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Le '''Centre audiovisuel Simone-de-Beauvoir''', fondé en 1982 à Paris par [[Carole Roussopoulos]], [[Delphine Seyrig]] et [[Ioana Wieder]], est une association dont le but est de réunir, produire et diffuser des documents audiovisuels sur les droits, luttes et création de l'art des femmes<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Centre audiovisuel Simone de Beauvoir |url=https://www.centre-simone-de-beauvoir.com/ |site=Centre Simone de Beauvoir |consulté le=2022-07-27}}</ref>.
Le '''Centre audiovisuel Simone-de-Beauvoir''', fondé en {{Date|1982}} à [[Paris]] par [[Carole Roussopoulos]], [[Delphine Seyrig]] et [[Ioana Wieder]], est une association dont le but est de réunir, produire et diffuser des documents audiovisuels sur les droits, luttes et création de l'art des femmes<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Centre audiovisuel Simone de Beauvoir |url=https://www.centre-simone-de-beauvoir.com/ |site=Centre Simone de Beauvoir |consulté le=2022-07-27}}</ref>.

== Structure ==

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=== Financement et fonctionnement ===
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Le centre bénéficie de plusieurs financements de départ de la part du ministère des Droits de la Femme, du [[Ministère de la Culture (France)|ministère de la Culture]], du Fonds d'intervention Culturelle et du [[Ministère de la solidarité, de l'insertion sociale et de la famille|ministère de la Solidarité]]<ref name=":1">{{Article|langue=fr|auteur1=Denise Labarthe|titre=Au centre Simone de Beauvoir, des photos, des films, des cassettes sur les femmes.|périodique=Femme Pratique|pages=36-37|date=Septembre 1982}}</ref>.

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Ces financements permettent d'acquérir le matériel nécessaire aux tournages et au transfert des bandes, d'installer des postes de visionnage et d'assurer le fonctionnement du Centre<ref name=":1" />.


== Historique ==
== Historique ==
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==== Ouverture du centre en 1982 ====
==== Ouverture du centre en 1982 ====
En 1982, l’association Les Muses s’amusent (créée en 1974), composée notamment de [[Delphine Seyrig]], [[Ioana Wieder]] et [[Carole Roussopoulos]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Hélène Fleckinger|titre=Caméra militante|sous-titre=Luttes de libération des années 1970|passage=44-45|lieu=Suisse|éditeur=MetisPresses|date=Avril 2010|pages totales=131|isbn=978-2-940406-25-8|consulté le=27 juillet 2022|titre chapitre=Une caméra à soi}}</ref>, s’allie à l'association La Griffonne pour créer un projet de « Centre féministe de consultation et de production audiovisuelles »<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Notre histoire |url=https://www.centre-simone-de-beauvoir.com/qui-sommes-nous/notre-histoire/ |site=Centre Simone de Beauvoir |consulté le=2022-07-27}}</ref>. Le projet est soutenu par [[Simone Iff]], présidente du [[Mouvement français pour le planning familial]] (MFPF) et cofondatrice du [[Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception]] (MLAC), conseillère technique au cabinet d’[[Yvette Roudy]], alors [[Ministre chargé des Droits des femmes|Ministre déléguée aux Droits de la femme]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Sylvie Dreyfus-Alphandery|titre=Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, une histoire qui commence|périodique=Revue de la Bibliothèque Nationale de France|date=2004|isbn=2-7177-2276-9|url=http://editions.bnf.fr/revue-de-la-bnf-n%C2%B017-femmes|pages=95}}</ref>. Les responsables du projet obtiennent l’accord de [[Simone de Beauvoir]] pour que le centre porte son nom<ref name=":0" />.
En {{Date|1982}}, l’association Les Muses s’amusent (créée en 1974), composée notamment de [[Delphine Seyrig]], [[Ioana Wieder]] et [[Carole Roussopoulos]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Hélène Fleckinger|titre=Caméra militante|sous-titre=Luttes de libération des années 1970|passage=44-45|lieu=Suisse|éditeur=MetisPresses|date=Avril 2010|pages totales=131|isbn=978-2-940406-25-8|consulté le=27 juillet 2022|titre chapitre=Une caméra à soi}}</ref>, s’allie à l'association La Griffonne pour créer un projet de « Centre féministe de consultation et de production audiovisuelles »<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Notre histoire |url=https://www.centre-simone-de-beauvoir.com/qui-sommes-nous/notre-histoire/ |site=Centre Simone de Beauvoir |consulté le=2022-07-27}}</ref>. Le projet est soutenu par [[Simone Iff]], présidente du [[Mouvement français pour le planning familial]] (MFPF) et cofondatrice du [[Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception]] (MLAC), conseillère technique au cabinet d’[[Yvette Roudy]], alors [[Ministre chargé des Droits des femmes|Ministre déléguée aux Droits de la femme]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Sylvie Dreyfus-Alphandery|titre=Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, une histoire qui commence|périodique=Revue de la Bibliothèque Nationale de France|date=2004|isbn=2-7177-2276-9|url=http://editions.bnf.fr/revue-de-la-bnf-n%C2%B017-femmes|pages=95}}</ref>. Les responsables du projet obtiennent l’accord de [[Simone de Beauvoir]] pour que le centre porte son nom<ref name=":0" />.


