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:où ''m<sub>e</sub>'' est la masse de l'électron au repos.
:où ''m<sub>e</sub>'' est la masse de l'électron au repos.


Ces difficultés sont levées si l'on tient compte des effets relativistes dans le cortège électronique ainsi que de la dimension non nulle des noyaux atomiques (d'autant plus sensible que ces noyaux sont gros), de sorte que la limite maximale théorique du nombre de protons dans un noyau atomique est repoussée de 35 à 70 unités au-delàs de 137 selon les modèles (i.e. 170 à 210 protons).
Ces difficultés sont levées si l'on tient compte des effets relativistes dans le cortège électronique ainsi que de la dimension non nulle des noyaux atomiques (d'autant plus sensible que ces noyaux sont gros), de sorte que la limite maximale théorique du nombre de protons dans un noyau atomique est repoussée, selon les modèles, de 35 à 70 unités au-delà de 137 (i.e. 170 à 210 protons).


== Références ==
== Références ==

Version du 11 juillet 2009 à 13:19

Modèle:Élément/Untrioctium

L'untrioctium est le nom provisoire attribué par l'UICPA à l'élément chimique hypothétique de numéro atomique 138 (symbole provisoire Uto).

Cet élément de la 8ème période du tableau périodique appartiendrait à la série des superactinides, et ferait partie des éléments du bloc g.

A mesure qu'on s'éloigne de l'îlot de stabilité (ne dépassant pas Z ≈ 127), les atomes hyperlourds devraient rapidement devenir extrêmement instables, au points que Z ≈ 130 est fréquemment cité comme limite « expérimentale » à l'existence pratique de ces éléments[1] ; il n'est donc pas certain que l'untrioctium puisse un jour être effectivement détecté.

Difficultés mathématiques dans la modélisation des noyaux à plus de 137 protons

Certaines équations approchées ou non relativistes font intervenir le produit αZ, dans lequel α représente la constante de structure fine, et ne sont valides que lorsque ce produit est inférieur à 1 ; dans la mesure où α ≈ 1/137, un problème apparaît à partir de l'untriseptium, pour lequel Z = 137 et donc αZ ≈ 1 :

  • L'équation de Dirac devient également invalide au-dela de Z = 137 pour la même raison, en exprimant l'énergie d'un atome à l'état fondamental par :
me est la masse de l'électron au repos.

Ces difficultés sont levées si l'on tient compte des effets relativistes dans le cortège électronique ainsi que de la dimension non nulle des noyaux atomiques (d'autant plus sensible que ces noyaux sont gros), de sorte que la limite maximale théorique du nombre de protons dans un noyau atomique est repoussée, selon les modèles, de 35 à 70 unités au-delà de 137 (i.e. 170 à 210 protons).

Références

  1. Encyclopaedia Britannica : article « Transuranium Element », dont la brève section « End of Periodic Table » en fin d'article situe entre 170 et 210 le nombre limite de protons pouvant être contenus dans un même noyau, mais vers 130 la limite effective au-delà de laquelle les atomes cesseraient d'être observables.

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