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==Culture et patrimoine==
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Bordeaux (gascon : Bordèu) est une ville du sud-ouest de la France, chef-lieu de la région Aquitaine et du département de la Gironde. Elle est traversée par la Garonne. Ses habitants sont appelés les Bordelais. La ville est connue dans le monde entier pour ses vignobles (voir Vignoble de Bordeaux). Capitale de l'ancienne Guyenne (approximativement l'Aquitaine actuelle), Bordeaux fait partie de la Gascogne et elle est située en bordure des Landes de Gascogne

Héraldique

Fichier:Bdx.gif
Armoiries de Bordeaux

Les armes de la ville sont « De gueules, à la Grosse Cloche ouverte, ajourée et maçonnée de sable et sommée d'un léopard d'or ; à la mer d'azur chargée d'un croissant d'argent ; au chef de France ancien. »

Dans les anciennes armoiries de la Ville de Bordeaux, les Fleurs de lis représentent les armes des rois de France ; le léopard rappelle les armes de la province de Guyenne dont Bordeaux était la capitale ; le Château reproduit les tours de l'ancien hôtel de ville dont il reste aujourd'hui la Grosse Cloche ; le Croissant figure la courbe décrite par la Garonne devant la ville qui était nommée "port de la lune" de par la courbe que décrit la Garonne; les eaux du fleuve baignent les tours de l'hôtel de ville.

Les croissants entrelacés qui sont les petites armoiries ou le chiffre de Bordeaux ont pour origine le croissant symbolique qui figure seul dans les armes de la ville. Ils furent aussi le chiffre de Diane de Poitiers. On ne les trouve pas avant le milieu du XVIIe siècle. Au XVIIIe siècle on les trouve fréquemment par exemple sur le fronton de la fontaine Saint Projet (1736).

De nos jours, ils figurent un peu partout et marquent discrètement tout ce qui est la propriété de la ville.

Pour couronne, Bordeaux a une couronne murale à sept créneaux (ville de premier ordre) d'or. Comme supports : deux antilopes blanches colletées d'une couronne fleurdelisée d'or et enchaînée du même.

Et sa devise restera :

LILIA SOLA REGVNT LVNAM, VNDAS, CASTRA, LEONEM, « Les lis seuls règnent sur la lune, les flots, le château et le lion ».

Histoire

Le premier nom de Bordeaux, fut Burdigala, à l'époque romaine. Au niveau linguistique, Burdigala pourrait être un nom basco-aquitain. « Burdi » signifierait fer et « Gala » se traduirait par fonte. Burdigala pourrait donc signifier « Fonte du fer », désignant ainsi un lieu où on forgeait des armes et des objets de la vie courante. Le nom aurait ensuite évolué en « Bordigala », puis en « Bordale » en Euskara (basque), « Bordèu » en gascon et finalement en « Bordeaux ».

Bordeaux fut fondée au IIIe siècle av. J.-C. sous le nom de Burdigala par les Bituriges Vivisques (littéralement 'Bituriges déplacés'), qui sont un peuple gaulois de la région de Bourges. Le premier emplacement est situé à l'embouchure de la Devèze, un affluent de la Garonne, proche de la Gironde. La naissance de Bordeaux n'est pas liée aux qualités du site, car, ville d'embouchure située sur une avancée du plateau landais, elle fut longtemps cernée de marais pestilentiels.

Il s'agissait à l'époque d'un emporium, c'est-à-dire un comptoir de commerce, contrôlant les routes de l'étain et du plomb entre les ports gaulois de la Loire et la République romaine. Après l'occupation romaine, Burdigala se développa et finit par devenir une des villes les plus opulentes de la Gaule. Au IIIe siècle, elle ravit même à Mediolanum Santonum (Saintes) le titre de capitale administrative de la province d'Aquitaine. La ville fut particulièrement prospère sous la dynastie des Sévères (193-235), elle englobait alors le mont judaïque, actuel quartier Saint-Sernin. Mais en 276, la ville fut pillée par les Vandales et s'enferma dans ses murs. La ville continua à briller pendant près d'un siècle, illustrée par ses poètes chrétiens (Ausone, 309-394) et ses saints (saint Paulin de Nôle, 353-431).

Mais cette période de prospérité de Burdigala fut interrompue par différentes invasions: les Vandales en 409, les Wisigoths en 414 et les Francs en 498. Au Xe siècle la ville fut également pillée par les Normands. La ville de Bordeaux sombre alors dans une longue période d'obscurité.

Place de la Victoire

Il faut attendre le XIIe siècle pour que Bordeaux retrouve sa splendeur. En effet, suite au mariage d'Aliénor d'Aquitaine, ancienne épouse de Louis VII, avec Henri II Plantagenêt en 1154, la ville devient anglaise. Elle le restera pendant trois siècles, tout comme l'Aquitaine, qui, prononcée à l'Anglaise, devient la Guyenne. Bordeaux s'agrandit et se dote d'une deuxième enceinte. C'est au cours du XIIIe siècle que Bordeaux redevient prospère grâce au commerce du vin avec l'Angleterre. C'est à cette époque que la cathédrale Saint-André est construite. Son archevêque, Bertrand de Got, devient pape sous le nom de Clément V en 1305. De 1362 à 1372, sous le règne du Prince Noir, Bordeaux devient capitale d'un État indépendant, mais le Prince Noir dû renoncer à son projet d'ériger la Guyenne en État souverain.

