« Tamborrada de Saint-Sébastien » : différence entre les versions
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* [http://www.eitb.com/noticias/noticias/detalle/69517/ Vídeo del Inicio de la Tamborrada 2009 (eitb)] |
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Version du 30 octobre 2009 à 12:40
Cette tamborrada de Saint-Sébastien (Guipuscoa en Pays Basque (Espagne) est une manifestation festive qui se déroule le 20 janvier dont la ville fête son Saint (Sébastien).
Histoire
Cette fête a son origine au XIXè siècle, pour la commémoration de l'occupation napoléonienne de Saint-Sébastien pendant la Guerre de indépendance (1808-1812). Bien qu'il existe diverses versions sur le rôle que les tambours et les tonneaux ont pu jouer à l'époque pour qu'ils soient aujourd'hui la partie essentielle de la festivité, indique que quand les militaires napoléoniens occupant la ville défilaient en formation, touchant le tambour des porteurs/vendeurs d'eau de Saint-Sébastien qui répondaient en frappant les tonneaux qu'ils employaient pour prélever l'eau des sources. De ce fait, aujourd'hui, ces tamborradas d'adultes présentent deux groupes. Les uns avec des tambours et costumes napoléoniens, inspiré par des costumes réels et les autres de cuisiniers et vendeurs d'eau avec des tonneaux.
La première tamborrada à défiler, à la fin du XIXè siècle, a été celle de la Unión Artesana. Initialement cette tamborrada faisait partie des carnavals, mais il a été interrompu tôt. De fait, et curiosement, les donostiarrak (gentilé de Saint-Sébastien) emploient le verbe "habiller" au lieu de "déguiser" au moment de mettre les tenues de cuisinier ou de napoléonien.
Les chansons qui sont interprétées, dont celle la Marche de Saint-Sébastien, ont été composées par Raimundo Sarriegui, professeur de l'Académie Municipale de Musique (la Academia Municipal de Música) de Saint-Sébastien.
La tamborrada
La festivité commence à minuit le 19 dans la place de la Constitución avec lever du drapeau de la ville. La société Gaztelubide et représentants d'autres tamborradas commencent à jouer la Marche de Saint-Sébastien, du maître Raimundo Sarriegui et les autres compositions : Diana, Retreta, Tatiago, Iriyarena, Caballería de viejas, etc. une centaine de compagnies formées de 20 à 50 tambours et de 50 à 100 tonneaux défilent dans tous les quartiers de la ville le 20. Ils sont toujours accompagnés par une banda de musique.
Les participants
Les participants de cette tamborrada se divisent en deux groupes : les "tamborreros" (ceux qui jouent du tambour) et les cuisiniers/porteurs d'eau. Les premiers vétus d'un uniforme d'un corps d'une armée de l'époque napoléonienne. Le second groupe jouent des instruments qui ont son égal : le tonneau et celle chaussée respectivement. Prennent part aussi ouvreurs "gastadores", des porte-drapeau et cantinières.
Les enfants ont aussi leur tamborrada, le matin de ce jour, laquelle commence dans les jardins d'Alderdi Eder et parcourt les principales rues de la ville. Parmi eux on choisit le général et ses collaborateurs et la "Bella Easo infantile" et ses dames d'honneur.
La festivité continue jusqu'à minuit du 20 janvier, quand la ville se réunira de nouveau principalement sur la Place de la Constitution autour de cette tamborrada de la Unión Artesana (la Société la plus ancienne de la ville). Cette compagnie joue les compositions de Sarriegui pour la dernière fois, pour finir avec la Marcha de San Sebastián à minuit, en même temps que le maire agite le drapeau de Saint-Sébastien. Après cela on interprète d'autres compositions différentes jouées tout au long du jour (Cosacos de Kazan, l'hymne de la Real Sociedad, etc.).
Pendant ces 24 heures de fête on distribue les prix les plus importants accordés par la ville qui sont le Tambor de Oro et les cinq Medailles de Mérite Citoyen de Saint-Sébastien. Celle qui a été récompensée en 2008 avec le Tambor de Oro a été la chercheur Cristina Garmendia et ceux récompensés avec la Medaille du Mérite citoyen ont été l'ADEMGI (Asociación d'Esclerosis Múltiple de Gipuzkoa), Kalapie, Verdini Dantza Taldea, Carlos Benito et Lourdes Oñaederra.
Marche de Saint-Sébastien
Les paroles de la marche ont été écrite, en euskera, par Serafín Baroja, également père de l'auteur donostiarra Pío Baroja. La version actuellement la plus étendue de ce texte est la suivante :
Version actuelle en euskera |
Traduction espagnole |
Traduction française |
Toutefois, et grâce à une recherche menée à bien en 2008 par la mairie de Saint-Sébastien, on est parvenu à retrouver le texte tel qu'il a été composé par Serafín Baroja, sans modification, sur la base de celui publié dans le quotidien donostiar El Urumea du 10 janvier 1884. Le texte original serait ce qui suit :
Version originale |
Traduction espagnole |
Traduction française |
Cette marche se divise en trois parties. La première exalte la ville (unique dans le monde), et le saint (unique dans le ciel). La seconde partie parle des "joxemaritarrak" (pluriel basque, josemaritar étant indéfini), qui jouent de rue en rue, amusant aux gens. Dans la version actuelle la première phrase dans laquelle on parle des "joxemaritarrak" on fait allusion aux jeunes et vieux et on répète de nouveau la même phrase. Dans la version originale, toutefois, la première phrase est égale à la version actuelle mais dans la suivante il est dit "josemari, mélange toi avec les femmes" (mézclate avec les femmes). Dans la troisième partie on fait référence au fait que depuis les douze coups de minuit il faut oublier les peines, puisque les joueurs de tambour vont crier dans la ville que les carnavals s'approchent. En outre, au début et à la fin de l'hymne, on nous dit "nous sommes ici nous aussi, toujours heureux, toujours allègres".
Notes et références
Liens externes
- La Tamborrada de San Sebastián
- Noticias sobre La Tamborrada de San Sebastián
- Vídeo del Inicio de la Tamborrada 2009 (eitb)
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Tamborrada de San Sebastián » (voir la liste des auteurs).