Le 26 janvier 1982, le centre est déclaré à la [[préfecture]]. Son objet est : « Création d'un centre [[audiovisuel]] [[Féminisme|féministe]] d'archivage et de production ; le centre sera dénommé "Centre Simone de Beauvoir" ; il fera connaître la création des femmes par tout moyen et, entre autres, par des expositions, semaines culturelles, édition de documents, projections, colloques et toutes autres manifestations publiques et privées ; il entreprendra des recherches sur l'histoire des femmes à partir de documents audiovisuels ; il produira et distribuera de nouvelles réalisations audiovisuelles »<ref name=":0" />. L’ouverture du centre a lieu en juin 1982 avec uniquement les membres de Les Muses s’amusent, la Griffonne s’étant retiré du projet entre-temps<ref name=":0" />.
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[[Nicole Fernandez Ferrer]], qui deviendra déléguée générale à la réouverture du Centre en 2003, fait également partie de l'équipe en 1982<ref name=":2">{{Article|langue=fr|auteur1=Doucha Belgrave|titre=le regain du centre audiovisuel simone de beauvoir|périodique=images de la culture|numéro=20|titre numéro=femmes en mouvements|éditeur=CNC|date=2005|issn=1262-3415|pages=8}}</ref>{{,}}<ref name=":3" />.

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==== Financement et fonctionnement ====
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Le centre bénéficie de plusieurs financements de départ de la part du ministère des Droits de la Femme, du [[Ministère de la Culture (France)|ministère de la Culture]], du Fonds d'intervention Culturelle et du [[Ministère de la solidarité, de l'insertion sociale et de la famille|ministère de la Solidarité]]<ref name=":1">{{Article|langue=fr|auteur1=Denise Labarthe|titre=Au centre Simone de Beauvoir, des photos, des films, des cassettes sur les femmes.|périodique=Femme Pratique|date=Septembre 1982|pages=36-37}}</ref>.

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Ces financements permettent d'acquérir le matériel nécessaire aux tournages et au transfert des bandes, d'installer des postes de visionnage et d'assurer le fonctionnement du Centre<ref name=":1" />.


