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« Transfert de la capitale ivoirienne » : différence entre les versions

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==Raisons==
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*[[Grand-Bassam]], [[Bingerville]] et [[Abidjan]] successivement capitale de Côte d'Ivoire ont été la volonté des colons et non ceux des ivoiriens, [[Yamoussoukro]] anciennement nommé [[N'Gokro]] est une ville symbolique du Royaume Baoulé, fief de la [[Reine Yamousso]] lieu de naissance de feu [[Félix Houphouët-Boigny]], une des raisons qui pousse les autorités et les ivoiriens à changer de capitale
*[[Grand-Bassam]], [[Bingerville]] et [[Abidjan]] successivement capitale de Côte d'Ivoire l'ont été par la volonté des colons et non par celle des ivoiriens; [[Yamoussoukro]] anciennement nommée [[N'Gokro]] est une ville symbolique du Royaume Baoulé, fief de la [[Reine Yamousso]] lieu de naissance de feu [[Félix Houphouët-Boigny]].
*Le transfert à [[Yamoussoukro]] est un moyen de décentralisation du pouvoir
*Le transfert à [[Yamoussoukro]] est un moyen de décentralisation du pouvoir.
*On compte comme raison, la raison d'éloigner le « pouvoir du peuple » pour une meilleure stabilité politique et non pour un éloignement de la démocratie à l'instar de [[Louis XIV]] qui quitta [[Paris]] pour [[Versailles]].
*On compte comme raison, le fait d'éloigner le « pouvoir du peuple » pour une meilleure stabilité politique.
*On pense que ce transfert est un moyen d'anticiper la montée des eaux en Région Cotière de Côte d'Ivoire comme [[Abidjan]] qui concentre plus de 5 millions d'âmes, il y a un fort risque de catastrophe humanitaire. Cette thèse n'est pour l'instant pas confirmée.
*On pense que ce transfert est un moyen d'anticiper la montée des eaux en Région Cotière de Côte d'Ivoire comme [[Abidjan]] qui concentre plus de 5 millions d'âmes, ce qui représente un fort risque de catastrophe humanitaire. Cette thèse n'est pour l'instant pas confirmée.
*Les bâtiments administratifs appartiennent à la [[France]] et sont loués très chers par la Côte d'Ivoire. Divers tunnels relient les institutions à des sites français comme la résidence du Président relié à l'Ambassade de France. De surcroit, les bâtiments (Primature, Présidence...) sont contrôlés à l'aide de services de surveillance inclus dans les pièces par une cellule française souterraine.
*Les bâtiments administratifs appartiennent à la [[France]] et sont loués très chers par la Côte d'Ivoire. Divers tunnels relient les institutions à des sites français comme la résidence du Président relié à l'Ambassade de France. De surcroit, les bâtiments (Primature, Présidence...) sont contrôlés à l'aide de services de surveillance inclus dans les pièces par une cellule française souterraine.



Version du 5 septembre 2009 à 22:27

Le Transfert de la capitale ivoirienne volonté d'Houphouët-Boigny, a été voté par l'Assemblée nationale et formalisé par la loi n° 83-242 du 21 mars 1983, rendue applicable par le décret n° 97-177 du 19 mars 1997 signé par Henri Konan Bédié[1] et effective par la première construction (hôtel des députés). Le but est de transférer l'administration d'Abidjan à Yamoussoukro. Il s'agit d'une des priorité de Laurent Gbagbo qui a fortement stimulé le projet malgré la Crise politico-militaire en Côte d'Ivoire. Le projet est confié à Pierre Fakhoury (avec son entreprise PFO), à la BNETD, à la société AFECC... Le projet est financé par l'état ivoirien et divers investisseurs (République Populaire de Chine,...). Plusieurs villages devraient s'attendre à une cohabitation malgré le désaccord des chefs traditionnels comme le village de Bezro qui accueillera le Musée de la nature ou Kpangbasso qui accueillera le futur Sénat[2]

Le projet d'Houphouët

Dès 1964, le président peut montrer des plans ambitieux et faire commencer à construire. En 1965, a lieu une journée, appelée plus tard la grande leçon de Yamoussoukro, où l'on fait visiter les plantations aux cadres de la nation, aux invités, les conviant à transposer au niveau de leurs propres villages, les efforts et réalisations agricoles menées à bien jusqu'ici. Et le 21 juillet 1977, Houphouët offre ses plantations à l'État.

