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=== Éducation ===
=== Éducation ===
L'histoire de l'éducation formelle en Estonie prend sa source dans les premières écoles religieuses fondées après la [[Croisades baltes|colonisation allemande]] au [[Moyen Âge]] (XIIIe-XIVe siècle), puis dévelopées lors des conquêtes polonaises et suédoises du territoire aux XVIe et XVIIe siècles. L'éducation en Estonie est historiquement associée à la ville de [[Tartu]], siège de la [[Université de Tartu|plus ancienne et plus prestigieuse université]] du pays (fondée par le Roi de Suède en 1632) et du [[Ministère de l'Éducation et de la Recherche]] depuis 2001.
L'origine du système d'éducation formelle en Estonie remonte aux premières [[École cathédrale|écoles religieuses]] fondées pendant la [[Croisades baltes|colonisation allemande]] au [[Moyen Âge]] (XIIIe-XIVe siècle), puis dévelopées lors des conquêtes polonaises et suédoises du territoire aux XVIe et XVIIe siècles. L'éducation en Estonie est historiquement associée à la ville de [[Tartu]], siège de la [[Université de Tartu|plus ancienne et plus prestigieuse université]] du pays (fondée en 1632 par la Suède) et du [[Ministère de l'Éducation et de la Recherche|Ministère estonien de l'Éducation et de la Recherche]].<ref>{{Lien web |titre=Introduction and structure {{!}} Haridus- ja Teadusministeerium |url=https://www.hm.ee/en/ministry/ministry/introduction-and-structure |site=www.hm.ee |consulté le=2024-04-06}}</ref>


D'après [[Eurostat]], l'Estonie dépense 6,4% de son PIB dans son système éducatif.<ref>https://doi.org/10.2908/GOV_10A_EXP</ref> La politique de l'éducation est assurée par le gouvernement via le Ministère de l'éducation, qui détermine les objectifs et la durée des études, la liste des matières obligatoires (incluant le nombre de leçons et leur contenu), les options et les conditions de sélection des matières, ainsi que les exigences de calendrier et d'obtention du diplôme.<ref name=":0">https://harno.ee/sites/default/files/documents/2021-03/%C3%BCldkeskharidus.pdf</ref><ref>{{Lien web |titre=Republic of Estonia Education Act–Riigi Teataja |url=https://www.riigiteataja.ee/en/eli/524042014002/consolide |site=www.riigiteataja.ee |consulté le=2024-04-06}}</ref> Depuis le rétablissement de l'indépendance, le gouvernement laisse une importante autonomie aux écoles, qui sont libres d'élaborer leurs propres programmes sur la base des standards établis par le ministère.<ref name=":0" /> Depuis 2002, la poltique éducative de l'Estonie tend à développer l'apprentissage par la pratique et l'acquisition de compétences tout au long de la vie.<ref name=":0" />
D'après [[Eurostat]], l'Estonie dépense 6,4% de son PIB dans son système éducatif.<ref>https://doi.org/10.2908/GOV_10A_EXP</ref>


Le financement, la gestion des écoles publiques (incluant la restauration scolaire et le recrutement des professeurs) est assurée en priorité par les [[Division territoriale de l'Estonie|communes]], qui reçoivent parfois des dotations de l'état en cas de besoin. Il existe cépendant des écoles d'Etat, directement financées et gérées par ce dernier, ainsi que des écoles privées.
Depuis le rétablissement de l'indépendance, les principes de fonctionnement de l'éducation sont inspirées de la tradition [[Système éducatif en Allemagne|allemande]] et du [[Système éducatif en Finlande|système finlandais]].


Le programme national élaboré par le gouvernement détermine les objectifs des études, la durée des études, la liste des cours obligatoires, y compris le nombre de leçons et leur contenu, les options et les conditions de sélection des cours, ainsi que les exigences pour les étudiants en termes de différentes périodes d'études et d'obtention du diplôme.


