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Louise Bertin naît à [[Bièvres (Essonne)|Bièvres]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Registres paroissiaux et d'état-civil |url=https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/registres-paroissiaux-et-detat-civil/registres-paroissiaux-et-detat-civil |site=archives.yvelines.fr |consulté le=2023-06-26}}</ref> dans la propriété familiale, dont elle hérite plus tard{{sfn|Launay|2006|p=74, 122}}. Elle est la fille de [[Louis-François Bertin]], directeur du ''[[Journal des débats]]'' et de Geneviève-Aimée-Victoire Boutard. Avec l'arrêt momentané de son activité de journaliste par la suppression de la presse indépendante en 1811 et de l'infirmité de Louise, atteint de [[poliomyélite]], incapable de toute activité physique, son père s'occupe personnellement de l'éducation de l'enfant. Sa mère, qui était pianiste, lui enseigne sans doute l'instrument{{sfn|Launay|2006|p=74}}{{,}}. Elle grandit dans un milieu artistique et littéraire. Son énergie est canalisée dans la peinture et la poésie ainsi que la musique{{sfn|Grove|2001}}. |
Louise Bertin naît à [[Bièvres (Essonne)|Bièvres]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Registres paroissiaux et d'état-civil |url=https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/registres-paroissiaux-et-detat-civil/registres-paroissiaux-et-detat-civil |site=archives.yvelines.fr |consulté le=2023-06-26}}</ref> dans la propriété familiale, dont elle hérite plus tard{{sfn|Launay|2006|p=74, 122}}. Elle est la fille de [[Louis-François Bertin]], directeur du ''[[Journal des débats]]'' et de Geneviève-Aimée-Victoire Boutard. Avec l'arrêt momentané de son activité de journaliste par la suppression de la presse indépendante en 1811 et de l'infirmité de Louise, atteint de [[poliomyélite]], incapable de toute activité physique, son père s'occupe personnellement de l'éducation de l'enfant. Sa mère, qui était pianiste, lui enseigne sans doute l'instrument{{sfn|Launay|2006|p=74}}{{,}}{{Sfn|Boneau|1989|p=75}}. Elle grandit dans un milieu artistique et littéraire. Son énergie est canalisée dans la peinture et la poésie ainsi que la musique{{sfn|Grove|2001}}. Dans une lettre envoyée par son frère, elle possédait une certaine maîtrise de la musique à l'âge de quatorze ans{{Sfn|Boneau|1989|p=68}}. |
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[[Fichier:Vue de la nouvelle salle de l'Opéra prise de la rue de Provence - NYPL Digital Collections.jpg|thumb|left|L'Académie royale de musique (vers 1820), où sont données les représentations de ''La Esmeralda'' en 1836.]] |
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[[Fichier:Cornélie Falcon as Esméralda 1836.jpg|thumb|La soprano dramatique [[Cornélie Falcon]] en costume de [[La Esmeralda (personnage)|Esméralda]] (gravé par Louis Maleuvre, 1836).]] |
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Elle se forme en privé auprès de [[François-Joseph Fétis]] pour le chant, ainsi qu'à la tradition des compositions de style italien. Pour le [[Contrepoint rigoureux|contrepoint]] elle se tourne vers [[Antoine |
Elle se forme en privé auprès de [[François-Joseph Fétis]] pour le chant, ainsi qu'à la tradition des compositions de style italien. Pour le [[Contrepoint rigoureux|contrepoint]] elle se tourne vers [[Antoine Reicha]] — un ami de [[Joseph Haydn|Haydn]], dans la mouvance allemande des compositions de [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]], [[Ludwig van Beethoven|Beethoven]] et [[Carl Maria von Weber|Weber]] — également professeur de [[Hector Berlioz|Berlioz]] et de [[Franz Liszt|Liszt{{sfn|Launay|2006|p=35}}]]. L'influence d'Antoine Reicha est probablement la plus prégnante, cette dernière portant par exemple sur l'emploi de [[Mesure (musique)|carrures irrégulières]], des [[Modulation (musique)|modulations]] inattendues ou bien un usage important des instruments à vents{{Sfn|Crémades|2013|p=9}}. |
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Lors d'une représentation privée au [[Château des Roches (Bièvres)|château des Roches]] en 1825, Louise Bertin fait jouer [[Guy Mannering (opéra)|''Guy Mannering'']], inspiré du [[Guy Mannering|roman éponyme]] de [[Walter Scott]]. Cependant l'œuvre est considérée comme un travail d'apprentie compositrice, puisqu'elle n'a alors que vingt ans et n'a pas fini ses études musicales{{Sfn|Boneau|1989|p=122-163}}{{,}}{{Sfn|Crémades|2013|p=11}}. |
