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Les richesses trouvées par González Dávila incitèrent le gouverneur du Panama, [[Pedro Arias Dávila|Pedrarias Dávila]], à envoyer une mission sous le commandement de [[Francisco Hernández de Córdoba (fondateur du Nicaragua)|Francisco Hernández de Córdoba]] qui, longeant la côte pacifique, débarqua à la [[rivière Grande de Tárcoles]] et fonda la [[Ville de Bruselas (Costa Rica)|Ville de Bruselas]] en 1524<ref name="Fronteras etnicas">{{lien web|url=https://www.google.co.ve/books/edition/Fronteras_etnicas_en_la_conquista_de_Nic/IAcx6DtZba4C?hl=es&gbpv=1&dq=garabito+huetares&pg=PA98&printsec=frontcover|titre=Fronteras etnicas en la conquista de Nicaragua y Nicoya entre la solidaridad y el conflicto 800 d.C.-1544|page=97, 98|auteur=Ibarra Rojas Ibarra R.|isbn=9789977676852|date=2001|éditeur=Editorial de la Universidad de Costa Rica}}</ref>, premier établissement hispanique sur le territoire costaricien<ref>{{lien web|url=https://www.google.co.ve/books/edition/Historia_natural_de_Guanacaste/TugX8hBH1E8C?hl=es&gbpv=1&dq=t%C3%A1rcoles+villa+de+bruselas&pg=PA10&printsec=frontcover|titre=Historia natural de Guanacaste|page=10|auteur=Julián Monge-Nájera|isbn=9789968313483|date=2004|éditeur=EUNED, Editorial Universidad Estatal a Distancia}}</ref>. En 1534, Felipe Gutiérrez obtient l'autorisation de conquérir le [[gouvernorat de Veragua]] et en 1538, [[Hernán Sánchez de Badajoz]] devient adelantado et maréchal du Costa Rica, fonde la ville éphémère de Badajoz<ref>{{lien web|url=https://www.google.co.ve/books/edition/Republica_de_Costa_Rica/zs9kAAAAMAAJ?hl=es&gbpv=1&dq=villa+de+badajoz+costa+rica&pg=PA62&printsec=frontcover|titre=Republica de Costa-Rica. Historia, Geografía, Reino mineral, Reino vejetal, Reino animal, Población, Instrucción pública, Ejército, Industrias, Comercio, Vias de comunicación, Rentas, Gastos, Deuda|page=62|auteur=Enrique Villavicencio |date=1886|éditeur=Imprenta nacional}}</ref> à [[Cordillère de Talamanca|Talamanca]] et le port de San Marcos. En 1540, [[Diego Gutiérrez y Toledo|Diego de Gutiérrez]] longe la côte caraïbe jusqu'au fleuve San Juan. Il fonde les villes de Santiago et de San Francisco sur le territoire de [[Cartago (Costa Rica)|Cartago]]. Il captura ensuite les caciques [[Camaquiri]] et [[Cocorí]] pour demander une récompense (bien qu'il ait été bien accueilli par les indigènes), et après avoir pénétré dans les plaines de Santa Clara pour se rendre dans la [[Cordillère Centrale (Costa Rica)|Cordillère centrale]], il tomba dans une embuscade et mourut<ref>{{lien web|url=https://www.google.co.ve/books/edition/Guayabo_de_Turrialba/KKgKAQAAIAAJ?hl=es&gbpv=1&dq=camaquiri+cocori+gutierrez&pg=PA16&printsec=frontcover|titre=Guayabo de Turrialba, arqueología de un sitio indígena prehispánico|page=16|auteur=Carlos H. Aguilar |date=1972|éditeur=Editorial Costa Rica}}</ref>. Après cela, il n'y eut plus d'expéditions dans le pays pendant dix ans.
Les richesses trouvées par González Dávila incitèrent le gouverneur du Panama, [[Pedro Arias Dávila|Pedrarias Dávila]], à envoyer une mission sous le commandement de [[Francisco Hernández de Córdoba (fondateur du Nicaragua)|Francisco Hernández de Córdoba]] qui, longeant la côte pacifique, débarqua à la [[rivière Grande de Tárcoles]] et fonda la [[Ville de Bruselas (Costa Rica)|Ville de Bruselas]] en 1524<ref name="Fronteras etnicas">{{lien web|url=https://www.google.co.ve/books/edition/Fronteras_etnicas_en_la_conquista_de_Nic/IAcx6DtZba4C?hl=es&gbpv=1&dq=garabito+huetares&pg=PA98&printsec=frontcover|titre=Fronteras etnicas en la conquista de Nicaragua y Nicoya entre la solidaridad y el conflicto 800 d.C.-1544|page=97, 98|auteur=Ibarra Rojas Ibarra R.|isbn=9789977676852|date=2001|éditeur=Editorial de la Universidad de Costa Rica}}</ref>, premier établissement hispanique sur le territoire costaricien<ref>{{lien web|url=https://www.google.co.ve/books/edition/Historia_natural_de_Guanacaste/TugX8hBH1E8C?hl=es&gbpv=1&dq=t%C3%A1rcoles+villa+de+bruselas&pg=PA10&printsec=frontcover|titre=Historia natural de Guanacaste|page=10|auteur=Julián Monge-Nájera|isbn=9789968313483|date=2004|éditeur=EUNED, Editorial Universidad Estatal a Distancia}}</ref>. En 1534, Felipe Gutiérrez obtient l'autorisation de conquérir le [[gouvernorat de Veragua]] et en 1538, [[Hernán Sánchez de Badajoz]] devient adelantado et maréchal du Costa Rica, fonde la ville éphémère de Badajoz<ref>{{lien web|url=https://www.google.co.ve/books/edition/Republica_de_Costa_Rica/zs9kAAAAMAAJ?hl=es&gbpv=1&dq=villa+de+badajoz+costa+rica&pg=PA62&printsec=frontcover|titre=Republica de Costa-Rica. Historia, Geografía, Reino mineral, Reino vejetal, Reino animal, Población, Instrucción pública, Ejército, Industrias, Comercio, Vias de comunicación, Rentas, Gastos, Deuda|page=62|auteur=Enrique Villavicencio |date=1886|éditeur=Imprenta nacional}}</ref> à [[Cordillère de Talamanca|Talamanca]] et le port de San Marcos. En 1540, [[Diego Gutiérrez y Toledo|Diego de Gutiérrez]] longe la côte caraïbe jusqu'au fleuve San Juan. Il fonde les villes de Santiago et de San Francisco sur le territoire de [[Cartago (Costa Rica)|Cartago]]. Il captura ensuite les caciques [[Camaquiri]] et [[Cocorí]] pour demander une récompense (bien qu'il ait été bien accueilli par les indigènes), et après avoir pénétré dans les plaines de Santa Clara pour se rendre dans la [[Cordillère Centrale (Costa Rica)|Cordillère centrale]], il tomba dans une embuscade et mourut<ref>{{lien web|url=https://www.google.co.ve/books/edition/Guayabo_de_Turrialba/KKgKAQAAIAAJ?hl=es&gbpv=1&dq=camaquiri+cocori+gutierrez&pg=PA16&printsec=frontcover|titre=Guayabo de Turrialba, arqueología de un sitio indígena prehispánico|page=16|auteur=Carlos H. Aguilar |date=1972|éditeur=Editorial Costa Rica}}</ref>. Après cela, il n'y eut plus d'expéditions dans le pays pendant dix ans.


