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=== Famille ===
{{Article connexe|Famille Clément de Ris}}
Athanase-Louis Clément de Ris est le fils d'Élisabeth Torterat. Il devient le fils adoptif d'[[Athanase Clément de Ris|Athanase-Louis, {{2e|comte}} Clément de Ris]] ([[1782]]-[[1837]]), et de Marie-Caroline Le Jeans ([[1789]]-[[1827]]), tous deux sans enfant. Il semble que son père adoptif, membre de la [[Chambre des pairs]] et dont il porte le même prénom, soit également son père naturel.
Athanase-Louis Clément de Ris est le fils d'Élisabeth Torterat. Il devient le fils adoptif d'[[Athanase Clément de Ris|Athanase-Louis, {{2e|comte}} Clément de Ris]] ([[1782]]-[[1837]]), et de Marie-Caroline Le Jeans ([[1789]]-[[1827]]), tous deux sans enfant. Il semble que son père adoptif, membre de la [[Chambre des pairs]] et dont il porte le même prénom, soit également son père naturel.


Sa mère adoptive meurt alors qu'il n'a que sept ans et il devient orphelin de père dix ans plus tard. La fortune familiale lui permet d'envisager une vie très privilégiée. Il prend dès lors le titre de « comte Clément de Ris » {{incise|utilisé ultérieurement pour signer tous ses livres}} en arguant du droit napoléonien de transmission des titres par adoption<ref>[http://juridiconline.com/actualites-juridiques/personnes-familles/84-personnes/211-transmissibilite-du-titre-nobiliaire-par-voie-dadoption.html]</ref>.
Sa mère adoptive meurt alors qu'il n'a que sept ans et il devient orphelin de père dix ans plus tard. La fortune familiale lui permet d'envisager une vie très privilégiée. Il prend dès lors le titre de « comte Clément de Ris » {{incise|utilisé ultérieurement pour signer tous ses livres}} en arguant du droit napoléonien de transmission des titres par adoption<ref>[http://juridiconline.com/actualites-juridiques/personnes-familles/84-personnes/211-transmissibilite-du-titre-nobiliaire-par-voie-dadoption.html]</ref>.


=== Collectionneur, critique d'art ===
Grand amateur d'art, Louis Clément de Ris réunit une importante collection de [[céramique]]s françaises, notamment des pièces de [[Bernard Palissy]] et de ses suiveurs. Il acquiert également des pièces en faïence de Tours et, plus particulièrement, de son contemporain le faïencier [[Charles-Jean Avisseau]]<ref>{{Ouvrage|nom1=Musée des beaux-arts de Tours|lien auteur1=Musée des beaux-arts de Tours|titre=Un bestiaire fantastique|sous-titre=D'Avisseau et la faïence de Tours, 1840-1910|éditeur=[[Réunion des musées nationaux]]|année=2002|pages totales=270|passage=82|isbn=}}</ref>. Au début des [[années 1850]], il collabore à la revue ''L'Artiste'' que dirige [[Arsène Houssaye]], où il côtoie des écrivains comme [[Théodore de Banville]], [[Henri Murger]], [[Charles Monselet]], [[Champfleury (écrivain)|Champfleury]] ou encore [[Charles Baudelaire]]. Il s'y affirme comme [[critique d'art]] et assure le compte-rendu des ''[[Salon de peinture et de sculpture|Salons]]''<ref>{{Ouvrage|prénom1=Elizabeth|nom1=Basye Gilmore Holt|titre=The Art of all nations, 1850-73|sous-titre=the emerging role of exhibitions and critics|éditeur=Anchor Books|année=1981|pages totales=606|passage=263|isbn=978-0-385-14879-5}}</ref>.
Grand amateur d'art, Louis Clément de Ris réunit une importante collection de [[céramique]]s françaises, notamment des pièces de [[Bernard Palissy]] et de ses suiveurs. Il acquiert également des pièces en faïence de Tours et, plus particulièrement, de son contemporain le faïencier [[Charles-Jean Avisseau]]<ref>{{Ouvrage|nom1=Musée des beaux-arts de Tours|lien auteur1=Musée des beaux-arts de Tours|titre=Un bestiaire fantastique|sous-titre=D'Avisseau et la faïence de Tours, 1840-1910|éditeur=[[Réunion des musées nationaux]]|année=2002|pages totales=270|passage=82|isbn=}}</ref>. Au début des [[années 1850]], il collabore à la revue ''L'Artiste'' que dirige [[Arsène Houssaye]], où il côtoie des écrivains comme [[Théodore de Banville]], [[Henri Murger]], [[Charles Monselet]], [[Champfleury (écrivain)|Champfleury]] ou encore [[Charles Baudelaire]]. Il s'y affirme comme [[critique d'art]] et assure le compte-rendu des ''[[Salon de peinture et de sculpture|Salons]]''<ref>{{Ouvrage|prénom1=Elizabeth|nom1=Basye Gilmore Holt|titre=The Art of all nations, 1850-73|sous-titre=the emerging role of exhibitions and critics|éditeur=Anchor Books|année=1981|pages totales=606|passage=263|isbn=978-0-385-14879-5}}</ref>.