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Louise Bertin ne jouit pas de la reconnaissance due à la qualité de ses compositions, en raison aussi de la condescendance des critiques envers une femme handicapée{{sfn|Launay|2006|p=35}} (à la suite d'une poliomyélite, elle se déplace avec des béquilles) qui voient dans ses compositions des {{Citation|consolations à ses infirmités physiques}} (journal ''[[Le Siècle (journal)|Le Siècle]]''), alors que [[Hector Berlioz|Berlioz]], qui dirige les répétitions à l'Opéra, atteste dans sa correspondance des qualités musicales et des nouveautés harmoniques d'une œuvre qu'il qualifie de « virile, forte et neuve ». Si {{Citation|l’opéra survole largement les productions lyriques de l’époque}}{{sfn|Serna|2008}}, l'échec de ''La Esmeralda'' détourne la compositrice de la scène{{sfn|Fauquet|2003|p=138}}. |
Louise Bertin ne jouit pas de la reconnaissance due à la qualité de ses compositions, en raison aussi de la condescendance des critiques envers une femme handicapée{{sfn|Launay|2006|p=35}} (à la suite d'une poliomyélite, elle se déplace avec des béquilles) qui voient dans ses compositions des {{Citation|consolations à ses infirmités physiques}} (journal ''[[Le Siècle (journal)|Le Siècle]]''), alors que [[Hector Berlioz|Berlioz]], qui dirige les répétitions à l'Opéra, atteste dans sa correspondance des qualités musicales et des nouveautés harmoniques d'une œuvre qu'il qualifie de « virile, forte et neuve ». Si {{Citation|l’opéra survole largement les productions lyriques de l’époque}}{{sfn|Serna|2008}}, l'échec de ''La Esmeralda'' détourne la compositrice de la scène{{sfn|Fauquet|2003|p=138}}. |
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* ''[[La Esmeralda (opéra)|La Esmeralda]]'', livret de [[Victor Hugo]], 1836<ref>[http://www.theses.fr/s84165 La Esmeralda, grand opéra de Louise Bertin Thèse de Mateo Crémades, université de Tours]</ref> |
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*''Les Glanes'' ; A. René, 1842. Recueil couronné par l'[[Académie française]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1090825/f58 Lettre de Victor Hugo en 1842].</ref> {{lire en ligne|url=https://books.google.fr/books?id=d5g-AAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=%22louise+Bertin+%22+Glanes&hl=fr&sa=X&ei=JGhkUpHaEJSZ0AWhkIGABQ&ved=0CDUQuwUwAA#v=onepage&q&f=false}} |
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*''Nouvelles Glanes'' ; Charpentier, 1876 |
*''Nouvelles Glanes'' ; Charpentier, 1876 |
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*''Si la mort est le but, mélodie'', pour [[contralto]]. Poème de Louise Bertin, musique de [[Charles Gounod]], 1866, et [[Maurice Desrez]], 1921 |
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Par [[Charles Gounod]] : |
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* ''Si la mort est le but'', pour [[contralto]], 1921. |
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Version du 26 juin 2023 à 23:46
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activités | |
Père | |
Mère |
Geneviève-Aimée-Victoire Boutard (d) |
Fratrie |
Édouard Bertin Armand Bertin Geneviève Bertin (d) |
Maîtres | |
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Genre artistique | |
Distinction |
Louise-Angélique Bertin, née le à Roches (hameau près de Bièvres, Essonne) et morte le à Paris, est une poétesse et compositrice française.
Biographie
Jeunesse et études
Louise Bertin naît à Bièvres[1] dans la propriété familiale, dont elle hérite plus tard[2]. Elle est la fille de Louis-François Bertin, directeur du Journal des débats et de Geneviève-Aimée-Victoire Boutard. Avec l'arrêt momentané de son activité de journaliste par la suppression de la presse indépendante en 1811 et de l'infirmité de Louise, atteint de poliomyélite, incapable de toute activité physique, son père s'occupe personnellement de l'éducation de l'enfant. Sa mère, qui était pianiste, lui enseigne sans doute l'instrument[3],[4]. Elle grandit dans un milieu artistique et littéraire. Son énergie est canalisée dans la peinture et la poésie ainsi que la musique[5]. Dans une lettre envoyée par son frère, elle possédait une certaine maîtrise de la musique à l'âge de quatorze ans[6].
