« Izquierda Unida » : différence entre les versions

	Gauche unie; (es) Izquierda Unida
	; Logotype officiel.
Présentation
Coordonnateur général	Alberto Garzón
Fondation	27 avril 1986 (coalition); 2 novembre 1992 (fédération)
Siège	53-55, rue de Villablanca; 28032 Madrid (Espagne)
Positionnement	Gauche à gauche radicale à extrême gauche
Idéologie	Communisme; Socialisme démocratique; Internationalisme; Eurocommunisme; Républicanisme; Fédéralisme; Écologisme; Féminisme; Retrait de l'OTAN
Coalisé dans	Unidas Podemos (2016-2023); Sumar (depuis 2023)
Affiliation européenne	Parti de la gauche européenne
Groupe au Parlement européen	GUE/NGL
Adhérents	37 400 (11/2019)
Couleurs	rouge;
Site web	izquierdaunida.org
Représentation
Congrès des députés	5 / 350
Députés européens	2 / 59
Élus régionaux	18 / 1268
Conseillers municipaux	3223 / 67473
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Intégrés

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Izquierda Unida (en français : « Gauche unie », IU) est une fédération de partis politique espagnols de gauche formée autour du Parti communiste. Elle est créée en 1986 comme coalition, et prend sa forme juridique actuelle en 1992.

Histoire

Fondation

Opposition au PSOE

Déclin

Refondation

Aux élections générales anticipées du 20 novembre 2011, la Gauche unie remporte 6,9 % des voix, presque le double de son score de 2008, et huit députés, soit sept de plus que trois ans plus tôt. Outre de bons scores dans les circonscriptions de Madrid, où Cayo Lara était tête de liste, et de Barcelone, il remporte des sièges au nord du pays, dans les Asturies, avec Gaspar Llamazares, en Aragon, sur la côte, dans la province de Valence, et au sud, en Andalousie. Le parti arrive quatrième en nombre de sièges, soit deux de mieux que lors du précédent scrutin. D'après le sociologue Laurent Bonelli, le système électoral espagnol favorise les deux grands partis et les partis régionalistes, au détriment notamment d'Izquierda Unida. Il souligne ainsi que lors des élections générales de 2011, il fallait 42 000 voix aux nationalistes navarrais de Geroa Bai pour obtenir un siège au Parlement, 60 000 au Parti Populaire, 64 000 au PSOE et 155 000 à Izquierda Unida^[12].

Coalition avec Podemos

Sortie affaiblie des élections générales de 2015, où avec un million de voix, elle n'obtient que deux députés, la Gauche unie s’allie à Podemos en vue des élections générales de 2016^[2]. Lors de ce scrutin, elle obtient huit sièges de députés et deux de sénateurs^[13].

Idéologie

Composition actuelle

Électorat

Coordonnateurs généraux

Gerardo Iglesias (1986-1989)
Julio Anguita (1989-2000)
Gaspar Llamazares (2000-2008)
Cayo Lara (2008-2016)
Alberto Garzón (depuis 2016)

Résultats électoraux

Cortes Generales

Année	Congrès des députés					Sénat	Gouvernement
Année	Tête de liste	%	Rang	Députés	Députés élus	Sénat	Gouvernement
1986	Gerardo Iglesias	4,63	5^e	7 / 350	4 PCE, 1 PCPE, 1 FP et 1 PSUC	0 / 208	Opposition
1989	Julio Anguita	9,07	3^e	17 / 350	13 PCE, 3 PSUC et 1 PASOC	1 / 208	Opposition
1993	Julio Anguita	9,55	3^e	18 / 350	13 PCE, 3 PSUC, 1 PASOC et 1 indépendant	0 / 208	Opposition
1996	Julio Anguita	10,54	3^e	21 / 350	12 PCE, 2 PSUC et 4 PDNI, 1 PASOC et 2 indépendants	0 / 208	Opposition
2000	Francisco Frutos	5,45	3^e	8 / 350	7 PCE et 1 indépendant	0 / 208	Opposition
2004	Gaspar Llamazares	4,96	3^e	3 / 350	2 PCE et 1 indépendant	0 / 208	Opposition
2008	Gaspar Llamazares	3,77	3^e	1 / 350	1 PCE	0 / 208	Opposition
2011	au sein de La Gauche plurielle			8 / 350	4 PCE, 1 indépendant, 1 UJCE, 1 IzAb et 1 PCC	0 / 208	Opposition
2015	au sein d'Unité populaire			2 / 350	1 PCE et 1 indépendant	0 / 208	Opposition
2016	au sein d'Unidos Podemos			8 / 350	6 PCE, 2 PCC	2 / 208	Opposition
04/2019	au sein d'Unidas Podemos			5 / 350	4 PCE, 1 PCC	0 / 208	Opposition
11/2019	au sein d'Unidas Podemos			4 / 350	3 PCE, 1 PCC	0 / 208	Sánchez II

Élections européennes

Année	Tête de liste	%	Rang	Sièges	Groupe
1987	Fernando Perez Royo	5,25	4^e	3 / 60	COM
1989	Fernando Perez Royo	6,06	4^e	4 / 60	GUE
1994	Alonso Puerta	13,44	3^e	9 / 64	GUE
1999	Alonso Puerta	5,77	3^e	4 / 64	GUE/NGL
2004	Willy Meyer	4,15	4^e	2 / 54	GUE/NGL
2009	Willy Meyer	3,77	4^e	2 / 50	GUE/NGL
2014	au sein de La Gauche plurielle			3 / 54	GUE/NGL
2019	au sein d'Unidas Podemos			2 / 54	GUE/NGL

Identité visuelle

Logo de 1986 à 1988.
Logo de 1988 à 2006.
Logo depuis 2006.