En janvier 1561, [[Juan de Cavallón y Arboleda|Juan de Cavallón]] traversa Nicoya et pénétra dans la [[Vallée Centrale (Costa Rica)|vallée centrale]], où il fonda [[Garcimuñoz|Castillo de Garcimuñoz]], la première colonie de la vallée centrale<ref name="Miguel Romero">{{lien web|url=https://www.google.co.ve/books/edition/Caballeros_de_conquista_Y_mujeres_de_arm/2CkzEAAAQBAJ?hl=es&gbpv=1&dq=juan+de+caballon+garcimu%C3%B1oz&pg=PT253&printsec=frontcover|titre=Caballeros de conquista... Y mujeres de armas tomar. Génesis de la aventura americana|page=16|auteur=Miguel Romero Saiz |date=2021|éditeur=EDAF|isbn=9788441441002}}</ref>. Juan de Cavallón est considéré comme le premier conquistador ibérique du Costa Rica<ref name="Miguel Romero"/>, bien qu'il n'ait pas pu exercer un contrôle absolu sur la population indigène et qu'il ait dû lutter contre le cacique [[Garabito (roi)|Garabito]], roi des [[Peuple huetar|Huetares]], pour obtenir des provisions<ref>{{lien web|url=https://www.google.co.ve/books/edition/Otras_p%C3%A1ginas/loVocAwnI58C?hl=es&gbpv=1&dq=garabito+huetares&pg=PT69&printsec=frontcover|titre=Otras páginas, Ricardo Fernández Guardia|page=54|auteur=Eduardo Oconitrillo García, Zeledón Cartín Zeledón C.|date=2008|éditeur=EDAF|isbn=9789968316347}}</ref><ref name="Fronteras etnicas"/>. Le royaume de Garabito s'étendait de la rivière [[Rio Virilla|Virilla]] à la côte Pacifique ([[Garabito (canton)|Jacó]] et [[Tilarán (canton)|Tilarán)]] et de la Cordillère centrale volcanique à la [[Río San Juan (Nicaragua)|rivière San Juan]], et son influence dans le pays était énorme, même parmi ses ennemis les [[Chorotega]]s, qui contrôlaient Nicoya. Garabito, symbole de la résistance Huetar, n'affrontait pas ouvertement les Espagnols, mais utilisait des tactiques de [[guérilla]], avec des embuscades et des incursions rapides dans les camps et les villes espagnoles.
En janvier 1561, [[Juan de Cavallón y Arboleda|Juan de Cavallón]] traversa Nicoya et pénétra dans la [[Vallée Centrale (Costa Rica)|vallée centrale]], où il fonda [[Garcimuñoz|Castillo de Garcimuñoz]], la première colonie de la vallée centrale<ref name="Miguel Romero">{{lien web|url=https://www.google.co.ve/books/edition/Caballeros_de_conquista_Y_mujeres_de_arm/2CkzEAAAQBAJ?hl=es&gbpv=1&dq=juan+de+caballon+garcimu%C3%B1oz&pg=PT253&printsec=frontcover|titre=Caballeros de conquista... Y mujeres de armas tomar. Génesis de la aventura americana|page=16|auteur=Miguel Romero Saiz |date=2021|éditeur=EDAF|isbn=9788441441002}}</ref>. Juan de Cavallón est considéré comme le premier conquistador ibérique du Costa Rica<ref name="Miguel Romero"/>, bien qu'il n'ait pas pu exercer un contrôle absolu sur la population indigène et qu'il ait dû lutter contre le cacique [[Garabito (roi)|Garabito]], roi des [[Peuple huetar|Huetares]], pour obtenir des provisions<ref>{{lien web|url=https://www.google.co.ve/books/edition/Otras_p%C3%A1ginas/loVocAwnI58C?hl=es&gbpv=1&dq=garabito+huetares&pg=PT69&printsec=frontcover|titre=Otras páginas, Ricardo Fernández Guardia|page=54|auteur=Eduardo Oconitrillo García, Zeledón Cartín Zeledón C.|date=2008|éditeur=EDAF|isbn=9789968316347}}</ref><ref name="Fronteras etnicas"/>. Le royaume de Garabito s'étendait de la rivière [[Rio Virilla|Virilla]] à la côte Pacifique ([[Garabito (canton)|Jacó]] et [[Tilarán (canton)|Tilarán)]] et de la Cordillère centrale volcanique à la [[Río San Juan (Nicaragua)|rivière San Juan]], et son influence dans le pays était énorme, même parmi ses ennemis les [[Chorotega]]s<ref name="Blutstein">{{lien web|url=https://www.google.co.ve/books/edition/Area_Handbook_for_Costa_Rica/EVJBAAAAIAAJ?hl=es&gbpv=1&dq=chorotegas+chiefdom&pg=PA9&printsec=frontcover|titre=Area Handbook for Costa Rica|page=9|auteur=American University (Washington, D.C.). Foreign Area Studies, Howard I. Blutstein |date=1970|éditeur=[[Bureau d'impression du gouvernement des États-Unis]]}}</ref>, qui contrôlaient Nicoya. Garabito, symbole de la résistance Huetar, n'affrontait pas ouvertement les Espagnols, mais utilisait des tactiques de [[guérilla]], avec des embuscades et des incursions rapides dans les camps et les villes espagnoles.


=== Colonisation hispanique ===
=== Colonisation hispanique ===

Version du 13 juin 2023 à 22:45

République du Costa Rica

República de Costa Rica

Drapeau
Drapeau du Costa Rica
Blason
Armoiries du Costa Rica
Hymne en espagnol : Himno Nacional de Costa Rica (« Hymne national du Costa Rica »)
Fête nationale
· Événement commémoré
Indépendance vis-à-vis de l'Espagne ()
Description de l'image CRI_orthographic.svg.
Administration
Forme de l'État République unitaire à régime présidentiel
Président Rodrigo Chaves
Parlement Assemblée législative
Langues officielles Espagnol
Capitale San José

