« Vera Barclay » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Philarm (discuter | contributions)
→‎Œuvres parues en France : Ajout des titres originaux.
Philarm (discuter | contributions)
Améliorations
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Infobox Biographie2
{{Infobox Biographie2
| charte = Sheringham, Norfolk
| charte = Sheringham, Norfolk
| date de naissance = 10 novembre 1893
| date de naissance = 10 novembre 1893
| lieu de naissance = Hertford Heath, Hertfordshire
| lieu de naissance = Hertford Heath, Hertfordshire
| date de décès = 19 septembre 1989
| date de décès = 19 septembre 1989
| lieu de décès = Sheringham, Norfolk
| lieu de décès = Sheringham, Norfolk
}}
}}


'''Vera Charlesworth Barclay''' (1893-1989) est la créatrice du [[louvetisme]]. Elle est la collaboratrice de [[Robert Baden-Powell]], le fondateur du [[scoutisme]].
'''Vera Charlesworth Barclay''', née le {{date de naissance|10|novembre|1893}} à [[Sheringham]] (Angleterre) et morte le {{date de décès|19|septembre|1989}}, est une [[écrivain|écrivaine]] britannique et la créatrice du [[louvetisme]]. Elle est la collaboratrice de [[Robert Baden-Powell]], le fondateur du [[scoutisme]].

Elle a écrit plusieurs œuvres, notamment sous le [[pseudonyme]] de '''Margaret Beech'''.
Elle a écrit plusieurs ouvrages, notamment sous le [[pseudonyme]] de Margaret Beech.


== Biographie ==
== Biographie ==
Née en [[Angleterre]] en 1893 dans une famille de huit enfants, d'un père pasteur, le Révérend Charles W. Barclay, et d'une mère écrivain, [[Florence L. Barclay|Florence Louisa Charlesworth]] (1862-1921), elle adhère au mouvement scout en 1912 et devient une des premières Scoutmistress. En 1914, elle est un des premiers [[Chef de Meute|chefs de meute]]. Pendant une quinzaine d’années, et plus particulièrement pendant la guerre, elle remplacera ainsi des scoutmestres jusqu’à ce que l’on trouve un homme pour remplir la tâche.
Née en [[Angleterre]] en 1893 dans une famille de huit enfants, d'un père [[Pasteur (christianisme)|pasteur]], le Révérend Charles W. Barclay, et d'une mère écrivain, [[Florence L. Barclay|Florence Louisa Charlesworth]] (1862-1921), Vera Barclay adhère au mouvement scout en 1912 et devient une des premières ''Scoutmistress''. En 1914, elle est un des premiers [[Chef de Meute|chefs de meute]]. Pendant une quinzaine d’années, et plus particulièrement pendant la guerre, elle remplacera ainsi des scoutmestres jusqu’à ce que l’on trouve un homme pour remplir la tâche.


Elle raconte elle-même en 1915 comment elle a fondé sa première meute à Hertford Heath, au Nord-Est de [[Londres]] : un des petits garçons la harcelait quand elle s’occupait de sa troupe scoute : « ''Mademoiselle, mademoiselle, si les scouts veulent de nous, on est prêt.'' » Elle écrit : « ''Quand j’ai vu ces garçons hauts comme trois pommes et dépenaillés me saluer avec trois doigts, j’ai commencé à estimer que quelque chose devait être fait pour eux. ''» Elle consacre dès lors ses soirées du lundi, mercredi, jeudi et vendredi, ses week-ends et une partie de ses vacances au scoutisme. Elle recrute ensuite sa sœur Angela pour lui succéder à la tête de la meute.
Elle raconte elle-même en 1915 comment elle a fondé sa première meute à Hertford Heath, au Nord-Est de [[Londres]] : un des petits garçons la harcelait quand elle s’occupait de sa troupe scoute : « ''Mademoiselle, mademoiselle, si les scouts veulent de nous, on est prêt.'' » Elle écrit : « ''Quand j’ai vu ces garçons hauts comme trois pommes et dépenaillés me saluer avec trois doigts, j’ai commencé à estimer que quelque chose devait être fait pour eux.''» Elle consacre dès lors ses soirées du lundi, mercredi, jeudi et vendredi, ses week-ends et une partie de ses vacances au scoutisme. Elle recrute ensuite sa sœur Angela pour lui succéder à la tête de la meute.


