« Eve Plenel » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Csar62 (discuter | contributions)
m →‎Introduction : Voir homonymes Plenel
Balise : Liens d’homonymie
Vells (discuter | contributions)
 
Ligne 32 : Ligne 32 :
Après l’obtention de son bac littéraire en 1999, elle intègre l'[[institut d'études politiques de Paris]] et adhère à [[Act Up-Paris]] en 2003, elle en devient la trésorière l’année suivante<ref name=":0" />. À partir de 2006 elle travaille à la [[Cimade]], puis au [[Centquatre-Paris|Centquatre]], et de 2010 à 2011 au [[Comede]]<ref name=":1" />. En 2012, elle prend la direction d’[[Arcat]] et du [[Le Kiosque infos sida toxicomanie|Kiosque Info Sida]] jusqu’à sa nomination en 2016 par la [[mairie de Paris]] à la tête de l’association nouvellement créée « Vers Paris sans sida »<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":0" />.
Après l’obtention de son bac littéraire en 1999, elle intègre l'[[institut d'études politiques de Paris]] et adhère à [[Act Up-Paris]] en 2003, elle en devient la trésorière l’année suivante<ref name=":0" />. À partir de 2006 elle travaille à la [[Cimade]], puis au [[Centquatre-Paris|Centquatre]], et de 2010 à 2011 au [[Comede]]<ref name=":1" />. En 2012, elle prend la direction d’[[Arcat]] et du [[Le Kiosque infos sida toxicomanie|Kiosque Info Sida]] jusqu’à sa nomination en 2016 par la [[mairie de Paris]] à la tête de l’association nouvellement créée « Vers Paris sans sida »<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":0" />.


Cette nomination fait l'objet d'une polémique en 2017 dans le contexte de l'[[Élection présidentielle française de 2017|élection présidentielle]]. À la suite des [[Affaire Fillon|révélations]] du ''[[Le Canard enchaîné|Canard enchainé]]'' à propos des [[Affaire Fillon|soupçons d'emplois fictifs]] concernant [[Penelope Fillon]], épouse du candidat [[François Fillon]], Eve Plenel est accusée par des proches du camp Fillon d'emploi fictif après une interview au journal ''Libération'' dans laquelle elle précise travailler à la mairie de Paris en télétravail depuis Berlin. En réponse à ces accusations, une tribune inter-associative d'organisations de lutte contre le sida prend la défense d'Eve Plenel à l'initiative de Jérôme Martin, président d'[[Act Up-Paris]] à l'époque où elle y était bénévole<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Non, François Fillon, la lutte contre le sida n'est pas fictive |url=https://www.sidaction.org/actualites/tribune-inter-assocative-630 |accès url=libre |site=sidaction.org |date=15 février 2017 |consulté le=6 janvier 2021}}</ref>. La tribune reproche à ses détracteurs de s'en prendre à elle non pas pour son travail, mais en raison de son lien de parenté avec Edwy Plenel, président de [[Mediapart]], dont le journal a été un important relais de l'affaire. Aucune poursuite n'a par la suite été engagée.
Cette nomination fait l'objet d'une polémique en 2017 dans le contexte de l'[[Élection présidentielle française de 2017|élection présidentielle]]. À la suite des [[Affaire Fillon|révélations]] du ''[[Le Canard enchaîné|Canard enchainé]]'' à propos des [[Affaire Fillon|soupçons d'emplois fictifs]] concernant [[Penelope Fillon]], épouse du candidat [[François Fillon]], Eve Plenel est accusée par des proches du camp Fillon d'emploi fictif après une interview au journal ''Libération'' dans laquelle elle précise travailler à la mairie de Paris en [[télétravail]] depuis Berlin. En réponse à ces accusations, une tribune inter-associative d'organisations de lutte contre le sida prend la défense d'Eve Plenel à l'initiative de Jérôme Martin, président d'[[Act Up-Paris]] à l'époque où elle y était bénévole<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Non, François Fillon, la lutte contre le sida n'est pas fictive |url=https://www.sidaction.org/actualites/tribune-inter-assocative-630 |accès url=libre |site=sidaction.org |date=15 février 2017 |consulté le=6 janvier 2021}}</ref>. La tribune reproche à ses détracteurs de s'en prendre à elle non pas pour son travail, mais en raison de son lien de parenté avec Edwy Plenel, président de [[Mediapart]], dont le journal a été un important relais de l'affaire. Aucune poursuite n'a par la suite été engagée.