L'éducation pré-scolaire est dispensée dans des [[École maternelle|écoles maternelles]] (appellées Lasteaed, en estonien "[[Jardin d'enfants]]") ouvertes à partir de 1,5 ans et jusqu'à 7 ans. Si l'éducation n'est pas obligatoire avant 7 ans, 94% des enfants entre 4 et 7 ans participent aux activités des jardins d'enfants selon le Ministère.<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Estonian education system |url=https://www.educationestonia.org/about-education-system/ |site=Education Estonia |consulté le=2024-04-06}}</ref>
Les écoles sont ensuite libres d'élaborer leur propres programmes sur la bases des normes établies par le ministère. Le financement, la gestion des écoles publiques incluant la restauration scolaire et le recrutement des professeurs est assurée en priorité par les [[Division territoriale de l'Estonie|communes]], qui reçoivent parfois des dotations de l'état en cas de besoin. Il existe cépendant des écoles primaires et lycées directement gérés et financés par l'état dans certaines villes.


L'[[Enseignement primaire|éducation basique]] (''Põhiharidus'') est gratuite et obligatoire concerne les classes 1 à 9 (de 7 à 16 ans). L'enseignement basique se veut être assez uniforme entre les différentes écoles. L'éducation basique se termine par un examen de trois épreuves standardisées avec deux matières obligatoires: mathématiques, littérature et langue estonienne (ou seulement langue estonienne dans les écoles ou de langue russe). La troisième examen se fait au choix entre différentes matières.<ref>https://harno.ee/sites/default/files/documents/2021-03/p%C3%B5hiharidus.pdf</ref>
L'éducation pré-scolaire est dispensée dans des [[École maternelle|écoles maternelles]] (appellées Lasteaed, en estonien "[[Jardin d'enfants]]") ouvertes à partir de 1,5 ans et jusqu'à 7 ans. Si l'éducation n'est pas obligatoire avant 7 ans, 94% des enfants entre 4 et 7 ans participent aux activités des jardins d'enfants selon le Ministère de l'éducation.


L'[[enseignement secondaire]] (''Üldkeskharidus''), gratuit mais non-obligatoire, concerne les classes de niveau 10 à 12 (e 16 à 18-19 ans) et est dispensée dans des lycées (en estonien "[[Gymnasium|Gümnaasium]]") ou dans des écoles de formation professionnelles.<ref name=":0" /> Certains lycées sont sélectifs et organisent des concours d'entrée ou demandent des pré-requis en fonction des résultats dans certaines matières. L'enseignement secondaire général se conclut par un examen de fin d'études avec trois épreuves standardisées, une épreuve propre à l'école ainsi que des travaux pratiques. Les enseignements secondaires professionnels permettent aux élèves d'acquérir des compétences plus pratiques dans l'obtention d'un emploi. La politique actuelle tend néanmoins à rapprocher les deux systèmes (général et professionnel)
L'[[Enseignement primaire|éducation basique]] (''põhiharidus'') est gratuite et obligatoire concerne les classes 1 à 9 (de 7 à 16 ans)


et est dispensée dans des écoles primaire (põhikool). L'enseignement basique se veut être assez uniforme entre les différentes écoles. L'éducation basique se termine par un examen de trois épreuves standardisées avec deux matières obligatoires: mathématiques, littérature et langue estonienne (ou seulement langue estonienne dans les écoles ou de langue russe). La troisième examen se fait au choix entre différentes matières.


L'[[enseignement secondaire]] (''põhiharidus''), gratuit mais non-obligatoire, concerne les classes de niveau 10 à 12 (e 16 à 18-19 ans) et est dispensée dans des lycées (en estonien "[[Gymnasium|Gümnaasium]]") ou dans des écoles de formation professionnelles. Certains lycées sont sélectifs et organisent des concours d'entrée ou demandent des pré-requis en fonction des résultats dans certaines matières. L'enseignement secondaire général se conclut par un examen de fin d'études avec trois épreuves standardisées, une épreuve propre à l'école ainsi que des travaux pratiques. Les enseignements secondaires professionnels permettent aux élèves d'acquérir des compétences plus pratiques dans l'obtention d'un emploi. Les lycées peuvent également proposer des




Le programme national élaboré par le gouvernement détermine les objectifs des études, la durée des études, la liste des cours obligatoires, y compris le nombre de leçons et leur contenu, les options et les conditions de sélection des cours, ainsi que les exigences pour les étudiants en termes de différentes périodes d'études et d'obtention du diplôme. Les écoles sont ensuite libres d'élaborer leur propres programmes sur la bases des normes établies par le ministère. Le financement, la gestion des écoles publiques incluant la restauration scolaire et le recrutement des professeurs est assurée en priorité par les [[Division territoriale de l'Estonie|communes]], qui reçoivent parfois des dotations de l'état en cas de besoin. Il existe cépendant des écoles primaires et lycées directement gérés et financés par l'état dans certaines villes.