En 1916, elle est infirmière à l'hôpital de [[Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge|la croix rouge]] de Netley, près de [[Portsmouth]]. Le {{nobr|24 juin}}, [[Robert Baden-Powell|Baden-Powell]] organise une réunion à 116 Victoria Street où il présente son projet de branche du mouvement scout pour les garçons de huit à douze ans, les louveteaux<ref>{{Ouvrage|langue=Anglais|auteur1=Eileen Wade|titre=Twenty-One Years of Scouting|lieu=|éditeur=|année=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=|consulté le=5 mars 2016|passage=}}</ref>. En juillet, il écrit à son ami Rudyard [[Rudyard Kipling|Kipling]] pour demander la permission d'utiliser son roman ''[[Le Livre de la jungle]]'' comme inspiration pour un manuel pour les louveteaux<ref>{{Ouvrage|langue=Anglais|auteur1=Thomas Pinney|titre=The Letters of Rudyard Kipling 1911-1919|lieu=|éditeur=|année=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=|consulté le=5 mars 2016|passage=}}</ref>. Il persuade Vera de travailler avec lui à rédiger le manuel. Elle rejoint donc l’Équipe Nationale pour s’occuper de la branche louvetisme. Chaque matin, elle retrouve sur son bureau des petites notes de Baden-Powell écrites sur du papier à cigarettes (à cette époque, ce papier était utilisé comme coagulant pour les coupures dues au rasage) que ce dernier rédigeait lors de ses ablutions.
En 1916, elle est infirmière à l'hôpital de [[Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge|la croix rouge]] de Netley, près de [[Portsmouth]]. Le {{nobr|24 juin}}, [[Robert Baden-Powell|Baden-Powell]] organise une réunion à 116 Victoria Street où il présente son projet de branche du mouvement scout pour les garçons de huit à douze ans, les louveteaux<ref>{{Ouvrage|langue=Anglais|auteur1=Eileen Wade|titre=Twenty-One Years of Scouting|lieu=|éditeur=|année=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=|consulté le=5 mars 2016|passage=}}</ref>. En juillet, il écrit à son ami Rudyard [[Rudyard Kipling|Kipling]] pour demander la permission d'utiliser son roman ''[[Le Livre de la jungle]]'' comme inspiration pour un manuel pour les louveteaux<ref>{{Ouvrage|langue=Anglais|auteur1=Thomas Pinney|titre=The Letters of Rudyard Kipling 1911-1919|lieu=|éditeur=|année=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=|consulté le=5 mars 2016|passage=}}</ref>. Il persuade Vera de travailler avec lui à rédiger le manuel. Elle rejoint donc l’Équipe Nationale pour s’occuper de la branche louvetisme. Chaque matin, elle retrouve sur son bureau des petites notes de Baden-Powell écrites sur du papier à cigarettes (à cette époque, ce papier était utilisé comme coagulant pour les coupures dues au rasage) que ce dernier rédigeait lors de ses ablutions.


Elle évoque avec humour que ce manuel ne sera pas pour « ''ces personnes solennelles qui ont attendu un épais manuel décrivant la façon d’instruire un enfant de huit à douze ans ; c'est-à-dire, comment le former jusqu'à ce que le transformer en petite machine stupide ; comment écraser son esprit désireux d’apprendre sous une charge de cauchemar de précision scolaire, ces gens seront péniblement déçus. ''» Toutefois, elle tient à harmoniser les différentes pratiques, et se déplacera dans pas moins de {{nobr|500 meutes}} pour apprendre le grand hurlement aux louveteaux.
Vera Barclay évoque avec humour que ce manuel ne sera pas pour « ''ces personnes solennelles qui ont attendu un épais manuel décrivant la façon d’instruire un enfant de huit à douze ans ; c'est-à-dire, comment le former jusqu'à ce que le transformer en petite machine stupide ; comment écraser son esprit désireux d’apprendre sous une charge de cauchemar de précision scolaire, ces gens seront péniblement déçus. ''» Toutefois, elle tient à harmoniser les différentes pratiques, et se déplacera dans pas moins de {{nobr|500 meutes}} pour apprendre le grand hurlement aux louveteaux.


