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En 2021, une série documentaire est réalisée à propos de sa vie par Movistar Plus + : ''Lola''. Il retrace son parcours à la fois sur le pllan personnel qu'artistique en s'appuyant sur les témoignages de son entourage, mais aussi d'autres artistes tels que [[Tomatito|Tomasito]], Encarnita Polo, Martirio, [[Rosalía]], [[C. Tangana|C Tangana]], [[Miguel Poveda]], [[Alaska (chanteuse)|Alaska]], [[Ara Malikian]], [[La Mala Rodríguez|Mala Rodríguez]] ou [[Nathy Peluso]], qui montrent l'impact majeur qu'à eu l'artiste.
En 2021, une série documentaire est réalisée à propos de sa vie par Movistar Plus + : ''Lola''. Il retrace son parcours à la fois sur le pllan personnel qu'artistique en s'appuyant sur les témoignages de son entourage, mais aussi d'autres artistes tels que [[Tomatito|Tomasito]], Encarnita Polo, Martirio, [[Rosalía]], [[C. Tangana|C Tangana]], [[Miguel Poveda]], [[Alaska (chanteuse)|Alaska]], [[Ara Malikian]], [[La Mala Rodríguez|Mala Rodríguez]] ou [[Nathy Peluso]], qui montrent l'impact majeur qu'à eu l'artiste.


En 2023, le Centre Culturel Lola Flores est inauguré par sa famille.
En 2023, le Centre Culturel Lola Flores est inauguré par sa famille.<ref>{{Chapitre|langue=es|titre chapitre=Lola Flores|titre ouvrage=Wikipedia, la enciclopedia libre|date=2023-08-18|lire en ligne=https://es.wikipedia.org/w/index.php?title=Lola_Flores&oldid=153166686|consulté le=2023-08-21}}</ref>


== Filmographie<ref>{{Chapitre|langue=es|titre chapitre=Lola Flores|titre ouvrage=Wikipedia, la enciclopedia libre|date=2023-08-18|lire en ligne=https://es.wikipedia.org/w/index.php?title=Lola_Flores&oldid=153166686|consulté le=2023-08-21}}</ref> ==
== Filmographie ==


=== Programmes de télévision ===
=== Programmes de télévision ===

Version du 21 août 2023 à 20:37

Lola Flores
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
AlcobendasVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
María Dolores Flores y RuizVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
La Faraona, Lola de España, La FloresVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Lola Flores, La FaraonaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Activités
Période d'activité
Fratrie
Carmen Flores (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
El Pescaílla (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Membre de
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Genres artistiques
Distinction
Vue de la sépulture.

María de los Dolores Flores Ruiz, dite Lola Flores, née à Jerez de la Frontera (Cadix) et morte le à Alcobendas (Madrid), est une chanteuse, danseuse et actrice espagnole.

Considérée comme l'une des représentantes de la culture espagnole, elle est connue pour son interprétation de l'archétype de la gitane présentant un tempérament fort[1]. Sa filmographie inclus des comédies ou des films musicaux comme Reportaje (1953), ¡Ay, pena, penita, pena! (1953), La Faraona (1956), ou encore Los Tres Amores de Lola (1956).

Biographie

María Dolores Flores Ruiz naît le à Jerez de la Frontera (Cadix) dans le quartier de la grande tradition flamenco de San Miguel, et à quelques mètres de l'endroit où est né le chanteur Antonio Chacón. Elle est l'aînée des trois enfants qu'ont eus Pedro Flores Pinto (1897-1973), originaire de La Palma del Condado (province de Huelva), et María del Rosario Ruiz Rodríguez (1901-1989), originaire de Sanlúcar de Barrameda (province de Cadix)[2]. Son père est tenancier de taverne et sa mère travaille comme couturière. La famille déménage pour s'installer à Séville, où son père officie alors dans divers bars et restaurants[3],[4].

Sa sœur Carmen Flores (née en 1936) s'est consacrée au monde du spectacle et son frère Manuel (né en 1933) est décédé à l'âge de quinze ans d'une péritonite. Bien qu'elle ait professionnellement cultivé l'image d'un flamenco gitan, Lola a reconnu qu'elle n'avait que l'ascendance calé (gitane) de son grand-père maternel, Manuel, qui était vendeur de rue[2].

Elle commence sa carrière en se produisant avec le chanteur de flamenco Manolo Caracol, avec qui elle travaille jusqu'en 1951[4].

Lola Flores propose un style de danse désordonné, en dehors de tout académisme, avec une authenticité flamenca qui se retrouve dans les chansons utilisées et dont les arrangements lorgnent vers le cinéma hollywoodien ainsi la variété internationale[5]. Elle bâtit son succès sur la copla, genre musical issu du folklore et de la chanson populaire andalouse dont les niveaux de langue peuvent évoquer des tournures familières. Cette tradition aborde les thèmes de l'amour et de la condition humaine.

Lola Flores entre dans le monde du cinéma avec La Martingala[6], film du réalisateur Fernando Mignoni (es), où est également présent le chanteur de flamenco Niño de Marchena. Elle signe un contrat pour travailler à Gijón et alterne tournées et participation à des films. Elle trouve le succès à Madrid au milieu des années 1940 avec un spectacle intitulé Zambra, aux côtés de Manolo Caracol, qui devient son partenaire. Avec lui, elle tourne Embrujo (1946), de Carlos Serrano de Osma, puis part en tournée en Amérique latine.

