« Kitti à nez de porc » : différence entre les versions
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L'espèce étant séparée en deux populations distinctes en Birmanie et en Thaïlande, des recherches récentes<ref>Surlykke A. et al., 1993, Echolocation in two very small bats from Thailand: Craseonycteris thonglongyai and Myotis siligorensis. Behav. Ecol. Sociobiol. 33, 1–12</ref> laissent supposer qu'il existerait en réalité deux espèces au lieu d'une seule de chauve-souris bourdon. Le processus de spéciation est, selon certaines hypothèses, en cours. Mais les données moléculaires manquent pour confirmer ces hypothèses. Néanmoins, l'étude des fréquences de cris ([[écholocation]]) permet d'ores et déjà de montrer une nette différence entre les deux populations. |
L'espèce étant séparée en deux populations distinctes en Birmanie et en Thaïlande, des recherches récentes<ref>Surlykke A. et al., 1993, Echolocation in two very small bats from Thailand: Craseonycteris thonglongyai and Myotis siligorensis. Behav. Ecol. Sociobiol. 33, 1–12</ref> laissent supposer qu'il existerait en réalité deux espèces au lieu d'une seule de chauve-souris bourdon. Le processus de spéciation est, selon certaines hypothèses, en cours. Mais les données moléculaires manquent pour confirmer ces hypothèses. Néanmoins, l'étude des fréquences de cris ([[écholocation]]) permet d'ores et déjà de montrer une nette différence entre les deux populations. |
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Au sein même de la Thaïlande, on distingue que les fréquences de cris sont plus hautes dans le Sud-Est du pays. Cela peut s'expliquer par un phénomène adaptatif à la compétition due à la présence d'une autre espèce de chauve-souris (Myotis siligorensis) utilisant les mêmes gammes de fréquences. La chauve-souris bourdon a donc modulé ses cris pour éviter les perturbations ([[plasticité phénotypique]]). |
Au sein même de la Thaïlande, on distingue que les fréquences de cris sont plus hautes dans le Sud-Est du pays. Cela peut s'expliquer par un phénomène adaptatif à la compétition due à la présence d'une autre espèce de chauve-souris (''[[Myotis siligorensis]]'') utilisant les mêmes gammes de fréquences. La chauve-souris bourdon a donc modulé ses cris pour éviter les perturbations ([[plasticité phénotypique]]). |
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Version du 24 avril 2012 à 17:59
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| Règne | Animalia |
|---|---|
| Embranchement | Chordata |
| Classe | Mammalia |
| Sous-classe | Placentalia |
| Ordre | Chiroptera |
| Sous-ordre |
Yinpterochiroptera selon Teeling 2005 Microchiroptera selon ITIS |
VU C1 : Vulnérable
Répartition géographique
La Kitti à nez de porc[réf. nécessaire] (Craseonycteris thonglongyai), également appelée chauve-souris bourdon[1], est une espèce de chauve-souris. C'est sans doute le plus petit mammifère au monde, ne pesant qu'environ deux grammes. Une musaraigne européenne, Suncus etruscus, est à peu près du même poids. L'espèce doit son nom à son découvreur, Kitti Thonglongya.
Craseonycteris thonglongyai est l'unique espèce du genre Craseonycteris, lui même l'unique genre de la famille des Craseonycteridae.
L'espèce étant séparée en deux populations distinctes en Birmanie et en Thaïlande, des recherches récentes[2] laissent supposer qu'il existerait en réalité deux espèces au lieu d'une seule de chauve-souris bourdon. Le processus de spéciation est, selon certaines hypothèses, en cours. Mais les données moléculaires manquent pour confirmer ces hypothèses. Néanmoins, l'étude des fréquences de cris (écholocation) permet d'ores et déjà de montrer une nette différence entre les deux populations.
Au sein même de la Thaïlande, on distingue que les fréquences de cris sont plus hautes dans le Sud-Est du pays. Cela peut s'expliquer par un phénomène adaptatif à la compétition due à la présence d'une autre espèce de chauve-souris (Myotis siligorensis) utilisant les mêmes gammes de fréquences. La chauve-souris bourdon a donc modulé ses cris pour éviter les perturbations (plasticité phénotypique).
Voir aussi
Article connexe
Références taxinomiques
Famille Craseonycteridae
- (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Craseonycteridae Hill, 1974
- (en) Référence Tree of Life Web Project : Craseonycteridae
- (en) Référence Catalogue of Life : Craseonycteridae
- (en) Référence Paleobiology Database : Craseonycteridae
- (fr + en) Référence ITIS : Craseonycteridae Hill, 1974
- (en) Référence Animal Diversity Web : Craseonycteridae
- (en) Référence NCBI : Craseonycteridae (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : taxon Craseonycteridae
Genre Craseonycteris
- (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Craseonycteris Hill, 1974
- (en) Référence Catalogue of Life : Craseonycteris
- (fr + en) Référence ITIS : Craseonycteris Hill, 1974
- (en) Référence Animal Diversity Web : Craseonycteris
- (en) Référence NCBI : Craseonycteris (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : taxon Craseonycteris
Espèce Craseonycteris thonglongyai
- (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Craseonycteris thonglongyai Hill, 1974
- (fr + en) Référence ITIS : Craseonycteris thonglongyai Hill, 1974
- (en) Référence Animal Diversity Web : Craseonycteris thonglongyai
- (en) Référence NCBI : Craseonycteris thonglongyai (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espèce Craseonycteris thonglongyai Hill, 1974
- (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Craseonycteris thonglongyai
Notes et références
- (en) Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. ISBN 0444518770, 9780444518774. 857 pages. Rechercher dans le document numérisé
- Surlykke A. et al., 1993, Echolocation in two very small bats from Thailand: Craseonycteris thonglongyai and Myotis siligorensis. Behav. Ecol. Sociobiol. 33, 1–12