En 1453, suite à la bataille de Castillon, la ville redevient une possession française et la guerre de Cent-Ans s'achève. Mais la ville n'apprécie guère la tutelle du Roi de France. Afin de surveiller la ville devenue hostile, le roi Charles VII fait bâtir à Bordeaux le Châteaux Trompette et le Fort du Hâ. Le commerce du vin avec l'Angleterre s'arrête et la ville perd alors sa prospérité. En 1462, le roi Louis XI rend ses libertés à la ville en lui donnant un Parlement. En 1585, Montaigne devient maire de Bordeaux. La ville s'apaise et trouve une nouvelle source de profit dans le commerce du pastel de Garonne.

Pendant les luttes de la Fronde entre la noblesse française et le Roi, les bourgeois bordelais forment la Conjuration de l'Ormée. Ce n'est qu'en 1653, après que le jeune Louis XIV eut fait son entrée dans la ville soumise par les armes, que Bordeaux acceptera enfin de faire partie du royaume de France.

Bordeaux connaît sa seconde apogée du milieu du XVIIe siècle jusqu'à la Révolution française. Cette prospérité provient à nouveau de son port. La ville commerce le vin, mais aussi le sucre colonial et les esclaves. Au même titre que Nantes, elle devient en effet un centre négrier et s'enrichit beaucoup grâce au commerce triangulaire. Les archevêques, les intendants et les gouverneurs installés par le Roi, embellissent la ville, assèchent les faubourgs marécageux et insalubres et aménagent les anciens remparts. Les intendants Tourny et Boucher feront, à moindre échelle, ce que fera 100 ans plus tard le Baron Haussmann à Paris. L'architecte Nicolas Portier construit, à la place des portes fortifiées de la vieille ville, des arcs de triomphe majestueux comme la Porte d'Aquitaine ( Place de la Victoire), la Porte Dijaux ( Place Gambetta/ Rue Porte Dijaux), la Porte de la Monnaie (Quai de la Monnaie) ou encore la Porte de Bourgogne (Place Bir-Hakeim). La ville se dote également d'un Opéra construit par Victor Louis. L'architecte de Louis XV Gabriel crée à la demande de Tourny le Jardin Public, voulu comme un espace vert et un haut lieu de promenade qui eut très vite la faveur des bordelais. Gabriel construit aussi la vitrine de la ville : la Place de la Bourse, magnifique ensemble XVIII versaillais qui donne sur les quais et qui fut voulue comme écrin à la statue équestre du roi Louis XV statue fondue en 1792 et remplacée plus tard par la fontaine des Trois Grâces de Visconti. La ville deviendra une des capitales européennes des Lumières dont Montesquieu fut le précurseur.

Bordeaux va beaucoup souffrir pendant la Révolution et l'Empire. En effet pendant ces trois périodes, la ville ne peut plus commercer via l'Atlantique. La ville songera alors à se révolter à l'appel des députés girondins, mais Tallien y fait régner la terreur. Quand le premier Empire s'effondre, la ville sera la première à accueillir les princes de la maison de Bourbon. La période révolutionnaire rendit obligatoire le doctorat ; à partir de 1824, l’entrée à l’École exigea le baccalauréat. Les trois écoles au XIXe siècle auront une haute réputation, souvent désignées sous le nom d'Écoles de Santé Navale.

À partir de 1840, la ville redevient un grand port colonial et commerce à nouveau avec l’Afrique. À la fin du siècle, la ville s'industrialise avec des entreprises chimiques, métallurgiques, alimentaires et les huileries. Au même moment le phylloxéra touche le vignoble.

Dans les années qui suivirent la guerre de 1870, le corps de Santé de la Marine va connaître une crise et un déclin de ses trois écoles. C'est en 1890 que le projet du Ministre Barbey fut adopté, projet prévoyant la création d'une École du Service de Santé pour la Marine puis d'une Faculté d'État et l'existence de trois annexes.

C’est à Bordeaux, le 5 novembre 1890, qu’est inaugurée l’École Principale du Service de Santé de la Marine et des Colonies dans un ancien asile d’aliénés. Elle a pour mission de former des médecins et des pharmaciens. L’emplacement de l’École devait être provisoire mais il devient définitif avec la construction d'un bâtiment sur le cours Saint-Jean et d’un autre sur la rue Ferbos.

Pendant la Première Guerre mondiale, Paris étant menacée par l’avancée des armées allemandes, le gouvernement français se replia vers Bordeaux. La ville connaîtra alors une certaine prospérité grâce aux usines d’armement. En 1917, la ville devient le point de passage des soldats des "États-Unis d'Amérique". Elle est aussi à cet instant la ville de l’Action Française et des ligues qui rendent le climat politique agité.