Notes et références

↑ ^{a b c et d} « European Social Survey 2012 - Appendix 3 (in English) », Fondation européenne de la science, 1^er janvier 2014 (consulté le 6 mai 2014).
↑ ^{a et b} « Espagne : Podemos s’allie avec la gauche radicale en vue des législatives », lemonde.fr, 10 mai 2016.
↑ « Européennes : poussée du parti d’extrême gauche Izquierda Unida en Espagne », sur LCI, 25 mai 2014 (consulté le 26 décembre 2017).
↑ « Espagne : Podemos s'allie avec l'extrême gauche pour les législatives », sur Le Point, 10 mai 2016 (consulté le 26 décembre 2017).
↑ « Législatives en Espagne: Podemos en phase de devenir le premier parti de gauche? », sur RFI, 26 juin 2016 (consulté le 26 décembre 2017).
↑ « Espagne: Podemos s'allie à l'extrême gauche », sur Le Figaro, 10 mai 2016 (consulté le 26 décembre 2017).
↑ Topaloff, L (2012) Political Parties and Euroscepticism, pp192-193
↑ ^{a et b} (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » (consulté le 3 juillet 2015).
↑ Définition idéologique d'IU.
↑ https://euroefe.euractiv.es/section/las-capitales/linksdossier/frente-anti-otan-en-el-ala-dura-de-la-izquierda-espanola
↑ (es) « Solo el 31 por ciento del censo de IU participa en la consulta y el 88% vota a favor del acuerdo con el PSOE », La Vanguardia,‎ 25 novembre 2019 (lire en ligne, consulté le 13 mai 2022).
↑ « Bourrasque conservatrice en Espagne », sur Le Monde diplomatique, 23 novembre 2011
↑ (es) « A IU no le sale tan mal su alianza con Podemos: pasa de dos a ocho diputados », sur elboletin.com, 27 juin 2016 (consulté le 26 juin 2016).

Voir aussi

Articles connexes

Liste des partis politiques en Espagne

Liens externes

(es) Site officiel
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- LCCN
- GND
- Espagne
- WorldCat
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Britannica
- Gran Enciclopedia Aragonesa

[essa3-1] {a b c et d} « European Social Survey 2012 - Appendix 3 (in English) », Fondation européenne de la science, 1^er janvier 2014 (consulté le 6 mai 2014).

[LM-2] {a et b} « Espagne : Podemos s’allie avec la gauche radicale en vue des législatives », lemonde.fr, 10 mai 2016.

[3] « Européennes : poussée du parti d’extrême gauche Izquierda Unida en Espagne », sur LCI, 25 mai 2014 (consulté le 26 décembre 2017).

[4] « Espagne : Podemos s'allie avec l'extrême gauche pour les législatives », sur Le Point, 10 mai 2016 (consulté le 26 décembre 2017).

[5] « Législatives en Espagne: Podemos en phase de devenir le premier parti de gauche? », sur RFI, 26 juin 2016 (consulté le 26 décembre 2017).

[6] « Espagne: Podemos s'allie à l'extrême gauche », sur Le Figaro, 10 mai 2016 (consulté le 26 décembre 2017).

[7] Topaloff, L (2012) Political Parties and Euroscepticism, pp192-193

[Nordsieck-8] {a et b} (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » (consulté le 3 juillet 2015).

[9] Définition idéologique d'IU.

[10] ttps://euroefe.euractiv.es/section/las-capitales/linksdossier/frente-anti-otan-en-el-ala-dura-de-la-izquierda-espanola

[11] (es) « Solo el 31 por ciento del censo de IU participa en la consulta y el 88% vota a favor del acuerdo con el PSOE », La Vanguardia,‎ 25 novembre 2019 (lire en ligne, consulté le 13 mai 2022).

[12] « Bourrasque conservatrice en Espagne », sur Le Monde diplomatique, 23 novembre 2011

[13] (es) « A IU no le sale tan mal su alianza con Podemos: pasa de dos a ocho diputados », sur elboletin.com, 27 juin 2016 (consulté le 26 juin 2016).

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 Aux [[Élections générales espagnoles de 2011|élections générales anticipées du 20 novembre 2011]], la Gauche unie remporte 6,9 % des voix, presque le double de son score de [[2008]], et huit députés, soit sept de plus que trois ans plus tôt. Outre de bons scores dans les circonscriptions de [[Communauté de Madrid|Madrid]], où [[Cayo Lara]] était tête de liste, et de [[Province de Barcelone|Barcelone]], il remporte des sièges au nord du pays, dans les [[Asturies]], avec [[Gaspar Llamazares]], en [[Aragon (communauté autonome)|Aragon]], sur la côte, dans la [[province de Valence]], et au sud, en [[Andalousie]]. Le parti arrive quatrième en nombre de sièges, soit deux de mieux que lors du précédent scrutin. D'après le sociologue [[Laurent Bonelli]], le système électoral espagnol favorise les deux grands partis et les partis régionalistes, au détriment notamment d'Izquierda Unida. Il souligne ainsi que lors des élections générales de 2011, il fallait 42 000 voix aux nationalistes navarrais de [[Geroa Bai]] pour obtenir un siège au Parlement, 60 000 au Parti Populaire, 64 000 au PSOE et 155 000 à Izquierda Unida<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Bourrasque conservatrice en Espagne |url=https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-11-23-Espagne |site=Le Monde diplomatique |date=2011-11-23 }}</ref>.
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