« Utilisateur:Darklvadore/Brouillon » : différence entre les versions

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Darklvadore (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Darklvadore (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 35 : Ligne 35 :


== Le quotidien au service du dissident ==
== Le quotidien au service du dissident ==
Dans le journal ''[[La Terrasse (journal)|La Terrasse]],'' Catherine Robert écrit que Michel Vinaver revendique un théâtre ancré dans le quotidien, ajoutant que c'est là la forme de subversion la plus adaptée au formes d'oppression d'aujourd'hui. Il est possible interpréter la pièce de Vinaver comme une exploration des tensions intergénérationnelles, sans oublier que chaque personne est inextricablement liée à un contexte politique et social plus vaste.<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=La |nom=Terrasse |titre=Dissident il va sans dire de Michel Vinaver |url=https://www.journal-laterrasse.fr/hugo-givort-presente-dissident-il-va-sans-dire-une-lecture-politique-ultra-intelligente-de-la-piece-de-michel-vinaver/ |site=Journal La Terrasse |date=2023-06-13 |consulté le=2023-10-25}}</ref>
Dans le journal ''[[La Terrasse (journal)|La Terrasse]],'' Catherine Robert écrit que Michel Vinaver revendique un théâtre ancré dans le quotidien, ajoutant que c'est là la forme de subversion la plus adaptée au formes d'oppression d'aujourd'hui. Il est possible interpréter la pièce de Vinaver comme une exploration des tensions intergénérationnelles, sans oublier que chaque personne est inextricablement liée à un contexte politique et social plus vaste.<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=La |nom=Terrasse |titre=Dissident il va sans dire de Michel Vinaver |url=https://www.journal-laterrasse.fr/hugo-givort-presente-dissident-il-va-sans-dire-une-lecture-politique-ultra-intelligente-de-la-piece-de-michel-vinaver/ |site=Journal La Terrasse |date=2023-06-13 |consulté le=2023-10-25}}</ref> Le spectateur ou le lecteur ne perçoit pas les évènements du monde extérieur, mais plutôt les stigmates qu'en portent Hélène et Philippe, dont l'intimité est la seule réalité de la pièce.


== Mises en scène notables ==
== Mises en scène notables ==

Version du 26 octobre 2023 à 09:47

Dissident, il va sans dire
Auteur Michel Vinaver
Genre Théâtre du quotidien
Durée approximative 1h
Date d'écriture 1976
Version originale
Langue originale Français
Éditeur original L'Arche
Date de parution originale 1978
Personnages principaux
Hélène, Philippe

Dissident, il va sans dire

Dissident, il va sans dire est une pièce de théâtre composée par Michel Vinaver en 1976.

Elle est publiée pour la première fois en 1978 chez L'Arche, dans un recueil nommé Théâtre de chambre, composé de deux pièces, Dissident, il va sans dire et Nina c'est autre chose.[1]

Contexte historique de production

Pierre Goldman


En 1976 en France, dix ans après les grandes manifestations de mai 68, le pays est dans un état de crise. Le premier choc pétrolier de 1973 signe la fin de la période des Trente Glorieuses. Le chômage augmente et les grèves, à l'image de celle des usines Citroën débutée en 1969 et qui durera près de quatre ans, se multiplient et paralysent le pays.[2][3]Les campagnes et les villes sont frappées par une canicule historique, dont souffrent les agriculteurs.[4]

C’est aussi deux années après la condamnation de Pierre Goldman pour des braquages de pharmacie en 1969, qui avaient fait deux morts et deux blessés. Goldman. Journaliste et militant d'extrême gauche, antifasciste du FUA, Goldman est finalement acquitté en 1976, la justice ne disposant pas assez de preuve contre lui.[5][6]

Argument

La pièce, construite en douze séquences brèves met en scène deux personnages, une mère, nommée Hélène, et son fils de 17 ans, Philippe. L'action se déroule sur plusieurs mois, dans l'appartement d'Hélène.

