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Certains éléments indiquent que Flash Airlines n’était pas toujours sérieuse en la matière :
Certains éléments indiquent que Flash Airlines n’était pas toujours sérieuse en la matière :
*Les contrôles effectués par l’OFAC en [[2002]].
*Les contrôles effectués par l’OFAC en [[2002]].
*La réaction du chef pilote de Flash Airlines le [[4 janvier]] [[2004]], après la révélation qu’un feu-moteur s’était produit en [[2002]], obligeant un appareil à atterrir d’urgence à [[Athènes]] : « C'est normal (...), il peut y avoir un incendie de moteur pendant un vol » <ref>(dépêche Associated Press (AP) du 4 janvier 2004, 13h54)</ref>.
*La réaction du chef pilote de Flash Airlines le {{Date|4|janvier|2004}}, après la révélation qu’un feu-moteur s’était produit en [[2002]], obligeant un appareil à atterrir d’urgence à [[Athènes]] : « C'est normal (...), il peut y avoir un incendie de moteur pendant un vol » <ref>(dépêche Associated Press (AP) du 4 janvier 2004, 13h54)</ref>.
*Le pilote : le [[13 février]] [[2003]], il est entré dans la compagnie, a subi un entraînement sur simulateur, et, alors que sa faible expérience de l’appareil (qu’il n’avait jusqu’alors piloté que dans un simulateur) ne devait le conduire qu’à être copilote, il devient directement pilote. Il commence de voler en mai ou juin [[2003]]. En novembre [[2003]], le directeur des Opérations de Flash Airline démissionne, notamment parce qu’il s’est opposé à cette façon de faire <ref>( Selon Christian Roger, rapport final sur l’accident, Information n°8, p. 4[http://www.nuisances-aeriennes.com/Charmelsheik_conclusions.pdf])</ref>. Lors du [[Vol Flash Airlines FSH 604]], le commandant de bord n’a réalisé que 474 heures de vol sur un Boeing 737, ce qui est peu <ref>(Jean-Pierre Otelli, Charters, Pour ne plus voyager en mauvaises compagnies, Paris, Altipresse, 2006, p. 25-28 ; Rapport factuel, p. 14.)</ref>.
*Le pilote : le {{Date|13|février|2003}}, il est entré dans la compagnie, a subi un entraînement sur simulateur, et, alors que sa faible expérience de l’appareil (qu’il n’avait jusqu’alors piloté que dans un simulateur) ne devait le conduire qu’à être copilote, il devient directement pilote. Il commence de voler en mai ou juin [[2003]]. En novembre [[2003]], le directeur des Opérations de Flash Airline démissionne, notamment parce qu’il s’est opposé à cette façon de faire <ref>( Selon Christian Roger, rapport final sur l’accident, Information n°8, p. 4[http://www.nuisances-aeriennes.com/Charmelsheik_conclusions.pdf])</ref>. Lors du [[Vol Flash Airlines FSH 604]], le commandant de bord n’a réalisé que 474 heures de vol sur un Boeing 737, ce qui est peu <ref>(Jean-Pierre Otelli, Charters, Pour ne plus voyager en mauvaises compagnies, Paris, Altipresse, 2006, p. 25-28 ; Rapport factuel, p. 14.)</ref>.
*De multiples témoignages de passagers sur l’état de l’intérieur de l’avion, notamment celui du directeur de l’aéroport d’Angers : l’appareil était usé, les trousses de secours usées, les sièges jaunis, et l’appareil où se trouvait cette personne a du se poser à [[Milan]], faute de carburant <ref>(Le Monde, 7 janvier 2004, La Repubblica, 3 janvier 2004[http://www.repubblica.it/2004/a/sezioni/esteri/aereoegi/nosei/nosei.html])</ref>.
*De multiples témoignages de passagers sur l’état de l’intérieur de l’avion, notamment celui du directeur de l’aéroport d’Angers : l’appareil était usé, les trousses de secours usées, les sièges jaunis, et l’appareil où se trouvait cette personne a du se poser à [[Milan]], faute de carburant <ref>(Le Monde, 7 janvier 2004, La Repubblica, 3 janvier 2004[http://www.repubblica.it/2004/a/sezioni/esteri/aereoegi/nosei/nosei.html])</ref>.
*Absence d’un spécialiste électricien dans la compagnie<ref>(François Nénin, Henri Marnet-Cornus, Transport aérien, le dossier noir, Paris, Privé, 2006, p. 73.)</ref>.
*Absence d’un spécialiste électricien dans la compagnie<ref>(François Nénin, Henri Marnet-Cornus, Transport aérien, le dossier noir, Paris, Privé, 2006, p. 73.)</ref>.