Enfin l'[[enseignement supérieur]] (kõrgharidus) est assuré dans les différentes universités et institutions, et est conforme au [[processus de Bologne]].<ref>{{Lien web |titre=Kõrgharidus {{!}} Haridus- ja Teadusministeerium |url=https://www.hm.ee/korgharidus-ja-teadus/korgharidus |site=www.hm.ee |consulté le=2024-04-06}}</ref>


La vie scolaire et étudiante provient de la tradition [[Système éducatif en Allemagne|allemande]]. Ainsi on y retrouve le format des cours de 45 minutes et le [[quart d'heure académique]] ainsi que les [[Studentenverbindung]]

Il est possible d'intensifier le traitement des cours obligatoires en ajoutant des sujets ou en proposant des cours à choisir par les élèves. Le nombre de cours alternatifs est déterminé par le programme national, mais l'école, en tenant compte des intérêts des élèves et des opportunités existantes, développe leur contenu.

Dans le cadre des cours alternatifs, un établissement secondaire peut proposer une formation professionnelle initiale en coopération avec des écoles professionnelles. Le nouveau programme national (Gümnaasiumi riiklik õppekava) accorde plus d'importance à la réalisation des objectifs, aux compétences et à l'intégration des matières définies dans le programme. La charge d'étude a été réduite, les résultats de l'apprentissage ont été exprimés plus clairement et les étudiants disposent d'une plus grande liberté de choix.


Enfin l'[[enseignement supérieur]] (kõrgharidus) est assuré dans les différentes universités et institutions, et est conforme au [[processus de Bologne]].


principes généraux - comparaison avec les pays nordiques / allemagne
principes généraux - comparaison avec les pays nordiques / allemagne
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scolarisation taux
scolarisation taux

langue estonienne obligatoire dans toutes les écoles publiques, la langue russe aussi obligatoire <ref>https://harno.ee/sites/default/files/documents/2021-03/%C3%B5ppekava.pdf</ref>


enquete PISA origine sociale des élèves differences minorités transition estonien + pénuries de profs
enquete PISA origine sociale des élèves differences minorités transition estonien + pénuries de profs



Selon les enquêtes [[Programme international pour le suivi des acquis des élèves|PISA]] menées parmis les pays de l'[[Organisation de coopération et de développement économiques|OCDE]], le système d'éducation estonien est le plus efficace en Europe en terme d'acquisition des savoirs.

Il est régulièrement comparé au [[Système éducatif en Finlande|Système éducatif finlandais]], dont il est partiellement inspiré.<ref>https://www.researchgate.net/profile/Eve-Kikas/publication/257758150_Classroom_Practices_in_Finnish_and_Estonian_preschools_Subgroups_of_Observed_Teaching_Practices/links/54f7246c0cf28d6dec9e0660/Classroom-Practices-in-Finnish-and-Estonian-preschools-Subgroups-of-Observed-Teaching-Practices.pdf#page=29</ref> Les résultats des enquêtes internationales tendent à donner une image positive des deux systèmes dans les médias internationaux.


Néanmoins, la standardisation des examens nationaux couplée à l'autonomie des écoles contribuent à une forme de compétition entre les écoles et, par extension, une pression accrue des parents d'élèves sur les enseignants. Ainsi, ces derniers dénoncent régulièrement une dégradation de leurs conditions de travail ainsi que des salaires trop faibles. Le manque d'attractivité du métier tend à alimener une pénurie chronique existante de professeurs dans le pays.




Si les résultats des différents tests PISA contribuent à assurer une image positive du système d'éducation, ce dernier fait néanmoins face à une pénurie chroniques de professeurs.


