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Aman Andom
Biographie
Chefs d'État de l'Éthiopie

Le lieutenant-général Aman Mikael Andom (192417 novembre 1974) était un militaire et un homme politique éthiopien. Après la chute du Niguse Negest Hailé Sélassié Ier, il devient le premier chef d'État post-monarchie. Il sera assassiné par ses anciens soutiens, des membres du Derg.

Biographie

Érythréen de naissance, il été éduqué à l’école américaine de Khartoum, au Soudan, où il apprend après l'anglais, le français. Il va participer à la résistance éthiopienne dans le mouvement des Arbegnoch (patriotes). Après la Libération en 1941, il devint un soldat régulier et intégra le Cadet College de Khartoum) puis le Camberlay and the Royal Military College (Sandhurst) où il va acquérir une réputation de bon commandant. Il se retrouve à la tête de la Troisième division lors des conflits militaires opposant l’Éthiopie aux forces somaliennes dans l’Ogaden (1963-1964). Suite à ses victoires, il sera surnommé "le Lion de l’Ogaden" ou encore "le Lion du Désert". Toutefois, Hailé Sélassié Ier décide de renvoyer Aman, celui-ci avait initié plusieurs attaques en territoire somalien alors qu’un ordre l’interdisait. De mai 1964 à juillet 1965, il travaille comme attaché militaire éthiopien à Washington D.C. ; à son retour en Éthiopie, le Negusse Negest le nomma au Sénat. Il adressera de nombreuses critiques à l’encontre du gouvernement et en juillet 1974, Hailé Selassié nomma Aman chef des forces armées et par la suite Ministre de la Défense. Cette nomination s’explique par la volonté de mettre en avant une personnalité plus "libérale" afin d’atténuer la colère croissante de la population et des militaires. La révolution éthiopienne va finalement renverser la monarchie et le 12 septembre 1974, Aman devint le président du Conseil militaire administratif provisoires, il est promu au rang de lieutenant général et devint président du Conseil des ministres. En même temps, il gardait les postes de chef des forces armées et de ministre de la Défense. Alors que le Derg espérait contrôler les actes d’Aman, celui-ci parvint à s’affirmer à travers son charisme et sa personnalité. Le Derg décida alors, seulement trois mois et demi après l’avoir nommé, de renvoyer Aman sous prétexte qu’il était un chef radical et "dictatorial". Le 23 novembre 1974, Aman est assassiné à son domicile par des membres du Derg.

Voir aussi

Liens internes

Sources

  • Historical Dictionary of Ethiopia, David Hamilton Shinn et Thomas P. Ofcansky, Scarecrow Press, 2004, page 26.