Les inspections, en dehors de celles effectuées en Suisse, n'ont pas toujours été négatives pour la compagnie. Cependant, faute de temps, les vérifications peuvent être superficielles, comme le [[22 octobre]] [[2003]] à [[Toulouse]] pour l'appareil immatriculé SU-ZCF<ref>(Le Monde, 17 janvier 2004). Voir aussi http://www.la-opinion.com/secciones/noticia.jsp?pIdNoticia=6239&pIndiceNoticia=1&pIdSeccion=10 </ref>.
Les inspections, en dehors de celles effectuées en Suisse, n'ont pas toujours été négatives pour la compagnie. Cependant, faute de temps, les vérifications peuvent être superficielles, comme le {{Date|22|octobre|2003}} à [[Toulouse]] pour l'appareil immatriculé SU-ZCF<ref>(Le Monde, 17 janvier 2004). Voir aussi http://www.la-opinion.com/secciones/noticia.jsp?pIdNoticia=6239&pIndiceNoticia=1&pIdSeccion=10 </ref>.


Toutefois, Flash Airlines a réalisé un certain nombre de réparations en [[2002]] et [[2003]], ne négligeant pas toujours la sécurité:
Toutefois, Flash Airlines a réalisé un certain nombre de réparations en [[2002]] et [[2003]], ne négligeant pas toujours la sécurité:
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*{{en}}[http://www.flashtour.com/ Site de Flash Group, propriétaire de Flash Airlines]
*{{en}}[http://www.flashtour.com/ Site de Flash Group, propriétaire de Flash Airlines]
*{{en}}[http://www.broca.de/Flash%20Tour.htm Fac-similé de la page d'accueil du site internet de Flash Airlines.]
*{{en}}[http://www.broca.de/Flash%20Tour.htm Fac-similé de la page d'accueil du site internet de Flash Airlines.]



== Références ==
== Références ==

Version du 23 août 2008 à 23:32

Flash Airlines
Logo de cette compagnie
IATAOACIIndicatif d'appel
FSH FLASH
Repères historiques
Date de création 2000
Date de disparition 2004
Généralités
Basée à Charm el-Cheikh
Taille de la flotte 2 Boeing 737
Société mère Flash Group


Flash Airlines était une compagnie aérienne privée égyptienne à bas coûts créée en 2000. Domiciliée au Caire (Égypte), elle faisait partie de la compagnie de tourisme Flash Group et possédait deux Boeing 737, fabriqués en 1993, qu'elle utilisait pour des vols charter à l'international, notamment avec des pays européens, et en Égypte. La compagnie a cessé son activité après le crash de l'un de ses Boeing 737 près de Charm el-Cheikh en Égypte faisant 148 victimes.

Historique

La compagne est créée en 2000 par le groupe Flash Group.