La Seconde Guerre mondiale, marque une nouvelle période de troubles pour Bordeaux. La ville devient en 1940 le siège du gouvernement. En juin 1940, alors que le gouvernement français s’apprête à signer l'armistice, le consul du Portugal, Aristides de Sousa Mendes délivre près de 30 000 visas à des réfugiés fuyant l’avancée de l’armée allemande. La ville est ensuite occupée par les nazis avec des collaborateurs zélés comme le maire Adrien Marquet ou le préfet Maurice Papon. Le port de Bordeaux acquiert durant la guerre un rôle nouveau et majeur dans l’économie de guerre du Reich. Une base sous-marine bétonnée est construite et des cargos forcent le blocus britannique pour approvisionner l’Allemagne en matières premières (caoutchouc naturel notamment) venus d'Extrême-Orient. Le maire de Bordeaux, Adrien Marquet, s’engage dans la collaboration aux côtés de Marcel Déat avec lequel il avait fondé avant-guerre le parti des Néo-Socialistes, proches des idées fascistes.

En 1947, Jacques Chaban-Delmas, général de la Résistance, devient maire. Il industrialise la ville alors que le négoce s’effondre. Il restera maire jusqu'en 1995, année où Alain Juppé obtient le poste de maire et qui tenta de redonner à la ville un second souffle et pour ce faire engagea une rénovation de la ville, une réhabilitation de certains quartiers, la construction d'un tramway. Suite à sa condamnation Alain Juppé est remplacé par Hugues Martin.

Économie

Viticulture

Bordeaux est la capitale mondiale du vin. À proximité de Bordeaux, un vignoble important produit de nombreux vins, dont certains parmi les plus prestigieux du monde, collectivement désignés sous le terme de vins de Bordeaux, ou simplement de bordeaux. Il y a autour de Bordeaux 14 000 producteurs de vin, 117 514 hectares de vigne, 400 négociants et un chiffre d'affaires de 14,5 milliards d'euros.

Le vin de Bordeaux a une couleur rouge violacé, la couleur bordeaux.

Industrie

Mais Bordeaux est aussi une ville industrielle. Bien que l'industrie bordelaise ait souffert ces dernières décennies (rive droite de Bordeaux), la ville a su se repositionner dans les technologies de pointe et les nouvelles technologies, notamment l'aéronautique. L'agglomération bordelaise est en effet un pôle majeur dans le secteur aéronautique-spatiale-défense.

Le secteur tertiaire reste dominant dans la capitale girondine notamment grâce à la forte attractivité commerciale et à une concentration des services liés aux entreprises.

Port autonome de Bordeaux
La ville de Bordeaux a également une activité portuaire importante. En effet, le port autonome de Bordeaux accueille chaque année 1 600 navires et traite environ 9 millions de tonnes de marchandises (dont 4.1 millions de tonnes d'hydrocarbures). Le port autonome de Bordeaux accueille également les éléments de l'A380 en transit vers Toulouse.

Chiffres

Le chômage reste élevé, touchant près de 20 000 personnes.

Répartition des actifs (1999, INSEE):

  • Secteur primaire: 0,3 %
  • Secteur secondaire: 10,7 %
  • Secteur tertiaire: 89 %
  • Taux de chômage: 11 % (2004)

Géographie et démographie

Topographie de Bordeaux

Elle est traversée par la Garonne. C’est un port accessible aux navires de haute mer. Mais la plupart s’arrêtent plus en aval sur la Gironde, principalement au Verdon. Elle possède le dernier pont en aval sur la Garonne, le pont d’Aquitaine. Au-delà, la Garonne, puis la Gironde, ne sont franchissables que par des bacs. La ville de Bordeaux compte 229 500 habitants (recensement 2004), l'agglomération compte 753 931 habitants (recensement 1999). C'est la septième agglomération française après Paris, Lyon, Marseille, Lille, Nice et Toulouse. L'aire urbaine compte 925 253 habitants (recensement 1999), c'est la septième aire urbaine française. Après une période de rapide dépeuplement (280 000 habitants en 1946, 215 363 habitants en 1999) et d’importants travaux de rénovation des quartiers les plus anciens, la population de la ville centre recommence à augmenter (229 500 habitants au recensement 2004) . Dans le même temps, l’agglomération s’est toujours développée à un rythme rapide, du fait d’un fort étalement urbain. Cet étalement est notamment lié au fait que les habitations de l’agglomération bordelaise excèdent rarement deux, voire trois niveaux, y compris dans les faubourgs proches du centre-ville.

Population de Bordeaux de 1350 à 2004
1350 1375 1420 1660 1750 1790 1801 1936 1946
30 000 10 000 20 000 40 000 60 000 111 000 91 000 258 000 280 000
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2002 2004*
284 494 278 000 266 000 223 000 208 159 210 336 215 363 218 948 229 500
Estimations avant 1801 ; recensements à partir de 1801; * Estimation de l'INSEE au 1er juillet 2004


Administration

Maire de Bordeaux

Successeur de Alain Juppé, Hugues Martin (parti de l'UMP) occupe actuellement la charge de maire de Bordeaux. Parmi les projets dont il héritera se trouve notamment : le développement et l'amélioration du réseau Tramway dans la CUB, l'amélioration du cadre de vie avec aménagement des quais, étude de diverses lignes TGV rapides et plus directes vers différentes grandes villes...

Le 19 juin 2005, il inaugure sur la place de la Victoire l'Obélisque, un monument dédié à la gloire du vin.

Entités administratives

En 1965, la commune de Caudéran a été rattachée à Bordeaux.