En 2020 à l’issue de la réélection d’[[Anne Hidalgo]] à la mairie de Paris; elle devient la conseillère de cabinet de la maire sur les questions relatives à la santé<ref>{{Article|langue=français|titre=La nouvelle garde rapprochée d'Anne Hidalgo à l'Hôtel de ville|périodique=[[La Lettre A]]|date=28 août 2020|lire en ligne=https://www.lalettrea.fr/action-publique_partis-et-elections/2020/08/28/la-nouvelle-garde-rapprochee-d-anne-hidalgo-a-l-hotel-de-ville,109602600-ar2|accès url=payant}}</ref>. Dans cette optique, elle a la charge de l’élaboration du projet par la mairie d’un « conseil scientifique » citoyen et économique pour faire notamment face aux nouvelles problématiques sanitaires liées à la [[Pandémie de Covid-19|pandémie de covid-19]]<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Sophie de Ravinel|titre=Après Marseille, Paris planche aussi sur la création d'un «conseil scientifique» citoyen et économique|périodique=[[Le Figaro]]|date=6 octobre 2020|lire en ligne=https://www.lefigaro.fr/politique/apres-marseille-paris-planche-aussi-sur-la-creation-d-un-conseil-scientifique-citoyen-et-economique-20201006|accès url=libre}}</ref>. Depuis la rentrée universitaire 2021, elle est également chargée d’un atelier professionnel à l'[[institut d'études politiques de Paris]] lié aux problématiques de santé publique dans les grandes villes<ref>{{Lien web |langue=anglais |titre=Master Governing Ecological Transitions in European Cities, Semester 3, 2021-2022 |url=https://syllabus.sciencespo.fr/fr/?mapping/190795 |accès url=libre |site=syllabus.sciencespo.fr |consulté le=6 janvier 2021}}</ref>.
En 2020 à l’issue de la réélection d’[[Anne Hidalgo]] à la mairie de Paris; elle devient la conseillère de cabinet de la maire sur les questions relatives à la santé<ref>{{Article|langue=français|titre=La nouvelle garde rapprochée d'Anne Hidalgo à l'Hôtel de ville|périodique=[[La Lettre A]]|date=28 août 2020|lire en ligne=https://www.lalettrea.fr/action-publique_partis-et-elections/2020/08/28/la-nouvelle-garde-rapprochee-d-anne-hidalgo-a-l-hotel-de-ville,109602600-ar2|accès url=payant}}</ref>. Dans cette optique, elle a la charge de l’élaboration du projet par la mairie d’un « conseil scientifique » citoyen et économique pour faire notamment face aux nouvelles problématiques sanitaires liées à la [[Pandémie de Covid-19|pandémie de covid-19]]<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Sophie de Ravinel|titre=Après Marseille, Paris planche aussi sur la création d'un «conseil scientifique» citoyen et économique|périodique=[[Le Figaro]]|date=6 octobre 2020|lire en ligne=https://www.lefigaro.fr/politique/apres-marseille-paris-planche-aussi-sur-la-creation-d-un-conseil-scientifique-citoyen-et-economique-20201006|accès url=libre}}</ref>. Depuis la rentrée universitaire 2021, elle est également chargée d’un atelier professionnel à l'[[institut d'études politiques de Paris]] lié aux problématiques de santé publique dans les grandes villes<ref>{{Lien web |langue=anglais |titre=Master Governing Ecological Transitions in European Cities, Semester 3, 2021-2022 |url=https://syllabus.sciencespo.fr/fr/?mapping/190795 |accès url=libre |site=syllabus.sciencespo.fr |consulté le=6 janvier 2021}}</ref>.