Convertie au [[catholicisme]], elle œuvre énormément pour lever les méfiances que le clergé conserve à l’encontre du mouvement scout. Elle obtiendra l’appui du [[Francis Bourne|cardinal Bourne]], permettant ainsi un accroissement significatif de l’effectif en Angleterre.
Convertie au [[catholicisme]], elle œuvre énormément pour lever les méfiances que le clergé conserve à l’encontre du mouvement scout. Elle obtiendra l’appui du [[Francis Bourne|cardinal Bourne]], permettant ainsi un accroissement significatif de l’effectif en Angleterre.
Ligne 23 : Ligne 24 :
C’est elle qui décernera au [[Jacques Sevin|Père Sevin]] le titre d’« Akela leader » permettant à ce dernier de former à son tour des chefs de meute. Elle viendra d’ailleurs à [[Chamarande]] en 1923, 1925 et 1927.
C’est elle qui décernera au [[Jacques Sevin|Père Sevin]] le titre d’« Akela leader » permettant à ce dernier de former à son tour des chefs de meute. Elle viendra d’ailleurs à [[Chamarande]] en 1923, 1925 et 1927.


En {{date-|septembre 1920}}, elle fait ses adieux à l’équipe nationale anglaise dans un article de la gazette du siège social en annonçant son entrée chez les religieuses de la Charité (de [[Saint Vincent de Paul]]). Dans la même édition, Robert Baden-Powell la remercie chaleureusement en lui accordant le « Loup d’Argent » la plus haute distinction scoute pour services rendus.
En {{date-|septembre 1920}}, elle fait ses adieux à l’équipe nationale anglaise dans un article de la gazette du siège social en annonçant son entrée chez les [[religieuse]]s de la Charité (de [[Saint Vincent de Paul]]). Dans la même édition, Robert Baden-Powell la remercie chaleureusement en lui accordant le « Loup d’Argent », la plus haute distinction scoute pour services rendus.


Toutefois, il semble que ce ne fut qu’un essai, puisque trois ans après elle rédige encore des articles pour des revues scoutes et publie à nouveau des manuels de formation. Elle écrit beaucoup, notamment sous le pseudonyme de Margaret Beech : des livres pour enfants, mais aussi des essais religieux.
Toutefois, il semble que ce ne fut qu’un essai, puisque trois ans après elle rédige encore des articles pour des revues scoutes et publie à nouveau des manuels de formation. Elle écrit beaucoup, notamment sous le pseudonyme de Margaret Beech : des livres pour enfants, mais aussi des essais religieux.


En 1931, elle quitte l'Angleterre pour s’installer en [[Suisse]]. Avant que n'éclate la [[Seconde Guerre mondiale]], elle s'installe à Bognor Regis, près de [[Brighton]]. Pendant une partie de la guerre, elle déménage à Helmsley dans le [[Yorkshire]], puis revient à Bognor Regis. Dans les [[années 1950]], elle aide à faire connaître le [[Suaire de Turin|Linceul de Turin]] en Angleterre et devient un des meilleurs experts anglais de l'histoire de cette [[relique]].
En 1931, elle quitte l'Angleterre pour s’installer en [[Suisse]]. Avant que n'éclate la [[Seconde Guerre mondiale]], elle s'installe à Bognor Regis, près de [[Brighton]]. Pendant une partie de la guerre, elle déménage à Helmsley dans le [[Yorkshire]], puis revient à Bognor Regis.
Dans les [[années 1950]], elle aide à faire connaître le [[Suaire de Turin|Linceul de Turin]] en Angleterre et devient un des meilleurs experts anglais de l'histoire de cette [[relique]].