Elle se forme en privé auprès de François-Joseph Fétis pour le chant, ainsi qu'à la tradition des compositions de style italien. Pour le contrepoint elle se tourne vers Antoine Reicha — un ami de Haydn, dans la mouvance allemande des compositions de Mozart, Beethoven et Weber — également professeur de Berlioz et de Liszt'"`UNIQ--nowiki-00000013-QINU`"'7'"`UNIQ--nowiki-00000014-QINU`"'. L'influence d'Antoine Reicha est probablement la plus prégnante, cette dernière portant par exemple sur l'emploi de carrures irrégulières, des modulations inattendues ou bien un usage important des instruments à vents[8].
Lors d'une représentation privée au château des Roches en 1825, Louise Bertin fait jouer Guy Mannering, inspiré du roman éponyme de Walter Scott. Cependant l'œuvre est considérée comme un travail d'apprentie compositrice, puisqu'elle n'a alors que vingt ans et n'a pas fini ses études musicales[9],[10].
Carrière
Les œuvres principales de Louise Bertin, sont des opéras, Fausto et un opéra-comique, Le Loup-garou (24 représentations en 1827), qui obtiennent un succès honorable à la salle Favart. En 1836, l’Opéra donne une œuvre plus importante, La Esmeralda — avec Cornélie Falcon dans le rôle-titre — qui n'est jouée que six fois, lors de représentations houleuses dues aux querelles politiques dirigées contre le Journal des débats fondé par son père Louis-François Bertin[11]. Le livret écrit par Victor Hugo à partir de son drame Notre-Dame de Paris est également sous le coup de la censure (d'où le changement de titre)[12], Hugo est alors un poète avec de nombreux détracteurs : en 1832 c'est la « bataille d'Hernani » et sa pièce Le roi s'amuse est interdite, après une unique représentation… Franz Liszt réalise une réduction chant et piano de l'œuvre[13],[14].
Louise Bertin ne jouit pas de la reconnaissance due à la qualité de ses compositions, en raison aussi de la condescendance des critiques envers une femme handicapée[7] (à la suite d'une poliomyélite, elle se déplace avec des béquilles) qui voient dans ses compositions des « consolations à ses infirmités physiques » (journal Le Siècle), alors que Berlioz, qui dirige les répétitions à l'Opéra, atteste dans sa correspondance des qualités musicales et des nouveautés harmoniques d'une œuvre qu'il qualifie de « virile, forte et neuve ». Si « l’opéra survole largement les productions lyriques de l’époque »[14], l'échec de La Esmeralda détourne la compositrice de la scène[13].
On lui doit également douze cantates, quelques œuvres instrumentales dont six ballades pour piano, cinq symphonies de chambre (toutes restées en manuscrits), ainsi que, dans le domaine de la poésie, deux recueils de vers.
Œuvre
Compositions
- Guy Mannering, 1825
- Le Loup-garou, opéra comique en un acte, livret d'Eugène Scribe et Édouard-Joseph-Ennemond Mazères, 1827
- Fausto, 1831
- La Esmeralda, livret de Victor Hugo, 1836[15]
- Trio avec piano, op. 10 (éd. Schoenenberger 1875)[16]
- Six Ballades (1842)
- 5 symphonies de chambres (inédites)[17]
- L'Hirondelle (rêverie), paroles d'Alphonse de Lamartine, 1877
- Reviens !, fantaisie pour piano sur une romance de M. L. M., 1878
Poésies
- Les Glanes ; A. René, 1842. Recueil couronné par l'Académie française[18] [lire en ligne]
- Nouvelles Glanes ; Charpentier, 1876
Œuvres mises en musique
Par Charles Gounod :
- Si la mort est le but, pour contralto, 1866.
Par Maurice Desrez :
- Si la mort est le but, pour contralto, 1921.
Par Napoléon Henri Reber :
- L'amour (Dans le sentier, la violette).
Hommages
Hector Berlioz lui a dédié la première version, pour chant et piano, de son cycle de mélodies Les Nuits d'été, op. 7, en 1841.
