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Histoire et architecture

Un château médiéval qui existait dès le XIVe siècle et qui garantissait un gué sur la Meuse fut détruit en 1554 par les troupes d'Henri II lors de la guerre contre Charles Quint. Une bastide fut construite à sa place en 1571 à l'époque de la Renaissance.1

En 1378, le comte de Namur inféode Jean de Rochefort-Orjol du château de Freÿr. En 1410, elle revint à la famille de Beaufort-Spontin par le mariage de l'héritière Marie de Rochefort avec Jacques de Beaufort.

La partie la plus ancienne du bâtiment est l'aile est, qui date de 1571. En 1637, le complexe fut agrandi en un bâtiment à quatre ailes autour d'une cour intérieure. Deux jardins ont été créés le long des rives de la Meuse. Au XVIIIe siècle, elle fut transformée en résidence ducale, le design du château de Versailles ayant servi de modèle. L'aile sud a été démolie et son portail de 1637 a été intégré au grand vestibule nouvellement construit. Le château servait de résidence d'été aux ducs de Beaufort-Spontin.

En octobre 1675, les ambassadeurs Louis XIV et Charles II d'Espagne se réunissent au château pour signer un accord douanier et commercial concernant les marchandises transportées sur la Meuse et la Sambre. A cette occasion, le café est servi pour la première fois dans cette région autrefois devenue à la mode à la cour de Versailles.2 En 1675, Louis XIV séjourne également au château lors du siège de Dinant.3

En 1769, les propriétaires firent construire deux pavillons mansardés à la place de l'ancienne aile sud, et l'année suivante, 1770, la cour intérieure fut refaite. Depuis, il montre une rose des vents. Au XVIIIe siècle, Guillaume de Beaufort-Spontin fit construire une chapelle dans le château avec l'autorisation de l'évêque Berlo de Namur. Le trajet régulier jusqu'à l'église paroissiale d'Onhaye, située à cinq kilomètres, est à éviter. Certaines fenêtres de la chapelle proviennent de l'abbaye de Waulsort et y ont été installées au XVIe siècle.4 En 1785, l'archiduchesse Marie-Christine d'Autriche et son époux Albert Casimir de Saxe-Teschen étaient des invités au château.5 Frédéric, 1er duc de Beaufort-Spontin (1751-1817), lègue l'ensemble du château en 1817 à sa fille Gilda (1813-1880), épouse Mouchet de Battefort, comtesse de Laubespin, dont les descendants, les barons Bonaert, en sont depuis lors propriétaires.

Pendant la Première Guerre mondiale, des combats eurent lieu entre les troupes allemandes et françaises dans les environs du château. Le 23 août 1914, au matin, les troupes allemandes traversent la Meuse à proximité du château par l'est. Après les combats, les troupes françaises présentes sur place se replient vers l'ouest. Les pionniers allemands construisirent un pont temporaire à proximité du château, qui fut achevé vers minuit6. Les troupes allemandes occupèrent alors le bâtiment du château. Une salle d'opération fut aménagée dans la salle de réception du duc, avec le billard servant de table d'opération.7

L'établissement a été restauré à la fin des années 1960 et au début des années 1970. En février 1995, une crue de la Meuse a dévasté le complexe du palais et l'eau a pénétré à l'intérieur. Depuis le redressement du cours de la Meuse en 1876, les crues atteignant le château sont devenues plus fréquentes.

Le château continue de servir à des fins résidentielles, bien qu'il soit également ouvert au public.