9° 56′ N, 84° 05′ O

Géographie
Plus grande ville San José
Superficie totale 51 100 km2
(classé 129e)
Superficie en eau 0,7 %
Fuseau horaire UTC -6
Histoire
Entité précédente
Indépendance République fédérale d’Amérique centrale
1ère République 1848-1948
Guerre civile 12 mars - 24 avril 1948
2ème République Depuis 1948
Démographie
Gentilé Costaricien[1]
Population totale (2020[2]) 5 111 238 hab.
(classé 120e)
Densité 100 hab./km2
Économie
PIB nominal (2022) en augmentation 65,314 milliards de $
+ 1,61 %[3]
PIB (PPA) (2022) en augmentation 128,134 milliards de $
+ 9,82 %
PIB nominal par hab. (2022) en augmentation 12 483,076 $
+ 0,60 %
PIB (PPA) par hab. (2022) en augmentation 24 489,609 de $
+ 8,73 %[3]
Taux de chômage (2022) 13,4 % de la pop. active
- 2,04 %[3]
Dette publique brute (2022) Nominale
24 236,628 milliards de
+ 8,59 %
Relative
69,446 % du PIB
+ 1,61 %[3]
Monnaie colón (CRC)
Développement
IDH (2021) en diminution 0,809[4] (très élevé ; 58e)
IDHI (2021) en diminution 0,664[4] (64e)
Coefficient de Gini (2021) 48,7 %[5]
Indice d'inégalité de genre (2021) 0,256[4] (60e)
Indice de performance environnementale (2022) en augmentation 46,3[6] (68e)
Divers
Code ISO 3166-1 CRI, CR
Domaine Internet .cr
Indicatif téléphonique +506
Organisations internationales ONU :
OEI
GGGI
Groupe de Cairns
CD

Le Costa Rica (/ˈkos.ta ˈri.ka/[7] ; litt. « Côte riche »), en forme longue la république du Costa Rica, en espagnol República de Costa Rica, est une république unitaire d'Amérique centrale ayant un régime présidentiel.

Son territoire est entièrement situé sur l'isthme centraméricain, bordé par la mer des Caraïbes à l'est-nord-est et par l'océan Pacifique au sud-ouest. Le Costa Rica est limitrophe, au nord-nord-ouest, du Nicaragua et, au sud-est, du Panama.

Il comprend également l'île Cocos, située dans l'océan Pacifique, à plus de 500 kilomètres des côtes du pays.

Il a pour capitale San José, qui comptait environ 334 000 habitants en 2015 et qui constitue l'agglomération principale du pays.

La langue officielle est l'espagnol et la monnaie le colón. Sa devise est « ¡Vivan siempre el trabajo y la paz! » (« Que vivent pour toujours le travail et la paix ! ») et son drapeau est constitué de cinq bandes horizontales respectivement bleue, blanche, rouge, blanche et bleue. Son hymne est Noble patria, tu hermosa bandera.

Le territoire costaricien est occupé par les Amérindiens dès la Préhistoire avant d'être « découvert » par Christophe Colomb en 1502. Colonisé par les Espagnols du XVIe siècle au XIXe siècle, le Costa Rica acquiert son indépendance en 1821.

Depuis le , le Costa Rica est un pays neutre et est devenu la première nation du monde à avoir constitutionnellement supprimé son armée. Dès lors, le pays se distingue en Amérique centrale par son modèle de développement donnant la priorité à l'éducation, à la santé et à la protection de l'environnement. Il est depuis 2009 classé à la première place mondiale du Happy Planet Index et était en 2012 à la cinquième place de l'indice de performance environnementale grâce à sa politique active de développement des énergies renouvelables (essentiellement hydraulique, mais aussi éolienne et géothermique, qui produisent depuis 2015 la quasi-totalité de son électricité[8]) et de protection de ses ressources naturelles (reforestation, moratoire interdisant l'exploitation pétrolière pendant trois ans en 2011). C'est également le premier pays d'Amérique centrale à avoir légalisé le mariage homosexuel.

Géographie

Carte du Costa Rica.

Localisation et frontières

Situé sur l'isthme reliant l'Amérique du Sud à l'Amérique du Nord, le Costa Rica est constitué d'une mince bande de terre de 200 km de largeur moyenne, qui sépare la mer des Caraïbes à l'est-nord-est, de l'océan Pacifique au sud-ouest. La frontière nord du pays borde le Nicaragua sur 309 km, et celle du sud-est le Panama sur 330 km. La capitale, San José, se situe au centre du pays[9].

Ce pays possède 1 290 km de côtes, dont de vastes plaines qui bordent la mer des Caraïbes, sur presque un tiers du pays, et de plus étroites et plus découpées sur les côtes du Pacifique. Le principal fleuve du Costa Rica est le San Juan (230 km) qui délimite au nord une partie de la frontière avec le Nicaragua[10].

Le Costa Rica se prolonge également dans l'océan Pacifique par un petit bout de terre inhabité, l'île Cocos, située à 550 kilomètres au sud-ouest de sa côte occidentale, dans la direction de l'île Isabela (appartenant à la république d'Équateur).

Géologie, topographie et hydrographie

Le Costa Rica est organisé topographiquement en quatre grands secteurs : une succession de cordillères (cordillère volcanique de Guanacaste, cordillère volcanique centrale et cordillère de Talamanca qui culmine à 3 820 m au Cerro Chirripó), d'axe nord-ouest sud-est, sépare les plaines lavées de la côte caraïbe de la côte pacifique accidentée.

La cordillère volcanique de Guanacaste et la cordillère centrale comptent de nombreux volcans éteints et six volcans actifs[11]. Le Rincón de la Vieja (1 916 m) avec de nombreuses mares de boue sur ses flancs, le Tenorio (1 916 m), le Miravalles (2 208 m), le Turrialba (3 328 m)… Les trois plus visités sont le volcan Poás (2 704 m), dont le cratère principal, occupé par un lac acide, est le plus large du monde (1 320 m de diamètre), l'Irazú (3 432 m) au lac d'acide vert, et l'Arenal (1 633 m), actif depuis 1968, près duquel sont construits de nombreux hôtels et thermes.

Dans la plaine élevée centrale (Meseta Central) du secteur de la cordillère, le Costa Rica est densément peuplé avec San José, Alajuela, Cartago et Heredia, quelques-unes des plus grandes villes du pays. Puerto Limón, sur la côte des Caraïbes, est le port le plus important du pays. San José, la capitale, compte 2 millions d'habitants avec sa grande banlieue.

La côte costaricienne, province de Puntarenas.

La côte Pacifique est la plus ouverte au tourisme balnéaire avec de nombreuses stations prisées par les riches Californiens (Tamarindo, Puntarenas, Quépos) et par les surfeurs en quête de vagues sensationnelles (Ollie's Point et Playa Grande au nord de Tamarindo, Jaco et Playa Hermosa dans la région de Puntarenas).

Climat

Le climat du Costa Rica est marqué par une saison sèche (décembre à avril) et une saison des pluies (avril à novembre). Le Costa Rica est situé dans la zone intertropicale (entre 8 et 11° de latitude nord). Toutefois, d'un endroit à un autre, les précipitations diffèrent considérablement : les précipitations à San José sont de 1 867 mm par an, alors qu'à Puerto Limón (sur la côte caraïbe), il tombe 3 518 mm de pluie par an. Le pays jouit ainsi d'un climat tropical où quatre zones climatiques sont à distinguer :

  • basses terres humides (côte Caraïbes et sud de la côte Pacifique) caractérisées par une quasi-absence de saison sèche ;
  • basses terres avec saison sèche (Guanacaste et une partie de la province de Puntarenas) ;
  • vallée centrale où le climat est plus tempéré (de 20 à 25 °C) et où se concentre 53 % de la population très urbanisée ;
  • climat montagneux qui se rencontre au-dessus de 1 500 m[12].
Diagrammes ombrothermiques de certaines villes du Costa Rica (d'ouest en est)
Liberia Puntarenas San José Puerto Limón
Liberia Puntarenas San José Limon

Faune et flore

La forêt pluviale, au sud-est du pays.
Colibri du Costa Rica.