En mars 1983, Yamoussoukro (renommé en hommage à la Reine Yamousso dans les années 1930), est devenue la capitale politique et administrative de la Côte d'Ivoire, après, en un siècle, Grand-Bassam (1893-1900), Bingerville (1900-1933) et Abidjan (1933-1983), même si la majeure partie des activités économiques est toujours située à Abidjan.

Création d'emploi

Ce projet devrait en tout créer 115 000 emplois, le transfert effectif de la capitale à Yamoussoukro va avant tout, créer du travail pour des centaines d’ouvriers des corps du bâtiment : maçons, menuisiers, électriciens, peintres. Sans compter les milliers de manœuvres à qui les différents chantiers vont offrir une chance de travail et donc de revenus. Comme d’habitude, des maquis de fortune vont surgir comme des champignons pour nourrir tous ces travailleurs. Ces tenanciers de maquis vont se ravitailler en produits vivriers sur le marché local. Pour le grand bonheur des producteurs d’ignames, de bananes, d’aubergines, de tomates… les chantiers à venir vont avoir des effets induits et des retombées économiques non négligeables en offrant du travail et de l’argent aux populations de Yamoussoukro.

Raisons

  • Grand-Bassam, Bingerville et Abidjan successivement capitale de Côte d'Ivoire l'ont été par la volonté des colons et non par celle des ivoiriens; Yamoussoukro anciennement nommée N'Gokro est une ville symbolique du Royaume Baoulé, fief de la Reine Yamousso lieu de naissance de feu Félix Houphouët-Boigny.
  • Le transfert à Yamoussoukro est un moyen de décentralisation du pouvoir.
  • On compte comme raison, le fait d'éloigner le « pouvoir du peuple » pour une meilleure stabilité politique.
  • On pense que ce transfert est un moyen d'anticiper la montée des eaux en Région Cotière de Côte d'Ivoire comme Abidjan qui concentre plus de 5 millions d'âmes, ce qui représente un fort risque de catastrophe humanitaire. Cette thèse n'est pour l'instant pas confirmée.
  • Les bâtiments administratifs appartiennent à la France et sont loués très chers par la Côte d'Ivoire. Divers tunnels relient les institutions à des sites français comme la résidence du Président relié à l'Ambassade de France. De surcroit, les bâtiments (Primature, Présidence...) sont contrôlés à l'aide de services de surveillance inclus dans les pièces par une cellule française souterraine.

Événements

En janvier 1978, Valéry Giscard d'Estaing y fait une visite.

Enfin, en 1993, Yamoussoukro accueille les Funérailles de Félix Houphouët-Boigny, Président-fondateur de la République de Côte d'Ivoire, de nombreux dirigeants de pays font le voyage : Idriss Déby, Mobutu, Omar Bongo, Jacques Chirac, Francois Mitterrand.

Les réalisations

L'Institut national polytechnique de Yamoussoukro

Dans cette ville de grands travaux sont entrepris afin de regrouper les plus grandes écoles d'Afrique de l'Ouest grâce à l'Institut national polytechnique de Yamoussoukro qui se compose : (liste non complète)

Terminés

Fichier:Cimaisondepute1.JPG
Hôtel des députés
  • Hôtel des députés ou Maison des députés[3]. Gigantesque pyramide, à l'entrée est placé vaste jardins. La pyramide comporte 300 chambres et 10 suites, c'est la plus grande de toute l'Afrique réalisée avec 18 milliards de F CFA.
  • barrage de Kossou
  • maison du PDCI-RDA
  • l'aéroport international de Yamoussoukro (il est le seul du continent africain qui pouvait accueillir le Concorde)
  • l'Hôtel de Ville de Yamoussoukro
  • Temple Protestant
  • Mosquée
  • Lac aux crocodiles
  • l'Hôtel Président
  • Musée Adja Swam

En cours

  • l'Assemblée nationale
  • Palais présidentiel
  • Voiries
  • Logements économiques[4]
  • Assainissement

Bientôt

Le nombre de chantiers devrait s'accroitre

  • Musée de la nature qui devrait comprendre 5 jardins (anglais, français, asiatique, arabe et africain)
  • Sénat
  • Rénovation des maisons étudiantes, de l'Hôtel Président, de la Fondation Félix-Houphouët-Boigny, des établissements d'enseignement (université, lycée...) qui sont en délabrement avancé.

notes