Équipement du bâtiment principal et expositions

hall d'entrée

Dans le grand vestibule, des fresques italiennes sont au plafond. Ils furent repeints en 1794 à la suite de la Révolution française. Lorsque la chaux s'est dissoute à la fin du XIXème siècle, les restaurateurs les ont découverts et ont fait restaurer les tableaux par des moines de Beuron. Un incendie a noirci les peintures en 1995 et des artistes polonais ont été engagés pour les nettoyer. Dans cette salle, vous pourrez également retrouver les armoiries de la famille Beaufort-Spontin, telles qu'elles furent utilisées entre 1505 et 1755. D'autres images dans le vestibule montrent diverses scènes de chasse.8

entraîneur

Les visiteurs découvrent la calèche réalisée par le carrossier bruxellois Simon pour les trois enfants du premier duc de Beaufort. Le carrosse exposé à l’Exposition universelle de Paris de 1889 a été désigné meilleur jouet pour enfants.9

Design d'intérieur

À l'intérieur du château, on remarque particulièrement une cheminée Renaissance dans la salle à manger, située à l'origine dans le château de Louvigny. Bien que la salle à manger soit située dans la partie la plus ancienne du bâtiment, elle n'a été créée sous sa forme actuelle qu'en 1886 lors d'une rénovation initiée par Louise de Laubespin.1

Jardin du château

La propriété est entourée de grands jardins. L'orangerie du château est la plus ancienne de Belgique. Le complexe compte des orangers vieux d’environ 300 ans et six kilomètres d’arcades en forme de labyrinthe. Une promenade s'étend au-dessus d'un mur sur toute la longueur entre le château et l'orangerie.


== Geschichte und Architektur ==
== Geschichte und Architektur ==

Version du 5 mai 2024 à 02:33

Franky007/Brouillon

Le château de Freÿr (parfois orthographié Freyer[1]), ou encore château de Freÿr-sur-Meuse[2], est un château situé à Freÿr, hameau de la commune belge d'Hastière, le long de la Meuse (rive gauche), entre Waulsort et Dinant. Le château, ses jardins et les rochers de Freÿr sur l'autre rive forment un des plus beaux sites de Belgique[3].

Historique

Façade du château

Au Moyen Âge, le château fort est cédé en fief par le comte de Namur à Jean de Rochefort Orjo en 1378. Sa petite-fille Marie se maria à Jacques de Beaufort en 1410.

Frédéric Auguste Alexandre de Beaufort-Spontin, était nommé duc de Beaufort-Spontin en 1782. Les descendants de sa fille, Herménégilde (Gilda) Mouchet de Battefort, comtesse de Laubespin (1813-1880), héritière du château en 1817, aujourd'hui les Barons Bonaert, habitent encore les lieux à ce jour. Les frères de Gilda, le 2e et le 3e duc, habitaient le château de Bečov nad Teplou dans la Bohême qu'avait acheté le duc Frédéric-Auguste en 1813.

Description

Extérieur

Le château fort fut détruit en 1554 par les Français durant les guerres contre l'empereur Charles Quint. La plus ancienne partie du château actuel, l'aile, fut construite en 1571 et est un des premiers exemples du style mosan.

Au XVIIe siècle, la demeure fut amplifiée par l'addition de trois nouvelles ailes, formant ainsi un quadrilatère.

Vers 1760, l'aile sud fut détruite et remplacée par la grille en fer forgé rappelant le chef-d'œuvre de Jean Lamour à Nancy, la place Stanislas, et fermant ainsi la cour d'honneur pour donner au château son aspect actuel.

Intérieur

carrosse pour enfants du XVIIIe siècle

Ameublement et décorations intérieure sont typiques d'une résidence d'été d'un aristocrate au XVIIIe siècle. De nombreux éléments sont d'origine, tel que le Grand Vestibule impressionnant avec ses peintures murales de Frans Snyders et son plafond couvert de fresques Louis XV ou sa chapelle avec ses boiseries Régence et son autel baroque.

Les pièces contiennent le mobilier d'époque des ducs de Beaufort-Spontin, ainsi que des traces d'histoire laissées par des hôtes royaux (Louis XIV, l'archiduchesse Marie-Christine, fille de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, le roi Stanislas I) et la mémoire vivante de 20 générations, dont un délicieux carrosse pour enfants (XVIIIe siècle) qui obtint le premier prix lors de l'Exposition universelle de Paris (1889).