Problèmes de sécurité

Des doutes pèsent sur cette compagnie quant à la sécurité de ses passagers. Certains éléments indiquent que Flash Airlines n’était pas toujours sérieuse en la matière :

  • Les contrôles effectués par l’OFAC en 2002.
  • La réaction du chef pilote de Flash Airlines le , après la révélation qu’un feu-moteur s’était produit en 2002, obligeant un appareil à atterrir d’urgence à Athènes : « C'est normal (...), il peut y avoir un incendie de moteur pendant un vol » [1].
  • Le pilote : le , il est entré dans la compagnie, a subi un entraînement sur simulateur, et, alors que sa faible expérience de l’appareil (qu’il n’avait jusqu’alors piloté que dans un simulateur) ne devait le conduire qu’à être copilote, il devient directement pilote. Il commence de voler en mai ou juin 2003. En novembre 2003, le directeur des Opérations de Flash Airline démissionne, notamment parce qu’il s’est opposé à cette façon de faire [2]. Lors du Vol Flash Airlines FSH 604, le commandant de bord n’a réalisé que 474 heures de vol sur un Boeing 737, ce qui est peu [3].
  • De multiples témoignages de passagers sur l’état de l’intérieur de l’avion, notamment celui du directeur de l’aéroport d’Angers : l’appareil était usé, les trousses de secours usées, les sièges jaunis, et l’appareil où se trouvait cette personne a du se poser à Milan, faute de carburant [4].
  • Absence d’un spécialiste électricien dans la compagnie[5].

Les inspections, en dehors de celles effectuées en Suisse, n'ont pas toujours été négatives pour la compagnie. Cependant, faute de temps, les vérifications peuvent être superficielles, comme le à Toulouse pour l'appareil immatriculé SU-ZCF[6].

Toutefois, Flash Airlines a réalisé un certain nombre de réparations en 2002 et 2003, ne négligeant pas toujours la sécurité:

  • 2002, du 4 novembre au 20 décembre : le Boeing SU-ZCF est révisé en Norvège par Braathens à Stavanger, en Norvège[7].
  • 2003, janvier : Le Boeing SU-ZCF subi une révision moteur par la SNECMA Morocco engine services. Un moteur de remplacement est loué et monté. L’ancien moteur est ensuite remonté sur l’avion, toujours en janvier.
  • 2003, de janvier à février : révision de l’appareil SU-ZCD par Braathens [8].
  • 2003, mars : l’appareil SU-ZCF reçoit un nouveau moteur installé par la SNECMA Morocco engine services. [9].

Crash du Vol 604

Le , le Boeing SU-ZCF transportant 135 passagers (dont 133 Français) et 13 membres d'équipage décole de Charm el-Cheikh à destination de Paris. Peu de temps après avoir quitter l'aéroport, à 4h45 heure locale, il s'abîme en Mer Rouge, à une dizaine de kilomètres des côtes. Aucun passager ne survit. Les restes de l'appareil sont retrouvés quelques jours plus tard.

Liens externes

Références

  1. (dépêche Associated Press (AP) du 4 janvier 2004, 13h54)
  2. ( Selon Christian Roger, rapport final sur l’accident, Information n°8, p. 4[1])
  3. (Jean-Pierre Otelli, Charters, Pour ne plus voyager en mauvaises compagnies, Paris, Altipresse, 2006, p. 25-28 ; Rapport factuel, p. 14.)
  4. (Le Monde, 7 janvier 2004, La Repubblica, 3 janvier 2004[2])
  5. (François Nénin, Henri Marnet-Cornus, Transport aérien, le dossier noir, Paris, Privé, 2006, p. 73.)
  6. (Le Monde, 17 janvier 2004). Voir aussi http://www.la-opinion.com/secciones/noticia.jsp?pIdNoticia=6239&pIndiceNoticia=1&pIdSeccion=10
  7. (Le Monde, 17 janvier 2004 ; Communiqué de Gilles de Robien du 19 janvier 2004;Dépêche AFP du 4 janvier 2004, 16h31)
  8. (Communiqué de Gilles de Robien du 19 janvier 2004)
  9. (L’Humanité, 10 janvier 2004)