Le texte décrit le long glissement insidieux de Philippe vers la dissidence. On assiste à la rupture entre une femme travailleuse mais perdant son emploi et son fils, pourtant attaché à sa mère qu’il ne parvient quitter, et qui rejette son père trop bourgeois. Ce dernier a un effet délaissé son épouse pour une plus jeune femme.[6]

"Je vois la pièce de Michel Vinaver comme une variation, une étude intimiste sur l’univers quotidien de deux êtres esseulés, deux naufragés accrochés à leur vivre ensemble comme à un esquif qui part en miette. Par le traitement de la langue, cette concentration extrême, ce minimalisme, l’entrelacement des répliques, nous sommes plongés dans l’univers codifié des gens qui se côtoient depuis des années."[7]


Laurent Hatat

Le quotidien au service du dissident

Dans le journal La Terrasse, Catherine Robert écrit que Michel Vinaver revendique un théâtre ancré dans le quotidien, ajoutant que c'est là la forme de subversion la plus adaptée au formes d'oppression d'aujourd'hui. Il est possible interpréter la pièce de Vinaver comme une exploration des tensions intergénérationnelles, sans oublier que chaque personne est inextricablement liée à un contexte politique et social plus vaste.[8] Le spectateur ou le lecteur ne perçoit pas les évènements du monde extérieur, mais plutôt les stigmates qu'en portent Hélène et Philippe, dont l'intimité est la seule réalité de la pièce.

Mises en scène notables

  • Jacques Kraemer, 2003[9]
    Mise en scène de Christian Chabaud à l'Espace Picasso de La Norville, en présence de l'auteur (2004)
  • Adrien Béal 2004 avec Claire Barbotin et David Farjon[10]
  • Nicole Charpentier et Christian Chabaud, 2016[11][12]
  • Philippe Jeanloz, 2019, avec Kamila Mazzarello et Aitor Gosende[13][14]
  • Hugo Givort, 2023, avec Judith D'Aleazzo et Pablo Cherrey Iturralde[15][16]



Sources

  1. Théâtre de chambre, (ISBN 978-2-85181-026-7, lire en ligne)
  2. « 1971-1973, la révolte des OS », sur Alternatives Economiques, (consulté le )
  3. Gilles Richard, « Mai-68... et après ? Une nouvelle donne politique. La France de 1962 à 1984 », Carnets. Revue électronique d’études françaises de l’APEF, no Deuxième série - 16,‎ (ISSN 1646-7698, DOI 10.4000/carnets.9599, lire en ligne, consulté le )
  4. Par Aurélie Sipos Le 21 juillet 2023 à 10h30, « Été 1976, quand les canicules étaient encore rares : la France à l’épreuve de la sécheresse », sur leparisien.fr, (consulté le )
  5. « Pierre Goldman l'insaisissable », sur France Inter, (consulté le )
  6. a et b schardon, « Dissident, il va sans dire », sur Cultures SNES-FSU, (consulté le )
  7. Association C.R.I.S, « Présentation - Dissident il va sans dire - Michel Vinaver, - mise en scène Laurent Hatat, - theatre-contemporain.net », sur www.theatre-contemporain.net (consulté le )
  8. La Terrasse, « Dissident il va sans dire de Michel Vinaver », sur Journal La Terrasse, (consulté le )
  9. Association C.R.I.S, « note du metteur en scène - Dissident il va sans dire - Michel Vinaver, - mise en scène Jacques Kraemer, - theatre-contemporain.net », sur www.theatre-contemporain.net (consulté le )
  10. Association C.R.I.S, « Dissident il va sans dire - Michel Vinaver, - mise en scène Adrien Béal, - theatre-contemporain.net », sur www.theatre-contemporain.net (consulté le )
  11. Association C.R.I.S, « Dissident, il va sans dire - Nicole Carpentier, Christian Chabaud, - mise en scène Nicole Carpentier,, Christophe Chabaud, - theatre-contemporain.net », sur www.theatre-contemporain.net (consulté le )
  12. « Dissident, il va s'en dire », sur www.daru-thempo.fr (consulté le )
  13. « Dissident, il va sans dire – Théâtre Liquide » (consulté le )
  14. « Dissident, il va sans dire - Lausanne, Pôle Sud », sur vd.leprogramme.ch (consulté le )
  15. dan_laterrasse, « "Dissident il va sans dire", mise en scène Hugo Givort », sur Journal La Terrasse, (consulté le )
  16. « Dissident, il va sans dire », sur www.billetreduc.com (consulté le )