Le Costa Rica possède une flore et une faune exceptionnelles, puisque 6 % de la biodiversité mondiale s'y trouve (pour un pays qui ne représente que 0,03 % des surfaces émergées). 1,3 % de la faune est endémique du pays. En 2007, l'Institut national de la biodiversité considérait que 160 nouvelles espèces étaient découvertes chaque année au Costa Rica. Plus de 25 % du territoire est occupé par des parcs nationaux (26) et des réserves[13]. Le contexte politique du pays, ainsi que son succès dans le domaine du tourisme, contribuent à préserver cette biodiversité.

Les réserves marines du Costa Rica sont le théâtre de braconnages de requins. Le documentaire « Sharkwater » montre l'intensité du trafic d'ailerons de requins. Des négociants taïwanais les achètent illégalement, pillant ainsi un des derniers sanctuaires de requins. Les importants investissements taïwanais au Costa Rica laissent supposer que le gouvernement ne fait pas de la lutte contre cette activité illégale une priorité de l'agenda de préservation de la faune et de la flore.

Cette diversité exceptionnelle est due à l'emplacement géographique du Costa Rica, entre Amérique du Nord et Amérique du Sud, ce qui est propice aux mouvements d'animaux. Les influences océaniques de l'océan Pacifique et de la mer des Caraïbes, ayant chacun un climat particulier, jouent également un rôle. De manière générale, on peut distinguer trois aires climatiques : la côte caraïbe, humide et semi-marécageuse, la côte pacifique, plus sèche, et la zone centrale, au relief élevé, dont la végétation est sèche. Grâce à l'abondance des précipitations lors de la saison des pluies, le pays est arrosé de milliers de cascades. Celles-ci attirent une faune singulière : grenouilles, colibris ou encore papillons, dont le majestueux Morpho aux ailes bleu électrique.

En 2019, le Costa Rica avait un score moyen de l'indice d'intégrité du paysage forestier de 4,65, le classant 118e sur 172 pays[14].

Le Costa Rica se classe parmi les 14 nations à avoir placé plus de 23 % de leur territoire sous protection (25,6 % de parc nationaux ou réserves écologiques). Ce pays a presque réussi à stopper la déforestation (75 % du territoire était recouvert de forêt en 1950, 26 % en 1985, remonté à 50 % de nos jours) bien qu'il existe encore parfois des actions de déforestation illégales sévissant de manière épisodique au cours de l'année, au sein même de réserves naturelles protégées[15],[16]. C'est le premier pays au monde à avoir lancé un plan de décarbonisation (zéro émissions de carbone à horizon 2050)[17].

Répartition spatiale des hommes et des activités

Régions socio-économiques du Costa Rica.

Le Costa Rica a défini six régions socio-économiques, ou régions fonctionnelles, déterminées par le décret exécutif no 7944 du 26 janvier 1978, en liaison avec la planification économique[19] : le Brunca, le Centre, le Chorotega, le Huetar nord, le Pacifique central, le Huetar atlantique. La constitution en régions des provinces de Heredia et de Cartago a été en discussion.

Axes de communication et transports

Les routes du Costa Rica sont en général viables, mais souvent en mauvaise condition en raison de manque de moyens financiers notamment. Les intempéries et le manque de compétences au niveau des infrastructures rendent les routes costariciennes parfois hasardeuses. Somme toute, on s'habitue rapidement à manœuvrer en tenant compte des nids-de-poule, des routes non pavées et des routes se rétrécissant à une seule voie. Les routes principales sont généralement bien entretenues ; les routes secondaires et tertiaires, quant à elles, sont souvent négligées. La signalisation est déficiente en dehors de la capitale San José. À noter qu'un choix important s'offre à vous pour le transport : le taxi, l'autobus, la location de voiture, les transports en groupe (ou shuttles) et les vols intérieurs.

Le Costa Rica dispose d'aéroports, dont quatre sont internationaux. Deux desservent San José : l'aéroport international Juan-Santamaría de San José (le principal, situé à Alajuela) et l'aéroport Tobías-Bolaños de San JoséHeredia). L'aéroport Daniel-Oduber-Quirós de Liberia, près de Liberia dans la province de Guanacaste, au nord-ouest du pays, est fréquenté notamment par des touristes séjournant sur la côte du Costa Rica longeant l'océan Pacifique. L'aéroport de Limón, près de Puerto Limón dans la province de Limón, dessert le littoral de la mer des Caraïbes, mais propose actuellement (fin 2016) relativement peu de vols.

Histoire

Période précolombienne

L'archéologie du Costa Rica permet de distinguer trois aires culturelles spécifiques: la culture Nicoya (en haut, poterie nicoyenne), la région centrale et atlantique (centre, métates à panneau suspendu) et la culture Diquís (en bas, sphères en pierre).

Les plus anciennes traces d'occupation humaine au Costa Rica sont associées à l'arrivée de groupes de chasseurs-cueilleurs il y a environ 12 200 ans, avec la découverte dans le canton de Siquirres de 66 établissements humains, où ont été retrouvés des éléments funéraires, des pétroglyphes, des fondations d'habitations, des routes, des outils en pierre et des poteries, datant de la période paléoindienne et correspondant à l'ethnie Cabécar, ce qui en fait le site archéologique le plus ancien d'Amérique centrale[20]. De 10 000 à 7 000 ans avant J.-C., des preuves archéologiques (fabrication d'outils en pierre) ont été trouvées dans la vallée de Turrialba, avec la présence de pointes de lance de type Clovis (Amérique du Nord) et de queue de poisson (Amérique du Sud)[21][22]. L'agriculture naissante apparaît vers 5000 avant J.-C., principalement basée sur les tubercules et les racines. Au premier et au deuxième millénaire avant J.-C., il existait déjà des communautés agricoles sédentaires petites et dispersées. Vers 2000-3000 avant J.-C., la plus ancienne utilisation connue de la céramique apparaît, avec des fragments de pots, de récipients cylindriques, de platones, de tecomates et d'autres formes de récipients, décorés selon des techniques telles que l'incision ou le rainurage, l'estampage et le modelage.