Les professeurs sont également insatisfaits de leurs conditions de travail, entre autres en raison de leur position contradictoire


digitalisation - COVID panemie
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Éducation

L'origine du système d'éducation formelle en Estonie remonte aux premières écoles religieuses fondées pendant la colonisation allemande au Moyen Âge (XIIIe-XIVe siècle), puis dévelopées lors des conquêtes polonaises et suédoises du territoire aux XVIe et XVIIe siècles. L'éducation en Estonie est historiquement associée à la ville de Tartu, siège de la plus ancienne et plus prestigieuse université du pays (fondée en 1632 par la Suède) et du Ministère estonien de l'Éducation et de la Recherche.[1]

D'après Eurostat, l'Estonie dépense 6,4% de son PIB dans son système éducatif.[2] La politique de l'éducation est assurée par le gouvernement via le Ministère de l'éducation, qui détermine les objectifs et la durée des études, la liste des matières obligatoires (incluant le nombre de leçons et leur contenu), les options et les conditions de sélection des matières, ainsi que les exigences de calendrier et d'obtention du diplôme.[3][4] Depuis le rétablissement de l'indépendance, le gouvernement laisse une importante autonomie aux écoles, qui sont libres d'élaborer leurs propres programmes sur la base des standards établis par le ministère.[3] Depuis 2002, la poltique éducative de l'Estonie tend à développer l'apprentissage par la pratique et l'acquisition de compétences tout au long de la vie.[3]

Le financement, la gestion des écoles publiques (incluant la restauration scolaire et le recrutement des professeurs) est assurée en priorité par les communes, qui reçoivent parfois des dotations de l'état en cas de besoin. Il existe cépendant des écoles d'Etat, directement financées et gérées par ce dernier, ainsi que des écoles privées.


L'éducation pré-scolaire est dispensée dans des écoles maternelles (appellées Lasteaed, en estonien "Jardin d'enfants") ouvertes à partir de 1,5 ans et jusqu'à 7 ans. Si l'éducation n'est pas obligatoire avant 7 ans, 94% des enfants entre 4 et 7 ans participent aux activités des jardins d'enfants selon le Ministère.[5]

L'éducation basique (Põhiharidus) est gratuite et obligatoire concerne les classes 1 à 9 (de 7 à 16 ans). L'enseignement basique se veut être assez uniforme entre les différentes écoles. L'éducation basique se termine par un examen de trois épreuves standardisées avec deux matières obligatoires: mathématiques, littérature et langue estonienne (ou seulement langue estonienne dans les écoles ou de langue russe). La troisième examen se fait au choix entre différentes matières.[6]

L'enseignement secondaire (Üldkeskharidus), gratuit mais non-obligatoire, concerne les classes de niveau 10 à 12 (e 16 à 18-19 ans) et est dispensée dans des lycées (en estonien "Gümnaasium") ou dans des écoles de formation professionnelles.[3] Certains lycées sont sélectifs et organisent des concours d'entrée ou demandent des pré-requis en fonction des résultats dans certaines matières. L'enseignement secondaire général se conclut par un examen de fin d'études avec trois épreuves standardisées, une épreuve propre à l'école ainsi que des travaux pratiques. Les enseignements secondaires professionnels permettent aux élèves d'acquérir des compétences plus pratiques dans l'obtention d'un emploi. La politique actuelle tend néanmoins à rapprocher les deux systèmes (général et professionnel)



Enfin l'enseignement supérieur (kõrgharidus) est assuré dans les différentes universités et institutions, et est conforme au processus de Bologne.[7]

La vie scolaire et étudiante provient de la tradition allemande. Ainsi on y retrouve le format des cours de 45 minutes et le quart d'heure académique ainsi que les Studentenverbindung

principes généraux - comparaison avec les pays nordiques / allemagne

finanement organisation collectivité large autonomie

phases d'enseignements primaire secondaire supérieur etc...

scolarisation taux

langue estonienne obligatoire dans toutes les écoles publiques, la langue russe aussi obligatoire [8]

enquete PISA origine sociale des élèves differences minorités transition estonien + pénuries de profs


Selon les enquêtes PISA menées parmis les pays de l'OCDE, le système d'éducation estonien est le plus efficace en Europe en terme d'acquisition des savoirs.

Il est régulièrement comparé au Système éducatif finlandais, dont il est partiellement inspiré.[9] Les résultats des enquêtes internationales tendent à donner une image positive des deux systèmes dans les médias internationaux.