Vera Barclay meurt aveugle à [[Sheringham]] dans le [[Norfolk (comté)|Norfolk]], en {{date-|septembre 1989}}, à l'âge de quatre-vingt-quinze ans.
Vera Barclay meurt aveugle à [[Sheringham]] dans le [[Norfolk (comté)|Norfolk]], en {{date-|septembre 1989}}, à l'âge de quatre-vingt-quinze ans.


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
=== Œuvres parues en France ===
=== Ouvrages parus en France ===
Note : la première date est celle de la première édition française.
Note : la première date est celle de la première édition française.


Ligne 69 : Ligne 72 :
* [http://www.honneur-au-scoutisme.com/france/souvenir/barclay/barclay.htm Photo de Vera Barclay]
* [http://www.honneur-au-scoutisme.com/france/souvenir/barclay/barclay.htm Photo de Vera Barclay]


{{Portail|scoutisme|littérature britannique}}
{{Portail|scoutisme|littérature britannique|littérature d'enfance et de jeunesse}}


{{DEFAULTSORT:Barclay, Vera}}
{{DEFAULTSORT:Barclay, Vera}}
Ligne 75 : Ligne 78 :
[[Catégorie:Écrivain britannique du XXe siècle]]
[[Catégorie:Écrivain britannique du XXe siècle]]
[[Catégorie:Femme de lettres britannique]]
[[Catégorie:Femme de lettres britannique]]
[[Catégorie:Auteur britannique de littérature d'enfance et de jeunesse]]
[[Catégorie:Naissance en novembre 1893]]
[[Catégorie:Naissance en novembre 1893]]
[[Catégorie:Décès à 95 ans]]
[[Catégorie:Décès à 95 ans]]

Version du 19 avril 2024 à 01:11

Vera Barclay
Biographie
Naissance

Hertford Heath, Hertfordshire
Décès
(à 95 ans)
Sheringham, Norfolk
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction

Vera Charlesworth Barclay, née le à Sheringham (Angleterre) et morte le , est une écrivaine britannique et la créatrice du louvetisme. Elle est la collaboratrice de Robert Baden-Powell, le fondateur du scoutisme.

Elle a écrit plusieurs ouvrages, notamment sous le pseudonyme de Margaret Beech.

Biographie

Née en Angleterre en 1893 dans une famille de huit enfants, d'un père pasteur, le Révérend Charles W. Barclay, et d'une mère écrivain, Florence Louisa Charlesworth (1862-1921), Vera Barclay adhère au mouvement scout en 1912 et devient une des premières Scoutmistress. En 1914, elle est un des premiers chefs de meute. Pendant une quinzaine d’années, et plus particulièrement pendant la guerre, elle remplacera ainsi des scoutmestres jusqu’à ce que l’on trouve un homme pour remplir la tâche.

Elle raconte elle-même en 1915 comment elle a fondé sa première meute à Hertford Heath, au Nord-Est de Londres : un des petits garçons la harcelait quand elle s’occupait de sa troupe scoute : « Mademoiselle, mademoiselle, si les scouts veulent de nous, on est prêt. » Elle écrit : « Quand j’ai vu ces garçons hauts comme trois pommes et dépenaillés me saluer avec trois doigts, j’ai commencé à estimer que quelque chose devait être fait pour eux.» Elle consacre dès lors ses soirées du lundi, mercredi, jeudi et vendredi, ses week-ends et une partie de ses vacances au scoutisme. Elle recrute ensuite sa sœur Angela pour lui succéder à la tête de la meute.

