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« Maurice de Noisay » : différence entre les versions

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'''Maurice de Noisay''' (de son vrai nom '''Maurice Pagnier'''), poète français, fut, selon l'expression du critique [[Henri Clouard]], "le plus dandy des transfuges" passant du [[Symbolisme (art)|Symbolisme]] au [[Néo-classicisme]]. Ses recueils de vers (''L'Ame en route'' (1905), ''Les douze flèches d'Eros'' (1912)) témoignent de cette évolution vers une création qui s'exprime dans une langue parfaite et qui discipline les sentiments.
'''Maurice de Noisay''' (de son vrai nom '''Maurice Pagnier'''), poète français, fut, selon l'expression du critique [[Henri Clouard]], « le plus [[dandy]] des [[transfuge]]s » passant du [[Symbolisme (art)|symbolisme]] au [[néo-classicisme]]. Ses recueils de vers (''L'Âme en route'' en 1905, ''Les douze flèches d'Éros'' en 1912) témoignent de cette évolution vers une création qui s'exprime dans une langue parfaite et qui discipline les sentiments.


Il collabora à de nombreuses revues politiques et littéraires du début du XXe siècle, parmi lesquels ''[[Les Guêpes (revue)|Les Guêpes]]'' de [[Jean-Marc Bernard]] et La ''[[Revue critique des idées et des livres]]'' de [[Jean Rivain]] et [[Eugène Marsan]]. Proche de [[Charles Maurras]] et des idées de [[l'Action française]], il s'est tu après la [[Première Guerre mondiale]], au grand regret des amateurs de fier langage et de sentiments pensés.
Il collabora à de nombreuses revues politiques et littéraires du début du {{XXe siècle}}, parmi lesquels ''[[Les Guêpes (revue)|Les Guêpes]]'' de [[Jean-Marc Bernard]] et La ''[[Revue critique des idées et des livres]]'' de [[Jean Rivain]] et [[Eugène Marsan]]. Proche de [[Charles Maurras]] et des idées de [[l'Action française]], il s'est tu après la [[Première Guerre mondiale]], au grand regret des amateurs de fier langage et de sentiments pensés.


== Oeuvres principales ==
== Œvres principales ==


* "''L'Ame en route''",1905.
* 1905 : {{Ouvrage|titre=L'Âme en route}}
* "''Les douze flèches d'Eros''", 1912.
* 1912 : {{Ouvrage|titre=Les douze flèches d'Eros}}
* "''Essai sur les courses de chevaux en France''", NRF, 1921.
* 1921 : {{Ouvrage|titre=Essai sur les courses de chevaux en France|éditeur=[[La Nouvelle Revue française|NRF]]}}
* "''Elégies de la guerre et de la paix''", Cité du Livre, 1926.
* 1926 : {{ouvrage|titre=Élégies de la guerre et de la paix|éditeur=Cité du Livre}}
* "''Le triomphe du maigre''", Ferneczy, 1926
* 1926 : {{Ouvrage|titre=Le triomphe du maigre|éditeur=Ferneczy}}


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==


* [[François Huguenin]], "''A l'école de l'Action française''", Editions Jean-Claude Lattès, 1999.
* {{Ouvrage|auteur=[[François Huguenin]]|titre=À l'école de l'Action française|éditeur=[[Éditions Jean-Claude Lattès|éd. Jean-Claude Lattès]]|année=1999}}
* [[Henri Clouard]], "''Histoire de la littérature française, du symbolisme à nos jours''", Editions Albin Michel, 1949.
* {{Ouvrage|auteur=[[Henri Clouard]]|titre=Histoire de la littérature française, du symbolisme à nos jours|éditeur=[[Éditions Albin Michel|éd. Albin Michel]]|année=1949}}
* [[Eugen Weber]], " ''L'Action française''", Fayard, 1985.
* {{Ouvrage|auteur=[[Eugen Weber]]|titre=L'Action française|éditeur=[[Fayard (édition)|éd. Fayard]]|année=1985}}


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{{portail|littérature}}


[[Catégorie:Action française|Noisay, Maurice de]]
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[[Catégorie:Poète français|Noisay, Maurice de]]
[[Catégorie:Action française]]
[[Catégorie:Journaliste français|Noisay, Maurice de]]
[[Catégorie:Poète français]]
[[Catégorie:Pseudonyme|Noisay, Maurice de]]
[[Catégorie:Journaliste français]]
[[Catégorie:Nom de plume]]

Version du 19 août 2008 à 15:01

Maurice de Noisay (de son vrai nom Maurice Pagnier), poète français, fut, selon l'expression du critique Henri Clouard, « le plus dandy des transfuges » passant du symbolisme au néo-classicisme. Ses recueils de vers (L'Âme en route en 1905, Les douze flèches d'Éros en 1912) témoignent de cette évolution vers une création qui s'exprime dans une langue parfaite et qui discipline les sentiments.

Il collabora à de nombreuses revues politiques et littéraires du début du XXe siècle, parmi lesquels Les Guêpes de Jean-Marc Bernard et La Revue critique des idées et des livres de Jean Rivain et Eugène Marsan. Proche de Charles Maurras et des idées de l'Action française, il s'est tu après la Première Guerre mondiale, au grand regret des amateurs de fier langage et de sentiments pensés.

Œvres principales

  • 1905 : L'Âme en route
  • 1912 : Les douze flèches d'Eros
  • 1921 : Essai sur les courses de chevaux en France, NRF
  • 1926 : Élégies de la guerre et de la paix, Cité du Livre
  • 1926 : Le triomphe du maigre, Ferneczy

Bibliographie