Notes et références
- « Registres paroissiaux et d'état-civil », sur archives.yvelines.fr (consulté le )
- Launay 2006, p. 74, 122.
- Launay 2006, p. 74.
- Boneau 1989, p. 75.
- Grove 2001.
- Boneau 1989, p. 68.
- Launay 2006, p. 35.
- Crémades 2013, p. 9.
- Boneau 1989, p. 122-163.
- Crémades 2013, p. 11.
- Launay 2006, p. 415.
- Arnaud Laster, « Bertin, famille », dans Pierre Citron et Cécile Reynaud (dir.), Dictionnaire Berlioz, Paris, Fayard, , 616 p. (ISBN 2-213-61528-4, OCLC 231979662, BNF 39086596), p. 72–75.
- Fauquet 2003, p. 138.
- Serna 2008.
- La Esmeralda, grand opéra de Louise Bertin Thèse de Mateo Crémades, université de Tours
- Launay 2006, p. 282.
- Launay 2006, p. 315.
- Lettre de Victor Hugo en 1842.
Bibliographie
Sources anciennes
- Hector Berlioz, « Académie royale de musique: La Esmeralda », dans Revue et gazette musicale de Paris, no 3, 1836, p. 409–411.
- Henri Blaze de Bury, « La musique des femmes : Mlle Louise Bertin », Revue des deux mondes, Paris, t. 8, , p. 611–625 (lire sur Wikisource).
- Hector Berlioz, « Six ballades par Mlle Louise Bertin », dans Journal des débats, .
- Hector Berlioz, Mémoires, chapitre XLVIII (éd. 1870) [lire en ligne].
- François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. [vol. 1], Paris, Librairie Firmin Didot, 1866–1868, 522 p. (OCLC 614247299, lire en ligne), p. 384
- Georges D’Heylli, Gazette anecdotique, littéraire, artistique et bibliographique, t. 3, Paris, Librairie des Bibliophiles 1877, p. 336.
- Michel Brenet, « Quatre femmes musiciennes » : Louise Bertin, L’Art 2e série, tome 4 (1894), p. 177-183, [lire en ligne].
- Alphonse Séché, Les Muses françaises : Anthologie des femmes poètes, Paris, L. Michaud, , 408 p. (lire en ligne), p. 261 sqq.
Ouvrages modernes
- (en) Denise Lynn Boneau, Louise Bertin and Opera in Paris in the 1820s and 1830s, Université de Chicago, (OCLC 470702441, BNF 41406698).
- (de) Rémy Campos, « Bertin, Louise », dans MGG Online, Bärenreiter et Metzler, .
- (en) Hugh Macdonald, « Bertin, Louise », dans Grove Music Online, Oxford University Press, .
- Joël-Marie Fauquet, « Bertin, Louise-Angélique », dans Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, Fayard, , xviii-1406 (ISBN 2-213-59316-7, OCLC 936927646, BNF 39052242), p. 137–138.
- Florence Launay, Les Compositrices en France au XIXe siècle, Paris, Fayard, , 544 p. (ISBN 2-213-62458-5, OCLC 191078494, BNF 40145281), p. 34–35, 414–422.
- Matéo Crémades, « Louise Bertin - Une compositrice sous Louis-Philippe », dans Florence Launay, Jérôme Dorival, Muriel Boulan, Anne-Charlotte Rémond, Beatrix Borchard, Sébastien Troester, Les compositrices au siècle de Pauline Viardot, Paris, Palazzetto Bru Zane, .
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressource relative à la littérature :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Pierre-René Serna, « La Esmeralda, un opéra de Victor Hugo, Louise Bertin et… Berlioz ? », sur hberlioz.com,
- Lettres de Victor Hugo aux Bertin Dans cette correspondance, on trouve les lettres à Louise Bertin à propos de La Esmeralda ; la dernière lettre fait part de la lecture faite par Hugo des Nouvelles glanes
- Partition autographe de « La Esmeralda », acte 3 (BnF MS-3624, 3) sur Gallica | acte 4 (BnF MS-3624, 4) sur Gallica
- Compositeur français du XIXe siècle
- Poétesse française du XIXe siècle
- Compositrice française de la période classique
- Compositrice française de la période romantique
- Compositrice française d'opéra
- Victor Hugo
- Naissance en février 1805
- Naissance en Seine-et-Oise
- Décès en avril 1877
- Décès dans le 6e arrondissement de Paris
- Décès à 72 ans