Bordeaux est divisée en 8 cantons :

  • Le 1er canton compte 24 453 habitants;
  • Le 2e canton compte 23 855 habitants;
  • Le 3e canton compte 31 634 habitants;
  • Le 4e canton compte 30 994 habitants;
  • Le 5e canton compte 25 184 habitants;
  • Le 6e canton compte 27 302 habitants;
  • Le 7e canton compte 12 993 habitants;
  • Le 8e canton compte 38 948 habitants.

Le nombre d'habitants par canton est à revoir, car le total ne correspond pas au nombre d'habitants de la ville de Bordeaux.

Université

L'Université de Bordeaux trouve son origine dans la bulle du pape Eugène IV datée du 7 juin 1441. L'initiative de cette création doit être attribuée à l'archevêque Pey Berland.

L'Université de Bordeaux est supprimée sous la Révolution française en 1793, avant de renaître en 1808 avec Napoléon Ier.

Bordeaux accueille environ 70 000 étudiants sur l'un des plus grands campus d'Europe (235 ha) à cheval sur 4 communes: Bordeaux, Talence, Pessac et Gradignan. L'Université de Bordeaux est divisée en quatre:

L'IUT Bordeaux 1 dépend de Bordeaux 1.
L'IUT Michel de Montaigne dépend de Bordeaux 3.
L'IUT Bordeaux-Montesquieu dépend de Bordeaux 4.

Grandes écoles

Ecoles d'ingénieurs (et niveaux assimilés)
Ecoles de commerce
Autres grandes écoles

Transports

Bordeaux est un noeud routier et autoroutier important de la façade Atlantique, c'est notamment un passage obligé pour se rendre de Paris à la façade atlantique de l'Espagne. La ville est reliée à Paris par l'autoroute A10, à Périgueux et à Clermont-Ferrand par l'A89, à Toulouse par l'A62, et à l'Espagne par l'A63. Bordeaux est équipé d'une rocade (N230 et A630) qui est souvent saturée l'été et lors des grands départs en vacances. Afin de désengorger la rocade, un projet de grand contournement de Bordeaux est à l'étude, il permettra de relier l'A10 à l'A63 sans passer par Bordeaux et ainsi de dévier les camions.

Bordeaux est aussi un noeud ferroviaire important entre Paris et l'Espagne. La gare principale de Bordeaux (gare Saint-Jean) est déservie par de nombreux TGV. Bordeaux est en effet reliée par TGV à Paris-Montparnasse, à Toulouse, à Irun, à Dax, à Hendaye, à Pau... Bordeaux est également reliée par trains corail et par TER à Nantes, Périgueux, Arcachon... Bordeaux possède également d'autres gares comme celle de la Bénauge et la gare Saint-Louis. Cependant la gare Saint-Jean reste la principale.

Bordeaux est équipé d'un aéroport international, l'Aéroport de Bordeaux-Mérignac. Il se situe sur la commune de Mérignac et est accessible depuis la rocade sortie 11b. L'aéroport de Bordeaux a accueilli 2 928 873 passagers en 2004. Les principales liaisons sont à destination de Paris-Orly, de Lyon, de Londres-Gatwick, de Marseille, de Nice et de Strasbourg.

Transports en commun

Bordeaux et son agglomération (la CUB) possède un important réseau de transport en commun. L'ensemble de ces transports en commun est regroupé sous l'appellation TBC pour 'Tram et Bus de la CUB'. Cette entreprise appartient à Connex Bordeaux, société du groupe Connex qui gère le réseau par un contrat de délégation de service public. La TBC a remplacé la CGFTE le 3 juillet 2004 après la réorganisation du réseau suite à la mise en service de la ligne B du Tramway de Bordeaux. Le réseau est composé de:

  • 3 lignes de tramway (A, B et C)
  • 75 lignes de bus de jour, toutes reliées au tramway (de 1 à 96)
  • 12 lignes de bus de nuit (de S1 à S12)
  • une navette électrique et une navette fluviale sur la Garonne

Ce réseau dessert les 27 communes de la Communauté urbaine de Bordeaux de 5h à 1h du matin.


Bordeaux s’est dotée d’un réseau de tramway, dont la première ligne (A) a été inaugurée le 21 décembre 2003. Ce tramway a comme particularité d'utiliser le système d’alimentation par le sol ou APS, ce qui permet de ne pas installer de caténaires dans les zones touristiques. La mairie et la CUB ont décidé la création de ce tramway après avoir abandonné un projet de métro léger automatique de type VAL. La création d'un métro à Bordeaux a été annoncée en 1993 mais des études ont montré que le métro n'était pas adapté à la ville de Bordeaux et que la construction serait très chère. Ces études ont coûté 300 millions de Francs à la ville. Alain Juppé a finit par imposé le tramway avec le soutien de l'opposition socialiste. La ligne A a été inaugurée le 21 décembre 2003 entre Mériadeck et Lormont/Cenon en présence de Jacques Chirac et d'Alain Juppé alors maire. Les nombreux problèmes techniques dûs à des défaillances de l'APS ont entrainé des retards dans l'ouverture des lignes B et C prévue au printemps 2004. La ligne C sera finalement ouverte le 24 avril 2004 entre les Quinconces et la Gare Saint-Jean. La ligne B sera ouverte partiellement le 15 mai 2004 sur un tronçon de 2,2 km entre les Quinconces et Saint-Nicolas. Le reste de la ligne vers le campus et Pessac ne sera ouvert que le 3 juillet 2004 en même temps que le réseau TBC réorganisé autour du tram. Les trois lignes seront prolongées en 2007.