Le , durant la Guerre de Hollande et à la suite du siège de Dinant, est signé au château de Freÿr, le Traité de Freÿr[4], entre la France et l'Espagne, tout comme fut négocié le traité des Frontières entre la France et la Principauté de Liège (1772). Le traité de Freÿr fut appelé le traité du café, car l'on y but du café pour la première fois dans le pays.

Jardins

Dessinés « à la Le Nôtre » en 1760 par le chanoine Guillaume de Beaufort-Spontin et agrandis par son frère Philippe en 1770, les jardins s'étalent sur des terrasses sur la rive gauche de la Meuse. Ils offrent des perspectives au nord vers les bois et au sud vers la Meuse et procurent paix et sérénité.

Des jets d'eau et bassins animent le parterre où des orangers répandent leur parfum délicat. Nombreux sont ceux qui ont 350 ans. Ces arbres vinrent à Freÿr de Lunéville, la résidence des ducs de Lorraine, au cours de la première partie du XVIIIe siècle. Ils sont les arbres les plus anciens en caisses d'Europe[5]. Les caisses en bois sont toujours construites suivant les plans initiaux. Les orangeries les plus anciennes des Pays-Bas (début XVIIIe siècle) combinent élégance et simplicité.

Le niveau supérieur est couvert de charmilles (6 km) qui révèlent leurs mystères une à une : un ensemble de dessins inspirés des figures d'un jeu de carte, un thème aussi présent dans les statues en terracotta de Paul-Louis Cyfflé.

Au sommet des jardins, le pavillon rococo commande une vue exceptionnelle sur la vallée et séduit par ses stucs délicats. En 1863 une ligne de chemin de fer fut construite, qui coupa les jardins en deux par une tranchée au ras du pavillon rococo, dont l'utilisation fut abandonnée un peu plus d'un siècle plus tard et dont un rail subsiste encore aujourd'hui.

La rive droite de la Meuse est dominée par des falaises (de plus de 100 m de hauteur, 340 millions d'âge). Ce sont les rochers de Freÿr, d'où on a une vue exceptionnelle sur l'ensemble des château et jardins.

Francis Bonaert et Nathalie Harlez de Deulin précisent que « les jardins de Freÿr constituent sans doute l'exemple le plus purement français conservé en Wallonie »[6].

Les rochers de Freÿr

Bien qu'apparemment liés au même lieu, les jardins de Freÿr et les rochers de Freÿr sont deux sites à distinguer. Les jardins de Freÿr s'étendent sur la rive gauche de la Meuse, les rochers descendent à pic dans la Meuse sur la rive droite. Il s'agit donc de deux sites différents, l'un naturel, l'autre œuvre de l'art humain. Les rochers de Freÿr ont été proposés il y a quelques années pour être sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces deux sites sont liés l'un à l'autre par le hasard de la rencontre d'une œuvre de l'Homme et d'une œuvre de la Nature.

Dans l'art et la culture

Jumelage

Voir aussi

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Notes et références

  1. Émile Varenbergh, « De Cloet (Jean) », dans Biographie Nationale, vol. 4, (lire en ligne), p. 883
  2. « Freÿr-sur-Meuse | Patrimoine FRB », sur www.patrimoine-frb.be (consulté le )
  3. Nathalie de Harlez de Deulin, « Les jardins du château de Freÿr : Étude historique et documentaire », dans Jacques Toussaint, Freÿr-sur-Meuse : Un patrimoine exceptionnel en province de Namur, Namur, Société archéologique de Namur, , 1056 p. (ISBN 9782875020420, lire en ligne), p. 533-697
  4. «Traité pour le rétablissement du commerce entre les sujets de Louis XIV, roi de France & ceux de Charles II, roi d’Espagne dans les Paÿs-Bas espagnols, fait au château de Freyr sur le Meuse, le 25 octobre 1675 », dans Dumont, Corps universel diplomatique du droit des gens, t. VII, partie 1, pp. 313-314.
  5. Conférence Icomos Orangerien in Europa - Von fürstlichem Vermögen und gärtnerischer Kunst, Bamberg 2005 ((de) lire en ligne (p. 241))
  6. Le Patrimoine majeur de Wallonie, publication de la Région wallonne, Namur, 1993 (p. 429).

