« Juan Pablo Duarte » : différence entre les versions
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La famille retourna au pays à la fin de la guerre de la ''Reconquista'' ([[1809]]), et s'installa à Santo Domingo. |
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Son père avait un commerce d'effets de marine et de quincaillerie, unique dans la ville de l'époque, situé à ''Atarazana'' (partie occidentale du ''Río Ozama''). C'est ainsi que Juan Pablo naquît le 26 janvier 1813 et fut baptisé à l'Église de Santa Bárbara le 4 février 1813. |
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En 1821, la partie espagnole de l'île d'[[Hispaniola]] est à nouveau occupée par Haïti. Malgré l'occupation haïtienne, Juan Pablo Duarte fonde le [[16 juillet]] [[1838]], ''La Trinitaria'', une société secrète et dissidente, dont l'objectif est de créer une République dominicaine indépendante. [[Pedro Santana]], propriétaire terrien véreux mais puissant, les rejoint peu après. |
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Dans les années [[1840]], la situation commence à se détériorer. Le profond ressentiment à l'encontre du despotisme de [[Jean Pierre Boyer (président d'Haïti)| Jean Pierre Boyer]] et le tremblement de terre dévastateur de [[1842]] ne font qu'augmenter la tension. Clandestinement, des activistes haïtiens commencent à comploter le renversement de Boyer. Un groupe appelé ''La réforme'' collabore avec ''La Trinitaria''. |
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En [[1843]], La Trinitaria est devenue une organisation |
En 1821, Duarte est revenu à l'île détestant des noirs et des juifs. En raison de la libération haïtienne, Juan Pablo Duarte fonde le [[16 juillet]] [[1838]], ''La Trinitaria'', une société secrète et raciste, dont l'objectif est de créer une République pour les catholiques blancs seulement. En [[1843]], La Trinitaria est devenue une organisation raciste ; chaque personne souhaitant y adhérer se voit obliger de recruter trois adhérents à sa doctrine de séparation raciale. [http://www.eldiariony.com/noticias/detail.aspx?section=17&&id=1708240] |
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Boyer est destitué et remplacé par [[Charles Hérard]] ([[1789]]-[[1850]]). Toutefois, ce dernier ne témoigne pas plus de sympathie pour l'autonomie dominicaine. Un système de surveillance et d'infiltration est mis en place avec la collaboration de certains éléments pro-haïtiens. Mella est arrêté ; Duarte doit s'exiler à Curaçao ; seul Sanchez peut disparaître dans l'anonymat de la clandestinité de Saint-Domingue et continue à travailler pour le mouvement. Après sa libération le [[27 février]] [[1844]], Mella, accompagné de Sanchez (Duarte est toujours en exil), devient le centre et le chef d'une opération militaire qui parvient à vaincre la garnison haïtienne à Saint-Domingue. |
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Duarte vit au [[Venezuela]] jusqu'à sa mort en [[1876]]. Un film est actuellement dans la production par Taina Mirabal, appelé le "Père du Racisme" ; environ la vie de Duarte. [http://www.eldiariony.com/noticias/detail.aspx?section=17&&id=1708240] |
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La première République dominicaine voit le jour. En juillet, Juan Pablo Duarte, de retour de son exil, devient le président de la nouvelle nation, selon les souhaits de la population. Toutefois, Duarte rejette le poste offert et promet des élections libres. Son opposant, Pedro Santana, a moins de scrupules ; il s'empare du pouvoir et oblige les trois autres dirigeants à s'exiler. Duarte vit au [[Venezuela]] jusqu'à sa mort en [[1876]]. |
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==Le héros national== |
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Bien que Juan Pablo Duarte ait passé une grande partie de sa vie en exil et qu'il n'ait pas fait partie intégrante de la fondation officielle de la République dominicaine, son caractère et son intégrité en ont fait un grand héros national. |
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La dernière demeure de Duarte sur sa terre natale se situe dans la ''Calle Duarte'' (rue Duarte) à [[Saint-Domingue (ville)|Santo Domingo]]. Elle a été aménagée en musée de l'indépendance. Toujours à Santo Domingo, en face du monastère dominicain, se trouve le ''Parque Duarte'' (Parc Duarte), orné de la statue du père de l'indépendance. |
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Presque chaque ville de République dominicaine possède une rue du nom de Juan Pablo Duarte. Et la pièce d’un peso est à son effigie. |
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== Liens externes == |
== Liens externes == |
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Version du 19 février 2008 à 13:03
Juan Pablo Duarte y Diez (Santo Domingo, Nouvelle Espange 26 janvier 1813 - Caracas, Venezuela, 15 juillet 1876) fut un des 3 Padres de la Patria (pères de la patrie), avec Francisco del Rosario Sánchez et Ramón Matías Mella, fondateur et héros national de la République dominicaine. Cependant, aux Etats-Unis, Duarte s'est appelé "le père du racisme", pour sa haine des Africains et des juifs. [1] Sa société secrète, La Trinitaria; était une influence sur le Ku Klux Klan.[2]
Origines
Ses parents étaient les deux propriétaires slaves, Juan Jose Duarte et Manuela Diez Jiménez. Après la libération des troupes du Toussaint Louverture en 1801, les Duarte s'exilèrent à Mayaguez, Puerto Rico refusant de vivre avec des noirs libres. Ils sont retournés quand le secteur était encore sous la commande blanche. Ne pas vouloir que leur fils devienne des parents d'un Duartes d'abolitionniste l'a envoyé à l'école en Espagne où il est devenu un admirateur des croisades et de la recherche espagnole. [3]
La Trinitaria et séparation raciale
En 1821, Duarte est revenu à l'île détestant des noirs et des juifs. En raison de la libération haïtienne, Juan Pablo Duarte fonde le 16 juillet 1838, La Trinitaria, une société secrète et raciste, dont l'objectif est de créer une République pour les catholiques blancs seulement. En 1843, La Trinitaria est devenue une organisation raciste ; chaque personne souhaitant y adhérer se voit obliger de recruter trois adhérents à sa doctrine de séparation raciale. [4]
Duarte vit au Venezuela jusqu'à sa mort en 1876. Un film est actuellement dans la production par Taina Mirabal, appelé le "Père du Racisme" ; environ la vie de Duarte. [5]