Quartiers de Bordeaux

  • Caudéran
  • Victoire
  • Nansouty
  • Saint-Michel
  • Capucins
  • Hotel de Ville
  • Quinconces
  • Fondaudège
  • Chartrons
  • Saint-Jean
  • Sainte-Croix
  • Belcier
  • Bastide
  • Mériadeck
  • Bordeaux Lac
  • Bacalan
  • Saint Genès
  • Le Grand Parc
  • Saint-Augustin
  • Le Tondu

A noter que la mairie de Bordeaux a créé en 1995 des quartiers "administratifs", notamment dans le but de créer des conseils de quartiers. Ceux-ci regroupent parfois plusieurs quartiers historiques différents

Culture et patrimoine

Fichier:Tram in Bordeaux.jpg
Tramway

Bordeaux est classée Ville d'Art et d'Histoire.
Le secteur sauvegardé est un des plus vastes de France (150 ha).
Une partie de ce patrimoine concours au titre de patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le tramway a une alimentation par le sol dans sa majeure partie.

Monuments

Place des Quinconces

La place des Quinconces est la plus grande place non construite d'Europe (126 000 m²).
Elle est aménagée vers 1820 sur l'ancien emplacement du château Trompette, destiné à empêcher toute rébellion de la ville (ses canons étaient tournés vers le centre).
La forme de la place en carré allongé terminé par un hémicycle est adoptée vers 1816. Les arbres ont été plantés en 1818.
Les deux colonnes rostrales (21 mètres de haut) situées face à la Garonne sont érigées en 1829 par Monceau. L'une symbolise le Commerce et l'autre la Navigation. Les statues de Montaigne et de Montesquieu du sculpteur Maggesi, en marbre blanc, sont placées en 1858. Le monument aux Girondins est élevé entre 1894 et 1902 à la mémoire des députés Girondins victimes de la Terreur. Il se compose d'un large socle encadré de deux bassins, ornés de chevaux et de groupes en bronze, et surmonté d'une grande colonne représentant la statue de la Liberté brisant ses fers en bronze vert. La colonne est réalisée par Dumilatre et Rich. Le piédestal est de Corgolin. En 1983, on a replacé les chevaux enlevés durant l'Occupation et les bronzes ont été restaurés.

La place de la Comédie se trouve sur l'emplacement du forum gallo-romain où étaient situés les Piliers de Tutelle (Tutela, déesse protectrice de la ville). Classé monument historique, le Grand Théâtre a été édifié par l'architecte Victor Louis entre 1773 et 1780. Exemple parfait d'un théâtre à l'italienne. Dernière restauration en 1991. Depuis il a retrouvé sa décoration intérieure d'origine (marbre, or et bleu). Sa façade est composée de douze colonnes corinthiennes et ornée de douze statues de pierre représentant neuf muses et trois déesses. Certaines scènes du film Beaumarchais l'insolent y ont été tournées.

  • Allées de Tourny (près de la place de la Comédie)

Cette esplanade fut aménagée entre 1743 et 1757 par l'intendant Tourny. Large de 65 mètres et longue de 265 mètres, elle est bordée du côté pair d'immeubles à façades Louis XV. Ces derniers ne comportaient à l'origine qu'un rez-de-chaussée et un étage. La plupart d'entre eux furent rehaussés après la destruction du château Trompette à l'emplacement de l'actuelle place des Quinconces. Ils ne gênaient plus les tirs de canon. Les immeubles situés du côté impair ont été construits au XIXe siècle. Le carrousel est présent sur la place tout au long de l'année.

  • Cours de l'Intendance

Il relie la place de la Comédie à la place Gambetta. Avec le cours Georges-Clémenceau et les allées de Tourny, il forme un triangle dont le centre est la place des Grands Hommes, triangle appelé par les bordelais le "triangle d'or" puisque les magasins les plus prestigieux de la ville y sont regroupés. Le tracé du cours de l'Intendance correspond à celui des fossés nord de la première enceinte fortifiée de la ville, au IVe siècle. Au XIe siècle, les bordelais comblent ces fossés et créent une rue à laquelle ils donnent le nom de "fossés de Campaure". Par la suite cette voie changea encore plusieurs fois de nom : "fossés de l'Intendance" en 1707, "fossés Marat" sous la Révolution.

  • Place du Chapelet

Elle est construite consécutivement aux événements de 1675. Entre les allées de Tourny et le marché des Grands Hommes. Ancienne très belle chapelle des Dominicains bâtie entre 1684 et 1707, l'Église prend le nom de Notre-Dame sous le Concordat. Elle est classée monument historique. Son cloître est la Cour Mably. Construit en 1684 sur les plans de l'architecte Michel Duplessy, ce bâtiment est le second couvent des Jacobins. Le premier est détruit en 1678. De 1797 à 1885 il est occupé par la Manutention Militaire. À partir de 1886 il est rénové et transformé en Bibliothèque Municipale. Il abrite également le Musée des Antiquités à partir 1887. La présence en ces lieux de la Chambre Régionale de la Cour des Compte est très récente, 1994.