En 1916, elle est infirmière à l'hôpital de la croix rouge de Netley, près de Portsmouth. Le 24 juin, Baden-Powell organise une réunion à 116 Victoria Street où il présente son projet de branche du mouvement scout pour les garçons de huit à douze ans, les louveteaux[1]. En juillet, il écrit à son ami Rudyard Kipling pour demander la permission d'utiliser son roman Le Livre de la jungle comme inspiration pour un manuel pour les louveteaux[2]. Il persuade Vera de travailler avec lui à rédiger le manuel. Elle rejoint donc l’Équipe Nationale pour s’occuper de la branche louvetisme. Chaque matin, elle retrouve sur son bureau des petites notes de Baden-Powell écrites sur du papier à cigarettes (à cette époque, ce papier était utilisé comme coagulant pour les coupures dues au rasage) que ce dernier rédigeait lors de ses ablutions.

Vera Barclay évoque avec humour que ce manuel ne sera pas pour « ces personnes solennelles qui ont attendu un épais manuel décrivant la façon d’instruire un enfant de huit à douze ans ; c'est-à-dire, comment le former jusqu'à ce que le transformer en petite machine stupide ; comment écraser son esprit désireux d’apprendre sous une charge de cauchemar de précision scolaire, ces gens seront péniblement déçus. » Toutefois, elle tient à harmoniser les différentes pratiques, et se déplacera dans pas moins de 500 meutes pour apprendre le grand hurlement aux louveteaux.

Convertie au catholicisme, elle œuvre énormément pour lever les méfiances que le clergé conserve à l’encontre du mouvement scout. Elle obtiendra l’appui du cardinal Bourne, permettant ainsi un accroissement significatif de l’effectif en Angleterre.

C’est elle qui décernera au Père Sevin le titre d’« Akela leader » permettant à ce dernier de former à son tour des chefs de meute. Elle viendra d’ailleurs à Chamarande en 1923, 1925 et 1927.

En , elle fait ses adieux à l’équipe nationale anglaise dans un article de la gazette du siège social en annonçant son entrée chez les religieuses de la Charité (de Saint Vincent de Paul). Dans la même édition, Robert Baden-Powell la remercie chaleureusement en lui accordant le « Loup d’Argent », la plus haute distinction scoute pour services rendus.

Toutefois, il semble que ce ne fut qu’un essai, puisque trois ans après elle rédige encore des articles pour des revues scoutes et publie à nouveau des manuels de formation. Elle écrit beaucoup, notamment sous le pseudonyme de Margaret Beech : des livres pour enfants, mais aussi des essais religieux.

En 1931, elle quitte l'Angleterre pour s’installer en Suisse. Avant que n'éclate la Seconde Guerre mondiale, elle s'installe à Bognor Regis, près de Brighton. Pendant une partie de la guerre, elle déménage à Helmsley dans le Yorkshire, puis revient à Bognor Regis.

Dans les années 1950, elle aide à faire connaître le Linceul de Turin en Angleterre et devient un des meilleurs experts anglais de l'histoire de cette relique.

Vera Barclay meurt aveugle à Sheringham dans le Norfolk, en , à l'âge de quatre-vingt-quinze ans.

Bibliographie

Ouvrages parus en France

Note : la première date est celle de la première édition française.