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes


Histoire et architecture

Un château médiéval qui existait dès le XIVe siècle et qui garantissait un gué sur la Meuse fut détruit en 1554 par les troupes d'Henri II lors de la guerre contre Charles Quint. Une bastide fut construite à sa place en 1571 à l'époque de la Renaissance.1

En 1378, le comte de Namur inféode Jean de Rochefort-Orjol du château de Freÿr. En 1410, elle revint à la famille de Beaufort-Spontin par le mariage de l'héritière Marie de Rochefort avec Jacques de Beaufort.

La partie la plus ancienne du bâtiment est l'aile est, qui date de 1571. En 1637, le complexe fut agrandi en un bâtiment à quatre ailes autour d'une cour intérieure. Deux jardins ont été créés le long des rives de la Meuse. Au XVIIIe siècle, elle fut transformée en résidence ducale, le design du château de Versailles ayant servi de modèle. L'aile sud a été démolie et son portail de 1637 a été intégré au grand vestibule nouvellement construit. Le château servait de résidence d'été aux ducs de Beaufort-Spontin.

En octobre 1675, les ambassadeurs Louis XIV et Charles II d'Espagne se réunissent au château pour signer un accord douanier et commercial concernant les marchandises transportées sur la Meuse et la Sambre. A cette occasion, le café est servi pour la première fois dans cette région autrefois devenue à la mode à la cour de Versailles.2 En 1675, Louis XIV séjourne également au château lors du siège de Dinant.3

En 1769, les propriétaires firent construire deux pavillons mansardés à la place de l'ancienne aile sud, et l'année suivante, 1770, la cour intérieure fut refaite. Depuis, il montre une rose des vents. Au XVIIIe siècle, Guillaume de Beaufort-Spontin fit construire une chapelle dans le château avec l'autorisation de l'évêque Berlo de Namur. Le trajet régulier jusqu'à l'église paroissiale d'Onhaye, située à cinq kilomètres, est à éviter. Certaines fenêtres de la chapelle proviennent de l'abbaye de Waulsort et y ont été installées au XVIe siècle.4 En 1785, l'archiduchesse Marie-Christine d'Autriche et son époux Albert Casimir de Saxe-Teschen étaient des invités au château.5 Frédéric, 1er duc de Beaufort-Spontin (1751-1817), lègue l'ensemble du château en 1817 à sa fille Gilda (1813-1880), épouse Mouchet de Battefort, comtesse de Laubespin, dont les descendants, les barons Bonaert, en sont depuis lors propriétaires.

Pendant la Première Guerre mondiale, des combats eurent lieu entre les troupes allemandes et françaises dans les environs du château. Le 23 août 1914, au matin, les troupes allemandes traversent la Meuse à proximité du château par l'est. Après les combats, les troupes françaises présentes sur place se replient vers l'ouest. Les pionniers allemands construisirent un pont temporaire à proximité du château, qui fut achevé vers minuit6. Les troupes allemandes occupèrent alors le bâtiment du château. Une salle d'opération fut aménagée dans la salle de réception du duc, avec le billard servant de table d'opération.7

L'établissement a été restauré à la fin des années 1960 et au début des années 1970. En février 1995, une crue de la Meuse a dévasté le complexe du palais et l'eau a pénétré à l'intérieur. Depuis le redressement du cours de la Meuse en 1876, les crues atteignant le château sont devenues plus fréquentes.

Le château continue de servir à des fins résidentielles, bien qu'il soit également ouvert au public.

