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Le premier président du Somaliland, Ibrahim Egal, est aussi originaire de cette ville.
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Durant la brève alliance de la [[Somalie]] avec l'[[Union soviétique]], la ville lui servie de base, avant qu'elle ne le soit au profit des [[États-Unis]]<ref>{{Lien web
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| titre = La piraterie dans le golfe d'Aden : les puissances désarmées ?, ''Hérodote 3/2009 (n° 134)'', p. 107-124.
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Version du 31 décembre 2011 à 13:30

Berbera
Berbera
Administration
Pays Drapeau de la Somalie Somalie
Région Saaxil
Géographie
Coordonnées 10° 16′ nord, 45° 00′ est
Altitude Min. 0 m
Max. 3 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Somalie
Voir sur la carte topographique de Somalie
Berbera
Géolocalisation sur la carte : Somalie
Voir sur la carte administrative de Somalie
Berbera

Berbera est une ville qui se trouve dans la region nord-ouest de la Somalie.

Géographie

Situation

Localisation

La ville de Berbera se situe dans le nord-ouest de la Somalie, dans la Corne de l'Afrique. Au nord, la commune dispose d'une zone côtière bordée par le Golfe d'Aden.

Climat

Voies de communication et transport

Située sur la route du pétrole, la ville dispose d'un port en eau profonde depuis 1969 et est le principal port commercial du Somaliland. Il constitue théoriquement un débouché naturel de l’Éthiopie enclavée, alternatif des infrastructures d'Assab (dont l'accès lui est fermé) et de Djibouti, mais l'infrastructure routière et les équipements de manutention manquent, et il en peut accueillir des navires de grande taille[1]. Une filiale du Groupe Bolloré a candidaté fin 2009 pour sa gestion et la mise en place d'un corridor en promettant d'y investir 500 millions d'euros[2].

Berbera possède un aéroport (code AITA : BBO).

Urbanisme

Vue panoramique de Berbera.

Morphologie urbaine

Logement

Histoire

Le port de Berbera en 1983.

Durant l'Antiquité que les égyptiens ont appelé les habitants de cette ville côtière les "Berbères noirs".

À l'époque médiévale c'est l'ancienne capitale du sultanat d'Ifat, un sultanat parmi la trentaine de petites royaumes faisant partie du gigantesque empire éthiopien. Elle sera une des portes d'entrée des arabes qui ont islamisé la région après la révélation de Mahomet. La ferveur avec laquelle ce sultanat s'est soulevé contre l'empereur éthiopien de l'époque, et son attaque, pillage des édifices religieux, lui a valu la méfiance des différentes maisons qui ont régné en Abyssinie. Le leader de cette attaque Ahmed Gragne, vivait dans cette ville.

Après la rupture avec l'Éthiopie, la ville se soumet mais éphémèrement comme les autres capitales des autres sultanats plus ou moins émancipés de l'empire éthiopien, comme les sultanats d'Adal, Aoussa, Shoa, Fatajard, Harar, Mogadischo, etc..., éphémèrement tour à tour à la domination portugaise, omanaise, avant de tomber dans les bras des anglais au XIXe siècle jusqu'à l'indépendance de la Somalie en 1960.

La ville fut la capitale coloniale du Somaliland britannique de 1870 à 1941, date à laquelle elle fut transférée à Hargeisa. Berbera, qui est une centre d'enseignement supérieur de jurisprudence chaféite, voit s'ouvrir à partir de 1898 une école missionnaire chrétienne, parmi les des deux premières du pays, mais leur présence irritant la population, elles sont fermées en 1910 (Lewis 1965 : 103), en vertu d'une loi interdisant le prosélytisme missionnaire[3].

Le premier président du Somaliland, Ibrahim Egal, est aussi originaire de cette ville.

Durant la brève alliance de la Somalie avec l'Union soviétique, la ville lui servit de base, avant qu'elle ne le soit au profit des États-Unis[4].

Administration

C'est la capitale de la région de Saaxil qui fait partie de l'État auto-proclamé du Somaliland.

Démographie

Actuellement c'est la deuxième ville de la République auto-proclamée de Somaliland, qui a fait sécession après l'éclatement de la Somalie en 1991.

Notes et références

  1. Arthur Foch, « Djibouti, une nouvelle porte de l'Afrique ?, Afrique contemporaine 2/2010 (n° 234), p. 73-92. », De Boeck Université, (consulté le )
  2. AFP, « Bolloré voudrait investir 500M en Somalie », Le Figaro, (consulté le )
  3. Mohamed Mohamed-Abdi, « Retour vers les dugsi, écoles coraniques en Somalie, Cahiers d'études africaines 1/2003 (n° 169-170), p. 351-369. », Editions de l’E.H.E.S.S., (consulté le )
  4. Alain Gascon, « La piraterie dans le golfe d'Aden : les puissances désarmées ?, Hérodote 3/2009 (n° 134), p. 107-124. », La Découverte, (consulté le )

Voir aussi

Article connexe