« Amaras » : différence entre les versions
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Amaras a été fondé au {{s|IV}} par [[Grégoire Ier l'Illuminateur|Grégoire l'illuminateur]]. [[Mesrop Machtots]], inventeur de l'[[alphabet arménien]] ([[405]]) y crée par la suite sa première école<ref name=":0">{{Article|auteur1=Pierre Jova|titre=À Amaras, l'âme du Karabagh|périodique=[[La Vie]]|titre volume=Hors-série Histoire|titre numéro=Arménie|pages=28-29|date=mars 2024}}</ref>. La dépouille du martyr [[Grigoris|Saint Grigoris]] y serait enterrée<ref name=":0" />. |
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À la suite de la deuxième [[Guerre de 2020 au Haut-Karabagh|guerre du Haut-Karabagh en 2020]], qui voit l'armée azerbaïdjanaise reconquérir une partie de la [[Martouni (région)|région de Martouni]], le monastère demeure dans la zone sous le contrôle du [[Haut-Karabagh]]<ref>{{Lien web|url=https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=72292|titre=Le monastère d’Amaras (Haut-Karabagh) dans la région de Martouni resterait en zone arménienne|site=Nouvelles d'Arménie Magazine|date=20 11 2020}}</ref>. |
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== Notes et références == |
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Version du 18 avril 2024 à 21:22
Amaras | ||
Amaras, église Sourp Grigoris. | ||
Présentation | ||
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Nom local | (hy) Ամարաս | |
Culte | Apostolique arménien | |
Type | Monastère | |
Début de la construction | IVe siècle | |
Fin des travaux | XIXe siècle | |
Style dominant | Arménien | |
Site web | www.amaras.org | |
Géographie | ||
Pays | Haut-Karabagh[1] | |
Région | Martouni | |
Province historique | Artsakh | |
Ville | Sos | |
Coordonnées | 39° 41′ 02″ nord, 47° 03′ 25″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Haut-Karabagh (2020-2023)
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Amaras (en arménien Ամարաս) est un monastère arménien du Haut-Karabagh[1], situé dans la région de Martouni.
Histoire
Amaras a été fondé au IVe siècle par Grégoire l'illuminateur. Mesrop Machtots, inventeur de l'alphabet arménien (405) y crée par la suite sa première école[2]. La dépouille du martyr Saint Grigoris y serait enterrée[2].
Le lieu est détruit puis réédifié de nombreuses fois, notamment lors de l'invasion de Tamerlan en 1387[2]. Après cela il est peu à peu abandonné. Lors de la conquête russe du sud du Caucase au XIXe siècle, il est réutilisé comme forteresse par les troupes russes[2]. En 1848 il est rendu à l'Église apostolique arménienne et retrouve sa fonction religieuse. En 1958 est bâtie l'église actuelle, Sourp Grigoris, grâce aux financements des habitants de Chouchi[2].
À la suite de la deuxième guerre du Haut-Karabagh en 2020, qui voit l'armée azerbaïdjanaise reconquérir une partie de la région de Martouni, le monastère demeure dans la zone sous le contrôle du Haut-Karabagh[3].
Durant la guerre de 2023 au Haut-Karabagh, il tombe sous contrôle azerbaïdjanais le 20 septembre 2023[4].
Architecture
Les bâtiments actuels datent des XVIIe et XIXe siècles. Le complexe monastique est composé d'une enceinte de forme rectangulaire. On y entre par une cour domestique, bordée par une étable et une écurie, puis on pénètre dans la cour principale, qui comprend à sa gauche la maison de l'archiprêtre et au centre l'église principale datant de 1858. C'est une basilique à trois nefs. Le trésor du site réside dans le caveau de saint Grigoris, seul rescapé des destructions successives qu'a connues Amaras. Il remonte à l'an 489, et c'est le plus ancien et le mieux conservé d'Arménie.
Notes et références
- Pour le statut international du Haut-Karabagh, cf. l'article « Haut-Karabagh ».
- Pierre Jova, « À Amaras, l'âme du Karabagh », La Vie « Hors-série Histoire » « Arménie », , p. 28-29
- « Le monastère d’Amaras (Haut-Karabagh) dans la région de Martouni resterait en zone arménienne », sur Nouvelles d'Arménie Magazine,
- « Amaras Monastery has fallen under Azerbaijani control - Mesrop Arakelyan » [archive du ], sur news.am, (consulté le )