Équipement du bâtiment principal et expositions

hall d'entrée

Dans le grand vestibule, des fresques italiennes sont au plafond. Ils furent repeints en 1794 à la suite de la Révolution française. Lorsque la chaux s'est dissoute à la fin du XIXème siècle, les restaurateurs les ont découverts et ont fait restaurer les tableaux par des moines de Beuron. Un incendie a noirci les peintures en 1995 et des artistes polonais ont été engagés pour les nettoyer. Dans cette salle, vous pourrez également retrouver les armoiries de la famille Beaufort-Spontin, telles qu'elles furent utilisées entre 1505 et 1755. D'autres images dans le vestibule montrent diverses scènes de chasse.8

entraîneur

Les visiteurs découvrent la calèche réalisée par le carrossier bruxellois Simon pour les trois enfants du premier duc de Beaufort. Le carrosse exposé à l’Exposition universelle de Paris de 1889 a été désigné meilleur jouet pour enfants.9

Design d'intérieur

À l'intérieur du château, on remarque particulièrement une cheminée Renaissance dans la salle à manger, située à l'origine dans le château de Louvigny. Bien que la salle à manger soit située dans la partie la plus ancienne du bâtiment, elle n'a été créée sous sa forme actuelle qu'en 1886 lors d'une rénovation initiée par Louise de Laubespin.1

Jardin du château

La propriété est entourée de grands jardins. L'orangerie du château est la plus ancienne de Belgique. Le complexe compte des orangers vieux d’environ 300 ans et six kilomètres d’arcades en forme de labyrinthe. Une promenade s'étend au-dessus d'un mur sur toute la longueur entre le château et l'orangerie.

Geschichte und Architektur

Eine ab dem 14. Jahrhundert bestehende, eine Furt durch die Maas sichernde mittelalterliche Burg wurde 1554 durch Truppen Heinrich II. im Krieg gegen Karl V. zerstört. An deren Stelle entstand 1571 in der Zeit der Renaissance ein Landhaus.[1]

Der Graf von Namur belehnte im Jahr 1378 Jean de Rochefort-Orjol mit Schloss Freÿr. 1410 kam es durch die Heirat der Erbin Marie de Rochefort mit Jacques de Beaufort an die Familie de Beaufort-Spontin.

Ältester erhaltener Gebäudeteil ist der aus dem Jahr 1571 stammende Ostflügel. 1637 wurde die Anlage zu einem vierflügeligen, um einen Innenhof angelegten Gebäude erweitert. Entlang des Maas-Ufers entstanden zwei Gärten. Im 18. Jahrhundert erfolgte der Umbau zu einer herzoglichen Residenz, wobei die Gestaltung von Schloss Versailles als Vorbild gedient haben soll. Dabei wurde der Südflügel abgerissen und sein Portal aus dem Jahr 1637 in die neuerrichtete große Vorhalle integriert. Das Schloss diente als Sommerresidenz der Herzöge von Beaufort-Spontin.

Im Oktober 1675 trafen sich im Schloss die Botschafter Ludwig XIV. und Karl II. von Spanien zwecks Unterzeichnung eines Zoll- und Handelsabkommens, das auf den Flüssen Maas und Sambre transportierte Waren betraf. Zu diesem Anlass wurde das erste Mal in dieser Region Kaffee serviert, der zuvor am Hof in Versailles in Mode gekommen war.[2] Im Jahr 1675 wohnte auch Ludwig XIV. während der Belagerung von Dinant im Schloss.[3]

Anstelle des ehemaligen Südflügels ließen die Besitzer 1769 zwei mit einem Mansarddach bedeckte Pavillons errichten, im Folgejahr, 1770, wurde der Innenhof neu gepflastert. Er zeigt seitdem eine Windrose. Im 18. Jahrhundert ließ Wilhelm von Beaufort-Spontin mit Erlaubnis des Bischofs Berlo von Namur im Schloss eine Kapelle errichten. Der regelmäßige Weg zur fünf Kilometer entfernten Pfarrkirche in Onhaye sollte so vermieden werden. Einige Fenster der Kapelle stammen aus der Abtei Waulsort und waren dort im 16. Jahrhundert eingebaut.[4] 1785 waren die Erzherzogin Maria-Christina von Österreich und ihr Ehemann Albert Kasimir von Sachsen-Teschen auf dem Schloss zu Gast.[5] Friedrich, 1. Herzog von Beaufort-Spontin (1751–1817), vererbte die Schlossanlage 1817 an seine Tochter Gilda (1813–1880), verheiratete Mouchet de Battefort, Comtesse de Laubespin, deren Nachfahren, den Baronen Bonaert, es seitdem gehört.