À partir des années 1950, elle reprend le cinéma et chante dans Trafiquants d'opium de Julien Duvivier. En 1953, Lola Flores fonde sa propre compagnie. Parmi ses musiciens se trouve le guitariste Antonio González, dit El Pescaílla, qui devient son époux. En 1962, elle rejoint Paquita Rico et Carmen Sevilla dans le film El balcón de la luna de Luis Saslavsky. En parallèle du cinéma, Lola Flores fait plusieurs apparition en tant qu'invitée dans de nombreux téléfilms.

Dans les années 1960, elle se fait moins présente au cinéma mais participe au film Taxi de los conflictos de José Luis Sáenz de Heredia et de Mariano Ozores avec Juanjo Menéndez, Alfredo Mayo, Jaime de Mora et Carmen Sevilla.

En 1960, elle joue à l'Olympia de Paris. À cette époque, elle assiste de manière assidue aux fêtes données par les époux Franco[5]. Elle est d'ailleurs critiquée pour cette proximité et pour avoir fait « la bande-son du franquisme ». À ce titre, elle est qualifiée à différentes reprises de « réactionnaire », « surannée », « frivole » et « décadente »[7].

Elle a deux filles, Rosario Flores et Lolita Flores, ainsi qu'un fils, Antonio Flores.

Elle décède des suites d'un cancer dans sa résidence de Lerele le , à l'âge de 72 ans. Quatorze jours après son décès, son fils Antonio est retrouvé mort dans la résidence familiale, probablement d'une overdose de narcotiques. Il est enterré avec sa mère[4].

Hommages

En 2016, les Fondations Lara y Cajasol récompensent Lola Flores: otra historia del espectáculo en la España contemporánea de Alberto Romero Ferrer par le prix Premio Manuel Alvar de Estudios Humanísticos 2016.


En 2017, la mairie de Jerez publie un disque posthume en hommage à Lola Flores.

En 2020, la série Estoy vivo réalise un épisode sur elle.

En 2021, une série documentaire est réalisée à propos de sa vie par Movistar Plus + : Lola. Il retrace son parcours à la fois sur le pllan personnel qu'artistique en s'appuyant sur les témoignages de son entourage, mais aussi d'autres artistes tels que Tomasito, Encarnita Polo, Martirio, Rosalía, C Tangana, Miguel Poveda, Alaska, Ara Malikian, Mala Rodríguez ou Nathy Peluso, qui montrent l'impact majeur qu'à eu l'artiste.

En 2023, le Centre Culturel Lola Flores est inauguré par sa famille.[8]

Filmographie[9]

Programmes de télévision

  • Cantares (1978)
  • Juncal (1988)
  • El tablao de Lola (1992)
  • Sabor a Lolas (1992-1993)
  • Farmacia de Guardia (1993)
  • El coraje de vivir (1994)
  • Los ladrones van a la oficina (1994)
  • Ay Lola, Lolita, Lola (1995)

Films

  • Excuse (1940)
  • Un alto en el camino (1941)
  • Misterio en la marisma (1943)
  • Alegrías (1943)
  • Una herencia en París (1943)
  • Embrujo (1947)
  • Jack el negro (1950)
  • The Girl at the Inn (1951)
  • La Estrella de Sierra Morena (1952)
  • Reportaje (1953)
  • Oh pain little pain pain (1953)
  • Morena Clara (1954)
  • La danza de los deseos (1954)
  • La Hermana Alegría (1955) de Producciones Benito Perojo / Suevia Films
  • Limosna de amores (también titulada como Tú y las nubes) (1955)
  • Los Tres Amores de Lola (Lola Torbellino) (1956)
  • La Faraona (1956)
  • Sueños de oro (1957)
  • Maricruz (1957)
  • El Gran espectáculo (1958)
  • Échame la culpa (1959)
  • María de la O (1959)
  • Venta de Vargas (1959)
  • Las de Caín (1959)
  • El balcón de la luna (1962)
  • De color moreno (1963)
  • La gitana y el charro (1963)
  • Sinfonía española (1964) (Documental)
  • Una señora estupenda (1967)
  • Aventura en Hong Cong (1967)
  • El taxi de los conflictos (1969)
  • Canciones para después de una guerra (1971)
  • Casa Flora (1972)
  • Canciones de nuestra (1975)
  • El asesino no está solo (1975)
  • Juana la loca... de vez en cuando (1983)
  • Truhanes (1983)
  • Los invitados (1987)
  • Sevillanas (1992)
  • Coraje de vivir (1993)

Chansons connues

  • La Zarzamora
  • Torbellino de Colores[10]
  • Maria de la O
  • A tu vera
  • Ay pena penita
  • Limosna de amores (in El disco de oro - Seeco records, INC)

Notes et références

  1. « Hommage a Lola Florès "La Pharaonne" », sur rcf.fr (consulté le ).
  2. a et b « Biografía de Lola Flores », sur Lolaflores.net (consulté le ).
  3. (es) Manuel Ríos Vargas, Antología del baile flamenco, Signatura Ediciones, (ISBN 978-84-95122-49-0, lire en ligne).
  4. a b et c (es) « Lola Flores - EcuRed », sur www.ecured.cu (consulté le )
  5. a et b François-Xavier Gomez, « Mort de la chanteuse espagnole Lola Flores », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Lola Flores - Universal Music France », sur www.universalmusic.fr (consulté le ).
  7. « La copla : une passion espagnole », sur www.guidesulysse.com (consulté le ).
  8. (es) « Lola Flores », dans Wikipedia, la enciclopedia libre, (lire en ligne)
  9. (es) « Lola Flores », dans Wikipedia, la enciclopedia libre, (lire en ligne)
  10. « Torbellino de Colores · Lola Flores », sur Last Night in Orient (consulté le )

Liens externes