Entre 500 av. J.-C. et 300 apr. J.-C., on est passé d'une organisation tribale à une société caciquale, avec la construction de bases rocheuses, de monticules, de fours, de fosses de stockage et de statues[23]. Le maïs s'est consolidé comme culture principale dans certaines régions[23], tandis que dans d'autres, il y avait un système mixte, en plus de l'utilisation des ressources côtières (pêche) et de la chasse. Cette période a vu la production et l'utilisation d'artefacts en jade et autres pierres vertes[24], de métates cérémoniels, d'embouts en pierre pour les cannes et de céramiques spéciales, ainsi que l'utilisation d'objets métalliques (cuivre et or). Les métates tripodes à panneaux suspendus sont une manifestation exceptionnelle et unique de l'art précolombien costaricien, décorés d'éléments animaux et humains[25]. Leur fabrication a commencé à la fin de cette période (0-500 av. J.-C.). Entre 300 et 800 apr. J.-C., les premières chefferies complexes sont apparues, avec la présence de grands villages et de travaux d'infrastructure (fondations, chaussées et tumulus funéraires)[23]. On observe une hiérarchisation des établissements, avec des villages principaux et des établissements secondaires, la formation de lignées de pouvoir héréditaires et la spécialisation du travail, avec l'apparition d'un chef dans le village principal et de chefs secondaires dans les villages subordonnés.

De l'an 800 à l'arrivée des Espagnols au XVIe siècle, on assiste à une augmentation de la taille et de la complexité de l'aménagement interne des villages, et les différences régionales s'accentuent. La présence de nombreux cimetières, simples ou complexes, d'infrastructures massives, la diversité des biens domestiques et somptuaires, le développement de l'orfèvrerie[26], les échanges régionaux et les conflits entre chefferies pour les territoires et les ressources sont des éléments caractéristiques de cette période. La hiérarchie sociale comprend des individus principaux tels que le cacique et le chaman, et le peuple commun formé d'artisans et d'agriculteurs. L'or a remplacé le jade comme symbole de rang, en particulier dans les régions du Centre et du Diquis[27]. Dans la région de la vallée du Diquis, les sphères de pierre caractéristiques de la région sont fabriquées dans le delta des rivières Térraba et Sierpe, et on suppose qu'elles ont été utilisées comme symbole de rang et comme marqueurs territoriaux. D'autres œuvres en pierre comprennent des figures en vrac de forme humaine ou animale, des métates en forme de jaguar et des statues anthropomorphes. Les régions méridionales et atlantiques du pays ont subi une influence sud-américaine, en raison de la présence de groupes parlant des langues chibcha. L'actuelle province de Guanacaste est devenue la frontière sud de la Mésoamérique avec l'arrivée des Chorotegas entre 900 et 1000 après J.-C. Les établissements humains du Costa Rica préhispanique ont servi de pont culturel entre le sud et le nord du continent, et l'orfèvrerie et l'artisanat de l'argile polychrome se sont largement développés et ont produit de magnifiques résultats.

Exploration et conquête - 16e siècle

Carte des sociétés indigènes du Costa Rica du XVIe siècle à l'arrivée des Espagnols (1502).

Christophe Colomb arriva sur la côte atlantique du Costa Rica le 25 septembre 1502, lors de son quatrième voyage, et visita l'île Uvita (appelée Quiribrí par les Indiens et baptisée La Huerta par Colomb) et la ville de Cariay. Selon les journaux de Colomb, il y avait beaucoup d'or sur le territoire, ce qui incita les aventuriers à entreprendre d'autres explorations et servit de pôle d'attraction pour les colonisateurs. Les premières expéditions de Diego de Nicuesa et d'Alonso de Ojeda sur la côte atlantique[28] sont suivies par celle de Vasco Núñez de Balboa, qui découvre l'océan Pacifique en 1513 après avoir traversé l'isthme de Panama[28]. En 1519, Gaspar de Espinosa, Juan de Castañeda, Alonso Martín de Don Benito et Hernán Ponce de León découvrent le golfe Dulce et le golfe de Nicoya[29]. Gil González Dávila longe la côte pacifique du Costa Rica, arrive à Nicoya et continue jusqu'au Nicaragua, où il est richement honoré par le cacique Nicarao[30].

Les richesses trouvées par González Dávila incitèrent le gouverneur du Panama, Pedrarias Dávila, à envoyer une mission sous le commandement de Francisco Hernández de Córdoba qui, longeant la côte pacifique, débarqua à la rivière Grande de Tárcoles et fonda la Ville de Bruselas en 1524[31], premier établissement hispanique sur le territoire costaricien[32]. En 1534, Felipe Gutiérrez obtient l'autorisation de conquérir le gouvernorat de Veragua et en 1538, Hernán Sánchez de Badajoz devient adelantado et maréchal du Costa Rica, fonde la ville éphémère de Badajoz[33] à Talamanca et le port de San Marcos. En 1540, Diego de Gutiérrez longe la côte caraïbe jusqu'au fleuve San Juan. Il fonde les villes de Santiago et de San Francisco sur le territoire de Cartago. Il captura ensuite les caciques Camaquiri et Cocorí pour demander une récompense (bien qu'il ait été bien accueilli par les indigènes), et après avoir pénétré dans les plaines de Santa Clara pour se rendre dans la Cordillère centrale, il tomba dans une embuscade et mourut[34]. Après cela, il n'y eut plus d'expéditions dans le pays pendant dix ans.

En janvier 1561, Juan de Cavallón traversa Nicoya et pénétra dans la vallée centrale, où il fonda Castillo de Garcimuñoz, la première colonie de la vallée centrale[35]. Juan de Cavallón est considéré comme le premier conquistador ibérique du Costa Rica[35], bien qu'il n'ait pas pu exercer un contrôle absolu sur la population indigène et qu'il ait dû lutter contre le cacique Garabito, roi des Huetares, pour obtenir des provisions[36][31]. Le royaume de Garabito s'étendait de la rivière Virilla à la côte Pacifique (Jacó et Tilarán) et de la Cordillère centrale volcanique à la rivière San Juan, et son influence dans le pays était énorme, même parmi ses ennemis les Chorotegas[37], qui contrôlaient Nicoya. Garabito, symbole de la résistance Huetar, n'affrontait pas ouvertement les Espagnols, mais utilisait des tactiques de guérilla, avec des embuscades et des incursions rapides dans les camps et les villes espagnoles.

Colonisation hispanique

Christophe Colomb arrive dans la région au cours de son dernier voyage en 1502. Le Costa Rica est ensuite gouverné pendant près de trois siècles par la Capitainerie générale du Guatemala pour le compte de l'Espagne.

Indépendance et période fédérale

C'est en 1821 que le Costa Rica obtient son indépendance et devient membre de la République fédérale d'Amérique centrale, jusqu'à la dissolution de cette dernière en 1839.

En 1843, le modèle économique devient le modèle agro-exportateur en misant sur deux produits, le café et la banane. Ce modèle implique que de nombreux produits, notamment ceux nécessitant une technologie élaborée, soient importés.

République

En 1869, l'enseignement devient obligatoire et gratuit. Le ministre de l'Éducation de l'époque lutte alors pour la démocratisation du système. Selon ses idéaux, chacun doit pouvoir lire, écrire et compter. En 1882, la peine de mort est abolie.