  • Pont de Pierre
Pont de Pierre

Il relie la rive gauche au quartier de la Bastide. Premier pont sur la Garonne, il fut construit sur ordre de Napoléon Ier entre 1810 et 1822. Durant douze ans les bâtisseurs durent faire face à de nombreux problèmes en raison du courant très fort à cet endroit. C'est grâce à une cloche à plongée empruntée aux anglais que les piliers du pont purent être stabilisés. Il compte dix-sept arches (nombre de lettres dans le nom de Napoléon Bonaparte). Sur les côtés, chaque pile de briques est rehaussée d'un médaillon blanc en l'honneur de l'empereur. Il porte aussi les petites armoiries de la ville (les trois croissants entrelacés). Ce pont fut le seul jusqu'en 1965.

La Tour Pey Berland
Fichier:Notre Dame D'Aquitaine.jpg
La statue de Notre-Dame d'Aquitaine située en haut de la Tour Pey Berland.

Du nom de l'archevêque de la ville en 1430 (mort en 1458) qui créa la première université de Bordeaux vers 1440. Il est inhumé derrière le maître autel de la cathédrale. Consacrée par le pape Urbain II en 1096, la cathédrale est bâtie sur un plan en croix latine à nef unique de 124 mètres de long. Conçue pour avoir quatre clochers, deux seulement ont leur flêche (côté rue Vital-Carles) car on se rend vite compte que la cathédrale est trop lourde pour le sol marécageux et s'enfonce. La construction des deux autres clochers est alors abandonnée. Du premier édifice roman du XIe siècle il ne reste que les murs intérieurs de la nef. La porte Royale date de la première moitié du XIIIe siècle tandis que le chevet et le transept remontent aux XIVe siècle et XVe siècle. Parmi les évènements liés à cet édifice il y a le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Louis VII, futur roi de France, en 1137. La cathédrale est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998. La tour Pey Berland, isolée du reste de l'édifice, a été construite entre 1440 et 1450. Elle est quadrangulaire avec des contreforts, une galerie extérieure et une flèche octogonale avec au sommet, une statue de Notre-Dame d'Aquitaine réalisée en 1862 et restaurée dernièrement.

Sur l'emplacement d'une abbaye détruite par les sarrasins, reconstruite par les carolingiens puis détruite par les normands en 845 et en 864. De l'ancienne abbatiale des bénédictins édifiée entre le XIIe et le XIIIe siècle ne subsistent que les murs de la nef et quelques vestiges du mobilier. En effet l'église a été presque entièrement reconstruite par Paul Abadie au XIXe siècle. Sur la façade de style roman, les portails sculptés représentent l'avarice et la luxure. À l'intérieur se trouve un orgue réalisé au XVIIIe siècle par Dom Bédos de Celles.

  • Basilique Saint-Michel (place Meynard)

Église de style gothique flamboyant construite entre la fin du XIVe siècle et le XVIe siècle. La chaire est de Feyneau et représente Saint-Michel terrassant le dragon. Les vitraux furent détruits lors des bombardements en 1940. Clocher isolé de 114 mètres de haut, construit au XVe siècle. En 1881 fut découvert un cimetière gallo-romain et des catacombes sous la tour. Monument classé historique.

  • Palais Rohan (siège de l'actuelle mairie)

Ancien palais archiépiscopal, construit entre 1771 et 1784. C'est l'archevêque Mériadeck de Rohan qui lui donne son nom puisque le palais fut construit à sa demande même s'il n'y a pas vécu. Il devint l'hôtel de ville de Bordeaux en 1835 après avoir été résidence impériale de Napoléon Ier. Achevé en 1786 par Étienne et Bonfin. Sur les deux côtés de la cour des bâtiments bas relient le corps de logis à une colonnade. La façade postérieure est prolongée par deux pavillons bas à balustres dont les baies sont surmontées de guirlandes. Malgré des modifications, l'intérieur a conservé le grand escalier d'honneur et une suite de salons au rez-de-chaussée avec boiseries et trompe-l'œil. Deux décors (un pompéien et un plus antique) évoquent le raffinement des intérieurs bordelais du XVIIIe siècle.

  • Palais Gallien, dernier vestige de l'époque gallo-romaine.

L'Amphithéâtre dit Palais Gallien doit son nom à l’empereur Gallien, qui régna de 253 à 268. Cet édifice est cependant sans doute antérieur. La ville gallo-romaine de Burdigala, capitale de la province d’Aquitaine, a connu sa première période de prospérité au milieu du IIe siècle de notre ère. L’amphithéâtre, construit en bordure de la ville, pouvait accueillir sur ses gradins en bois 15 000 personnes. Il ne reste que quelques travées et arcades, enserrées dans le tissu urbain. Une partie du monument est visible depuis les rues du Docteur Albert-Barraud, Émile-Fourcand ou du Palais-Gallien.