Während des Ersten Weltkriegs fanden im Umfeld des Schlosses Kämpfe zwischen deutschen und französischen Truppen statt. Am 23. August 1914 setzten ab den Vormittagsstunden deutsche Truppen in der Nähe des Schlosses von Osten kommend über die Maas. Die vor Ort befindlichen französischen Truppen zogen sich nach Gefechten in Richtung Westen zurück. Deutsche Pioniere errichteten beim Schloss eine Behelfsbrücke, die in der Nacht gegen 24 Uhr fertiggestellt wurde.[6] Deutsche Truppen besetzten daraufhin das Schlossgebäude. Im Empfangszimmer des Herzogs wurde ein Operationssaal eingerichtet, wobei der Billardtisch als Operationstisch diente.[7]

Ende der 1960er und Anfang der 1970er Jahre wurde die Anlage restauriert. Im Februar 1995 verwüstete ein Hochwasser der Maas die Schlossanlage, Wasser drang in die Innenräume. Seitdem 1876 der Lauf der Maas begradigt worden war, sind Hochwasser die auch das Schloss erreichen, häufiger geworden.

Das Schloss dient stetig weiterhin zu Wohnzwecken, wobei es jedoch auch der Öffentlichkeit zur Besichtigung zugänglich ist.

Ausstattung des Hauptgebäudes und Exponate

Vorhalle

In der großen Vorhalle befinden sich an der Decke italienische Fresken. Sie waren 1794 infolge der französischen Revolution übermalt worden. Als sich Ende des 19. Jahrhunderts der Kalk löste, entdecktzen die Restauratoren sie und ließen die Bilder von Mönchen aus Beuron erneuern. Ein Brand schwärzte 1995 die Malereien, zu deren Reinigung polnische Künstler engagiert wurden. In dieser Halle finden sich auch die Wappen der Familie Beaufort-Spontin, wie sie zwischen 1505 und 1755 Verwendung fanden. Weitere Bilder in der Vorhalle zeigen verschiedene Jagdszenen.[8]

Kutsche

Den Besuchern wird die vom Karossenbauer Simon aus Brüssel für die drei Kinder des ersten Herzogs von Beaufort gefertigte Kinderkutsche gezeigt. Die auf der Weltausstellung 1889 in Paris ausgestellte Kutsche wurde dort als bestes Kinderspielzeug ausgezeichnet.[9]

Innenarchitektur

An der Innenausstattung des Schlosses ist insbesondere ein Renaissance-Kamin im Speisesaal bemerkenswert, der sich ursprünglich im Schloss Louvigny befand. Der Speisesaal liegt zwar im ältesten Gebäudeteil, entstand in seiner heutigen Form jedoch erst 1886 bei einem durch Louise de Laubespin veranlassten Umbau.[1]

Schlossgarten

Das Anwesen ist von einer großzügigen Gartenanlage umgeben. Die Orangerie des Schlosses ist die älteste Belgiens. Die Anlage verfügt über etwa 300 Jahre alte Orangenbäume und sechs Kilometer lange, labyrinthartig angelegte Laubengänge. Auf der gesamten Länge zwischen Schloss und Orangerie verläuft oberhalb einer Mauer eine Promenade, die in regelmäßigen Abständen mit doppelgesichtigen Herrscherbüsten ausgestattet ist. In der Mitte befindet sich ein Schwanenbrunnen, neben dem eine Treppe zum Sommerhäuschen der Schlossanlage hinauf führt.