Le processus de démocratisation commence à la fin du XIXe siècle. le président Bernardo Soto Alfaro organise en 1889 les premières élections. Il est battu et doit se retirer sous la pression de la rue. Toutefois, lorsque le président Alfredo González Flores propose en 1917 un système d'impôt progressif, il est renversé par les cafetaleros qui instituent la dictature de Federico Tinoco. Celui-ci établit un régime dictatorial, supprime toute liberté de critique à la presse et exerce une répression contre l'opposition. Il augmente les effectifs de l'armée et de la police, qui traque les opposants. Son régime est soutenu financièrement et politiquement (par des activités de lobbying aux États-Unis) par la United Fruit Company, qui, en retour, bénéficie de concessions avantageuses. La corruption s'étend, les milieux d'affaires étant directement liés au frère du président, José Joaquín, qui est une éminence grise du régime. Abandonné par les États-Unis et très impopulaire, il est renversé par des manifestations initiées par les mouvements de femmes et d'étudiants.

Le Costa Rica est frappé par la crise économique dans les années 1930. Celle-ci entraine la chute des prix des produits d’exportation, la montée du chômage et la paupérisation des travailleurs agricoles. Des luttes sociales s’ensuivent et le Parti communiste est fondé en 1932. Sous sa pression, le gouvernement prend des mesures : normalisation de la journée de travail, création d’un organe de négociation, fixation d’un salaire minimum, reconnaissance des associations ouvrières, etc. Plus tard, les « ligas campesinas », composées de petits propriétaires réformistes, portent les revendications au niveau politique et obtiennent la baisse des impôts et la création de la Fédération des travailleurs ruraux. Ces mouvements sont rapidement écrasés par la répression[38].

En 1948, le pays est secoué par une guerre civile, déclenchée à cause de la non-reconnaissance par le chef d'État Teodoro Picado Michalski de la victoire électorale d'Otilio Ulate Blanco. La guerre civile fera près de 2 000 morts. Le Parti communiste et tous les syndicats sont interdits, et les avancées sociales antérieures sont annulées.

Seconde République

En 1949, la Seconde République est proclamée à la suite du renversement du président Teodoro Picado par une junte militaire dirigée par les libéraux. L'armée est alors supprimée et des élections libres sont organisées par les libéraux. Le pays devient ainsi l'un des rares États à ne pas avoir d'armée.

Dans les années 1980, le pays traverse une grave crise économique. Avec une dette extérieure de plus de 3 milliards de dollars, il est l’un des pays les plus endettés au monde par habitant. Le chômage touche environ 10 % de la population active, et le produit national brut enregistre en 1982 une nouvelle baisse de près de 5 %[39].

C'est en 2020 le premier pays d'Amérique centrale à légaliser le mariage homosexuel[40],[41].

Politique et administration

Appartenance à des organisations internationales

Depuis 2013, le Costa Rica est membre observateur de l'Organisation internationale de la francophonie.

Le Costa Rica est membre du Système d'intégration centre-américain, qu'il a présidé en 2013.

En avril 2015, l'OCDE a débuté le processus d'intégration du Costa Rica en tant qu'État membre.

Le problème de la corruption

La vie politique costaricienne est fortement marquée par la corruption. En 2021, six maires, dont celui de la capitale San José, ont été arrêtés. Le gouvernement et des partis d'opposition ont été éclaboussés par des affaires. Certaines ont aussi mis en évidence la pénétration des milieux politiques par des groupes de narcotrafiquants[42].

Selon l'indice de perception de la corruption de l'ONG Transparency International, le Costa Rica est classé 39e sur 180 pays en 2021[43].

Organisation des pouvoirs

La structure politique du Costa Rica est établie par la Constitution politique du 7 novembre 1949 (C°), qui organise un État unitaire décentralisé en sept provinces et un régime présidentiel[44].

Pouvoir exécutif

Le Président de la République et les ministres du gouvernement qu’il a nommés exercent le pouvoir exécutif (C°, art. 130, 133 et 135). Le Chef de l’État préside le conseil du gouvernement (C°, art. 147). Le Président de la République et ses deux vice-présidents sont élus au suffrage universel direct et secret pour une durée de 4 ans (C°, art. 134).

Le Président de la République nomme et révoque librement les ministres, représente la Nation, exerce le commandement suprême de la force publique, présente chaque année à l'Assemblée législative un discours sur l’état de la Nation, et communique à l'Assemblée législative les motifs de son voyage s’il compte quitter le pays (C°, art. 139).

Le gouvernement est compétent (C°, art. 140), notamment, pour nommer et révoquer librement les membres de la force publique et les fonctionnaires qui exercent des fonctions de confiance ; pour sanctionner, promulguer et faire exécuter les lois ; pour prendre l'initiative de projets de loi et exercer le droit de veto ; pour maintenir l'ordre et la tranquillité de la Nation ; pour signer les traités internationaux et les promulguer une fois approuvés par l'Assemblée législative ; pour diriger les relations internationales du pays ; pour envoyer au parlement le projet de loi de Budget National.

Depuis le 8 mai 2022, la présidence de la République est occupée par Rodrigo Chaves Robles et ses deux vice-présidents, Stephan Brunner et Mary Munive[45].

Pouvoir législatif

L'Assemblée législative est le parlement monocaméral du Costa Rica (C°, art. 105). Elle est composée de 57 députés chargés d'approuver, de réformer ou d'abroger les lois (C°, art. 106 et 121). Les députés sont élus au suffrage universel, direct et secret dans les provinces, pour une durée de 4 ans (C°, art. 107).

Pouvoir judiciaire

Le pouvoir judiciaire est exercé par la Cour suprême de justice et par les autres tribunaux que la loi établit (C°, art. 152). Il lui revient de connaître des affaires civiles, pénales, commerciales, contentieuses-administratives, du travail, ainsi que des autres que la loi établit (C°, art. 153).

La Cour suprême de justice est composée de 22 magistrats élus par l'Assemblée législative à la majorité de deux tiers de ses membres, pour une durée de 8 ans (C°, art. 158).

Pouvoir électoral

Le Tribunal Suprême Électoral (TSE) est seul compétent pour organiser, diriger et surveiller les échéances électorales : il est indépendant et tous les autres organes électoraux dépendent de lui (C°, art. 99)[46].

Les élections générales (président et députés) et municipales se tiennent tous les quatre ans.

Le TSE doit être consulté sur tout projet de loi électorale et son avis ne peut être contourné qu’avec un vote des deux tiers des membres de l'Assemblée législative (C°, art. 97).

Les partis politiques participent à l’expression de la volonté populaire ; ils peuvent se créer librement dans le respect de la Constitution et des lois et leur organisation interne doit être démocratique (C°, art. 98).

Découpage territorial

Subdivisions du Costa Rica.

Le Costa Rica est partagé en sept provinces, divisées elles-mêmes en 81 cantons, eux-mêmes divisés en 470 districts (C°, art. 168) :

  1. Alajuela ;
  2. Cartago ;
  3. Guanacaste ;
  4. Heredia ;
  5. Limón ;
  6. Puntarenas ;
  7. San José (capitale).

Économie

L'économie du Costa Rica est dépendante du tourisme (deux millions de visiteurs par an), de l'agriculture et de son industrie de techniques de pointe, en particulier pour ses exportations.