Néanmoins, la standardisation des examens nationaux couplée à l'autonomie des écoles contribuent à une forme de compétition entre les écoles et, par extension, une pression accrue des parents d'élèves sur les enseignants. Ainsi, ces derniers dénoncent régulièrement une dégradation de leurs conditions de travail ainsi que des salaires trop faibles. Le manque d'attractivité du métier tend à alimener une pénurie chronique existante de professeurs dans le pays.



Si les résultats des différents tests PISA contribuent à assurer une image positive du système d'éducation, ce dernier fait néanmoins face à une pénurie chroniques de professeurs.


Les professeurs sont également insatisfaits de leurs conditions de travail, entre autres en raison de leur position contradictoire

digitalisation - COVID panemie








En France, l'école publique est laïque et gratuite[i 1],[10]. Si la formation et la rémunération des enseignants, ainsi que le choix des programmes, sont du ressort de l'État, la gestion des établissements scolaires primaires et secondaires revient aux collectivités territoriales[N 1],[11]. L'instruction est actuellement obligatoire pour les enfants âgés de 3 à 16 ans[12].

L'enseignement primaire se déroule en deux phases. L'école maternelle, qui accueille les très jeunes enfants, se donne pour but leur éveil, leur socialisation et la mise en place des outils fondamentaux que sont le langage et le nombre[13]. Puis, vers l'âge de 6 ans, les enfants sont accueillis par l'école élémentaire, dont les premiers objectifs sont l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et du calcul, et l'éducation civique[14].

L'enseignement secondaire se déroule lui aussi en deux cycles. Le premier est dispensé au collège et aboutit au diplôme national du brevet[15]. Le deuxième est dispensé au lycée et aboutit à des examens finaux et nationaux : le baccalauréat (professionnel, technologique ou général) et le certificat d'aptitude professionnelle (CAPA dans l'enseignement agricole)[16]. Par ailleurs, près de 17 % des élèves de l'enseignement primaire et secondaire sont scolarisés dans des établissements privés[17], la plupart sous contrat d'association avec l'État et souvent confessionnels.

L'enseignement supérieur français présente la particularité de faire cohabiter les universités et le système des grandes écoles, où l'on entre généralement par concours à l'issue des classes préparatoires[18]. Les enseignements supérieurs pour le brevet de technicien supérieur et les classes préparatoires aux grandes écoles sont dispensés dans des lycées[18] ou dans des établissements privés. Tous les diplômes reconnus en France doivent être présents dans le répertoire national des certifications professionnelles.

La France a connu depuis la Libération un élargissement considérable de la scolarisation. En 1936, moins de 3 % d'une classe d'âge obtenait le baccalauréat ; ce pourcentage est passé à 30 % en 1985 et 60 % en 1995[i 1]. Néanmoins, cette démocratisation de l'enseignement ne supprime pas les inégalités sociales : 25 % des enfants d'ouvriers nés entre 1974 et 1978 sont diplômés de l'enseignement supérieur, contre 77 % des enfants de cadres[i 2]. Ces inégalités sont encore plus fortes dans les grandes écoles : seuls 2,9 % des étudiants admis à l'École nationale d'administration en 2008 avaient un parent ouvrier[i 3].

Selon le programme PISA de comparaison des systèmes éducatifs nationaux, les résultats du système éducatif français sont décevants par rapport aux autres États membres de l'OCDE[19], en particulier par l'accroissement des inégalités depuis l'enquête PISA de 2003. Malgré les plans de prévention, l'illettrisme touche 3,1 millions de personnes, soit 9 % de la population âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France[20].

L'origine sociale des élèves influe considérablement sur leurs résultats scolaires. En CE2, les élèves issus du quart le plus pauvre obtiennent en 2019, une note moyenne de 57 sur 100 en français et 58 en mathématiques, contre respectivement 87 et 85 pour ceux issus du quart le plus riche. Les inégalités s'accentuent après le collège, avec un taux d'accès en seconde générale ou technologique deux fois plus élevé pour les élèves issus de milieux favorisés que pour les autres[21].

La première évaluation du ministère de l'Éducation nationale a révélé que la « continuité pédagogique » pendant le verrouillage au milieu de la pandémie de COVID-19 était positif. Selon l'enquête, sept enseignants sur dix et huit parents sur dix ont été jugés satisfaits[22].