==== Activités du centre de 1983 à 1993 ====
==== Activités du centre de 1983 à 1993 ====
Le 7 février 1985, le Centre emménage dans les locaux du cinéma l’[[L'Entrepôt (Paris)|Entrepôt]], rue Francis de Pressensé, cinéma qui appartient à [[Frédéric Mitterrand]]<ref>{{Lien web |auteur=Archive INA |titre="1981, Frédéric Mitterand exploitant de cinéma et jeune cinéaste" |url=https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/1981-frederic-mitterrand-exploitant-de-cinema-et-jeune-cineaste |site=INA |date=15 janvier 2021 |consulté le=28 juillet 2022}}</ref>.
Le {{Date|7 février 1985|février|1985}}, le Centre emménage dans les locaux du cinéma l’[[L'Entrepôt (Paris)|Entrepôt]], rue Francis de Pressensé, cinéma qui appartient à [[Frédéric Mitterrand]]<ref>{{Lien web |auteur=Archive INA |titre="1981, Frédéric Mitterand exploitant de cinéma et jeune cinéaste" |url=https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/1981-frederic-mitterrand-exploitant-de-cinema-et-jeune-cineaste |site=INA |date=15 janvier 2021 |consulté le=28 juillet 2022}}</ref>.


Le centre organise plusieurs évènements durant l’année 1986. Le 15 février 1986, le centre organise une journée consacrée au collectif [[Vidéo Femmes]] du Québec, avec des projections de vidéos de Lise Bonenfant, [[Helen Doyle]], [[Nicole Giguère]], [[Johanne Fournier]], etc. En mars 1986, en collaboration avec le [[Institut Goethe|Goethe Institut]], le centre propose une rétrospective de l'œuvre de la cinéaste allemande [[Ulrike Ottinger]]. Les films sont projetés à l'Olympic Entrepôt.
Le {{Date|15 février 1986|février|1986}}, le centre organise une journée consacrée au collectif [[Vidéo Femmes]] du Québec, avec des projections de vidéos de Lise Bonenfant, [[Helen Doyle]], [[Nicole Giguère]], [[Johanne Fournier]], etc. En {{Date|mars 1986|mars|1986}}, en collaboration avec le [[Institut Goethe|Goethe Institut]], le centre propose une rétrospective de l'œuvre de la cinéaste allemande [[Ulrike Ottinger]]. Les films sont projetés à l'Olympic Entrepôt.


==== Fermeture du centre en 1993 ====
==== Fermeture du centre en 1993 ====

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Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
Histoire
Fondation
1982
Cadre
Type
Association loi 1901
Domaine d'activité
Féminisme, archives audiovisuelles, cinéma
Pays
Organisation
Fondateur

Delphine Seyrig Carole Roussopoulos

Ioana Wieder
Site web

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Le Centre audiovisuel Simone-de-Beauvoir, fondé en à Paris par Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig et Ioana Wieder, est une association dont le but est de réunir, produire et diffuser des documents audiovisuels sur les droits, luttes et création de l'art des femmes[1].

Structure[modifier | modifier le code]

Financement et fonctionnement[modifier | modifier le code]

Le centre bénéficie de plusieurs financements de départ de la part du ministère des Droits de la Femme, du ministère de la Culture, du Fonds d'intervention Culturelle et du ministère de la Solidarité[2].

Ces financements permettent d'acquérir le matériel nécessaire aux tournages et au transfert des bandes, d'installer des postes de visionnage et d'assurer le fonctionnement du Centre[2].

Historique[modifier | modifier le code]

Première période : 1982-1993[modifier | modifier le code]

Ouverture du centre en 1982[modifier | modifier le code]

En , l’association Les Muses s’amusent (créée en 1974), composée notamment de Delphine Seyrig, Ioana Wieder et Carole Roussopoulos[3], s’allie à l'association La Griffonne pour créer un projet de « Centre féministe de consultation et de production audiovisuelles »[4]. Le projet est soutenu par Simone Iff, présidente du Mouvement français pour le planning familial (MFPF) et cofondatrice du Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception (MLAC), conseillère technique au cabinet d’Yvette Roudy, alors Ministre déléguée aux Droits de la femme[5]. Les responsables du projet obtiennent l’accord de Simone de Beauvoir pour que le centre porte son nom[4].