  • 1923 : Vie de Florence L. Barclay - écrite par sa fille Vera Barclay. Traduit par E. de Saint-Segond ; Paris : Plon.
  • 1926 : Le Louvetisme. Comment conduire une meute (Cubbing). Traduit par Louis Doliveux, commissaire des Scouts de France ; Paris : éditions Spes.
  • 1927 : Le Louvetisme et la formation du caractère (Character training in the wolf cub pack). Traduit par Jacques Sevin ; Paris : Éditions Spes.
  • 1928 : Les Belles Aventures de Pierre le Louveteau (Peter the Cub). Traduction de Aimé Bargaud. Illustrations de Jacqueline Bournat ; Paris : Éditions du Seuil.
  • 1930 : Danny le détective (Dany the détective). Traduit par J. Tarnaud. Paris, Impr. Pascal ; Libr. de la Revue française ; Alexis Redier, éditeur.
  • 1930 : Sagesse de jungle, le livre des chefs de meute (Jungle wisdom). Akèla Leader ; Paris : Éditions Spes.
  • 1931 : Jeux pour Mowgli. Traduit par Renée Magon de Saint-Elier, cheftaine S.D.F. Brevetée de Chamarande ; Compiègne (Oise)
  • 1932 : Histoires des saints à la chandelle (Stories of the Saints by Candle-light). Traduit par Pierre Noillïc. Publié avec l'autorisation de l'auteur et de l'éditeur (Faith Press, à Londres).
  • 1933 : Le Mystérieux Vagabond (The Mysterious Tramp). Illustrations de Pierre Rousseau ; Paris, Impr. auxiliaire, Collection "Le Feu de camp". Romans scouts, publiés sous la direction de André Noël et Maurice de Lansaye.
  • 1934 : Les Belles Découvertes de Pierre et de Véronique (Peter and Veronica: Spring-time Lessons in an Old Garden), Traduit par Aimé Bargaud, Illustrations de Hita ; Belfort, Société générale d'imprimerie ; Paris, Éditions Mariage et Famille.
  • 1935 : La Meute de Danny (Danny's Pack). Illustration de Pierre Rousseau. Paris, Impr. auxiliaire ; J. de Gigord, éditeur ; Collection « Le Feu de camp », romans scouts, publiés sous la direction de André Noël et Maurice de Lansaye. N°8.
  • 1938 : Jeux pour louveteaux (Book of cub games). Paris : Spes ; 1937.
  • 1939 : L'Homme de la tour (The Mystery Man in the Tower ), Traduit par Claude Orsent. Illustrations de Camille Alby. Publication : Paris, J. de Gigord.
  • 1939 : Le Saint Viking [Suivi de : Moines et dragons (Pères du désert). Lettre de saint Grégoire à Satan. Les Trois victoires de saint Ambroise.] Traduit par Claude Orsent. Illustrations de Pierre Joubert. Paris, J. de Gigord.
  • 1945 : Les Belles Vacances de Pierre, Étienne et Véronique, traduit par Aimé Bargaud. Illustré par Pierre Joubert. Paris, Éditions du Seuil.
  • 1946 : Gyp et l'anneau magique (Gyp and the Pedlar's Ring), traduit par Pierre Péron. Illustré par Raymonde Lombardin. Paris, Éditions du Seuil.
  • 1949 : Les Secrets d'un magicien (They meet a wizard), Vera Charlesworth Barclay. Texte français de Marthe Wohlers et Jacqueline des Gouttes ; dessins de Agnès Hoffet. Neuchâtel-Paris. Collection « La Vie des bêtes ».
  • 1949 : Le Mystère du château de Meadscourt, Vera Charlesworth Barclay. Traduit de l'anglais par Pierre Péroni. Illustrations de W. L. Cable et P. Wüst. Neuchâtel, Paris ; « Collection Jeunesse ».
  • 1950 : Trois enfants et un éléphant (They found an elephant). Illustré par Agnès Hoffet. Traduit par Marthe Wohlers ; Neuchâtel-Paris.
  • 1950 : Propos sur la méthode scoute, la discipline, la bande, l'émulation. Traduit par Pierre Péroni. Introduction par J. S. Wilson. Neuchâtel, Paris.
  • 1954 : Les Exploits de Jane Brooke (Jane and the pale faces). Traduction de Suzanne Dollé ; Illustrations de Françoise Bertier ; Presses de l'Ile de France (La Pierre-qui-Vire, les Presses monastiques).
  • 1957 : Cette terrible Jane (Jane Will You Behave). Traduit par Alice Caselmann ; Illustrations d'Agnès Hoffet ; Couverture de Françoise Bertier ; Neuchâtel, Paris ; Delachaux et Niestlé ; « Collection Jeunesse ».

Notes et références

  1. (en) Eileen Wade, Twenty-One Years of Scouting
  2. (en) Thomas Pinney, The Letters of Rudyard Kipling 1911-1919

Sources

Lien externe