Santé et protection sociale

Protection sociale

Depuis sa création en 1945[a 1], la Sécurité sociale est au cœur du système de protection sociale français, bien que l'État, les collectivités territoriales et les mutuelles aient également un rôle important[a 2]. Le maintien des régimes de protection sociale dont disposaient certaines professions avant 1945 explique la grande complexité du système[a 3], qui ne compte pas moins de 120 régimes de base et 1 200 régimes complémentaires[a 4]. Le régime général de la Sécurité sociale, qui compte de loin le plus grand nombre d'affiliés[a 3], est divisé en quatre branches correspondant aux quatre risques majeurs, la maladie, les accidents du travail et maladies professionnelles, les risques liés à la vieillesse et la famille[a 3]. Si cette protection sociale ne concernait dans un premier temps que les personnes actives, elle s'est peu à peu étendue à toute la population active comme inactive dans beaucoup de domaines, par exemple, lors de la création de la couverture maladie universelle (CMU) en 1999[a 1]. En outre, à la fin des années 1990, six millions de personnes dépendaient des minima sociaux[d 1].

Les prestations sociales sont principalement financées par les cotisations sociales versées par les actifs (65,5 % du total en 2005[a 5]), mais aussi — et de plus en plus — par l'État et les collectivités territoriales[a 5]. En 2005, les dépenses de protection sociale — au sens le plus large du terme[N 2] — représentaient près de 30 % du PIB et plus de 45 % du revenu disponible ajusté des ménages[a 6]. Malgré les efforts menés par les gouvernements successifs pour maîtriser les dépenses sociales[a 7], celles-ci augmentent rapidement[a 8], du fait notamment de l'augmentation des dépenses de santé des ménages[a 9] et du vieillissement de la population[a 10] — le rapport actifs sur inactifs de plus de 60 ans, qui était de 3 en 1970, devrait atteindre 2,07 en 2010 et 1,36 en 2050 en métropole, selon l’Insee[a 11].

Santé

Le CHU de la Pitié-Salpêtrière, un hôpital d'enseignement à Paris, l'un des plus grands hôpitaux d'Europe[23].

Le système de santé français est en grande partie financé par la branche maladie de la Sécurité sociale. Le nombre de médecins pour 1 000 habitants était de 3,22 en 2008, un des taux les plus élevés au monde[24]. Les Français bénéficient également d'une des espérances de vie les plus longues du monde[i 4], même si le taux de mortalité prématurée (avant 65 ans) est élevé[i 5]. Les dépenses de santé par habitant étaient de 4 719 $ par an en 2008[25], ce qui place la France au-dessus de ses grands voisins européens, mais en dessous de la Suisse, de la Norvège, du Danemark, du Luxembourg, et des États-Unis. De 1950 à 2006, la dépense consacrée aux soins et aux biens médicaux est passée de 2,5 % à 8,8 % du PIB[i 6].

Néanmoins, la santé des habitants de la France n'est pas optimale dans tous les domaines. Malgré la chute de la consommation de vin depuis les années 1960[i 6], les Français demeurent les seconds consommateurs d'alcool d'Europe occidentale, après les Irlandais[i 5]. 29 % des 18-75 ans fumaient quotidiennement en 2005, malgré les intenses campagnes de lutte contre le tabagisme[i 7]. Quant aux drogues illicites, la plus consommée est le cannabis : 39 % des hommes de 18 à 25 ans en auraient consommé en 2005, selon l'Observatoire français des drogues et toxicomanies[i 7]. Une étude de l'ANSES en 2020 révèle que « 95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis »[26]. Toujours selon cette enquête, 5 % des adultes en France ont une activité physique suffisante pour protéger leur santé : les femmes sont plus exposées que les hommes à un manque d’activité physique[26].

Contrairement aux idées reçues, la France ne consomme pas significativement plus d'antidépresseurs que les autres pays[27], le taux de suicide n'y est pas non plus particulièrement plus élevé que dans les autres pays développés[28],[29]. Le taux de troubles de la santé mentale et l'abus de substances, bien qu'élevé, est comparable à celui des autres pays occidentaux[30].

Médias

Parts d'audiences des quatre principales chaînes françaises de 1976 à 2023.

En France, c'est la loi du 29 juillet 1881 qui a institué et en même temps encadré la liberté de la presse[k 1].