  • Porte Cailhau (place du Palais)
Porte Cailhau

Au Xe siècle, la place du Palais bordait le Palais de l'Ombrière, résidence des ducs de Guyenne. Le futur roi de France, Louis VII, y séjourna à l'occasion de son passage à Bordeaux pour son mariage avec Aliénor d'Aquitaine. Au XIIIe siècle, le palais fut remplacé par un autre. À partir de 1462, le Parlement de Bordeaux y siégea. Ravagé par plusieurs incendies (1597, 1704), il fut démoli en 1800, permettant ainsi l'ouverture de l'actuelle rue du Palais-de-l'Ombrière. Au fond de la place du Palais se dresse la Porte Cailhau. Elle faisait partie des remparts de la ville. Son nom évoque les cailloux accumulés à ses pieds par la Garonne qui servaient à lester les navires. Élevée dans un style gothique Renaissance (mâchicoulis, toitures aigues de 35 mètres de haut, lucarnes, lanternes) au XVe siècle, en souvenir de la victoire remportée en 1495 par Charles VIII à Fornoue, elle faisait office d'arc de triomphe et de porte défensive (présence d'une niche à l'effigie du roi). Classée monument historique. Restaurée au XIXe siècle (1822), les bas reliefs abîmés sont au Musée d'Aquitaine.

La Grosse Cloche
  • La Grosse Cloche, seconde porte restante de l'ancienne enceinte médiévale

C'est un des rares monuments civils (avec la porte Cailhau) que la ville conserve du Moyen Âge. Elle vient d'être restaurée. C'est le beffroi de l'ancien hôtel de ville. Elle figure d'ailleurs sur les armoiries de la ville. Elle a été édifiée au XVe siècle sur les restes de l'ancienne Porte Saint-Éloy du XIIIe siècle (adossée à l'église Saint-Éloi du XIIe siècle). Elle est composée de deux tours circulaires de 40 mètres de haut reliées par un bâtiment central. À l'origine il y avait six tours crénelées. La cloche est coulée en 1775 par Turmel et elle pèse 7 800 kg. L'horloge est réalisée en 1759 sur les plans du mathématicien Larroque.

  • L'Église Saint-Éloi

Depuis sa mise à disposition d'une association d'obédience intégriste catholique par l'ancien maire Alain Juppé, le monument est au centre d'une polémique. Le 10 décembre 2002, le tribunal administratif de Bordeaux a annulé la délibération prise le 28 janvier 2002 concernant cette mise à disposition. Le jugement a été confirmé en Cour administrative d'appel le 27 avril 2004. Enfin, le pourvoi en cassation de cette "Association église Saint-Éloi" a été rejeté par le Conseil d'État le 2 mars 2005. Les décisions de justice n'ont pas encore été exécutées et l'église demeure le siège des intégristes bordelais.

  • La façade des quais de la rive gauche, plus particulièrement la place de la Bourse

Réalisée sous l'intendance de Boucher par l'architecte du roi, Gabriel, entre 1730 et 1775, la place de la Bourse est la première brèche dans les remparts du Moyen Âge et est destinée à servir de somptueux écrin à la statue équestre, détruite à la Révolution, du roi de France Louis XV. Elle est inaugurée en 1749, symbole de la prospérité de la ville. Successivement appelée place Royale pendant la Monarchie, place de la Liberté pendant la Révolution, place impériale sous Napoléon Ier, puis à nouveau place Royale à la Restauration. En 1848, à la chute de Louis-Philippe Ier, elle devient place de la Bourse. L'intendant Boucher veut ouvrir la ville sur le fleuve. Il souhaite moderniser Bordeaux et offrir un visage de la ville plus accueillant à l'étranger qui vient par la rive droite de la Garonne. On supprime une partie des murailles qui ceinturent Bordeaux et on construit une place Royale. Une statue équestre du roi Louis XV est placée en son centre. À la Révolution la statue est remplacée par un "arbre de la Liberté". Elle prend le nom de "Place Impériale" à l'occasion de la venue de Napoléon Ier. En 1828, sous la Restauration, la ville élève une modeste fontaine, en forme de colonne de marbre rose surmontée d'un chapiteau blanc et d'un globe, à l'emplacement de la statue équestre disparue à la Révolution. Elle est remplacée par l'actuelle fontaine des "Trois grâces" en 1869 (l'impératrice Eugénie, la reine Victoria et Isabelle II d'Espagne) de Visconti (1865) Cette place est une des œuvres les plus représentatives de l'art architectural classique français du XVIIIe siècle. Au nord se tenait le Palais de la Bourse (actuels Chambre de Commerce et de l'Industrie de Bordeaux et bureau de la Poste) et au sud l'Hôtel des Fermes (actuelle Direction Interrégionale des Douanes et Droits Indirects qui abrite en son sein le Musée des Douanes). Ce dernier est réalisé par Gabriel et les sculptures représentent Minerve protégeant les arts et Mercure favorisant le commerce de la ville. Les frontons des autres bâtiments et les mascarons sont sculptés par Verbeckt, Vernet et Prome. Les frontons représentent : la grandeur des princes, Neptune ouvrant le commerce, la jonction Garonne-Dordogne, le Temps découvrant la Vérité. Les mascarons sont des hommes barbus et des jeunes filles. Le cadran de l'horloge est d'Hustin, un faïencier bordelais et l'intérieur est composé de tableaux et de tapisseries des Gobelins.