Le , le centre est déclaré à la préfecture[réf. nécessaire]. Son objet est : « Création d'un centre audiovisuel féministe d'archivage et de production ; le centre sera dénommé "Centre Simone de Beauvoir" ; il fera connaître la création des femmes par tout moyen et, entre autres, par des expositions, semaines culturelles, édition de documents, projections, colloques et toutes autres manifestations publiques et privées ; il entreprendra des recherches sur l'histoire des femmes à partir de documents audiovisuels ; il produira et distribuera de nouvelles réalisations audiovisuelles »[4]. L’ouverture du centre a lieu en juin 1982 avec uniquement les membres de Les Muses s’amusent, la Griffonne s’étant retiré du projet entre-temps[4].

Nicole Fernandez Ferrer, qui deviendra déléguée générale à la réouverture du Centre en 2003, fait également partie de l'équipe en 1982[6],[7].

Activités du centre de 1983 à 1993[modifier | modifier le code]

Le , le Centre emménage dans les locaux du cinéma l’Entrepôt, rue Francis de Pressensé, cinéma qui appartient à Frédéric Mitterrand[8].

Le , le centre organise une journée consacrée au collectif Vidéo Femmes du Québec, avec des projections de vidéos de Lise Bonenfant, Helen Doyle, Nicole Giguère, Johanne Fournier, etc. En , en collaboration avec le Goethe Institut, le centre propose une rétrospective de l'œuvre de la cinéaste allemande Ulrike Ottinger. Les films sont projetés à l'Olympic Entrepôt.

Fermeture du centre en 1993[modifier | modifier le code]

Le centre ferme ses portes à la fin de l’année 1993, à cause de difficultés financières. Les films du fonds sont alors envoyés au CNC où ils seront stockés jusqu’à la réouverture du centre en 2003[6].

Deuxième période : 2003 à aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Réouverture du centre en 2003[modifier | modifier le code]

Nicole Fernandez Ferrer devient déléguée générale du Centre à sa réouverture[7],[9].

Activités du centre depuis 2003[modifier | modifier le code]

En 2004 est organisé le premier colloque sur les archives audiovisuelles du féminisme, en partenariat avec Archives du féminisme et la BNF[10],[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Centre audiovisuel Simone de Beauvoir », sur Centre Simone de Beauvoir (consulté le )
  2. ↑ a et b Denise Labarthe, « Au centre Simone de Beauvoir, des photos, des films, des cassettes sur les femmes. », Femme Pratique,‎ , p. 36-37
  3. ↑ Hélène Fleckinger, Caméra militante : Luttes de libération des années 1970, Suisse, MetisPresses, , 131 p. (ISBN 978-2-940406-25-8), « Une caméra à soi », p. 44-45
  4. ↑ a b c et d « Notre histoire », sur Centre Simone de Beauvoir (consulté le )
  5. ↑ Sylvie Dreyfus-Alphandery, « Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, une histoire qui commence », Revue de la Bibliothèque Nationale de France,‎ , p. 95 (ISBN 2-7177-2276-9, lire en ligne)
  6. ↑ a et b Doucha Belgrave, « le regain du centre audiovisuel simone de beauvoir », images de la culture, CNC, no 20 « femmes en mouvements »,‎ , p. 8 (ISSN 1262-3415)
  7. ↑ a et b « Nicole Fernandez Ferrer - », sur le7egenre.fr (consulté le )
  8. ↑ Archive INA, « "1981, Frédéric Mitterand exploitant de cinéma et jeune cinéaste" », sur INA, (consulté le )
  9. ↑ « Images de la culture : Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir à Paris Delphine et Carole, insoumuses - tous les articles en ligne », sur imagesdelaculture.cnc.fr (consulté le )
  10. ↑ « La commission audiovisuel | Archives du Féminisme », sur www.archivesdufeminisme.fr (consulté le )
  11. ↑ « Les femmes du XXe siècle dans les collections audiovisuelles », sur chroniques.bnf.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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