L'agence France-Presse (AFP) créée en 1835 par Charles Havas, est l'une des trois grandes agences généralistes de presse mondiale, avec Reuters et Associated Press[31].

Si les presses régionale, hebdomadaire et thématique se vendent bien en France[N 3],[32], la presse quotidienne nationale d'information généraliste est peu diffusée hors de la capitale. Dès lors, les cinq principaux titres de cette catégorie (Le Figaro, Le Monde, Aujourd'hui en France, Libération et La Croix) ne vendent réunis que moins d'un million d'exemplaires chaque jour en 2010[33].

Depuis 1981 et la légalisation des « radios libres »[34], les stations de radio publiques gérées par Radio France sont concurrencées par des stations privées, souvent propriétés de grands groupes de médias[35]. Dès lors, parmi les quatre premières stations de radio en audience cumulée en novembre- (RTL, NRJ, France Inter et Europe 1[36]), seule la troisième est publique. De même, depuis l'apparition de la première chaîne de télévision privée (Canal+) en 1984, plusieurs centaines de chaînes de télévision privées ont vu le jour, diffusées par le canal hertzien, par câble, par satellite ou plus récemment par la télévision numérique terrestre (TNT). Les trois principales chaînes sont TF1, France 2 et M6[37], seule France 2 appartient au groupe public France Télévisions.

Quant à l'accès au réseau internet, il ne s'est vraiment démocratisé qu'au début des années 2000[38]. En décembre 2018, la France comptait 52,8 millions d'utilisateurs d'internet, soit une hausse de 13 millions par rapport à décembre 2012[39].

Entre 2002 et 2009, la France est passée de la 11e à la 43e place dans le classement de la liberté de la presse dans le monde établi par Reporters sans frontières[40]. En 2019, la France était remontée à la 32e place sur 180[41].

En , une plateforme unique pour toutes les radios publiques et privées a été créée en tant que service numérique commun. Elle a réuni des succursales de plusieurs radios, dont Lagardère News, Radio France, les radios du Groupe M6 et Les Indés Radios, où les utilisateurs pouvaient écouter tous les programmes en un seul endroit sans aucun coût[42].

Sport

Les joueurs de l'équipe de France de football soulevant, le à Moscou, le trophée de la 21e édition de la Coupe du monde.

La France est caractérisée par une tradition sportive ancienne et une grande variété de disciplines pratiquées à haut niveau. Le pays a un rôle prépondérant dans l'organisation du sport moderne[N 4] et son palmarès, depuis la fin du XXe siècle. Avec un total de 840 médailles remportées (716 en été et 124 en hiver), la France est la cinquième nation la plus récompensée de l'histoire des Jeux olympiques. L'escrime et le cyclisme sont les disciplines dans lesquelles la France est la plus titrée (respectivement 44 et 41 titres olympiques après les Jeux de Vancouver en 2010)[43]. Paris est la ville hôte des Jeux olympiques d'été en 1900 et en 1924 ; elle le sera pour une troisième fois en 2024[44]. La France a également accueilli les Jeux olympiques d'hiver à trois reprises : Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992[45].

Parmi ses autres distinctions notables, la France a remporté la Coupe du monde de football à deux reprises, la Coupe Davis à dix reprises ou encore le Tournoi des Six Nations à 25 reprises.

D'après le ministère des Sports, en 2010, 69 % des personnes de plus de 15 ans faisaient du sport au moins une fois par semaine en France. La marche, la natation et le vélo étaient les principales activités physiques déclarées. En 2016, l'ensemble des fédérations sportives françaises comptait 16 102 957 licenciés ; 37,5 % d'entre eux étaient des filles. En 2017, les sports les plus pratiqués en France étaient : le football (2 135 193 licenciés, 5,7 % de filles), le tennis (1 052 127 licenciés, 29,1 % de filles), l'équitation (673 026 licenciés, 82,9 % de filles), le judo (552 815 licenciés, 26,7 % de filles), le basketball (513 727 licenciés, 36 % de filles), le handball (513 194 licenciés, 35,8 % de filles) et le golf (407 569 licenciés, 27,8 % de filles)[46]. Près de sept millions de Français pratiquent le ski chaque hiver, le plus souvent en dehors de toute organisation sportive[47]. Le domaine skiable français était en 2015, le domaine le plus fréquenté du monde, devant ceux des États-Unis et de l'Autriche[48].