Dernière version du 27 octobre 2023 à 15:06

Eve Plenel
Naissance
Paris, France
Type de militance Action directe, désobéissance civile, action civique non violente
Cause défendue Lutte contre le sida
Années de service 2003
Famille Edwy Plenel (père), Nicole Lapierre (mère)

Eve Plenel, née en 1982 à Paris, est une militante et activiste française de la lutte contre le sida.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Elle est la fille du journaliste Edwy Plenel et de la sociologue Nicole Lapierre. Elle grandit dans un milieu bourgeois et politisé. Du fait de l’engagement de ses parents, elle est amenée dès sa jeunesse à côtoyer des personnalités politiques importantes de la lutte contre le sida à l’instar d’Alain-Emmanuel Dreuilhe, ami de ses parents mort en 1987 auteur du livre Corps à corps, journal de SIDA, édité par Edwy Plenel[1]. Mais c’est avant tout à partir de 1995 auprès de sa marraine, Isabelle Saint-Saëns, militante pour les droits des sans-papiers, qu’elle s’initie pour la première fois à l’engagement bénévole[2].

Engagement bénévole et associatif[modifier | modifier le code]

Après l’obtention de son bac littéraire en 1999, elle intègre l'institut d'études politiques de Paris et adhère à Act Up-Paris en 2003, elle en devient la trésorière l’année suivante[1]. À partir de 2006 elle travaille à la Cimade, puis au Centquatre, et de 2010 à 2011 au Comede[2]. En 2012, elle prend la direction d’Arcat et du Kiosque Info Sida jusqu’à sa nomination en 2016 par la mairie de Paris à la tête de l’association nouvellement créée « Vers Paris sans sida »[2],[1].

Cette nomination fait l'objet d'une polémique en 2017 dans le contexte de l'élection présidentielle. À la suite des révélations du Canard enchainé à propos des soupçons d'emplois fictifs concernant Penelope Fillon, épouse du candidat François Fillon, Eve Plenel est accusée par des proches du camp Fillon d'emploi fictif après une interview au journal Libération dans laquelle elle précise travailler à la mairie de Paris en télétravail depuis Berlin. En réponse à ces accusations, une tribune inter-associative d'organisations de lutte contre le sida prend la défense d'Eve Plenel à l'initiative de Jérôme Martin, président d'Act Up-Paris à l'époque où elle y était bénévole[3]. La tribune reproche à ses détracteurs de s'en prendre à elle non pas pour son travail, mais en raison de son lien de parenté avec Edwy Plenel, président de Mediapart, dont le journal a été un important relais de l'affaire. Aucune poursuite n'a par la suite été engagée.

En 2020 à l’issue de la réélection d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris; elle devient la conseillère de cabinet de la maire sur les questions relatives à la santé[4]. Dans cette optique, elle a la charge de l’élaboration du projet par la mairie d’un « conseil scientifique » citoyen et économique pour faire notamment face aux nouvelles problématiques sanitaires liées à la pandémie de covid-19[5]. Depuis la rentrée universitaire 2021, elle est également chargée d’un atelier professionnel à l'institut d'études politiques de Paris lié aux problématiques de santé publique dans les grandes villes[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Eric Favereau, « Portrait : Eve Plenel, virus militant », Libération,‎ (lire en ligne Accès libre)
  2. a b et c Mathilde Saliou, « Eve Plenel, celle qui lutte infatigablement contre le sida », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne Accès libre)
  3. « Non, François Fillon, la lutte contre le sida n'est pas fictive » Accès libre, sur sidaction.org, (consulté le )
  4. « La nouvelle garde rapprochée d'Anne Hidalgo à l'Hôtel de ville », La Lettre A,‎ (lire en ligne Accès payant)
  5. Sophie de Ravinel, « Après Marseille, Paris planche aussi sur la création d'un «conseil scientifique» citoyen et économique », Le Figaro,‎ (lire en ligne Accès libre)
  6. (en) « Master Governing Ecological Transitions in European Cities, Semester 3, 2021-2022 » Accès libre, sur syllabus.sciencespo.fr (consulté le )