), dont les façades et les toitures, l'escalier intérieur avec sa rampe et l'ascenseur (ensemble dû au maître de l'Art nouveau, Frantz Jourdain), sont inscrits[5] aux monuments historiques.
  • No 28 : emplacement en 1889 des « montagnes russes », remplacées en 1893 par la salle de spectacle de l'Olympia, célèbre music-hall fondé en 1888 par Joseph Oller et racheté en 1952 par Bruno Coquatrix.
  • No 29 : domicile de Pélagie Sepiaha, née comtesse Potocka (1775-1846), qui fut peinte à plusieurs reprises par madame Élisabeth Vigée Le Brun, dans lequel la princesse polonaise, exilée à Paris, est décédée le 12 mars 1846.
No 35, où Nadar avait une succursale.
Charette promenant les corps des victimes de la fusillade du boulevard des Capucines à travers Paris, dans la nuit du 23 au .

Le boulevard des Capucines dans les arts

Peinture

Littérature

Chanson

  • Boulevard des Capucines, chanson d'Étienne Daho parue en 2007 sur l'album L'Invitation. Le texte de cette chanson est une lettre que le chanteur reçut de son père ; ce dernier lui demandait de pardonner des erreurs passées[réf. nécessaire].
  • Dalida fait référence au boulevard des Capucines dans sa chanson intitulée Bravo, sortie en 1983 dans l'album Les P'tits Mots.

Notes et références

  1. Cette annonce publicitaire pour la photosculpture qui indique qu'Auguste Clésinger est directeur de ses ateliers de sculpture est paru dans le Journal des débats, p. 3, 1re colonne. Elle est aussi parue dans d'autres journaux, comme Le Tintamarre du 19 mai 1867.
  2. « Connaissez-vous le cinéma ? », Le Monde hors-série jeux, 2011, p. 9.
  3. « Le Matin : derniers télégrammes de la nuit », sur Gallica, (consulté le ).
  4. Nicolas Ungemuth, « Dani et les chics types », Le Figaro Magazine, semaine du 28 octobre 2016, p. 92-93.
  5. « Anciens magasins de la Samaritaine de Luxe », notice no PA00086082, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  6. Éric Biétry-Rivierre, « "Impression, soleil levant", tableau le plus célèbre de Monet, part en Chine », sur Le Figaro, (consulté le ).
  7. Argus, chronique, La Semaine des familles, 1er août 1874, p. 288, 2e colonne.
  8. Date et fait inscrits sur le panneau pelle historique placé à proximité
  9. Félix Lazare : Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments p. 6
  10. Emmanuel Pénicault, « Les lieux de la négociation : l'hôtel Gallifet », dans Yves Bruley et Thierry Lentz, Diplomaties au temps de Napoléon, CNRS Éditions, Paris, 2014.
  11. Paris pittoresque, 3e numéro, Le Crapouillot no 57 (dans la numérotation de la première série d'après-guerre), juillet 1962, p. 13-14.
  12. Théodore Muret, Souvenirs et causeries d'un journaliste, t. 1, Garnier frères, Paris, 1862 (en ligne), pp. 235 à 241.
  13. Karl Baedeker, Paris et ses environs : manuel du voyageur, Baedeker, 1900 pp. 15-18.
  14. Histoire des musées de cire à Paris.
  15. François Ravelle, Paris impressionniste. 100 tableaux de légende, Paris, Éditions Parigramme, 2016, 127 p. (ISBN 978-2840969686), p. 110.
  16. Présentation du livre, www.maulpoix.net.

Sources

Annexes

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