La situation géographique du Costa Rica dans l'isthme centre-américain lui facilite l'accès au marché nord-américain, puisque se trouvant sur le même fuseau horaire que Dallas et Chicago aux États-Unis. Il possède un accès maritime direct à l'Europe et à l'Asie.

Actuellement, les revenus du pays proviennent essentiellement des exportations de produits agricoles traditionnels, tels que la banane, le café, le sucre, le cacao et l'ananas.

Le Costa Rica produit un café de haute qualité qui est essentiellement exporté vers les États-Unis. Il fait partie des quinze plus grands producteurs mondiaux de café, grâce à une récolte de café en hausse d'environ 10 % entre 2011 et 2016, ce qui en fait le troisième cultivateur de café d'Amérique centrale derrière le Honduras et le Nicaragua.

Cependant, les revenus proviennent également de produits non traditionnels tels que les fleurs, ou encore les mini végétaux. Le secteur des services s'est fortement développé durant ces dernières années, ce qui a permis de créer 10 000 emplois.

Le tourisme est le secteur doté de la meilleure croissance, et depuis le début des années 2000 il rapporte plus de devises que n'importe lequel des principaux produits agricoles d'exportations. Grâce aux hauts niveaux d'éducation de ses habitants et à des politiques adéquates pour attirer les entreprises, le pays a commencé au milieu des années 1990 à produire des matériaux et des produits technologiques et de micro technologie. Ainsi, depuis 1997 et avec l'entrée de l'entreprise Intel, le pays a fortement accru ses revenus. Le Costa Rica est le pays préféré de beaucoup de multinationales pour installer leurs entreprises de services, parmi lesquels Procter & Gamble, Coca-Cola, Intel, Hewlett-Packard, Concentrix (Synnex), Sykes, Sony, DHL, Amazon, GlaxoSmithKline, Emerson Electric, Pfizer, AstraZeneca, Western Union, Baxter, IBM, Oracle, Walmart, Cargill, Bacardi et Dole Food Company.

En 2006, l'usine de fabrication de microprocesseur Intel fut responsable de 20 % du total des exportations et représente 4,9 % du PIB du pays. L'économie a cru de 8,8 % en 2006, de 6,8 % en 2007, et de 3 % en 2008. Au premier semestre de 2009, le PIB par glissement annuel est de 3,5 %. Le taux d'inflation costaricien est le sixième plus élevé de la région.

En 2010, selon l'indice d'inégalité des genres, le Costa Rica est le pays le plus égalitaire d'Amérique latine. Le PNUD a mis en évidence la même année que le Costa Rica est l'un des quelques pays à avoir atteint un développement humain beaucoup plus élevé que les autres pays de développement économique similaire. Pour l'année 2013, son indice de développement humain était au septième rang des pays latino-américains et au deuxième rang en Amérique centrale.

L'économie émerge de la récession en 1997 et montre depuis une croissance supérieure à 4,3 % dans les années 2000. Elle reste néanmoins fragile, avec une dette publique de 50 % du PIB en 2014, et ne profite pas à tous avec un chômage en progression (14,5 % en 2022) et surtout 23 % de la population vivant sous le seuil de pauvreté (2022)[47]. La dette publique grimpe à 70 % du PIB en 2022, la plus importante d’Amérique latine[48].

En 2022, le Costa Rica est classé en 68e position pour l'indice mondial de l'innovation[49].

Principaux secteurs d'activité

Tourisme

Le tourisme est la principale source de revenu. Sous l'impulsion du président de la République (Óscar Arias Sánchez), qui a déclaré « la paix à la nature », le Costa Rica est devenu pionnier de l'écotourisme.L’impact environnementales du tourisme au Costa Rica c’est qu’il a été « champion de la Terre »par l’ONU pour ses actions décisives en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. https://www.lefigaro.fr/voyages/au-pays-du-tourisme-responsable-20220204

L'écotourisme est extrêmement populaire auprès des touristes étrangers visitant les grands parcs nationaux et zones protégées qui existent à travers le pays. Le Costa Rica a été un pionnier de l'écotourisme et est reconnu comme l'une des seules destinations internationales à proposer l'écotourisme. De nombreuses personnes vont au Costa Rica pour des projets écologiques par exemple des sauvetages de tortues. Dans le classement de l'indice de compétitivité dans le tourisme en 2011, le Costa Rica est à la 44e place, soit le deuxième pays parmi les pays d'Amérique latine après le Mexique. Les avantages concurrentiels pour développer des projets touristiques sont dans le domaine des ressources humaines, culturelles et naturelles, dans laquelle le Costa Rica est classé 33e au monde et se classe à la sixième place en Amérique latine. Le rapport TTCI 2011 note également que les principales faiblesses du secteur du tourisme du Costa Rica sont : son petit nombre de sites culturels (classé 104), le temps requis pour ouvrir une entreprise ou un commerce (classé 125), l'état de l'infrastructure du transport terrestre (classé 111) et la mauvaise qualité des infrastructures portuaires (classé 132).

La majorité des visiteurs étrangers proviennent des États-Unis (39 %), du Canada (7 %) et des pays de l'Union européenne (16 %), ce qui permet de percevoir environ 1 000 $ en moyenne par touriste. En 2005, le tourisme a contribué à hauteur de 8,1 % du PIB et représente 13,3 % des emplois directs et indirects. Depuis le début des années 2000, le tourisme génère plus de revenus que l'ensemble des exportations de banane et de café.

Le Costa Rica est inscrit en 2009 sur la liste des paradis fiscaux émise par l'OCDE[50].

Agriculture

Le Costa Rica compte actuellement 8 000 hectares consacrés à la culture sans produits chimiques[précision nécessaire] et plus de 3 000 produits certifiés, tant dans le commerce national que dans le commerce international.

La production agricole comprend la floriculture, avec notamment la production de fougères (exportée mondialement), de roses, de fleurs tropicales, de feuillages. Elle comprend également des fruits tropicaux dont la banane et l'ananas, les agrumes, le tabac, le sucre de canne, l'huile de palme, le riz, le cacao, le café.

Les principales zones de plantation de produits biologiques se situent en Talamanca, Zarcero, et Carthage entre autres. On produit des fruits, des racines tropicales, des légumes et des produits d'origine animale. Ces produits sont exportés en Europe, aux États-Unis, au Canada, en Australie et au Japon ; et, dans quelques pays d'Amérique latine : la banane, l'ananas, le café, le jus d'orange et le cacao.

Selon les données de PROCOMER en 2009, plus de 36 000 tonnes de produits ont été exportées pour une valeur de 26 millions de dollars. Le tabac des cigares El Septimo se trouve au Costa Rica, dans des plantations de plus de 3 000 mètres d'altitude, près de San Jose[51].