En 2013, la dépense sportive nationale s'établissait à 38,1 milliards d'euros (la moitié étant à la charge de l'administration publique), soit 1,8 % du PIB. En 2015, le secteur sportif privé en France employait 124 286 salariés. Chaque année, le ministère des Sports délivre environ 12 000 diplômes sportifs, dont près de 8 000 BPJEPS[49].

Le tournoi de tennis international de Roland-Garros, à Paris, et le Tour de France cycliste sont des événements annuels importants, tout comme peuvent l'être des événements ponctuels tels que l'Euro de football de 2016.

La France s'intéresse également de plus en plus à l'e-sport. En 2016, le gouvernement Valls II crée l'association France Esports. En 2018, cinq millions de Français ont déjà regardé au moins une compétition d'e-sport et 930 000 y ont déjà participé[50]. Le pays possède l'une des plus performantes structures e-sport d'Europe et du monde, la Team Vitality.

Outre les couleurs du drapeau, pour les fédérations sportives françaises, le coq est aussi utilisé comme symbole, mais ce n’est pas un symbole officiel[51].

Sécurité et criminalité

Engagement associatif, syndical et politique

Manifestation contre le CPE à Paris en 2006.

Si les taux de participation aux élections diminuent, la participation protestataire, en revanche, se développe[i 8]. En 2008, 42 % des Français ont participé à une manifestation, contre 25 % en 1981[i 8]. En comparaison des autres pays développés, la France est souvent vue comme un pays où les manifestations et les grèves sont fréquentes[52],[53].

Mais cette participation ponctuelle à des événements contestataires ne se traduit pas, tant s'en faut, par un engagement important dans les partis politiques[k 2]. Quant au taux de syndicalisation (8 %), il est le plus faible des pays riches, même s'il est plus important dans le secteur public[i 9]. En revanche, les Français sont très impliqués dans le milieu associatif : 14 millions de bénévoles sont membres de plus d'un million d'associations[i 9], qui bénéficient du statut accordé par la loi du [54],[k 3].

Discrimination

Les discriminations liées à l’origine, la nationalité ou la couleur de peau sont principalement déclarées par les personnes ayant une ascendance immigrée sur une ou deux générations[55]. En 2019-2020, 22 % des immigrés et 20 % des descendants d’immigrés estiment avoir fait l’objet d’un traitement inégalitaire en raison de leur origine, et même un tiers des personnes originaires d’Afrique hors Maghreb, contre 8 % des personnes toutes origines confondues. Les personnes originaires d’Outre-mer comptent également parmi celles qui rapportent le plus de discriminations du fait de leur origine ou de leur couleur de peau : 26 % parmi les natifs d’Outre-mer et leurs enfants nés en France métropolitaine[56]. Dans les groupes d’origine non européenne, les descendants d’immigrés déclarent plus de discriminations que les immigrés de même origine ; l’écart est le plus élevé pour les descendants d’origine asiatique. Le rapport s’inverse pour les groupes d’origine européenne.

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  1. Les communes gèrent des écoles maternelles et élémentaires, les départements gèrent les collèges et les régions les lycées.
  2. C’est-à-dire en incluant les prestations sociales stricto sensu, les prestations des services sociaux (l’accès gratuit ou à tarif réduit à l’hospitalisation publique, aux transports en commun pour les RMIstes, les personnes âgées et les jeunes enfants, etc) et les prestations fiscales (notamment l’application du quotient familial dans le calcul de l’impôt sur le revenu), mais sans prendre en compte les dépenses des mutuelles de santé.
  3. Selon l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias, le quotidien régional Ouest-France est vendu à plus de 762 000 exemplaires chaque jour, le magazine hebdomadaire TV Mag à plus de 6 millions d’exemplaires et le quotidien sportif L'Équipe à plus de 303 000 exemplaires (en ne comptant que son édition générale).
  4. C’est à Paris que s’est réuni le premier congrès olympique en 1894, sous la direction du Français Pierre de Coubertin, qui décida le rétablissement des Jeux olympiques.
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  11. Insee, « Projections de population active pour la France métropolitaine 2006-2050 », Synthèses de résultats, juillet 2006, cité p. 194.
  1. p. 22.


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