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La crinière du cheval va du haut du front au [[garrot (quadrupède)|garrot]], la partie qui passe entre les oreilles en ornant le haut de la tête est appelée le toupet. Les [[entier (cheval)|chevaux entiers]] l'ont souvent plus abondante que les [[hongre]]s. La crinière peut-être simple, tombant d'un seul côté, ou double lorsqu'elle tombe des deux côtés<ref name="lecoq"/>. La crinière est souvent de la même couleur que les crins de la queue.
La crinière du cheval va du haut du front au [[garrot (quadrupède)|garrot]], la partie qui passe entre les oreilles en ornant le haut de la tête est appelée le toupet. Les [[entier (cheval)|chevaux entiers]] l'ont souvent plus abondante que les [[hongre]]s. La crinière peut-être simple, tombant d'un seul côté, ou double lorsqu'elle tombe des deux côtés<ref name="lecoq"/>. La crinière est souvent de la même couleur que les crins de la queue.


Elle peut être taillée de différentes façon, par exemple en brosse (autrefois, on disait « à la hussarde »), les crins sont alors raccourcis à peu de distance du haut de l'encolure et se dressent naturellement<ref name="lecoq"/>. Par le passé, en particulier au {{s|XIX|e}}, les observateurs des chevaux ont remarqué que les animaux rustiques des paysans ont souvent la crinière plus fournie que les chevaux de sang du type [[Pur Sang]], aussi était-il d'usage, du moins en France, d'arracher une partie des crins des chevaux de luxe<ref name="lecoq">{{harvsp|Lecoq|1870|p=55}}</ref>.
Elle peut être taillée de différentes façon, par exemple en brosse (autrefois, on disait « à la hussarde »), les crins sont alors raccourcis à peu de distance du haut de l'encolure et se dressent naturellement<ref name="lecoq"/>. Par le passé, en particulier au {{s|XIX|e}}, les observateurs des chevaux ont remarqué que les animaux rustiques des paysans ont souvent la crinière plus fournie que les chevaux de sang du type [[Pur Sang]], aussi était-il d'usage, du moins en France, d'arracher une partie des crins des chevaux de luxe<ref name="lecoq">{{harvsp|Lecoq|1870|p=55}}</ref>. Une autre croyance populaire voulait que le cheval porte une crinière pour permettre à l'homme de s'y agripper pour l'enfourcher<ref>M. Merche, cité par {{harvsp|Lecoq|1870|p=55}}</ref>.


== Crinière du lion ==
== Crinière du lion ==

Version du 11 octobre 2012 à 21:49

Cheval doté d'une longue crinière de couleur jaune-gris.

La crinière est, chez un animal, un ensemble de poils nommés crins, plus longs que sur le reste du corps, et qui poussent le long du cou ou de l'encolure, généralement depuis le haut du front jusqu'au garrot. Les animaux à crinière les plus connus sont le cheval, qui est domestique, et le lion. Une grande variété d'animaux portent une crinière, dont le gnou, la hyène, le zèbre, l'âne, la girafe, le bison, ou encore le loup à crinière.

Chez les équidés, la crinière est constituée de poils appelés les crins, qui sont moins durs que ceux de la queue. La crinière peut servir à protéger l'animal des insectes grâce au mouvement qu'il lui imprime en faisant frissonner les muscles de son corps, chez le cheval par exemple. Chez le lion, elle pourrait être une forme de protection contre les coups de griffes lors de combats entre mâles rivaux, ou une protection contre le froid.

Crinière du cheval

La crinière du cheval va du haut du front au garrot, la partie qui passe entre les oreilles en ornant le haut de la tête est appelée le toupet. Les chevaux entiers l'ont souvent plus abondante que les hongres. La crinière peut-être simple, tombant d'un seul côté, ou double lorsqu'elle tombe des deux côtés[1]. La crinière est souvent de la même couleur que les crins de la queue.

Elle peut être taillée de différentes façon, par exemple en brosse (autrefois, on disait « à la hussarde »), les crins sont alors raccourcis à peu de distance du haut de l'encolure et se dressent naturellement[1]. Par le passé, en particulier au XIXe siècle, les observateurs des chevaux ont remarqué que les animaux rustiques des paysans ont souvent la crinière plus fournie que les chevaux de sang du type Pur Sang, aussi était-il d'usage, du moins en France, d'arracher une partie des crins des chevaux de luxe[1]. Une autre croyance populaire voulait que le cheval porte une crinière pour permettre à l'homme de s'y agripper pour l'enfourcher[2].

Crinière du lion

La crinière du lion mâle adulte, unique parmi les félins, est l'une des caractéristiques les plus distinctives de cette espèce. Elle donne au lion une apparence plus imposante, ce qui lui permet d'intimider les autres lions et son principal concurrent en Afrique, la hyène tachetée[3]. La présence, l'absence, la couleur et la taille de la crinière sont associés à des conditions génétiques, à la maturité sexuelle, au climat et à la production de testostérone. Plus la crinière est sombre et abondante, plus le lion est généralement en bonne santé. Les lionnes favorisent les mâles avec la crinière la plus dense et la plus sombre[4].

En Tanzanie, des recherchent suggèrent également que la longueur de la crinière joue un rôle dans le succès des combats entre mâles. Les individus ayant des crinières sombres peuvent se reproduire plus longtemps et leur progéniture a des chances de survie plus élevées, même si elle souffre durant les mois les plus chauds de l'année[5].

Autres animaux

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « lion » (voir la liste des auteurs).
  1. a b et c Lecoq 1870, p. 55
  2. M. Merche, cité par Lecoq 1870, p. 55
  3. (en) Bijal P. Trivedi, « Are Maneless Tsavo Lions Prone to Male Pattern Baldness? », National Geographic, (consulté le )
  4. (en) Bijal P. Trivedi, « Female Lions Prefer Dark-Maned Males, Study Finds », National Geographic News, (consulté le )
  5. Peyton M. West, « Sexual Selection, Temperature, and the Lion's Mane », Science, vol. 297, no 5585,‎ , p. 1339–43 (PMID 12193785, DOI 10.1126/science.1073257)

Annexes

Bibliographie

  • Félix Lecoq, « Crinière », dans Traité de l'extérieur du cheval et des principaux animaux domestiques, Asselin, , 4e éd., 544 p. (lire en ligne)