« Béchir Manoubi » : différence entre les versions
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Il est facilement reconnaissable grâce à sa tenue aux couleurs du [[drapeau de la Tunisie]] et surtout à son [[sombrero]] rapporté du [[Jeux olympiques d'été de 1968|Mexique]]<ref name="mahjoub"/>. Le tout est couvert des différents badges, [[pin's]] et accréditations des événements sportifs qu'il a couvert<ref name="mahjoub"/>. {{Référence nécessaire|De toutes les compétitions qu'il a couvertes, il lui est refusé le droit de porter sa tenue à une seule occasion : la [[coupe du monde de football 1998]] en [[France]]. Les organisateurs invoquent alors des raisons de sécurité|date=décembre 2008}}. |
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Manoubi est hospitalisé en [[juillet 2005]] et opéré d'une [[tumeur]] à l'[[estomac]] en octobre. Il meurt à son domicile le {{date-|24 novembre}}, à l'âge de 75 ans<ref name="mahjoub"/>, et se voit inhumé le lendemain<ref name="watan"/>. L'[[agence de presse]] [[Tunis Afrique Presse]] rendit hommage à un « pionnier et figure marquante du reportage sportif en Tunisie et à l'étranger »<ref name="watan"/>. Selon son fils Hosni, ses archives comptent quelque deux millions de clichés<ref name="watan"/>. |
Manoubi est hospitalisé en [[juillet 2005]] et opéré d'une [[tumeur]] à l'[[estomac]] en octobre. Il meurt à son domicile le {{date-|24 novembre}}, à l'âge de 75 ans<ref name="mahjoub"/>, et se voit inhumé le lendemain<ref name="watan"/>. L'[[agence de presse]] [[Tunis Afrique Presse]] rendit hommage à un « pionnier et figure marquante du reportage sportif en Tunisie et à l'étranger »<ref name="watan"/>. Selon son fils Hosni, ses archives comptent quelque deux millions de clichés<ref name="watan"/>. En janvier 2024, lors d'une interview pour Brut Afrique, Hosni nous rapportent les dernières paroles de son père : |
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== Références == |
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Version du 27 janvier 2024 à 17:16
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Béchir Manoubi (arabe : بشير منوبي), né en à Tunis et décédé le dans la même ville, est un reporter-photographe sportif tunisien.
Biographie
Ancien boxeur en catégorie super-léger en 1958[1], il se reconvertit dans la photographie[2] et suit, dès 1960, tous les plus grands évènements sportifs à travers la planète, dont dix Jeux olympiques d'été, dix Jeux méditerranéens, neuf coupes du monde de football et huit coupe d'Afrique des nations[1].
Il est facilement reconnaissable grâce à sa tenue aux couleurs du drapeau de la Tunisie et surtout à son sombrero rapporté du Mexique[2]. Le tout est couvert des différents badges, pin's et accréditations des événements sportifs qu'il a couvert[2]. De toutes les compétitions qu'il a couvertes, il lui est refusé le droit de porter sa tenue à une seule occasion : la coupe du monde de football 1998 en France. Les organisateurs invoquent alors des raisons de sécurité[réf. nécessaire].
Manoubi est hospitalisé en juillet 2005 et opéré d'une tumeur à l'estomac en octobre. Il meurt à son domicile le , à l'âge de 75 ans[2], et se voit inhumé le lendemain[1]. L'agence de presse Tunis Afrique Presse rendit hommage à un « pionnier et figure marquante du reportage sportif en Tunisie et à l'étranger »[1]. Selon son fils Hosni, ses archives comptent quelque deux millions de clichés[1]. En janvier 2024, lors d'une interview pour Brut Afrique, Hosni nous rapportent les dernières paroles de son père :
"Hosni, prends soin de tout ce que j'ai fait. Les archives ... Les 15 millions de photos, ne les donne à personne : Laisse-les dans ton pays."[3]
Références
- « Décès de Bechir Manoubi, reporter photographe star », El Watan, (ISSN 1111-0333, lire en ligne, consulté le ).
- Faouzi Mahjoub, « Fini les stades pour « Am » Béchir », Jeune Afrique, (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).
- « Rencontre avec Hosni Manoubi | 🇹🇳 "J'aimerais rendre hommage à mon père, parce qu'il n'a pas été reconnu à sa juste valeur." Dès l'âge de 12 ans, Hosni s'est lancé dans la... | By Brut Afrique | Facebook » (consulté le )
Liens externes