=== Conservateur de musée
À la même époque, il entre au [[Musée du Louvre#Sculptures|département des sculptures du musée du Louvre]] dont il devient un des conservateurs<ref>{{Ouvrage|prénom1=Geneviève|nom1=Bresc-Bautier|lien auteur1=Geneviève Bresc-Bautier|titre=La politique des dépôts du département des Sculptures (1848-1939)|éditeur=[[Ministère de la Culture (France)|Ministère de la culture et de la communication]]|année=2008|isbn=|lire en ligne=http://www.louvre.fr/sources/actes_colloque_depot__14_Bresc.pdf}}</ref>.
À la même époque, il entre au [[Musée du Louvre#Sculptures|département des sculptures du musée du Louvre]] dont il devient un des conservateurs<ref>{{Ouvrage|prénom1=Geneviève|nom1=Bresc-Bautier|lien auteur1=Geneviève Bresc-Bautier|titre=La politique des dépôts du département des Sculptures (1848-1939)|éditeur=[[Ministère de la Culture (France)|Ministère de la culture et de la communication]]|année=2008|isbn=|lire en ligne=http://www.louvre.fr/sources/actes_colloque_depot__14_Bresc.pdf}}</ref>.


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* Louis Clément de Ris, ''Les Enseignes de Paris (extrait du volume des Mélanges de 1877 & tiré à cinquante exemplaires non mis dans le commerce avec la permission de la Société des Bibliophiles)'', Paris, 1877, 57 pages, Typographie Lahure.
* Louis Clément de Ris, ''Les Enseignes de Paris (extrait du volume des Mélanges de 1877 & tiré à cinquante exemplaires non mis dans le commerce avec la permission de la Société des Bibliophiles)'', Paris, 1877, 57 pages, Typographie Lahure.


== Notes et références ==
== Pour approfondir ==
=== Bibliographie ===
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=== Liens externes ===
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{{Palette Administration du domaine de Versailles}}
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{{Portail|arts|Château de Versailles|Musée du Louvre|collections}}
{{Portail|arts|Château de Versailles|Musée du Louvre|collections}}



Version du 8 mai 2024 à 00:04

Louis Clément de Ris
Biographie
Naissance
Décès
(à 61 ans)
Versailles
Nom de naissance
Athanase-Louis Clément de Ris
Nationalité
Activité
Rédacteur à
Conjoint
Isabelle Marchand
Parentèle
Athanase Clément de Ris (père adoptif)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

Athanase-Louis Torterat Clément de Ris, dit Louis Clément de Ris, né le dans l'ancien 10e arrondissement de Paris et mort le à Versailles (Yvelines), est un muséographe, collectionneur, critique d'art et conservateur de musée français.

En 1876, il succède à Eudore Soulié au poste de conservateur du château de Versailles, fonction qu'il conserve jusqu'à sa mort en 1882.

Biographie

Famille

Athanase-Louis Clément de Ris est le fils d'Élisabeth Torterat. Il devient le fils adoptif d'Athanase-Louis, 2e comte Clément de Ris (1782-1837), et de Marie-Caroline Le Jeans (1789-1827), tous deux sans enfant. Il semble que son père adoptif, membre de la Chambre des pairs et dont il porte le même prénom, soit également son père naturel.

Sa mère adoptive meurt alors qu'il n'a que sept ans et il devient orphelin de père dix ans plus tard. La fortune familiale lui permet d'envisager une vie très privilégiée. Il prend dès lors le titre de « comte Clément de Ris » — utilisé ultérieurement pour signer tous ses livres — en arguant du droit napoléonien de transmission des titres par adoption[1].

Collectionneur, critique d'art

Grand amateur d'art, Louis Clément de Ris réunit une importante collection de céramiques françaises, notamment des pièces de Bernard Palissy et de ses suiveurs. Il acquiert également des pièces en faïence de Tours et, plus particulièrement, de son contemporain le faïencier Charles-Jean Avisseau[2]. Au début des années 1850, il collabore à la revue L'Artiste que dirige Arsène Houssaye, où il côtoie des écrivains comme Théodore de Banville, Henri Murger, Charles Monselet, Champfleury ou encore Charles Baudelaire. Il s'y affirme comme critique d'art et assure le compte-rendu des Salons[3].

=== Conservateur de musée À la même époque, il entre au département des sculptures du musée du Louvre dont il devient un des conservateurs[4].

Il devient conservateur du château de Versailles à la mort d'Eudore Soulié, en 1876, et y déploie surtout une grande activité de publication. Il meurt à son poste en 1882, date à laquelle Charles Gosselin lui succède.

Publications

  • Louis Torterat Clément de Ris, Les amateurs d'autrefois, Paris, 1877 (reprint : Geneva, 1973) : p. 183-207.
  • Louis Clément de Ris, Les Enseignes de Paris (extrait du volume des Mélanges de 1877 & tiré à cinquante exemplaires non mis dans le commerce avec la permission de la Société des Bibliophiles), Paris, 1877, 57 pages, Typographie Lahure.

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. [1]
  2. Musée des beaux-arts de Tours, Un bestiaire fantastique : D'Avisseau et la faïence de Tours, 1840-1910, Réunion des musées nationaux, , 270 p., p. 82
  3. Elizabeth Basye Gilmore Holt, The Art of all nations, 1850-73 : the emerging role of exhibitions and critics, Anchor Books, , 606 p. (ISBN 978-0-385-14879-5), p. 263
  4. Geneviève Bresc-Bautier, La politique des dépôts du département des Sculptures (1848-1939), Ministère de la culture et de la communication, (lire en ligne)