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avec <math>a</math>, <math>b</math>, <math>c</math> et <math>d</math> des constantes empiriques spécifiques du couple « soluté <math>\sigma</math> - solvant <math>s</math> ». Les expressions des enthalpies de dissolution respectives sont :
avec <math>a</math>, <math>b</math>, <math>c</math> et <math>d</math> des constantes empiriques spécifiques du couple « soluté <math>\sigma</math> - solvant <math>s</math> ». Les expressions des enthalpies de dissolution respectives sont :


:<math>{\Delta_\text{sol} H_{\sigma,s} \over R} = -b + c \, T + d \, T^2</math>
:<math>-{\Delta_\text{sol} H_{\sigma,s} \over R} = b - c \, T - d \, T^2</math>
:<math>{\Delta_\text{sol} H_{\sigma,s} \over R} = -b - {2 \, c \over T} - {3 \, d \over T^2}</math>
:<math>-{\Delta_\text{sol} H_{\sigma,s} \over R} = b + {2 \, c \over T} + {3 \, d \over T^2}</math>


Aux basses pressions et températures, pour la plupart des gaz la dissolution est exothermique, soit <math>\Delta_\text{sol} H_{\sigma,s} < 0</math>, par conséquent la solubilité diminue lorsque la température augmente<ref name="Tosun2012-466"/>. De nombreux gaz présentent un minimum de solubilité, la solubilité augmentant après avoir diminué lorsque la température augmente<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Thomas B. Drew |auteur2=Giles R. Cokelet |auteur3=John W. Hoopes |auteur4=Theodore Vermeulen |titre=Advances in Chemical Engineering |volume=11 |éditeur=Academic Press |année=1981 |pages totales=451 |passage=23 |isbn=9780080565583 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=ATQdljSeCeMC&pg=PA23}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Nobuo Maeda |titre=Nucleation of Gas Hydrates |éditeur=Springer Nature |année=2020 |passage=135 |isbn=9783030518745 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=a8L3DwAAQBAJ&pg=PA135 }}.</ref>. Ainsi, aux basses pressions, le minimum de solubilité de l'hélium dans l'eau se situe à environ {{unité|30 °C}}, ceux de l'argon, de l'oxygène et de l'azote se situent entre 92 et {{unité|93 °C}} et celui du xénon à environ {{unité|114 °C}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur=Paul Cohen |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=gqr8AAAACAAJ |titre=The ASME Handbook on Water Technology for Thermal Power Systems |éditeur=The American Society of Mechanical Engineers |année=1989 |page=442|pages totales=1828 |isbn=978-0-7918-0634-0}}.</ref>.
Aux basses pressions et températures, pour la plupart des gaz la dissolution est exothermique, soit <math>\Delta_\text{sol} H_{\sigma,s} < 0</math>, par conséquent la solubilité diminue lorsque la température augmente<ref name="Tosun2012-466"/>. De nombreux gaz présentent un minimum de solubilité, la solubilité augmentant après avoir diminué lorsque la température augmente<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Thomas B. Drew |auteur2=Giles R. Cokelet |auteur3=John W. Hoopes |auteur4=Theodore Vermeulen |titre=Advances in Chemical Engineering |volume=11 |éditeur=Academic Press |année=1981 |pages totales=451 |passage=23 |isbn=9780080565583 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=ATQdljSeCeMC&pg=PA23}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Nobuo Maeda |titre=Nucleation of Gas Hydrates |éditeur=Springer Nature |année=2020 |passage=135 |isbn=9783030518745 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=a8L3DwAAQBAJ&pg=PA135 }}.</ref>. Ainsi, aux basses pressions, le minimum de solubilité de l'hélium dans l'eau se situe à environ {{unité|30 °C}}, ceux de l'argon, de l'oxygène et de l'azote se situent entre 92 et {{unité|93 °C}} et celui du xénon à environ {{unité|114 °C}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur=Paul Cohen |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=gqr8AAAACAAJ |titre=The ASME Handbook on Water Technology for Thermal Power Systems |éditeur=The American Society of Mechanical Engineers |année=1989 |page=442|pages totales=1828 |isbn=978-0-7918-0634-0}}.</ref>.

Version du 13 mai 2024 à 11:19

Tableau 1

Solubilité de quelques gaz dissouts dans l'eau
à 298,15 K et pour une pression partielle de 1 atm[1].
Espèce Solubilité
105 ×
Enthalpie de dissolution
(kJ mol−1)
Hélium He 0,70789 -0,54
Néon Ne 0,82241 -3,64
Argon Ar 2,5306 -11,92
Krypton Kr 4,5463 -15,34
Xenon Xe 7,9500 -19,06
Azote N2 1,1774 -10,45
Monoxyde de carbone CO 1,7744 -10,78
Méthane CH4 2,5523 -13,19
Éthane C2H6 3,4006 -19,43
Éthylène C2H4 8,899 -16,40

Tableau 2

En fonction de la température

Solubilité du dioxyde de carbone dans l'eau en fonction de la température à pression atmosphérique[2].

En dérivant, à pression constante, l'expression de la loi de Henry par rapport à la température, on obtient :

avec l'enthalpie de dissolution du soluté dans le solvant (voir le paragraphe Constante de Henry - Dépendance à la température). La pression est composée des deux pressions partielles . On suppose que le solvant a une pression partielle très faible, voire que le soluté est seul en phase gaz, soit . On a donc . On obtient[3] :

Diverses formes de la solubilité en fonction de la température sont communément employées[4],[1] :

avec , , et des constantes empiriques spécifiques du couple « soluté - solvant  ». Les expressions des enthalpies de dissolution respectives sont :

Aux basses pressions et températures, pour la plupart des gaz la dissolution est exothermique, soit , par conséquent la solubilité diminue lorsque la température augmente[5]. De nombreux gaz présentent un minimum de solubilité, la solubilité augmentant après avoir diminué lorsque la température augmente[6],[7]. Ainsi, aux basses pressions, le minimum de solubilité de l'hélium dans l'eau se situe à environ 30 °C, ceux de l'argon, de l'oxygène et de l'azote se situent entre 92 et 93 °C et celui du xénon à environ 114 °C[8].

  1. a b c et d (en) Trevor M. Letcher, Rubin Battino et H. Lawrence Clever, Development and Applications in Solubility, Royal Society of Chemistry, , 414 p. (ISBN 9780854043729, lire en ligne), p. 70-72.
  2. Ce graphe et d'autres exemples sur : (en) « Solubility of Gases in Water », sur engineeringtoolbox.com (consulté le ).
  3. Prausnitz et al. 1999, p. 596.
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Caroll
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Tosun2012-466
  6. (en) Thomas B. Drew, Giles R. Cokelet, John W. Hoopes et Theodore Vermeulen, Advances in Chemical Engineering, vol. 11, Academic Press, , 451 p. (ISBN 9780080565583, lire en ligne), p. 23.
  7. (en) Nobuo Maeda, Nucleation of Gas Hydrates, Springer Nature, (ISBN 9783030518745, lire en ligne), p. 135.
  8. (en) Paul Cohen, The ASME Handbook on Water Technology for Thermal Power Systems, The American Society of Mechanical Engineers, , 1828 p. (ISBN 978-0-7918-0634-0, lire en ligne), p. 442.