« Ali Saibou » : différence entre les versions
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Il fait adopter en 1989, [[Référendum constitutionnel nigérien de 1989|par référendum]], la Constitution de la {{IIe|République}} qui le consacre comme président de la République en décembre, [[Élection présidentielle nigérienne de 1989|élu sans opposition]] avec 99,60 % des suffrages. |
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Version du 3 août 2023 à 02:50
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| Ali Saibou | |
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| Fonctions | |
|---|---|
| Président de la République du Niger[N 1] | |
| [N 2] – (5 ans, 4 mois et 6 jours) |
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| Élection | 12 décembre 1989 |
| Premier ministre | Hamid Algabid Mamane Oumarou Aliou Mahamidou Amadou Cheiffou |
| Prédécesseur | Seyni Kountché |
| Successeur | Mahamane Ousmane |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Dingajibanda (Afrique-Occidentale française) |
| Date de décès | (à 71 ans) |
| Nationalité | nigérienne |
| Parti politique | Mouvement national pour la société du développement |
| Profession | Militaire |
| Religion | Islam |
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| Présidents de la République du Niger | |
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Le général Ali Saïbou, né le 17 juin 1940 et mort le , est un militaire et homme d'État nigérien. Il fut chef de l'État du au . Il est surnommé « l’homme de la décrispation »[1].
Biographie
Né à Dingajibanda dans l'arrondissement de Ouallam en Afrique-Occidentale française, le 17 juin 1940, il est le cousin du général Seyni Kountché.
Il a été désigné le 10 novembre 1987 par le Conseil militaire suprême pour succéder à Seyni Kountché, mort en 1987. Le 17 novembre, il est confirmé dans ses fonctions, qu'il exerce initialement à titre provisoire[2]. Sa politique est très différente de celle de son prédécesseur. C'est l'« homme de la décrispation ». Il déclare l'amnistie générale des condamnés politiques, fait libérer tous les prisonniers impliqués dans la tentative de coup d'état d', libère également Hamani Diori et tolère une certaine liberté d'expression.
Il fait adopter en 1989, par référendum, la Constitution de la IIe République qui le consacre comme président de la République en décembre, élu sans opposition avec 99,60 % des suffrages.
Il fait ensuite adopter une nouvelle Constitution en 1992.
C'est le créateur du 3e parti politique du Niger, le Mouvement national pour la société du développement (MNSD) qui devient le parti unique du pays.
Notes et références
Notes
- Président du Conseil militaire suprême du au .
- Par intérim jusqu'au .
Références
- Alain Foka, « Portrait d'Ali Saïbou », Archives d'Afrique, RFI
- (en) « Armee et politique au Niger », sur Google Books (consulté le ).
