Aller au contenu

« Francis Danby » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Addacat (discuter | contributions)
... et au Courtauld, et ailleurs, dont...
Gustave Graetzlin (discuter | contributions)
Suite de la traduction
Ligne 6 : Ligne 6 :


Cette expédition, entreprise avec des fonds très insuffisants, tourna court très vite, et ils se virent contraints de rentrer à pied. A [[Bristol]] où ils s'étaient arrêtés Danby, voyant qu'il pourrait gagner un peu d'argent en dessinant des aquarelles, y resta, travailla avec zèle, envoya des œuvres importantes pour être exposées à Londres, et ses grandes peintures à l'huile attirèrent bien vite l'attention.
Cette expédition, entreprise avec des fonds très insuffisants, tourna court très vite, et ils se virent contraints de rentrer à pied. A [[Bristol]] où ils s'étaient arrêtés Danby, voyant qu'il pourrait gagner un peu d'argent en dessinant des aquarelles, y resta, travailla avec zèle, envoya des œuvres importantes pour être exposées à Londres, et ses grandes peintures à l'huile attirèrent bien vite l'attention.

Danby peignit de « vastes toiles illusionnistes » comparables à celles de [[John Martin]] - avec « des sujets solennels, sombres et fantastiques qui correspondaient exactement au goût byronien des années 1820<ref>Lionel Lambourne, ''Victorian Painting'', London, Phaidon Pess, 1999; pp. 156, 161.</ref>. »

''L'[[Upas]]'' (1820) et ''La Délivrance des Israélites'' (1825) lui valurent d'être élu comme membre associé par la [[Royal Academy]]. Il quitta Bristol pour Londres et, en 1828, il exposa son ''Ouverture du Sixième Sceau'' à la British Institution et reçut de cet organisme un prix de 200 guinées ; cette peinture fut suivie de deux autres sur le thème de l'Apocalypse.

En 1829 la femme de Danby l'abandonna, pour s'enfuir avec le peintre [[Paul Falconer Poole]]<ref>Christopher Wood, ''Victorian Painting'', Boston, Little, Brown & Co., 1999; p. 20.</ref>. Danby quitta Londres, déclarant qu'il n'y vivrait plus jamais, et que l'Académie, au lieu de l'aider, lui avait nui d'une façon ou d'une autre. Pendant une décennie, il mena une vie de [[Bohème]] en [[Suisse]] sur le [[Lac Léman]], avec des fantaisies de construction de bateaux, et ne peignant que de temps en temps. Par la suite, il s'installa à Paris où il vécut un court moment.

Il revint en Angleterre en 1840, alors que ses fils, James et Thomas, avaient grandi et étaient devenus artistes tous les deux.


==Références de traduction==
==Références de traduction==

Version du 26 octobre 2009 à 20:57

Le Naufrage, huile sur toile, 1859.

Francis Danby (16 novembre 1793 - 9 février 1861) est un peintre irlandais de l'époque romantique[1],[2]. Il est surtout connu pour ses paysages tourmentés et ses représentations du crépuscule. Son Déluge se trouve à la Tate Gallery.

Biographie

Né dans le Sud de l'Irlande, il faisait partie d'une paire de jumeaux ; son père, James Danby, exploitait une petite propriété qu'il possédait près de Wexford, mais sa mort, en 1807, contraignit la famille à partir pour Dublin, alors que François allait encore à l'école. Il commença à pratiquer le dessin dans les écoles de la Royal Dublin Society, et sous la direction d'un jeune artiste assez fantaisiste du nom de James Arthur O'Connor, il commença à peindre des paysages. Danby fit également la connaissance de George Petrie, et tous les trois partirent pour Londres en 1824.

Cette expédition, entreprise avec des fonds très insuffisants, tourna court très vite, et ils se virent contraints de rentrer à pied. A Bristol où ils s'étaient arrêtés Danby, voyant qu'il pourrait gagner un peu d'argent en dessinant des aquarelles, y resta, travailla avec zèle, envoya des œuvres importantes pour être exposées à Londres, et ses grandes peintures à l'huile attirèrent bien vite l'attention.

Danby peignit de « vastes toiles illusionnistes » comparables à celles de John Martin - avec « des sujets solennels, sombres et fantastiques qui correspondaient exactement au goût byronien des années 1820[3]. »

L'Upas (1820) et La Délivrance des Israélites (1825) lui valurent d'être élu comme membre associé par la Royal Academy. Il quitta Bristol pour Londres et, en 1828, il exposa son Ouverture du Sixième Sceau à la British Institution et reçut de cet organisme un prix de 200 guinées ; cette peinture fut suivie de deux autres sur le thème de l'Apocalypse.

En 1829 la femme de Danby l'abandonna, pour s'enfuir avec le peintre Paul Falconer Poole[4]. Danby quitta Londres, déclarant qu'il n'y vivrait plus jamais, et que l'Académie, au lieu de l'aider, lui avait nui d'une façon ou d'une autre. Pendant une décennie, il mena une vie de Bohème en Suisse sur le Lac Léman, avec des fantaisies de construction de bateaux, et ne peignant que de temps en temps. Par la suite, il s'installa à Paris où il vécut un court moment.

Il revint en Angleterre en 1840, alors que ses fils, James et Thomas, avaient grandi et étaient devenus artistes tous les deux.

Références de traduction

Notes

  1. Eric Adams, Francis Danby: Varieties of Poetic Landscape, New Haven, Yale University Press, 1973.
  2. Edward G. Malins and Morchard Bishop, James Smetham and Francis Danby: Two 19th Century Romantic Painters, London, Stevens, 1974.
  3. Lionel Lambourne, Victorian Painting, London, Phaidon Pess, 1999; pp. 156, 161.
  4. Christopher Wood, Victorian Painting, Boston, Little, Brown & Co., 1999; p. 20.

Annexes