  • Place du Parlement

Née sous le nom de place du Marché Royal, elle est rebaptisée place de la Liberté à la Révolution. Ordonnancée de style Louis XV. Les immeubles qui la bordent, datent de la première moitié du XVIIIe siècle. Les façades sont très richement décorées. Elles sont ordonnées en travées construites sur trois niveaux avec hiérarchie des baies, séparées horizontalement par un jeu de bandeaux ponctués de mascarons et d'agrafes. Elles sont surmontées de balustrades. La fontaine centrale date du Second Empire. Le sol, refait en 1980, se compose de grandes dalles de calcaire doré.

  • Place Saint-Pierre
Église Saint Pierre

La place Saint-Pierre n'existait pas du temps des gallo-romains. C'était autrefois l'entrée du port intérieur de la ville, le port navigère. L'église Saint-Pierre est construite sur le mur nord de l'ancien chenal de passage. Elle date du XVe siècle et fut remaniée en grande partie au XIXe siècle mais le portail de style gothique flamboyant, la porte sud et le chœur sont d'origine.

  • La rue Sainte-Catherine

Principale rue de Bordeaux, c'est la plus longue rue piétonne d'Europe. Jusqu'en 1772, près de la place de la Comédie, se trouvait la Porte Médoc. Depuis la Galerie Bordelaise réalisée en 1833 par Durand on aperçoit la Porte Dijeaux dont le nom est en rapport avec le temple de Jupiter qui se dressait à cet emplacement à l'époque gallo-romaine. Le nom vient de la déformation du gascon "De jous" qui était la langue parlée à Bordeaux jusqu'à la fin du XVe siècle en dépit de l'occupation anglaise. A l'autre extrémité de la rue Sainte-Catherine se trouve la Porte d'Aquitaine (ancienne Porte Saint-Julien) nommée depuis la Seconde guerre mondiale, Porte de la Victoire. Elle est réalisée par l'architecte Portier en 1752 en pierre de Saint-Macaire (pierre qui devient dure et rosée). Sur le fronton triangulaire sont sculptées les armes royales dans une coquille bivalve. Au centre de la rue Sainte-Catherine se trouve la place Saint-Projet (évêque auvergnat mort en 674). La croix de carrefour fut restaurée en 1977; elle se trouvait au centre d'un cimetière depuis 1392. L'église se trouvait au sud de cette place et il en reste la tour clocher. La fontaine a été réalisée vers 1715.

  • Église Saint-Seurin avec site paléochrétien
  • Église Notre-Dame

Espaces verts

[1]

  • Jardin Public [2]

Il est créé en 1746 à l'initiative de l'intendant Tourny (14 hectares environ). Rejoignant les idées des Humanistes, il veut fournir aux bordelais un cadre agréable, propre à leur conserver une bonne santé. Les plans sont dessinés par Jacques Ange Gabriel. Le jardin est fermé par des grilles en fer forgé et de nombreuses statues sont présentes dans le jardin (Fernand Lafargue, Ulysse Gayon, Alexis Millardet, Carle Vernet : tous défenseurs de la vigne). La volonté de Tourny est de réunir la ville aux faubourgs Saint-Seurin et des Chartrons. Au bout de la terrasse se trouve l'hôtel de Lisleferme de l'architecte Bonfin. Il abrite l'actuel Muséum d'Histoire naturelle. À la Révolution on y arrache les fleurs et les arbustes pour y mettre des pelouses, ne conservant que les grands arbres. Le jardin sert alors de cadre aux cérémonies officielles et aux bals champêtres. En 1856 on décide de le rénover. Des passerelles (de Fischer et Escarpit) sont installées de la largeur des crinolines. Armand et Guibert créent un parc à l'anglaise. Buguet refait la terrasse et implante un bassin, les grilles du jardin sont refondues (celles d'origines subsistent entre la rue Ducau et la place Longchamp ainsi que sur la place du Champ-de-Mars). Des statues sont placées sur l'esplanade de Buguet : Diane (Gabies), Jeunesse et Chimère (Granet), Maxime Lalanne (un aquafortiste bordelais), Rosa Bonheur (peintre animalier). En 1970 sont reprises les grilles du cours de Verdun (7500 feuilles d'or furent nécessaires aux artisans Bernard, Blot et Lorette).

Musées

Le Jour des morts (Bouguereau) - Musée des Beaux-Arts
Le croiseur Colbert
Sports

Personnes célèbres nées à Bordeaux

Célèbres résidents

Jumelages et accords de coopération

Jumelages :

Accords de coopération :

Rocade

Sorties
2 -> Bordeaux-Bastide
4 -> Bordeaux-Centre, Bordeaux-Nord, Bordeaux-Lac, Parc des expositions, Centre routier
4a -> Parc des expositions
4b -> Centre hôtelier du lac
5 -> Bordeaux-Fret
9 -> Bordeaux-Caudéran
21 -> Bordeaux-Centre, Gare St Jean, M.I.N. (Marché d'Intérêt National)
24 -> Bordeaux-Centre, Haut-Floirac, Bergerac, Tresses

Voir aussi

Articles connexes

Médias

  • TV7 Bordeaux est la télévision locale de Bordeaux. Elle est installée avenue Thiers
  • Sud Ouest est le journal le plus courant localement.

Liens externes

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