Le Costa Rica est considéré par plusieurs sources comme étant le pays utilisant le plus de pesticides par hectare. L’utilisation actuelle est estimée à 18,2 kg par hectare[52]. Les États-Unis en utilisent approximativement 2,5 kg par hectare.

Un Costaricien sur sept travaille dans le secteur agricole. Les exportations de produits agricoles représentent 8 % du PIB du pays. L'agriculture familiale est cependant en recul, en raison de l'exode rural et de la tertiarisation de l'économie, qui pousse les jeunes à chercher du travail en ville, ce qui complique la reprise des exploitations agricoles familiales[53].

Le documentaire « Hold Up » sur la banane diffusé en France en 2016 (France 5) est consacré à la production de bananes au Costa Rica par la société Del Monte Foods, et y démontre l'usage de produits chimiques interdits en Europe, une situation sociale et sanitaire des employés absolument désastreuse : travail 6 jours sur 7, 12 h par jour, pour 250 $ par mois, aucune prise en charge de l'exposition permanente aux produits phytosanitaires. Dans ces conditions, chaque coupeur de bananes est amené à récolter 200 à 300 régimes de bananes par jour, soit environ 6 000 tonnes par an. La corruption est également pointée du doigt : sanctions et violences contre le syndicalisme, députés actionnaires qui protègent la production de toute intervention législative. Cette réalité est symptomatique de la « banane dollar » : la banane produite en Amérique latine à très faible coût pour être vendue au plus bas prix en Europe et aux États-Unis, tout en générant d'énormes profits.

Industrie de pointe

En 2014, le Costa Rica est le premier exportateur d'Amérique latine dans le secteur des industries de techniques de pointe, avec plus de 5,9 milliards de dollars d'exportations en 2013, soit 40 % des exportations industrielles du pays. Depuis l'installation en 1997 d'usines Intel dans le canton de Belén, de nombreuses multinationales étrangères se sont implantées dans le pays[54].

Population et société

Démographie

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Au dernier recensement de la population de 2014, le Costa Rica comptait 4,9 millions d'habitants[55].

Année du
recensement
Population
totale
Évolution
annuelle
1950 800 875
1963 1 336 274 + 5,1 %
1973 1 871 780 + 4,0 %
1984 2 416 809 + 2,6 %
2000 3 810 179 + 3,6 %
2011 4 301 712 + 1,2 %
2014 4 937 755 + 1,2 %
2022 5 213 362 + 0.7 %

En juin 2017, le Costa Rica était peuplé de 4 947 490 habitants[2] et constituait ainsi le 120e pays le plus peuplé du monde et le cinquième des sept pays d'Amérique centrale, devant le Panama et le Belize.

Ethnographie

La population résulte d'un mélange entre les indigènes qui ont habité le pays, les Espagnols, les Juifs convertis et les descendants d'Africains réduits en esclavage qui sont arrivés durant la période de colonisation. D'après les données récoltées par le recensement de 2011, réalisé par l'Institut national des statistiques et recensement, la population s'identifie à 83,63 % comme Blancs, 6,72 % comme Métis, 2,42 % comme Amérindiens, 1,05 % comme Africains, 0,21 % comme Chinois et 5,95 % autres ou non spécifiés.

De plus, il y a eu une influence dans une moindre mesure d'immigrants italiens, jamaïcains et chinois arrivés sur le territoire pour la construction du chemin de fer de l'Atlantique. De la même manière, il y a eu une petite immigration de juifs ashkénazes originaires de Pologne après la Seconde Guerre mondiale.

Les groupes migratoires proviennent du Nicaragua, arrivés en 1927. Le pic le plus important a été constaté entre 1995 et 2000 du fait des conflits politiques, sociaux et économiques du Nicaragua.

Religions

Religion Pourcentage
Catholicisme 62 %
Protestantisme 25 %
Sans religion 9 %
Autres confessions 4 %
Religions au Costa Rica selon Pew Research Center en 2014[56]

Le Costa Rica est un pays d'immigration très diverse : européenne, asiatique et d'autres pays d'Amérique latine, et ce depuis plusieurs décennies. De ce fait, cela entraîne une grande diversité culturelle et religieuse.

La religion officielle du pays est le catholicisme, pratiqué par 76,3 % de la population. Le reste de la population est composée de chrétiens évangéliques (13,7 %), Témoins de Jéhovah (1,3 %), divers protestants (0,7 %) ainsi que d'autres cultes parmi lesquels des réminiscences indigènes (4,8 %)[57].

Bien que la religion catholique soit majoritaire, seulement 46 % des Costariciens sont catholiques pratiquants, un chiffre similaire à celui des pays développés, selon la dernière enquête de l'université du Costa Rica réalisée en 2012. C'est l'un des pourcentages les plus faibles d'Amérique latine.

Langues

La langue officielle du Costa Rica est l'espagnol, qui est la langue maternelle de 90 % de la population. Environ 15 % de la population possède des connaissances de l'anglais, ou sont locuteurs en seconde langue, surtout chez les plus jeunes. La province de Limón, qui comprend toute la côte est, a un petit groupe d'anglophones natifs. L'utilisation de l'anglais est en constante progression, vu que c'est la langue prépondérante pour le tourisme, ou pour migrer vers l'Amérique du Nord (Canada, et surtout États-Unis).[réf. nécessaire]

Culture

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Nouvel An Año Nuevo
11 avril jour de Juan Santamaría (héros national) Día de Juan Santamaría
Jeudi et vendredi saints Pâques
1er mai Fête du Travail Día del trabajador
25 juillet Annexion de Nicoya Anexión del Partido de Nicoya a Costa Rica
2 août jour de Notre-Dame des Anges Día de la Virgen de los Ángeles
15 août Assomption et fête des mères Día de la Madre
15 septembre Fête de l'Indépendance Día de la Independencia
12 octobre Journée de la diversité culturelle Día del encuentro de las Culturas
25 décembre Noël Navidad

Codes

Le Costa Rica a pour codes :

Notes et références

  1. « Commission générale de Terminologie et de Néologie, Recommandation concernant les noms d’États, d’habitants, de capitales, de sièges diplomatiques ou consulaires (liste établie par le ministère français des affaires étrangères et européennes) », sur Ministère de l'éducation nationale, (consulté le ).
  2. a et b (es) « Proyección de Población », sur Instituto Nacional de Estadistica y censos, (consulté le ).
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  4. a b et c Rapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation, New York, Programme des Nations unies pour le développement, , 337 p. (ISBN 978-92-1-126452-4, lire en ligne).
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  7. Prononciation en espagnol retranscrite phonémiquement selon la norme API.
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  10. Nouvel Atlas universel, 1re  éd., février 2000.
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  12. Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Costa Rica, Petit Futé, , p. 17.
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  16. J'ai acheté une forêt tropicale (Suède, Allemagne, 2010, 52 min), ZDF.
  17. (en) « Costa Rica unveils plan to achieve zero emissions by 2050 in climate change fight ; Environment minister says under plan, his grandchildren in 2035 will have the same carbon footprint as his grandparents did in the 1940s – and by 2050 none at all », sur The Guardian, .
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